<<-Il en va de la liberté de la presse !>>
Que d’encre, virtuelle ou pas, coule ou envahit les ondes, saint Facebook, paire de yeux, pensez pour eux, pauvres moutons, pour lubrifier la sacro-sainte liberté d’expression qu’on ne sait plus où elle commence ni où elle doit s’arrêter, maintenant et à l’heure des statuts, @robase.
Il faut oraison garder, point trop de questions poser, nos protecteurs respecter. Nos dirigeants gratifier.
D’abord, d’abord, y a l’frisé
Lui qu’est un sale melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qu’il a perdu
Sa carte d’identité
Qui fait jouer ses dix doigts
Mais lui qui n´en peut plus
Lui qu’est complètement froid
Et qui s´prend pour un dieu
Qui traîne toutes les nuits
Avec de jolis flingues
Mais qu´on retrouve matin
Dans l´usine qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l´œil qui divague
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces fous là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas, on tue
Et puis, y a l´autre
Une cagoule sur les cheveux
Qu´a jamais lu un livre
Qu´est méchant comme une hyène
Même qu´il donnerait une vierge
A un vieux con heureux
Qu’a engrossé Mounia
Une fille de la ville
Enfin d´une autre ville
Et que c´est pas fini
Qui fait ses p´tites affaires
Avec son p´tit couteau
Avec sa p´tite kalach
Avec sa p´tite auto
Qu´aimerait bien avoir l´air
Mais qu’a pas l´air du tout
Faut pas jouer les prophètes
Quand on n´est qu’un ripoux
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´vit pas, Monsieur
On n´vit pas, on tue
Et puis, il y a les autres
L’état qui ne dit rien
Ou bien n´importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d´apôtre
Et dans son cadre en bois
Y a la gueule du Hollande
Qui renaît de ses cendres
Et qui r´garde son troupeau
Marcher dans l’émotion
Et ça fait de grands hashtag
Et ça fait de grands hashtag
Et puis y a la le Valls
Qu´en finit pas d´vibrer
Et qu´on attend qu´il parle
Vu qu´c´est lui qu’est si sage
Et qu´on n´écoute en larmes
C´que ses mains nous racontent
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n’pense pas, Monsieur
On n´pense pas, on compte
Et puis et puis
Et puis il y a l’Qatar
Qui brille comme un lingot
Et qu’ils aiment pareil
Que moi j´aime mon chat
Même qu´ils se disent souvent
Nous aurons des tuyaux
Avec du gaz dedans
Avec presque pas d’arabes
Qu’ils l’auront dans l’oignon
Qu’on aura tout l’pognon
Et que si c´est pas sûr
C´est quand même peut-être
Parce que les autres veulent pas
Parce
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