Prenez un événement, écoutez la version officielle, avalez un verre d’eau, réfléchissez un instant, puis regardez passer un oiseau, et demandez-vous lequel des deux est pris pour un con.
« Les gouvernements protègent et récompensent les hommes à proportion de la part qu’ils prennent à l’organisation du mensonge. » (Tolstoï)
- D’après les spécialistes, Virginie est beaucoup plus jolie que Julie
Le tour de France du président
Vous savez comment obliger un président de la République un peu paresseux et pas très sportif à faire un tour de France ?
Prenez une carte, inventez le tracé qui vous plaît à l’image de celui du Tour de France à vélo, notez les cimetières juifs sur le passage, profanez progressivement quelques tombes, et attendez. Vous verrez que le président se déplacera illico presto selon votre bonne volonté, au gré de la géographie des tombes profanées. Le risque, c’est que le président (surtout celui-là) se fatigue, et qu’il se fasse remplacer par un de ses ministres.
Mais qui, parmi ces mauvais acteurs, veut aller jouer à l’indigné agité de hoquets et de sanglots devant les caméras réquisitionnées et perdre encore le peu de crédit qui lui reste ? Les volontaires ne se bousculant pas, proposons de nommer un « ministre du Tour de France des tombes profanées », comme ça le président pourra rester tranquillement à Paris courir après ses actrices. Le tour de Paris des actrices, c’est quand même mieux que le tour de France des tombes de province. C’est moins morbide, et puis, profaner une bombe, c’est tellement meilleur !
- Ce sioniste a été recueilli et nourri par le Hezbollah pendant un an !
Roger Auque, Le Pen, Mossad, Liban, Hezbollah, Syrie
Faites une phrase complotiste avec ça et gagnez un aller-retour pour deux personnes dans un palace de Beyrouth fréquenté par tous les services secrets du monde.
Extrait de Au service secret de la République, par Roger Auque (Fayard) :
« Dès cette époque, j’ai noué des rapports très étroits avec Israël. Je m’y rends très souvent, car j’y ai un double intérêt. Israël possède des services secrets très efficaces. C’est en outre un appui important dans mon métier. Je l’avoue aujourd’hui, ce n’était pas la seule raison. J’entretiens alors des contacts étroits avec le Mossad, qui a vite compris l’intérêt que pouvait présenter un journaliste français connaissant le Moyen-Orient sur le bout des doigts. Je vous dévoile aujourd’hui ce qui constitue ma part d’ombre. Je n’ai pas été qu’un journaliste, j’ai été rémunéré par les services secrets israéliens pour effectuer certaines missions, par exemple des opérations secrètes en Syrie, sous couvert de reportage. [...] J’ai également travaillé pour les Français. De la même manière, j’ai exigé d’être rémunéré, car je ne voulais pas être considéré comme un agent secret. Les Français payaient moins bien que les Israéliens. »
Auque aimait les hôtels chics et les femmes chics et aussi un peu légères, et par-dessus tout le cash. Le Mossad lui en filait plus que la DGSE, et il fournissait des « scoops » sur le Moyen-Orient à Paris Match et à la télé. C’était un grand reporter français. Le premier qui rigole se mange une gifle molle du vigilant Syndicat des journalistes de France 2. Auque se la jouait Malko Linge, ou plutôt Malko Linge sale. Le journalisme français en sort sensiblement grandi. Tout ça pour finir diplomate en poste en Érythrée, nommé par Sarkozy, cet autre agent du renseignement (français).
- La troupe théâtrale du Mossad aime voyager
La comédie musicale Je suis Charlie, en tournée dans toute l’Europe
Aujourd’hui : Je suis Charlie à Copenhague.
C’est pas qu’on est blasé, mais le coup du tireur flou qui vise une synagogue, et qui se fait descendre par la police, on commence à avoir du mal à avaler. Au lieu d’organiser des attentats dans toute l’Europe, en liant un attentat contre une cible nationale à un attentat contre une cible juive (un peu moins populaire), histoire de hisser l’émotion déclenchée par le second au niveau de l’émotion déclenchée par le premier (tout le monde suit ?), les services israéliens devraient plutôt se concentrer sur leurs cerveaux, qui commencent à partir en sucette.
