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Quel est votre niveau de santé ?

Vous pouvez collectionner les symptômes, mais manifester toutefois un très bon état général. Vous pourriez à l’inverse être dans un état critique, en mauvaise santé, et n’avoir rien ou pas grand-chose à décrire à votre médecin. Bien que cette notion soit contre-intuitive, la maladie ne constitue pas le critère de gravité. Ce dont il faut s’inquiéter en revanche, c’est du « niveau de santé » de celui qui la développe. Le pronostic en sera très différent !

 

Le concept de niveau de santé a été développé par l’homéopathe grec George Vithoulkas [1]. Il est une clé de compréhension non matérialiste – incontournable de nos jours – pour comprendre les mécanismes de la santé et de la maladie. Il est tout à la fois un système cohérent et éclairant, et un outil de travail. Car cette grille de lecture permet de se repérer, et de mieux accompagner les malades dans la remontée vers un niveau d’énergie et de réactivité compatible avec la définition de la santé au sens large du terme. Cette largeur de vue, cet « état complet de bien être physique, mental et social qui ne consiste pas en une absence de maladie » nous vient de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Or, si cette belle définition est systématiquement mise en avant dans les textes et les intentions, notre système de soin moderne rend son application quasiment impossible.

 

Matérialisme ou vitalisme

Comprendre le fonctionnement des médecines traditionnelles ou de l’homéopathie nécessite de pénétrer l’univers de « l’énergie vitale », cette entité non matérielle mais bien substantielle, niée et moquée par la médecine moderne qui la cherche toujours en vain sous ses microscopes grossissants. Pour se faire une idée générale, on peut définir la force vitale comme le potentiel de réaction de l’organisme face aux agressions, c’est-à-dire aux stimuli positifs ou négatifs. Car bien sûr, même si c’est beaucoup plus agréable à vivre, les chocs heureux, eux aussi, usent notre capital nerveux et notre réserve en énergie vitale. Mais le corps est bien fait et s’auto-équilibre en permanence. Cette capacité de régulation automatique est tout simplement ce que Claude Bernard avait désigné sous le terme d’ « homéostasie ». Vu sous cet angle, pour qu’un organisme soit en bonne santé et la conserve, il faut qu’il ait suffisamment de ressort, d’énergie pour maintenir son état d’équilibre naturel. Le corps est donc capable de s’autoréguler tout seul, jusqu’à un certain point, c’est-à-dire tant qu’il a suffisamment de réserve énergétique pour le faire. C’est donc cette réactivité qu’il faut viser, plus qu’une normalisation « forcée » des analyses médicales, à coup d’interventionnisme chimique. Bonne nouvelle, il existe une voie pour l’y aider, de manière douce et sans effets secondaires, en stimulant le mécanisme de défense qui s’occupera ensuite de faire les réglages lui-même. Car malheureusement il ne suffit pas de faire disparaître des symptômes à coup d’anti-quelque chose pour retrouver la pleine santé « estampillée OMS ».

 

Le corps, un champion en self défense

La manière dont le corps se défend est extrêmement complexe. La vision que nous pouvons nous en faire, même si elle s’affine avec le temps et les découvertes, reste partielle. Parler de mécanisme de défense permet d’élargir la notion connue du grand public de « système immunitaire », en y incluant de façon non exhaustive, le système réticulo-endothélial, les systèmes orthosympathique et parasympathique, ou encore le système hormonal et lymphatique. Si l’équilibre interne est perturbé, par des stress de toute nature, les symptômes visibles apparaissent alors. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le but ou la raison d’être des symptômes est de protéger les organes internes.

« Aucun symptômes, syndrome ni maladie – aiguë ou chronique – ne survient sans raison et le mécanisme de défense choisit la meilleure solution possible pour protéger l’organisme et lui permettre de survivre. » (George Vithoulkas)

Supprimer les symptômes au moyen de médicaments « anti » n’est pas sans risque. Tout le courant homéopathique insiste sur le fait que l’interférence avec des drogues chimiques empêche l’action du mécanisme de défense, sans doute en entravant sa libre expression. Cela aura pour conséquence de faire pénétrer plus profondément le déséquilibre dans les profondeurs de l’organisme. L’observation des antécédents d’un malade illustre parfaitement le processus : le traitement classique de symptômes périphériques précède la plupart du temps la survenue d’une autre série de symptômes, plus graves et plus internes. La plus célèbre de ces aggravations étant sans doute l’asthme faisant suite à un eczéma « supprimé » à coup de cortisone. Pour mieux saisir le phénomène, il faut remonter aux lois de Hering, dont les « niveaux de santé » sont l’extension moderne.

