Le sionisme ne passera pas par nous ! Tiens, bonne idée, instaurons la Journée Sans Sionisme, ou JSS. Par exemple le jour de Noël. Non, il est déjà férié. Alors… le… 11 septembre ? C’est pas la Journée des Femmes Battues, la Journée de l’Orgasme, la Journée de la Gentillesse… Bon ben, apparemment, la journée est libre, et septembre est le seul mois sans fête. Allez hop, vendu. La journée sans sionisme, ça sera le 11 septembre.
Agression de Créteil, le discours vibrant de trémolos de Manuel Valls, qui a fait de la lutte anti-antisémite une cause nationale :
« Quand il se passe de tels drames, de telles tragédies, ce n’est pas la famille simplement qui est blessée, agressée, c’est ce que la France porte de plus grand, de meilleur qui se trouve blessé, abîmé ! »
Le président de la République du CRIF, Roger Cukierman :
« Si l’État ne fait pas de cette cause nationale une ardente obligation, les juifs partiront en masse et la France tombera entre les mains soit de la charia, soit du Front national. »
Wouah, quelle menace. Sachant que les crimes odieux commis contre les juifs chaque année précipitent le départ de 2000 juifs français vers Israël, calculez combien de meurtres seront nécessaires pour vider la communauté juive française dans le pot israélien, selon les vœux du très démocratique et sympathique Bibi Netanyahu.
Merde, le tigre qui a terrorisé la France pendant 24 heures n’était qu’un gros chat. Les enfants ont été cloqués dans leur école, les mamans tremblaient, paniquaient, la chair de ma chair qui sert de lunch à un tigre, les journalistes piaillaient, BFMTV faisait des micro-trottoir de Troisième Guerre mondiale et puis plaf, un pauv’ matou. Ce branle-bas de combat grotesque nous rappelle quelque chose : qui a les moyens de transformer un chat en tigre, pour foutre la chtouille à tout un peuple ? Le lobby sioniste ! Seul capable de changer un fait divers de crétins en attaque supernazie sur la France, avec revival hitlérien et relance du programme T4 à l’Est. La France entière carrément assimilée à quelques crapules, faut le faire ! Nan mais où on va, là ?
Aux chiottes le fion national. Profondément roulés par le système sioniste « droite/gauche même combat continue », on trouve encore des victimes prêtes à défendre un régime qui les fout à la rue ou les transforme scientifiquement en pauvres. C’est ça, la préparation mentale, l’art de l’intoxication, la puissance des médias. Personne ne veut faire croire par là que le FN va bouleverser la donne, transformant les pauvres en riches et les riches en super riches, envoyant les racailles en camp de travail et l’élite sioniste en Aliah groupée ; le temps des régimes sévères est passé, hélas, chez nous. Mais la politique moderne, dite démocratie, c’est ça : faire de ses victimes ses meilleurs avocats. Que voulez-vous, madame, on ne souffre pas assez pour se révolter. Au moins, les victimes de Staline qui se gelaient du côté de la Kolyma, savaient qui était le diable. Aujourd’hui, le diable brouille les cartes, les pistes et les esprits. Pire : ceux qui luttent contre le diable sont devenus le diable. Et le diable est devenu dieu.
Dieu, il en était question à la télé. Invité chez les bobos de gauche (ils n’ont qu’un demi-cerveau, le gauche) pour parler de son film, le moins qu’on puisse dire, c’est que « le rappeur qui a fait hypokhâgne » (pff, il a même pas fait khâgne) provoque des courts-circuits. En vantant le vivre-ensemble et la démocratie et la différence et la paix et l’amour et le respect, Abd al Malik marchait sur du velours. Il pouvait même passer pour le bon Noir soumis qui faisait des phrases sans fautes et sans accent, ce qui rassure les Israéliens blancs (on dit les ashkénazes) en plateau. Oui mais voilà que le voyou se réveille et qu’il balance l’islam comme du TNT sur la table, et là, tu sens que ça dérange les Israéliens. Le sucre devient amer ! Ariel Wizman regarde ailleurs, la jolie présentatrice de la Propagande a un conflit d’extensions (en elle se mélangent le Bien et le Mal et elle comprend pas tout), et on imagine la tête du raciste anticathos Domenach.
Petit message en passant à Malik : quand tu fais la promo à la télé israélienne, tu fous pas les pieds dans le plat de falafels, nom de Dieu !
