@ Ju,
Merci de t’intéresser à mon hypothèse.
Les commissaires pourraient être tirés au sort également, les commissions seraient nombreuses et leur objectivité serait assurée par le fait qu’il ne connaîtraient pas l’identité des jeunes se trouvant derrière chaque dossier étudié.
Les convictions métaphysiques sont personnelles et ne sauraient être imposées à un citoyen, la liberté de culte n’aurait que comme seule limite des pratiques qui contreviendraient à la loi.
L’idée d’une Église Chrétienne de France est liée à des motifs plutôt terre-à-terre : il me semble qu’un peuple est particulièrement uni lorsque ses gens partagent des principes transcendantaux et une même hiérarchie de valeurs (ce que les Lumières ont voulu abattre pour rendre l’Homme plus vulnérable). La France est historiquement chrétienne, il est donc tout à fait naturel qu’elle continue à l’être. La constitution d’une Église d’État -dont les tâches constisteraient entre autres à l’assistance sociale, dans le bon sens du terme- avec à sa tête le souverain de la nation, éviterait les conflits d’intérêt et le risque d’être subordonné à une entité supra-nationale. On pourrait même imaginer que le souverain ne soit pas lui-même religieux, ou bien d’une autre religion mais son acceptation à devenir dauphin passerait par sa conversion. Je ne pense pas que ses opinions personnelles sur l’existence de l’âme devrait entrer en compte.
Si le souverain était choisi parmi le peuple par les qualités de sa personne, il serait aimé et vraiment considéré comme le champion du peuple. Pas d’intrigues oligarchiques ni d’accumulation de pouvoir puisque la couronne ne serait pas héréditaire.
Bien sûr une éducation de grande qualité pour tous serait indispensable puisqu’elle préparerait quelque part en France le futur souverain. Pour faire un grossier résumé, plutôt que d’une éducation nationale vouée à la production de salariés soumis, on prendrait comme modèle l’éducation de la classe supérieure qui prépare ses enfants à être des chefs capables de concrétiser leurs projets. Bien sûr ça favoriserait l’entrepreunariat et la mobilité des rôles chefs/ subordonnés.
Je vois toujours quelques vices à mon concept, je pense pourtant qu’ils ne sont que techniques et peuvent être réglés par des protocoles. Je n’ai plus de assez place pour m’étaler sur un si vaste sujet.
Mille ans de paix.