 

Deux siècles d’observation de la maladie et de la santé

Le concept de niveaux de santé est en effet issu de l’observation, ainsi que d’une longue pratique. Il est le prolongement des lois de Hering, un autre homéopathe, qui, pour la petite histoire, s’est converti à l’homéopathie après avoir mené une enquête initialement destinée à la décrédibiliser. Constantin Hering avait observé que l’état maladif d’une personne progresse de l’extérieur vers l’intérieur, affectant progressivement des organes de plus en plus nobles. Il avait également observé que la guérison – qui n’est donc pas la disparition des symptômes – empruntait le même chemin que la maladie, mais à l’envers. La nature démontre une logique imparable ! Fait remarquable, le modèle est constant et se vérifie dans d’autres branches, comme l’acupuncture par exemple. La guérison procède donc de l’intérieur vers l’extérieur, et en sens inverse de l’ordre d’apparition des symptômes. Un peu comme si on rembobinait l’enchaînement morbide des différentes pathologies de la personne jusqu’à retrouver le niveau de santé initial. George Vithoulkas a poussé plus loin les constations de Hering, et pour finir Édouard Broussalian et son complice Jean-Claude Ravalard ont traduit et affiné le concept pour un public francophone.

 

Le concept de traitement suppressif

L’observation de ces lois permet de suivre la progression de l’état général du patient, et de mesurer s’il va vers la guérison, ou s’il s’enfonce dans la maladie. Cet exercice permet de comprendre l’influence des médicaments et des thérapies suppressifs sur l’évolution des maladies. Ce qu’on appelle traitement suppressif est le fait de « supprimer » le symptôme quel qu’il soit - eczéma, hypertension, douleurs articulaires, etc. – sans pour autant remonter dans les niveaux de santé. Il n’est pas confortable de le dire, mais les multiples médications ne font que refouler toujours plus profondément la pathologie. Rien n’a été rembobiné : on a juste fait passer à la trappe le symptôme qui dépassait. Or, les traitements suppressifs ont un effet négatif sur le niveau général de santé, à la fois sur le plan mental, émotionnel et physique. Il est parfaitement possible d’illustrer la théorie par la pratique en cabinet, en se penchant sur le suivi et l’observation des patients sur de longues périodes. Selon ces critères, la valeur thérapeutique d’un médicament devrait être évaluée selon sa capacité à soutenir – et non pas entraver – la réaction de défense du corps, pour ramener l’organisme à son homéostasie. Il devient urgent de saisir la nécessité d’introduire des traitements capables de stimuler positivement l’énergie vitale et le mécanisme de défense, au lieu de l’étouffer. Car il nous faut faire le constat que la médecine de masse et ses médications chimiques systématiques sont corrélées à l’augmentation des maladies chroniques systémiques, qui envahissent la population de plus en plus, et de plus en plus tôt.

 

On ne prête qu’aux riches

Mais nous ne sommes pas égaux sur le plan énergétique. Nous héritons d’un certain niveau à la naissance. De ce fait, il est facile de guérir un malade ayant un bon niveau de santé (il guérit presque tout seul), mais beaucoup plus difficile de maintenir l’équilibre chez un malade dont le patrimoine énergétique est altéré. Il est important de préciser à nouveau que l’appréciation du niveau de santé du malade se fait indépendamment du degré de gravité de sa maladie. Car un cancer ou une autre maladie grave peut survenir à chaque niveau. La grosse différence se fait sur le pronostic et les chances de survie. Ainsi, l’art médical devrait être compris comme le moyen de préserver, mais surtout d’augmenter ce niveau pour aider le corps à retrouver la capacité de s’équilibrer tout seul. Toute thérapeutique digne de ce nom devrait favoriser et stimuler cette compétence intrinsèque du corps, et exclure – en dehors des situations d’urgence critiques – toute manœuvre qui la réduit.

