« Au bout d’un an ou deux, Hollande devra opérer le tournant radical rendu inévitable par l’approfondissement de la crise. Je m’en tiens à ce parallèle inversé : nous sommes encore dans la phase conformiste de l’hollandisme. Et je discerne quand même déjà des aspects positifs, dont certains constituent l’amorce d’une révolution morale et sociale… »
Emmanuel Todd, octobre 2012
Une conseillère en comm’ pour madame Ayrault
La dénommée Nathalie Puvilland fera partie de la suite de Brigitte Ayrault, afin notamment de l’assister dans ses déplacements officiels. Une embauche indispensable pour le bon fonctionnement de l’État et le bien-être des Français...
Matignon explique que « comme les autres femmes de premiers ministres, Brigitte Ayrault dispose d’un secrétariat, qui reçoit les appels de la part de diverses associations. Mais elle participe aussi très régulièrement aux déplacements de son mari, ce qui demande une certaine logistique. »
Nathalie Puvilland est issue du Club XXIe siècle (inspiré du discret club Le Siècle), crée par Hakim El Karoui, un proche d’Emmanuel Todd, membre de la French American Foundation et officiellement « dédié à la promotion de la diversité ».
Ce Club XXIe siècle est à l’origine du Young Mediterranean Leaders Forum, qui est une « version bronzée » du programme Young Leaders de la French American Foundation, présenté avec le maquillage suivant :
« Le Young Mediterranean Leaders Forum, a été créé afin d’initier une plateforme d’échanges dynamique plaçant les décideurs de demain issus de l’Europe et de la zone méditerranéenne, au cœur de la réflexion sur l’Euro Méditerranée. L’objectif de cette initiative est de mettre en avant le fait que les citoyens français d’origine méditerranéenne ont un vrai rôle à jouer dans le contexte international actuel, autant dans le dialogue des cultures que dans les problématiques économiques. Le YML est donc un incubateur d’idées sur les opportunités qui peuvent naitre d’une intensification des échanges entre l’Europe et le Maghreb. »
- Herr O et frau Brigitte
« Laurent » veut sa guerre !
C’est à l’occasion de l’ouverture de la 68e session de l’Assemblée générale des Nations unies, à laquelle il participe, que Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a demandé une intervention en Centrafrique.
Frustré de ne pas avoir vu le conflit en Syrie prendre de l’ampleur avec une intervention du couple Washington/Paris, Fabius veut sa « guerre de consolation », cette fois au cœur de l’Afrique.
Les arguments habituels ont été avancés : inquiétude face au silence de la « communauté internationale », menace de déstabilisation de tout le continent, crainte de voir un « esprit munichois » s’emparer des puissances occidentales, urgence d’agir... Seule la thèse de l’ouverture d’un vortex absorbant le système solaire n’a pas été soutenue par le chef de la diplomatie française...
Rappelons qu’en mars 2003, le général François Bozizé renverse le président Patassé et prend le pouvoir avec l’aide militaire de la France. En 2006, l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), parti politique dirigé par Michel Djotodia, entre en rébellion et s’empare de plusieurs villes. Ses partisans sont stoppés par une intervention de l’armée de l’air française. En 2007, la France intervient une nouvelle fois. Des accords de paix finissent par être signés. En 2010, un autre groupe rebelle, la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), affronte l’armée centrafricaine pour le contrôle de la ville de Birao.
Enfin, en 2012, anciens et nouveaux rebelles se rassemblent dans la Coalition rebelle de Séléka, formée par des membres de la Convention des patriotes pour le salut du Kodro (CPSK), de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), de l’UFDR, et du Front démocratique du peuple centrafricain et dirigée par Michel Am Nondokro Djotodia. Ce dernier prend le pouvoir ; l’ancien président putschiste Bozizé est à son tour « putsché » sans que la France n’intervienne pour sauver son homme lige.
Paris a envoyé 250 hommes pour protéger les 1 250 expatriés français et pour sécuriser l’aéroport de la Capitale, Bangui.
- Contaminé ou pas, pour certains le sang français doit couler !
La « génération François Hollande » sera-t-elle rentable politiquement ?
La ministre de la Famille Dominique Bertinotti a émis le souhait de créer un statut de « pré-majorité » pour les 16 à 18 ans, leur permettant de voter aux élections locales.
Elle déclare :
« C’est beaucoup plus le constat qu’aujourd’hui, nous avons des jeunes et des adolescents qui peuvent commencer à travailler à 16 ans, dont la majorité sexuelle est à 15 ans, avec des droits dans certains cas, mais aussi des incapacités dans d’autres. »
Et de s’insurger aussi qu’un jeune de 16 ans ne « puisse pas créer une association » ou ne soit pas associé de « façon systématique au choix de son orientation scolaire ou professionnelle ».
Ces jeunes voteront-ils pour le parti unique UMPS aux prochaines échéances électorales ou choisiront ils d’autres partis, envoyant ainsi cette classe politique « républicaine » en pré-retraite ?
- Le logo des « Jeunes avec DSK » en 2011 : de la chair fraîche pour polticiens libidineux !