Oh non, E&R c’est devenu pire que Voici ! Du calme, ne sous-estimez pas notre capacité, à partir de n’importe quel sujet de merde, de jaillir en sociologie profonde, avec raisonnement multifactoriel et arborescence flamboyante.
On part donc de tout en bas, sans complexes : les filles adoptives de Johnny et Laeticia, Jade et Joy, ont posté des vidéos très suggestives sur leurs comptes Insta et TikTok. C’est la règle, chez les jeunes filles d’aujourd’hui : attirer le regard et le chaland au risque de basculer dans la superpétassisation, sans imaginer une seconde les conséquences sur la vie future, l’image, la morale, le karma, tout ça.
La jeune fille a posté une photo ce jeudi 6 avril où elle apparaît en bikini blanc sur une plage de Saint Barthélémy. Elle a accompagné la publication d’une courte phrase : « Ramenez-moi là-bas ». La famille possède une villa sur l’île des Caraïbes. C’est là où ils séjournent régulièrement quand ils ne sont pas à Los Angeles où se trouve leur résidence principale.
Mais le cliché a été jugé par beaucoup comme trop sexy. Et de nombreux commentaires ont critiqué la tenue de la fille du taulier. « Ma parole d’une vulgarité cette gamine, la mère qui encourage à faire la chaudasse sur les réseaux », écrit une internaute. « Elle démarre bien dans la vie à se montrer à moitié à poil sans arrêt ! », commente un autre. « Franchement honteux », « Encore à poil ». (mariefrance.fr)
Ce qui nous amuse, c’est qu’en période de propagande woke où l’offensive trans a pour objectif d’effacer la différence des sexes, histoire de détruire l’attraction naturelle hommes-femmes, les filles se lâchent complètement dans l’hypersexualisation (et les mecs dans la musculation). Ça ressemble à une réaction de résistance sociétale saine, même si elle est caricaturale, mais la caricature même indique le degré d’agressivité du transsexualisme. Traduction : les filles veulent rester des filles.
Et à tout âge : regardez, Bellucci, 58 ans au compteur, se fait gonfler le poitrail pour assommer ses rivales. La cougar ne veut pas se faire distancer par les jeunettes au ventre plat et à la peau tendue. Monica, récemment remaquée avec Tim Burton (ce qui explique l’investissement en gonflette, qui plaît aux Amerloques), met le paquet :
Les poses osées de Joy – qui twerke comme une pouf à rappeurs gangsta – ont fait péter les plombs à Kelly, la favorite du prince, botoxée comme le derche de Beyoncé :
« Parce que c’est la nouvelle génération on a le droit d’être des putes ? […] Pour moi c’est le summum de la vulgarité. […] Avec sa langue, sa bouche, ses nichons, je trouve ça d’une extrême violence physique et psychologique. »
Hugo Manos, le mari de Laurent Ruquier à la ville, en décolleté sur le plateau, estime que c’est normal de s’exhiber de la sorte à 14 ans et 18 ans. Il dénonce la « pointe de racisme » de celui qui a écrit que « les filles sont les clichés de la prostitution thaïlandaise ».
Le risque quand on se lâche dans le sexy, c’est le lâcher de critiques qui suit.
Le problème, avec cette tendance, c’est que les jeunes filles (de moins de 15 ans, comme Joy), ne se rendent pas compte qu’elles allument des pédophiles.
Récemment, dans l’actu, un Fourniret a défrayé la chronique, mais il ne s’agit ni du père ni de la mère. Papa est mort en taule, avec tous ses secrets, et maman vient de se faire renvoyer aux assises dans trois dossiers où elle a été plus que complice de son mari.
Eh bien ce coup-ci, pour ne pas faire mentir Staline – « la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre », le proverbe qui servait dans la chasse aux opposants et à leur entourage –, le fils Fourniret a tenté de violer une mineure (de 16 ans) dans un ascenseur à Nice, et s’est fait gauler. Le pauvre Selim est en garde à vue, on rappelle qu’il était l’informateur numéro un de Karl Zéro et de son enquêteur Oli Porri Santoro.
La séquence de décembre 2020 chez Naulleau est devenue culte :
Selim, lors de la mort de son père, en mai 2021, est passé chez Hanouna, le nouveau juge des élégances :
Donc message aux jeunes filles tentées par les concours de chaudasses : si vous ne voulez pas tomber dans les griffes d’un Fourniret, père, mère ou fils, apprenez à vous tenir. Vous risquez aussi de vous faire violer par une bande de racailles, c’est l’une des attractions des caves, même si aujourd’hui la prostitution s’est organisée dans les cités. Tout se passe discrètement dans des apparts loués à cet effet, ça rapporte plus que la came et ça provoque moins d’ennuis avec les keufs. En plus, les filles se font chantager par leurs macs grâce à des vidéos prises pendant leurs ébats avec des clients. Si elles veulent sortir de l’enfer, la famille, souvent pieuse, recevra un choc visuel...
Il y a une concordance entre le boom de la consommation pédophile, notamment en ligne, et la pétassisation des filles de plus en plus jeunes. Dans une période de crise économique et morale – merci le néolibéralisme –, le cul devient une valeur refuge et un moyen de s’en sortir. Et on le voit, les exemples viennent d’en haut, chez les rejetonnes de l’oligarchie ou chez les « influenceuses » de téléréalité, toutes suivies aveuglément par une armée de jeunes idiotes. Chez nos amis américains, les filles Kardashian sont carrément devenues le modèle de la superpute moderne, des femmes d’affaires qui font fructifier leur cul, qui gonfle parallèlement à leur compte en banque.
Les étudiantes pauvres seraient 40 000 selon le syndicat Sud (20 000 selon la police !) à se prostituer pour financer leurs études et bouffer. Et les facs croulent sous des sureffectifs qui n’ont rien à y faire, question capacités intellectuelles. Cette année Pap Ndiaye, le ministre de l’Éducation nationale sexuelle (ENS), obsédé par les cours de masturbation à infliger aux plus jeunes, se félicite des 85 % de succès au bac, autant dire qu’il applaudit la chute de niveau...
Vous voyez, dans ce Système pourri, tout est raccord. La pauvreté fait vendre de la chair, et la destruction de la morale – par les médias et l’école – permet d’ouvrir un marché nouveau, celui de la prostitution des très jeunes via les réseaux sociaux.
Vous voyez qu’on a fini par parler sérieusement.
Bonus « la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre »
Johnny rencontre officiellement Laeticia en Floride alors qu’elle a 19 ans. En réalité, ils se sont rencontrés bien avant. C’est à 13 ans que Laeticia suit son père à Miami, où il gère des établissements de nuit. L’adolescente, qui est alors anorexique, lâche ses études pour le mannequinat...