 

Descendre ou remonter dans les niveaux de santé

La classification de George Vithoulkas, en 12 niveaux de santé répartis en 4 groupes, est arbitraire mais fonctionnelle. Elle permet de situer l’état général du patient. Notre espérance de vie diminue au fur et à mesure que nous descendons sur cette échelle, et bien sûr notre niveau de départ comptera pour beaucoup. En effet, le niveau de santé lors de notre naissance est assez prédictif de notre espérance de vie.

Se retrouvent en haut de l’échelle les organismes en bon état général, avec un système de défense réactif, sans prédisposition héréditaire handicapante. Les maladies dégénératives y sont rares, sauf prédisposition héréditaire activée par la survenue d’un stress extrême. Plus on descend, plus la réactivité s’affaiblit, le système immunitaire se dégrade, et la sévérité des pathologies s’accentue. On voit apparaître un état d’épuisement continu, plus ou moins associé à un état d’indifférence sans joie, quand ce n’est pas une dépression tenace et permanente. Au bas de cette échelle, les maladies seront difficiles à traiter ou incurable. Mais cette classification n’est pas fixée dans le marbre. Tant qu’un minimum de réaction vitale persiste, nous pouvons toujours stimuler le système de défense, et espérer une remontée dans les niveaux de santé. Pour simplifier on pourrait écrire l’équation :

Force vitale = potentiel de réaction = potentiel de guérison

Si les traitements suppressifs nous font inexorablement dégringoler, nous avons fort heureusement la possibilité de remonter, par un traitement énergétique bien choisi. Ce n’est que lorsque le stade lésionnel irréversible est atteint qu’il nous faut renoncer au chemin de la guérison pour nous contenter de traitements palliatifs. Au quotidien également, notre état d’énergie est en perpétuelle fluctuation. Il est le reflet de nos adaptations aux stress internes et externes. On pourrait ainsi parler d’état dynamique permanent, que nous pouvons soutenir activement par une hygiène de vie équilibrée.

 

Susceptibilité aux pathogènes

Il est une constatation encore plus étrange : chaque niveau a son agent morbide favori. Les virus qui « ciblent » les hauts niveaux de santé n’infectent pas les organismes aux niveaux de santé plus bas.

« Lorsque le niveau de santé change chez un individu, sa prédisposition aux agents nosologiques change elle aussi. […] Chaque niveau de santé et affecté par un type de bactéries, virus ou microbes différent. On a également observé que plus on descend dans l’échelle des niveaux de santé, plus les micro-organismes qui sont susceptibles d’affecter l’organisme et créer un état inflammatoire accompagné de forte fièvre deviennent virulents et résistants. » (George Vithoulkas)

Ainsi dans les niveaux de santé élevés, des bactéries telles que les streptocoques et les staphylocoques sont aisément éliminés par antibiothérapie, au prix d’un affaiblissement du système immunitaire. Cette altération de santé permettra à un autre type de bactéries beaucoup plus virulentes, tel que Proteus de se développer lors d’une affection aiguë inflammatoire. Ces bactéries sont plus résistantes aux antibiotiques, et leur traitement fera subir une nouvelle dégradation profitant à des germes encore plus tenaces comme le Pseudomonas. Puis, plus bas dans l’échelle de santé, l’organisme deviendra sensible à différents champignons virulents, tel Pneumocystis carinii.

Pour donner un autre exemple, le virus Influenza affecte principalement les organismes jeunes et résistants, ou encore les personnes âgées en bonne santé, avec de simples insuffisances liées à l’âge. C’est exactement le contraire de la doxa selon laquelle le virus influenza cible préférentiellement les organismes faibles et les malades chroniques. Mais l’épidémie de grippe espagnole de 1919 en est une preuve historique, puisqu’elle a décimé la population jeune et épargné les malades porteurs de déficiences. On peut aussi constater que les microbes ou les virus sont incapables d’affecter les patients qui souffrent de maladies chroniques dégénératives graves, qu’elles soient mentales (schizophrénie, autisme…) ou de tout autre type (hypertension maligne, cirrhose, maladie d’Alzheimer…).