Au fait, pourquoi en arrive-t-on à écrire que les attentats contre les nationaux provoquent une émotion supérieure à ceux qui touchent des juifs de la diaspora ? Ce n’est pas par antisémitisme (nous réduire à ça est une faute de jugement bien pratique), mais tout simplement par mémoire historique : lorsque, en 2006, après la mort d’Ilan Halimi, tous les médias, tous les politiques, ont relayé la convocation à la manif contre l’antisémitisme, déguisée en manif contre le racisme (qui devrait théoriquement englober l’antisémitisme), eh bien on a eu seulement 30 000 manifestants à Paris selon la police, et 200 000 selon les organisateurs. Idem pour l’affaire Merah.
Quand l’équipe de Charlie Hebdo a été mitraillée, ce sont des millions de personnes, de droite et de gauche, qui ont défilé dans toute la France. Malgré la récupération finale de la Grande Synagogue, cette privatisation de la souffrance victimaire, et son exploitation politique immédiate. On en vient donc à se demander si avec le couplage attentat antigoy/attentat antijuif, on n’est pas déjà dans l’étape suivante, combinaison imaginée pour booster l’émotion jugée trop faiblarde des opinions publiques nationales.
Rendez-vous compte : on en est arrivés à se poser ce genre de question. C’est pas de notre faute, c’est le doute et l’intelligence (pas encore interdits) qui fonctionnent tout seuls !
- Brad dénonce la guerre en dégommant un paquet d’Irakiens
American sniper vs François snipeur
300 millions de dollars de recette. Un carton aux États-Unis. Le dernier Clint Eastwood, qui veut faire croire que son film a des « aspects antiguerre », casse la baraque à burgers.
Imaginez ça chez nous : un film à la gloire d’un tireur d’élite français, qui désosse des centaines de Viets, fellaghas, islamistes maliens, libyens ou syriens. Imaginez un instant. Impossible, injouable, surréaliste. Le réal couillu qui ose sortir ce blockbuster ici, si déjà il trouve un producteur fada, c’est lui qui se fait cartonner : le patriotisme français est interdit dans et par les médias.
Avec le passé glorieux de la France, si on était animé du même patriotisme que les Américains, on aurait déjà fait 15 remakes du Soleil d’Austerlitz ; Eylau et sa charge épique de 12 000 cavaliers ; Iéna, où les Prussiens perdent 43 000 hommes en un jour ; Friedland, où l’armée russe de Bagration est écrasée en 23 heures ! Et la seconde bataille de la Marne, avec la contre-offensive fantastique des Français dans la forêt de Villers-Coterêts, suivie de l’avancée victorieuse Meuse-Argonne ! Les Américains d’Hollywood, ces escrocs, même avec leur déculottée au Vietnam ils arrivent à te faire des films de winners. Nous, avec des tonnes de victoires, on arrive tout juste à pondre des merdes défaitistes, masochistes, résultat de la collusion entre ces réalisateurs clapotis descendants de la Nouvelle Vague et les lâches médias sous influence (extérieure), tous antifrançais. Aujourd’hui, ce qui reste du grand cinéma français, ces résidus que sont le cinéma intimiste victimaire et le cinéma comique parodique, résulte de l’interdiction de parler de grandeur nationale. C’est pourtant ce qui cartonne…
- La poésie ? Allumer sa clope dans Stalingrad
en flammes…
À l’inverse, la Russie, libérée de ce corset, laisse Fiodor Bondartchouk réaliser Stalingrad en 2013, un film à grand budget (30 millions de dollars) et à grand spectacle sur son passé glorieux.
- Kibezki 2015 : Ardisson et Fogiel sont ensemble !
La plus grande réconciliation de l’Histoire (de la télé)
Personne n’en a parlé. Pourtant, le monde aurait dû être ébranlé.
Fogiel, lors de son retour à nouveau loupé à la télé, pompant l’émission de Chapier, la vieille tante qui savait poser des questions en bon français à des personnalités allongées sur un divan rouge, invite Ardisson. La grande réconciliation, l’anticlash inimaginable ! Et, rien. Ardisson qui ment, mal, comme d’habitude ; Fogiel qui joue à Freudy avec son cortex de lycaon sous analyse, et Lapix, hôtesse du salon de l’auto de France 5, qui tente d’en faire un scoop intergalactique.
