Les événements semblent arriver dans un désordre total, mais ces fleurs plus ou moins éclatantes ont toutes la même racine. On ne remontera pas au big bang originel mais tout est lié. Seuls les hommes et les mots, détachés les uns des autres, nous font croire qu’ils sont autonomes. D’ailleurs, on ne détache pas une fleur de son sol, sinon ce n’est plus une fleur. Un événement ne vaut que par les autres événements. Il ne se comprend qu’à la lumière des autres. Justement, l’événement, plus qu’une fleur, est une sorte de lumière, un éclairage. Il nous éclaire sur quelque chose. Sur lui-même ? Non, sur son environnement. Et son environnement est son explication. L’événement est un éclair de conscience réflexif. Assez de poésie signifiante, on a tamisé l’année 2016, et voici ce qui reste, tout ce qui a un sens, tout ce qui fait sens.
12 millions de Français ont du mal à payer l’EDF. Ceux qui sont solvables payent pour les autres, car la note d’électricité a augmenté, et va encore augmenter. En partie grâce à l’UE, qui a considéré que les Français avaient un prix au KW/h trop bas. Mais notre parc de centrales vieillit, et la gestion d’EDF est tellement bordélique qu’on se demande si certains n’en ont pas profité. Les Français vont devoir combler les investissements erratiques d’Areva. Ils appellent ça le service public.
Il n’y a pas que la facture d’énergie, il y a aussi la facture migratoire. Sans avoir rien demandé, des dizaines de villes et villages ont touché le gros lot sous la forme de paquets de jeunes migrants, venus, soi-disant, de pays en guerre. Des clandestins passés par Calais – dont la baignoire se remplit à nouveau – qui n’aiment pas la France, mais qui y squattent avantageusement. Ils crachent sur nos villages, sur notre mode de vie, tout en prenant le chèque. Ces enfants de Soros sont là pour faire pousser la haine, et il faut y résister.
Ceux qui pourraient l’avoir mauvaise, ce sont les SDF, superpauvres et autres sans-abri. Heureusement, leur avis ne compte pas, ils sont dé-médiatisés au possible. Sans poids politique – a-t-on déjà vu un député SDF ? – ils n’ont aucune chance de faire pression sur le pouvoir politique. Une grève de SDF ? Aucun effet. Du terrorisme SDF ? Ils le pratiquent déjà, mais contre eux-mêmes. Ce sont des kamikazes, les kamikazes du libéralisme, mais qui se font exploser entre eux. Les bobos peuvent respirer.
Les bobos, eux, ne craignent pas la révolte des pauvres, mais celle des djihadistes saupoudrés en France par l’axe israélo-américain, qui s’en sert partout où il a besoin de déstabiliser ce qui lui résiste. Heureusement, il y a le « journaliste » David Thomson pour renseigner les craintifs sur les objectifs de nos nouveaux ennemis. Ce David, il sait toujours tout à l’avance, et des fois, il se trouve même au cœur de l’action, et il recueille les impressions de nos futurs assassins. Du grand journalisme de renseignement. Au cœur de l’action, comme le service du même nom.
Grâce au terrorisme, un secteur a poussé tel un champignon après la pluie : le renseignement. Depuis la loi du même nom, qui n’est qu’une loi de surveillance des citoyens pas sages – le terrorisme islamiste est une blague atroce de nos dirigeants, qui pour cela sont prêts à sacrifier des centaines de vies françaises – on voit fleurir les déclarations de « nos » politiques qui rivalisent de zèle pour nous fliquer. Le pays entier glisse tranquillement vers un totalitarisme où la presse fait fonction de grand délateur.
C’est peut-être pour ça qu’elle se casse la gueule à la vitesse d’un TGV chinois, la presse. Jouer les balances pour le pouvoir profond, c’est pas très noble, et ça finit par être puni par le peuple. Les journalistes de L’Obs ne constituent qu’une petite charrette de la grande charrette en cours. Eh oui, quand la propagande durcit le ton, elle perd automatiquement de son influence. Une équation que le pouvoir, dénué d’imagination, n’arrive toujours pas à résoudre.
Il faut dire que ce pouvoir, enfin, ses représentants, ne sont pas des lumières. On assiste, parallèlement à la défiance du populaire envers le système médiatico-politique, à un effondrement du niveau de ce dernier. Najat Vallaud-Belkacem, toute « diversité » qu’elle puisse être, est devenue la porte-parole malheureuse d’un socialisme analphabète et décadent. Ses phrases magiques mal foutues seraient drôles si un sous-président de la République ne lui avait pas confié le lavage de cerveau de 12 millions d’enfants au savon LGBT-sioniste.