« Si de tels malades mentaux développent une inflammation avec une fièvre élevée, il s’agira d’un état inflammatoire sévère pouvant mettre en danger la vie du patient mais leur mental va s’améliorer durant cette période de fièvre élevée. Ce sont des constatations familières aux médecins qui ont travaillé dans des hôpitaux psychiatriques ou des instituts spécialisés. Dans certains cas psychiatriques, on a même pu utiliser des microbes à visée thérapeutique, par exemple l’injection de bacilles tuberculeux chez les schizophrènes [...] De façon similaire, nous pouvons voir qu’un enfant atteint d’épilepsie sévère ne développe pas de maladies épidémiques. Si son épilepsie est traitée avec succès et devient alors moins grave, l’enfant va se mettre à faire des maladies aiguës comme des otites, des cystites, des bronchites et des maladies infantile habituelle. » (George Vithoulkas)

 

Prospective

La majorité des peuples a subi, ces trois dernières années, à la fois la pression de stress psychologiques intenses, entre peurs et enfermements, ainsi que des médications suppressives, répétées et rapprochées. Nous avons ainsi un terrain de vérification grandeur nature pour éprouver la réalité les niveaux de santé, faisant craindre une baisse collective du niveau de santé de la population mondiale. Si l’on doit rajouter à cela la paupérisation et l’incertitude de l’avenir, le tableau est complet. Fleurissant sur un terrain se dégradant sans cesse, nous prenons sans doute aussi le risque de voir apparaître de nouveaux pathogènes, peut-être plus résistants encore, qui iront nourrir à leur tour le cercle vicieux de la peur et des profits. Il faut s’attendre à ce que la stratégie médicale belliqueuse continue sur sa lancée, et que soient essayées de nouvelles médications plus agressives encore. Sourds aux avertissements d’Einstein, l’autorité médicale cherchera à résoudre le problème en réfléchissant de la même manière qu’il a été créé. Mais je fais le pari que nous serons de plus en plus nombreux – professionnels de santé, malades, ou bien portants souhaitant le rester – à y voir clair. De plus en plus nombreux à réfléchir d’une autre manière, pour tenter de stopper cette escalade mortifère.

– Béa Bach pour la Section Santé d’E&R –

 

Notes

[1] George Vithoulkas, Les niveaux de santé, adaptation française Drs. Édouard Broussalian et Jean-Claude Ravalard, Éditions HLP Publisching, 2013.

Bien aborder la santé avec Béa Bach, sur E&R

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20 Commentaires

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  • #3045410
    Le 11 octobre 2022 à 16:16 par JL29
    Quel est votre niveau de santé ?

    Chez moi, je n’utilise que 2 médocs qui ont, en tout cas pour moi, fait leurs preuves :
    - l’aspirine en cas de fièvre ou d’état grippal.
    - l’ultra-levure en cas de chiasse persistante (désolé pour la crudité de l’expression).
    Ces deux médocs sont toujours en bonne place dans le placard de ma petite cuisine, cela dit pour ce qui me concerne, la triade gagnante pour se maintenir en bonne santé, c’est le pain, le vin rouge et le fromage, de toutes les régions de France.
    PS : j’ai bien précisé pour moi, je n’incite personne à se bourrer la gueule, même si de temps en temps, une ivresse "raisonnablement" consentie peut aider à supporter ce monde de merde.

     

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    • #3045541
      Le Octobre 2022 à 19:30 par Lilian
      Quel est votre niveau de santé ?

      Salut Camarade,
      L’ultra-levure je ne connais pas donc je n’ai pas de nuance à apporter. Pour ma part, en cas de courante, je prends de l’argile par voie interne et je pratique le jeûne (rien mangé donc rien à ch*er^^).
      Par contre par l’aspirine, j’ai lu beaucoup de critique, notamment son action néfaste sur le foie.
      Le chlorure (ou sulfate ou malate) de magnésium est un bon stimulateur de système immunitaire face aux états grippaux et fièvre. Perso ma technique en cas d’état grippal c’est vitamine C et D + magnésium. Généralement en 3 jours c’est réglé.
      Jusqu’à il y a 2 mois, j’utilisais le paracétamol pour les maux de tête (j’ai tenté beaucoup de techniques naturelles sans succès sur moi : huile essentielle de menthe poivrée, point d’acuponcture, application de chaud ou de froid).
      Finalement j’ai trouvé une méthode qui a fait ses preuves pour mes 2 derniers maux de tête : inhalation de vapeur d’eau avec huile essentielle de camomille (je fais bouillir de l’eau dans une casserole, je verse 3 gouttes d’HE puis je reste au dessus, serviette sur la tête, à respirer le tout).
      Si certains ont leurs petites recettes naturelles face à un mal de tête, je suis preneur^^.