Il faudrait que quelqu’un se dévoue pour aller doucement taper sur l’épaule de ces « gens », et leur dire que ce qu’ils font est certes très honorable, mais que cela ne nous concerne pas beaucoup. Et même de moins en moins. Ce genre de discussion filmée entre personnes du même camp s’adresse au public d’avant le Net, qui ne voulait pas trop penser. La télé, cet outil volé par les cyniques pour exploiter les ignorants, est non seulement déconnectée du quotidien de ceux qui ont encore le sens de l’honneur, mais, et c’est le plus grave, du chemin de l’Évolution intellectuelle et spirituelle. C’est désormais une dérivation qui mène à un grand trou noir, où dans un bain de vacuité, flottent le Mensonge, le Mépris et la Malignité.
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- Le gravoinisme faisant fureur, Valls calme les prétendants un peu trop chauds
Roland Dumas et « l’influence juive » de Valls
La Toile s’affole, Arrêtsurimages.fr se demande qui de Bourdin ou de Dumas « a dérapé ».
Nous on se demande juste si on a le droit de tout dire. Visiblement, non. Quel torrent d’hypocrisie ! Tout le monde sait que Valls a choisi son camp, il le prouve chaque jour par ses déclarations, dégoulinant de bibinetanyahisme, ce n’est un secret pour personne, sinon les abrutis ou les sourds volontaires. Aux États-Unis, la petite phrase de Roland n’aurait déclenché qu’une réponse proportionnée, perdue dans l’océan médiatique, même pas un débat, parce que là-bas, malgré la puissance des lobbies juifs, il n’est pas interdit d’être sioniste. Ici, ce pauvre CSA, cette bande de copains du placard surpayés qui veut régenter la parole, pinaillant sur trois marques citées dans une émission tout en laissant passer l’infâme propagande intellecticide, « instruit un dossier » ! On croit rêver ! Et ces censeurs, ces Beria au petit pied, vivant honteux et cachés, se gavent sur nos impôts ! Censure de France, ça sonnerait mieux pour ces guillotineurs planqués, soumis à des puissances encore plus planquées (on n’a pas dit « occultes »).
La France, à force d’interdire toute question, tout débat dérangeant, perd non seulement sa liberté d’expression (ça c’est fait), mais aussi sa capacité à réfléchir en profondeur, à produire du sens. Pas étonnant que notre littérature, à qui on a retiré sa colonne vertébrale, se liquéfie, pour finir en masturbothèque pitoyable. Les analyses politiques et géopolitiques, défendues d’intégrer des concepts éclairants qui ont le malheur de déplaire au pouvoir, en sont réduites à des lieux communs (l’ogre Poutine, la bombe iranienne), des contradictions ridicules (l’énigme Daech, l’Europe indépendante), et des partis pris dangereusement impopulaires (christianophobie, islamophobie).
Le pays devient tout bêtement con, sous l’influence de ceux qui détiennent le micro. Dans quelques années, on comptera ceux qui ont eu le courage de dénoncer cet étouffement de l’intelligence. Putain de pythons !
- Le pacte Al-Sissi / El-Sioni
Al-Sissi commande pour 5 milliards de Rafale
C’est la fête au Figaro ! Champagne pour tous (sauf pour les stagiaires) ! Le grand quotidien de droite gentille détenu par Mister Rafale pourrait quand même remercier Daech en une, pour avoir motivé Al-Sissi, l’homme des Américains, le Noriega du Moyen-Orient qui a pacifié l’Égypte et évité les débordements des Frères musulmans de l’autre côté de la frontière palestinienne, ce qui aurait beaucoup embêté les Israéliens.
Cinq milliards (24 Rafale, une frégate et des missiles), c’est autant que nous Français ne payerons pas, le Rafale nous ayant déjà coûté 43 milliards. Cela dit, on pense à l’Égyptien de base, que cette commande historique prive mécaniquement de pain et de lait, privations à l’origine de la montée de la colère et des émeutes, récupérées par les islamistes. C’est un peu ça le problème : on s’enrichit toujours sur le dos de quelqu’un. Le coup de la richesse généralisée promise par le libéralisme économique, c’est des conneries. Il faut bien au final que quelqu’un paye. Et l’idée, c’est que ce soit le faible, comme ça c’est moins dangereux.