Nicolas Domenach, le chroniqueur anticatholique (c’est autorisé et même encouragé) de La Nouvelle Édition sur Canal+, l’émission qui chaque midi repasse les plats de la gauche libérale bobo bienpensante porno cool antinationaliste, était très fier ce mercredi 10 décembre 2014. Il revenait d’un voyage de presse officiel, celui de Manuel Valls à Prague. En plateau, Nicolas ne pouvait s’empêcher de sourire d’aise, gonflé de vanité, passant d’une fesse à l’autre, sans avoir conscience de faire honte au Journalisme, utilisé qu’il était par les services du Premier ministre. Cette veulerie déguisée en cool, du jazz du même nom, faisait peine à voir. Hélas, n’importe quel journaliste officiel est prêt à tuer père et mère pour faire partie de La Liste : ceux qui partent loin, là où sont les caméras, avec le président ou le Premier ministre. On y mange bien, on s’y branle l’ego entre amis, et on ramène de l’info de merde dont personne n’a rien à foutre. À force de tout montrer, la télé a fini par montrer son derrière sale : la collusion. Et c’est une bonne chose, pour l’information et les crédules qui croient à la séparation des pouvoirs.
Des propagandistes qui creusent leur tombe – eh ho, c’est une image – tout sourire, en sifflant, c’est quand même un spectacle insolite. Hé, les gars, vous avez une idée de ce que vous êtes en train de faire ?
Sacrés dessinateurs de gauche : z’ont beau se dire « anars », quand il s’agit de passer à la caisse, ils filent tout doux, les loups féroces qui ne respectent rien redeviennent de gentils moutons sionistes. Des moutons-garous. Ah, bien sûr, ils tapent dur sur Hollande et sur Sarkozy, c’est-à-dire l’UMPS, mais ça, ça mange pas de brioche. Et puis ces crocos ont le cuir épais… de tous les coups qu’ils ont pris. Sont immunisés contre vos vannes de merde. C’est devenu le sport national à la portée de n’importe quel caniche de la presse la plus naze, de se foutre de la gueule du roi et de sa cour de branques. Tout simplement parce que c’est un faux roi (mais avec de vrais lèche-cul), ducons !
Allez vous foutre de la gueule de BHL ou de Jaku comme on le fait, et vous allez voir la différence, libertaires de fête foraine ! Babouse, Charb et tous ces valets tremblants, flinguent les inoffensifs mais loupent comme par magie les dangereux, au même titre que les éditorialistes qui servent l’infâme brouet de propagande du jour sur toutes les radios, télés et publications papier. Le vrai dessin couillu aurait été de montrer le mec qui tient la menorah en train de piétiner Marianne, avec le flic qui regarde ailleurs en sifflant La Marseillaise en hébreu, un flic à tête de Valls. Ah les poltrons, tout juste bons à balancer des cailloux sur les flics qui n’ont pas le droit de riposter, et vous le savez bien ! La démocratie, pour eux, c’est s’essuyer les pieds sur les cibles faciles, désignées par la dominance. Essayez de balancer des pavés sur les flics israéliens, on va rire. Triste bande de sans-couilles.
À propos, on en vend. Et pas (trop) cher. Demandez nos couilles !
Des qui rigolent pas avec le sionisme, c’est les brigades al-Qassam. Y a du look, de la discipline, des logos bien pétants. La branche armée du Hamas a même du matériel de vision nocturne, qui fait flipper les soldats de l’armée israélienne. C’est vrai que d’affronter au sol des groupes armés organisés, ça diffère un peu de bombarder à distance des immeubles de civils. Le versant de l’affaire, c’est que les leaders militaires de cette branche sont éliminés les uns après les autres. Certes, c’est pas des poètes, mais ça heurte un peu les lois internationales. La durée de vie moyenne d’un haut responsable militaire al-Qassam n’excède pas quelques années. Ils ont les honneurs de missiles tirés par hélico. Des éliminations à 140 000 dollars (58 000 mais avec une précision réduite), coût d’un missile air/sol Hellfire tiré d’un hélico Apache israélien. Des Hellfire que les Etats-Unis, pendant la dernière guerre de Gaza, ont refusé de livrer aux Israéliens.
Les hommes de troupe al-Qassam s’entraînent en Iran, pays qui livre aussi armes et argent. C’est vraiment pour faire chier Israël, cette démocratie pas raciste du tout du Moyen-Orient. De toute façon, au Moyen-Orient, tout le monde fait chier tout le monde : les Syriens ont toujours fait chier Israël (moins aujourd’hui grâce aux petits amis de l’État islamique israélien du Levant), qui a toujours fait chier ses voisins, l’Égypte a arrêté officiellement de faire chier Israël contre des dollars américains et un pouvoir militaire discrètement pro-israélien, alors que c’était pas la même saucisse avec les Frères musulmans, la Jordanie s’est retirée du jeu, l’Irak a été démembrée pour avoir trop fait chier ses grands (Israël) mais surtout ses petits (Koweït) voisins, bref, c’est le foutoir absolu, qui permet à l’axe américano-israélien (Israël est tout simplement une base militaire américaine au milieu des pays arabes) de pseudo-contrôler le tout. Le bordel, le grand souk, tout plutôt que l’unité et les nationalismes arabes. Le front du pétrole contre l’Amérique, cauchemar de ses dirigeants !
