« Nous allons maintenant décrire des événements incroyables, qui sont encore en train de se dérouler dans le monde, et qui tous se rapportent à la Terre Sainte. Ces événements ne peuvent être expliqués sans recourir aux prophéties du Prophète Muhammad sur les “Signes de la Dernière Heure”, et en particulier à ses prophéties qui ont trait à l’arrivée des “gens de Dajjāl”, c’est-à-dire Gog et Magog. […] Le Coran nous a informés qu’Allah le Très-Haut fera en sorte qu’un jour un important conflit conçu par Gog et Magog ait lieu. […] Ce Malhama (Armageddon) est maintenant si proche que les enfants qui sont aujourd’hui à l’école vivront assez longtemps pour le voir. Les événements que l’on voit surgir dans le monde trouvent parfois leurs racines bien loin de la surface agitée aux yeux des peuples. »
Gog et Magog ! Voilà des figures bien mystérieuses dont on ne sait, avant d’avoir lu ce livre, si elles font partie d’une mythologie, d’une démonologie ou simplement de l’humanité. En 2003, George W. Bush, à la veille de lancer ses GI’s sur l’Irak, et cherchant un moyen de faire changer d’avis la France, qui avait refusé de participer à cette première opération mettant en action le Choc des civilisations, téléphona à Jacques Chirac, citant Gog et Magog, pour le mettre en garde et le prévenir de l’importance de prendre parti dans ce combat eschatologique. Intrigués, c’est à un professeur de théologie protestant, de l’université de Lausanne en Suisse, que les conseillers de l’Élysée demandèrent des éclaircissements. Car G. Bush, chrétien évangélique, croit, nous dit ce professeur, « que Dieu sera auprès d’Israël lors de la confrontation finale, donc que les ennemis de ce pays seront dans le camp de l’Antéchrist ». Si Gog et Magog, un regard islamique sur le Monde moderne avait déjà été écrit, c’est avec le plus grand profit que ces messieurs de l’Élysée auraient pu le lire, et peut-être qu’alors un tout autre regard sur ce Choc qui se prépare, aussi bien à l’intérieur des nations qu’entre elles, aurait conduit la France à poursuivre dans la voie qui était alors la sienne, celle de la paix.
Et c’est avec un même profit que chacun lira ce livre, afin de comprendre que les événements que l’on voit surgir dans le monde trouvent parfois leurs racines bien loin de la surface agitée aux yeux des peuples.
Sheikh Imran Hosein est un professeur en sciences islamiques, diplômé de l’Institut des études islamiques Aleemiyah. Il a étudié la philosophie et les relations internationales dans de nombreux instituts ou universités et a travaillé plusieurs années au ministère des Affaires étrangères du gouvernement de Trinité-et-Tobago. Il a vécu plus de dix ans à New York, a enseigné l’islam dans différentes universités, collèges, prisons, etc., aussi bien aux États-Unis qu’au Canada, et a participé à de nombreux dialogues inter-religieux avec le christianisme et le judaïsme. Il a été imam dans une mosquée de Long Island et a dirigé pendant dix ans les prières du vendredi au siège de l’ONU à New York. Il a été directeur de l’Institut des études islamiques Aleemiyah de Karachi, directeur de recherche du Congrès du monde islamique à Karachi également, directeur de l’Institut islamique pour l’éducation et la recherche à Miami, en Floride, et directeur de dawa pour Tanzeem-e-Islami of North America. Il a écrit plus d’une dizaine de livres sur l’islam et a donné de nombreuses conférences partout dans le monde. Né dans les Caraïbes, dans l’île de Trinité, en 1942, il vit et enseigne aujourd’hui à Kuala Lumpur, en Malaisie.