       
    • #3045596
      Le Octobre 2022 à 21:19 par François
      Quel est votre niveau de santé ?

      @ Lilian : le thé pu-erh, il paraît que c’est magique. Ne me demandez pas d’où je tire l’info. Je ne pourrais vous dire si c’est vrai, n’ayant eu que deux fois mal au crâne en 41 ans.

       
    • #3045960
      Le Octobre 2022 à 13:41 par Laurent
      Quel est votre niveau de santé ?

      @Lilian.
      L’homéopathie est très bien pour les migraines. Ignatia Amara. Argent un nutricum. En dilution 5 ou 7 ou 9. 3 granules de chaque en plus les tubes contiennent environ 30 granules. C’est efficace.
      Si quelqu’un connaît un moyen pour renforcer le vue. Je suis preneur aussi merci.
      Vue faible et fatiguée.

       
  • #3045472
    Le 11 octobre 2022 à 17:41 par Yayou
    Quel est votre niveau de santé ?

    Excellent article !...Mais...
    Ça commence à me saouler qu’on cite Einstein pour tout et n’importe quoi alors que celui-ci n’était que le pendant de BHL dans le milieu scientifique des années 1900. Les vrais genie de l’époque étaient Poincaré, Lorentz, De Broglie (prononcé de breuille), Bose. L’autre il a parlé des abeilles, de la 3ème et la 4eme guerre mondiale, du foot, de 10% du cerveau, etc (que des conneries). Bref se tout sauf de science. Tout ce qu’il a fait c’est pillé les travaux des 3 physiciens que j’ai cité plus haut. (Désolé rien à voir avec l’article mais il fallait que je le dise)
    J’en profite pour souligner le travail titanesque d’E&R. Vous êtes les meilleurs AU MONDE !!! je vous admire pour la qualité de votre travail et m’en inspire dans mon travail (de scientifique)

     

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    • #3048261
      Le Octobre 2022 à 04:59 par anonyme
      Quel est votre niveau de santé ?

      Merci pour cette précision , rappelons qu’il réfutait la théorie du lien fantôme dans l’intrication quantique ( dieu ne joue pas aux dés) , le principe d’incertitude (j’aime croire que la lune existe même si je ne la regarde pas) et bien d’autres conneries comme vous dites .

       
  • #3045492
    Le 11 octobre 2022 à 18:03 par Ifer
    Quel est votre niveau de santé ?

    C’est très encourageant de trouver un tel sujet traité sur ER, et amené avec une aussi bonne maîtrise, merci et respect Béa.
    Les niveaux de santé est une notion tellement importante à comprendre et qui va à contre-sens des représentations modernes concernant la maladie et la santé.

    C’est ce qui permet de comprendre pourquoi des cas jugés "graves" par la médecine conventionnelle comme celui d’un proche atteint d’une sclérose en plaque débutante avec une symptomatologie impressionnante en phase aigu, ait pu guérir facilement, rapidement et durablement (l’idéal thérapeutique du père de l’Homéopathie « cito, tuto, jucunde ») avec un remède homéopathique clairement identifiable.

    Et pourquoi d’autres personnes jugées en relative bonne santé par leur entourage, car rarement malades (peu ou faibles épisodes fébriles), pas de diagnostic médical grave, mais fatigue chronique, fond dépressif etc. et forcément un important passé de suppressions allopathiques acquises ou héritées, vont demander plus de file à retordre à leur médecin vitaliste.

    La suppression des symptômes, que je préfère appeler répression, par l’usage de traitements anti-symptomatiques (attention, un traitement homéopathique peut aussi supprimer s’il est mal choisi et mal évalué dans ses effets), est terriblement délétère sur le long terme car elle sabote la stratégie de la Force Vitale, l’oblige à en changer et c’est malheureusement (à cause de la baisse d’énergie) pour se replier sur des plans plus profonds de l’organisme.

    Autre notion plus difficile à saisir et pourtant importante elle aussi est celle des miasmes chroniques (la Psore, la Sycose, la Tuberculose et la Syphilis).
    Réalité clinique mise en évidence par S.Hahnemann qui explique pourquoi les maladies chroniques n’ont pas de tendance à la guérison spontanée alors que chaque organisme possède pourtant des mécanismes d’auto-guérison. Ces miasmes se comportent comme des parasites dynamiques entravant la FV, et sont perçus en clinique comme des diathèses à eux seuls.