Le résultat d’années de propagande conjointe de l’Éducation nationale et des médias, c’est la fabrication d’un individu de gauche complètement paumé, à bout d’arguments, déchiré de contradictions, qui acte la défaite de la vraie gauche, l’objectif de toute oligarchie. C’est pour ça qu’on se moque gentiment de cette puérilité politique, mais pas trop, parce qu’il va falloir reconstruire toutes ces âmes.
Mais il n’y a pas que les médias et l’école qui se sont écroulés, entraînant avec eux les âmes simples, il y a aussi toute l’industrie culturelle, dont la France pouvait être fière il y a encore 50 ans. Aujourd’hui, cette production a été captée par une communauté et réduite à son profit très privé. L’humour en est un exemple frappant. Dans la bouche des imposteurs, il a perdu tout sens politique.
La société toute entière est entraînée vers le fond. Un des moyens utilisés pour souiller les hommes, c’est l’hypersexualisation. La libération sexuelle permet aux hommes enchaînés par des interdits politiques majeurs de se sentir libre dans un domaine qui ne remet pas la dominance en cause. Pardonnez-leur, parce qu’elles ne savent pas ce qu’elles font.
Voilà des femmes dignes. De la beauté, de la tenue. Oui, c’est la famille Assad, et alors ? Assad, qui n’est pas un tendre – et son frère Maher encore moins – est devenu à son corps défendant le symbole de la résistance à toutes les manipulations israélo-américaines. Rien que pour cela, malgré sa main de fer d’avant 2011, il mérite le soutien des hommes qui luttent contre l’Union Satanique.
Justement, du côté des USA, les choses paraissent avoir changé. Malgré les efforts de toute la presse mainstream, secondée par un showbiz moralement défaillant et réduit à de la prostitution, Donald Trump est devenu le 45e président des États-Unis. Chez nous, la possibilité de sa présence au sommet a déchaîné les haines, mais rien n’y a fait. Hillary Clinton a disparu dans les poubelles de l’Histoire, d’où elle n’aurait jamais dû sortir. Jamais dans le monde entier on avait vu telle levée de boucliers contre un candidat, tout ça parce qu’il s’affirme nationaliste.
La vague populiste fera d’autres répliques et d’autres dégâts, en Europe. Déjà, chez nous, le très opportuniste François Fillon a trouvé les mots qui font mouche. Mandaté par le Système pour croquer sur l’électorat patriote, il risque d’arracher des pans de jupe à Marine Le Pen au premier tour des présidentielles. D’autres se consoleront en se disant que la cause nationale avance, d’une façon ou d’une autre, mais sous contrôle strict de la dominance. Toute la question est là, finalement : Fillon est-il en service commandé ?
Un à qui on ne pourra jamais reprocher d’être en service commandé, sans non plus imaginer qu’il reçoit ses ordres directement de Dieu, c’est le camarade Poutine. Il faut être solide pour résister à l’OTAN, au triste Obama, esclave du Pentagone et des forces du Marché, à la pathologique Clinton, et à l’axe anti-européen Merkel-Hollande, ces deux larbins d’USraël qui font honte à leurs 150 millions d’habitants. Pour un peu, on regretterait les heures les plus sombres !
Que dire de plus sur Hollande ? Le président content de parler aux journalistes s’est empoisonné avec sa propre vanité. Assis sur le trône de France à la faveur d’une erreur d’aiguillage, il a achevé de faire de notre diplomatie une grotesque putain, et s’est lavé les mains du sang des Français assassinés sous son règne de merde. La Haute Cour – qu’il veut supprimer – serait trop douce pour ce criminel. Gardons notre colère pour des choses plus constructives.
Le prochain président aura fort à faire, mais il part déjà avec un handicap : il hérite d’une France en morceaux. Qui va réconcilier les pro et les anti-Europe ? Les pro et les anti-migrants ? Les pro et les anti-libéralisme ? Les pro et les anti-racailles ? Quoique là, il n’y a pas beaucoup de suspense. On sent quand même qu’une communauté va s’en prendre plein la gueule, tous les signes le montrent. Reste à espérer que les punisseurs sauront faire la différence entre le bon grain et l’ivraie, mais dans l’ivresse de la vengeance, rien n’est moins sûr. Malgré toutes les provocations que nous subissons, la France ne doit pas devenir la Syrie. Notre pays doit réserver sa colère à sa reconstruction, morale et politique.