Ayant connu les mêmes années 70/80 que Alain Soral (on a le même age)
il est vrai que c’était vraiment une autre liberté !
en 1974, on quittait un patron et on allait retrouver un autre boulot le lendemain sans aucun soucis !
c’est la première liberté, celle d’avoir un travail qui te permettait de vivre même avec le smic à l’époque.
Aujourd’hui, on est chômeur à temps partiel, il y a un seul poste pour 2 ou 3 personnes, une année c’est toi qui là, ensuite c’est quelqu’un d’autre mais ailleurs que France ! oops...
avec le smic, on pouvait payer son loyer, ses assurances, les factures et même aller se faire un petit resto entre copain !
Aujourd’hui avec un smic, tout ceci n’est plus possible, les loyers sont à 60% du smic dans un vulgaire studio et avec le reste, tu te pauses la question de comment tu vas pouvoir manger et payer les factures !
Donc tu payes tes factures à temps partiel, comme ton boulot malheureusement !
Dans ces mêmes années, on avait pas encore les fast-food de la mal-bouffe américaine,
on mangeait dans un petit resto routier pour pas cher !
on n’avait pas de smartphone, donc on était obligé de se voir physiquement pour se parler, c’était de la vraie communication, celle qui n’existe pratiquement plus aujourd’hui.
l’autre jour avec ma femme, on se fait un petit resto, en regardant les tables autour de nous, j’ai constaté que les couples ne se parlaient plus en mangeant, le mari pianotait sur son smartphone entre 2 bouchées et la femme faisait de même histoire d’éviter de se parler sans doute ?
la technologie de l’information à partir des années 90 a profondément modifié notre liberté sans que l’on s’aperçoive de ce virage, on voit des caméras partout, on est géolocalisé de partout, on est surveillé de partout, on est contrôlé de partout !
A la place d’un achat, on nous vend un service, on te loue ta voiture, ton téléphone ne t’appartient qu’au bout de ton contrat, tu loues un film que tu n’as le droit de prêter à personne à cause du copyright ...
Et pendant ce temps là, tu as de la pauvreté partout, des gens sans abris, qui ne mangent pas à leur faim !
Au lieu de les aider à vivre, on les enfonce, c’est cela l’antisocialisme réel que nous voyons chaque jour
le problème de la France, ce n’est pas l’antisémitisme, c’est la souffrance du peuple pour mieux le contrôler
oui, c’était la belle époque dans ces années là !