    Enfin, une notion qui est enseignée par le Dr Broussalian est celle des CRaBE (caractéristiques rares, bizarres, étranges). Ce sont les symptômes qui ont le plus de valeurs mais qui sont malheureusement tus ou même non remarqués par les patients car ce sont précisément les symptômes dont la médecine conventionnelle ne sait que faire. Dans la recherche du similimum, de tels symptômes sont, telle la trompe de l’éléphant, des indices précis donnés par la Force Vitale.

     

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    • #3045964
      Le Octobre 2022 à 13:48 par Ifer
      Quel est votre niveau de santé ?

      Pour ceux que ça intéresse le Dr Broussalian a fait en 2017 une conférence introduisant les niveaux de santé et la médecine homéopathique :
      https://www.youtube.com/results?sea...

      Et en lecture, l’incontournable Homoeopathic Compendium de David Little (homéopathe américain installé et exerçant depuis plus de trente ans en Inde).
      Le tome 1 retrace l’histoire et l’évolution de la médecine depuis Hippocrate (et même avant) jusqu’à Hahnemann et ses successeurs.
      Des élèves et diplômés de l’école d’Homéopathie du Dr Broussalian ont traduit bénévolement en français les premiers tomes.

       
  • #3045557
    Le 11 octobre 2022 à 20:02 par nicolardechois
    Quel est votre niveau de santé ?

    La pandémie de grippe dite « espagnole » a débuté avec l’expérience brutale de l’Institut Rockefeller sur la vaccination des troupes américaines contre la méningite bactérienne.
    On estime que 95 pour cent (ou plus) des décès ont été causés par une pneumonie bactérienne, et non par un virus de la grippe.
    Les premiers cas de pneumonie bactérienne en 1918 remontent à des bases militaires, la première à Fort Riley, dans le Kansas.
    Un vaccin expérimental contre la méningite bactérienne cultivé sur des chevaux par l’Institut Rockefeller pour le Medical Research de New York a été injecté aux soldats à Fort Riley.

     

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  • #3045558
    Le 11 octobre 2022 à 20:04 par fabrice
    Quel est votre niveau de santé ?

    Très intéressante lecture.

    Moi je n’utilise que... plus aucun médoc.
    Rage de dent agravée, fièvres, opération, lumbago carabiné, autres infections sérieuses (j’vais pas tout raconter, non, rien de sexuel), toujours sans rien, ni analgésique ni antibiotique jamais plus (et je suis un douillet, mais ça s’apprend et ce n’est pas si difficile, ça s’ose). Voilà pour le volet "frime".

    J’étais pourtant un enfant sur-médiqué. J’ai tout cessé, comme ça, entre 20 et 30 ans..

    Je crois au mal de l’hygiénisme, qui est en hausse phénoménale à notre époque et encore plus depuis le covid.
    Je crois en la saleté, oui vous m’avez bien lu ! Une certaine dose de saleté.
    Mon père, on lui a tjrs reproché de ne pas être hygiénique. N’empêche, le seul a ne jamais choper de gastro, contrairement à nos médisantes prédictions, c’était toujours lui.
    Les framboises se mangent non rincées, comme les fraises, tomates etc, les doigts dans la terre, les griffures, coupures, etc.
    Les désinfectants d’intérieur (et du linge et de la bouche etc) sont une folie, à mon avis.
    Le savon, de Marseille, rien d’autre.
    Ca résonne avec le passage qui m’intéresse bcp dans l’article de Béa, la préférence des virus pour les bonnes santés, celle de certaines bactéries pour certains niveaux de santé...

    J’observe en tout cas une nette corrélation, les hygiénistes de mon entourage ont des allergies, les moins "propres" non.
    Ils ont pour certains des choses auto-immunes, inflammatoires, et même cancer... les autres non.
    Pour moi, c’est ma théorie, les bactéries sont "bonnes" et occupent utilement (et renforcent) l’immunitaire.
    Les supprimer, c’est se flinguer (et être une foutue chochote artificialisée).