Lemmy et Motorhead sont toujours vivants. À côté des minettes de One Direction (direction les chiottes, oui) ou du filsde Julian Casablancas, le drogué puffy qui se la pète avec les Voidz, cette copie foireuse de Motorhead, ils font figure de dinosaures. Musicalement et politiquement, Motorhead, c’est pas bien, mais ça plait aux kids : Lemmy est ouvertement, euh, pas trop social-démocrate, dirons-nous poliment. Ce qui ne l’a pas empêché d’apparaître dans un doc d’Arte, qui n’a rien compris au film. Ou plutôt si : 12 minutes ont été trappées de « Lemmy », diffusé le 20 avril 2013. On y voyait le chanteur faire l’andouille habillé en douanier SS conducteur de char dans la campagne américaine, et chez lui au milieu de sa collec d’armes de la dernière guerre. L’horreur judaïque.
Des murs entiers tapissés de poignards hitlériens, qu’on imagine enfoncés dans des ventres innocents. Des portraits du Führer, des croix gammées partout. Quand on a vu le doc non-expurgé par la censure artésienne, on a failli s’étrangler : salaud, Schweinehund, Lemmy !
Et quand le journaliste lui fait remarquer que cette déco pas très Marie-Claire Maison risquait de le faire passer pour un « nazi », cet inconscient de Lemmy a simplement répondu : « We’re in a free country, supposedly [1]. » Le genre de phrase qui n’existe plus chez nous. Plouf, disparue. En France, on n’a pas le droit de se foutre de la gueule de Leonarda, sinon on devient tout de suite des tueurs de Gitans, on n’a pas le droit de se foutre de la gueule de Hanouna, sinon… Si, lui on a le droit, mais c’est trop facile. Le mec est une caricature de judéo-non-bolchevique sur pattes ! Et puis, il nous divertit. Grâce à lui, on oublie un peu Prasquier, Cukierman et Jakubowicz…
Ah ben ça c’est la meilleure ! Dieudonné sélectionné en équipe de France de rugby ! Son talent est enfin reconnu par les autorités ! Dieudonné, la France a besoin de toi. Heureusement que ce sportif n’a pas fait la quenelle, imitant en cela Anelka. Il pouvait dire adieu à la Selektion, pardon, la sélection, les contrats publicitaires et le calendrier des mecs à poil, que les homos et les femmes seules (c’est pareil) s’arrachent en fin d’année. C’est toujours mieux que les photos du calendrier de cette pauvre Clara Morgane, qui doit approcher les 75 ans et les 75 de QI. Parce que le X, ça use, et pas que les souliers. Ça use les téléspectateurs ! Entre le porno mémoriel et le porno sexuel, on sait plus où donner de la tête, en télé !
Auf Wiedersehn Elsass. À y est, a pus Alsace. Les Alsaciens, probablement les plus typiques de nos régionalistes, sont fondus contre leur gré dans une grande entité de l’Est, avec leur sister Lorraine. Cela leur apprendra à voter à droite et à loucher vers l’Allemagne. On aimerait bien que l’Alsace regarde à nouveau vers la France mais voilà, pour qu’un pays aille mieux, il faut qu’il ait une fierté, qu’il soit fier de lui et qu’on soit fier de lui. Or cette fierté étant interdite (elle peut déboucher sur du chauvinisme, qui peut déboucher sur du patriotisme, qui peut déboucher sur du nationalisme, qui peut déboucher sur du vichysme, qui peut déboucher sur de l’antisionisme), il est maintenu dans un état de léthargie pathologique, d’où il ne sort que fouettages et mea culpa. L’Allemagne, même sous Hitler, craignait et admirait la France. C’était la patrie de Napoléon, qui faillit renverser l’Empire britannique et la banque juive, et refiler la liberté, comme la coulante, à toute l’Europe. La patrie de la culture et de l’intelligence, mère des Arts et des libertés. Aujourd’hui, on a Cyril Hanouna et Arthur, Canal+ et Arte, la punition de ceux qui ne s’aiment pas.