Tout a fait d’accord avec vous. Cependant quand on le comprend Baudrillard, on comprend qu’il essaie de donner un sens au fameux et fumeux concept "Spectacle" de Debord mais ce qu’il décrit comme réel n’a seulement lieu que dans la tête des pauvres idéologues de la consommation.La consommation bien qu’elle consomme des objets n’a aucune réalité.
Les objets existent mais ne sont pas la réalité.
Ils n’ont de réalité que dans l’idéologie économique à laquelle Baudrillard n’apporte que des critiques de détails.
En fait Baudrillard veut nous faire croire que l’économie politique décrit un monde réel. L’on sait qu’il n’en est rien l’économie n’existe pas
et ce malgré les tentatives de Marx pour la faire exister comme explication réelle du monde.
Debord et Baudrillard vont foncer tête baissée dans le piège et tenter de donner une substance à cette soit-disant réalité. Cette substance résidera chez eux dans les objets dont la matérialité est indiscutable. Les objets existent certainement mais n’ont aucune réalité ce qui veut dire que ce ne sont pas eux qui font le monde.
Le monde est fait - encore pour quelques temps - par les possesseurs du travail d’autrui mais surtout par la destruction infinie du travail d’autrui. Le monde n’est donc pas matériel ou objectif comme le pense Baudrillard mais aux mains de sujets privés dont la principale occupation est la dissipation du travail -et du plaisir qui va avec - du SUJET PUBLIC vous ou moi.