    N’engage que moi. Pour moi c’est net. N’y encourage personne, j’ai parfois un peu déconné, mais c’est mon historique.
    Les médicaments sont parfois bons, je ne suis pas anti-médecine classique, mais.. pas si souvent, pas comme on les utilise pour presque rien de nos jours.
    Dernière remarque, ils sont dosés pour cheval.
    Ajd, si j’essaie une aspirine, moins de 100mg me font plus que largement assez d’effet (1.80m, 80kg).
    J’ai plaisir à cultiver ma sensibilité : le jour où y’aura pénurie, un comprimé me fera la semaine, ah ah !

     

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  • #3045638
    Le 11 octobre 2022 à 22:58 par goy pride
    Quel est votre niveau de santé ?

    Pour donner un autre exemple, le virus Influenza affecte principalement les organismes jeunes et résistants, ou encore les personnes âgées en bonne santé, avec de simples insuffisances liées à l’âge. C’est exactement le contraire de la doxa selon laquelle le virus influenza cible préférentiellement les organismes faibles et les malades chroniques.



    Les virus ne ciblent pas car ils sont très probablement le produit de l’organisme lui même. Ils apparaissent dans un processus d’assainissement des tissus d’un organisme après que ceux-ci aient été lésés par une agression extérieure. Par exemple l’exposition chronique à certaines ondes électromagnétiques provoquera des symptôme grippaux, respirer de manière excessive les fumées de la combustion du bois, de carburant...provoquera souvent des bronchites aiguës dites virales...
    Effectivement les symptomatologies de type virale sembleraient épargner les gens affaiblis, ce qui semble démontrer qu’il s’agit donc d’un processus de purification et de régénération interne à l’organisme fonctionnant chez les personnes étant encore vigoureuses. On notera par ailleurs que c’est le contraire avec les maladies d’origine bactériennes et parasitaires qui elles ont pour fonction d’assainir une population animale en infectant les plus faibles afin de les faire mourir.
    J’utilise beaucoup le conditionnel car le sujet est extrêmement complexe et sans certitudes définitives ! Par exemple si il existe bien des maladies dont la symptomatologie semble être viral, et si il semble bien qu’il s’agisse en réalité d’un processus interne à l’organisme et non pas de bestioles pathogènes flottant dans l’air... que l’on attraperait au hasard, il semblerait aussi qu’il soit possible de fabriquer en laboratoire de manière artificielle des particules dites virales capables d’infecter et de rendre malades les receveurs par contamination artificielle (pulvérisation au haute densité de particules virales dans l’air...)

     

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  • #3045834
    Le 12 octobre 2022 à 10:27 par nseb
    Quel est votre niveau de santé ?

    excellent article ! c’est vrai que souvent dans les milieux natio, les mecs ont le mérite de lire les livres sulfureux et interdits, mais ils ont pas des physique qui dégage la vitalité...

     

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    • #3045980
      Le Octobre 2022 à 14:09 par Ifer
      Quel est votre niveau de santé ?

      L’alcool, le tabac et la "nourriture" industrielle... pour beaucoup d’entre-eux.

      Si la mal-bouffe n’est quasiment jamais la cause des maladies (n’en déplaise aux naturopathes qui ne jurent que par les régimes et les compléments alimentaires) - sauf cas d’empoisonnement par des substances toxiques - elle en est un facteur aggravant (selon l’idiosyncrasie propre à chaque individu) ou au contraire aidant. En cela, l’alimentation est un paramètre plus que non négligeable.

      L’alcool (en excès, ou même dans l’absolu pour certaines constitutions) accélère carrément le développement de certains miasmes (la syphilis principalement). Idem pour les drogues même douces comme le cannabis.

       
    • #3247068
      Le Septembre 2023 à 18:26 par Sarme Hâte
      Quel est votre niveau de santé ?

      @Ifer
      Sans même parler du cannabis, intéressez vous aux effets du café ! Ce petit poison qui parait anodin , pourrit la vie de beaucoup de gens sans qu ’ils n’ en aient le moindre soupçon.

       
  • #3045966
    Le 12 octobre 2022 à 13:49 par Max Cohen
    Quel est votre niveau de santé ?

