Face à un cancer du poumon avancé, la chimiothérapie n’est pas forcément le meilleur traitement. Une immunothérapie allonge la durée de survie de manière notable, ont constaté des médecins américains.
Le cancer du poumon est l’un des plus coriaces à toucher l’être humain. Souvent repérées tard, les tumeurs présentent des profils variés qui rendent la prise en charge difficile. Résultat : l’espérance de vie est assez faible, après le diagnostic.
Mais un traitement innovant pourrait changer la donne, d’après une étude présentée au congrès de la Société américaine d’oncologie clinique (ASCO). Menée aux États-Unis, elle porte sur 1 274 personnes atteintes de cancers avancés du poumon.
Une partie de ces volontaires a été traitée par immunothérapie, qui cible un marqueur de la tumeur (PD-L1). Les autres ont reçu le traitement habituel, une chimiothérapie. Chaque groupe a été divisé en fonction du score d’expression de PD-L1. Cette protéine empêche les défenses immunitaires d’attaquer la tumeur.
L’immunothérapie testée ici, le pembrolizumab, semble plus efficace pour améliorer la survie des individus dont le cancer exprime beaucoup la protéine PD-L1 (50 % ou plus). La moitié d’entre eux vivent plus de 20 mois… contre 12.2 mois sous chimiothérapie.