    Le concept de niveau de santé n’a pas été inventé par les homéopathes, il existe en médecine conventionnelle, il s’agit de l’hygiène de vie, la nutrition, le métabolisme, kinésithérapie etc. L’homéopathie est basée sur une hypothétique mémoire de l’eau dont on a pas prouvé l’existence.
    Un rejet caricatural de la société moderne est le pendant de la croyance en la médecine "allopathique". L’erreur est d’amalgamer médecine conventionnelle/science avec big pharma/transhumanisme. On peut néanmoins douter d’Hahnemann comme de Pasteur (L’inquiétante histoire des vaccins, Marc Menant, 2022). C’est une erreur de croire aussi que tout s’explique et se soigne, l’homéopathie n’a élucidé ou réglé aucun mystère médical ou scientifique, et science et médecine sont en constante évolution. La médecine "moderne" c’est aussi morphine et anesthésie, y penser la prochaine fois chez le dentiste ou sur le billard.
    Concernant les céphalées, asthénie, dépression, avc et autre, l’homéopathie ne parle pas de l’apnée du sommeil. À hauteur de 30 à 80 apnées/heure, il n’est pas nécessaire d’étudier le cosmos pour comprendre que le sommeil n’est pas réparateur et qu’à la fois coeur et cerveau sont dégradés. Tout le monde est concerné, chaque individu commet entre 1 et 10 apnées/h. Un dépistage devrait être systématique avant de se tourner vers le cosmos ou l’homéopathie. Homéo et vaccin même combat.
    Sur l’homéopathie : https://www.afis.org/L-homeopathie-...
    http://www.pseudo-medecines.org/pag...

     

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    • #3046485
      Le Octobre 2022 à 14:48 par Béa Bach
      Quel est votre niveau de santé ?

      Max,
      Un concept ne peut pas être une regroupement fourre-tout de pratiques hygiéno-diététiques. Ce serait confondre une grille de lecture issue de l’observation avec une somme d’outils.
      Sinon, je suis d’accord avec vous pour encourager au discernement et éviter les amalgames.
      Sur le plan des idées, la médecine n’est pas Big Pharma.
      Sur le plan de l’exercice de la médecine en revanche, il va falloir nous expliquer comment rester libre, dégagé de toute influence et formatage, que ce soit au cours de la formation initiale, de la formation continue, face à l’information médicale dans les média de masse ou dans les colloques privés, tout en étant exempté des injonctions de la HAS. Comment fait un médecin aujourd’hui pour garder son indépendance ?
      Vous pouvez douter d’ Hahnemann, mais c’est justement ce que lui a fait toute sa vie : il est resté libre et indépendant. Il y a un prix à payer pour cela. Contrairement à Pasteur, son intégrité l’a maintenu loin du pouvoir, du prestige et des honneurs.

      Béa

       
  • #3046801
    Le 14 octobre 2022 à 06:07 par Mike
    Quel est votre niveau de santé ?

    J’ai pris des notes, mais en fait tout est dans le chapeau.

    La médecine moderne a d’immenses défauts, mais les naturopathes passent leur temps à l’accuser de ses propres défauts qu’elle projette. Soi disant elle ne tiendrait pas compte du terrain, comme si on soignait les vieux et les immunodéprimés comme les sportifs. En revanche, pour la pensée de système bien rigide, on a ici un cas.

    C’est avoué (chapeau) : la maladie n’est pas un critère de gravité. C’est par DEFINITION le contraire. Oui beaucoup de symptômes sont des mécanismes de défense, mais c’est de ça qu’on meurt ! Il n’est pas toujours souhaitable de les circonscrire, mais dans la plupart des cas, le processus s’emballe. Le symptôme EST la maladie, point.

    Avec cela, ils fantasment sur un passé où personne n’était malade. Tout a commencé avec le monde moderne qui a amené les maladies chroniques. Les intoxications alimentaires en mode épidémique, les parasitoses de masse, la mortalité infantile galopante, tout cela n’a jamais existé.

    Ne soignez pas vos staphylocoques : vous pourriez choper un Proteus !

     

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  • #3047675
    Le 15 octobre 2022 à 19:51 par Xavier B
    Quel est votre niveau de santé ?

    Les maladies lésionnelles inguérissables sont le résultat de la suppression des maladies fonctionnelles qui guérissent !
    Excellent article.
    Ne criez pas ’Au secours !’ mais mettez-vous à étudier l’homéopathie à toute vitesse. Allez lire George Vithoulkas, c’est un bon début pour un voyage sans retour. ;)

     

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