Vu ce qui s’est passé dans cette troisième semaine d’août 2017, on peut s’attendre à une rentrée atomique. Les services antifrançais, cachés derrière les attachés de presse de Daech à Tel Aviv, maintiennent la pression de la terreur en promettant à la France un petit attentat chimique, et ils sont capables de tout.
En attendant ce 11 Septembre français avec une double équipe – les imbéciles manipulés et les pourritures manipulatrices – l’actu fait des bonds dans tous les sens, comme un kangourou dans un champ de mines : le FN part en sucettes, les hommes politiques déchus sautent du bateau qui coule dans la barque trouée de la télé, les migrants entrent directement chez les gens pendant qu’ils sont en vacances, et la presse de gauche embraye sur l’islamophobie, ce qui fait partie du plan oligarchique.
Je sais
Moi aussi j'ai cru que Minute avait racheté Charlie
Et je me suis souvenu avoir manifesté pour sa liberté
Même quand il me déplaît pic.twitter.com/SMJSH2BVYI— Guillaume Blardone (@gblardone) 22 août 2017
En fait, la résolution de cette équation idéologique est simple : quand le dessinateur écrit « islam, religion de paix », avec l’ironie qu’on peut imaginer à Charlie Hebdo, il est question de deux choses bien différentes : la foi d’une immense majorité des croyants, et le prétexte religieux utilisé par des terroristes eux-mêmes utilisés par des services de renseignement qui haïssent la France. Les gauchistes seront donc gênés par l’islamophobie évidente de cette couverture, les identitaires seront ravis de voir Charlie leur tomber dans l’escarcelle, tandis que ceux qui ne s’arrêtent pas à la première peau de l’oignon arriveront à se sortir de ce piège idéologico-sémantique.
Une fois n’est pas coutume sur USEF, un fait divers se faufile parmi les hard news et débouche en tête de peloton. Un fait minuscule par sa banalité, majuscule par sa symbolique : un couple de retraités nantais revient de vacances et découvre sa maison secondaire squattée. À l’intérieur, 10 hommes de 20 à 28 ans qui se disent « soudanais ». Sur la porte, un mot :
« Ceci est notre domicile, nous ne voulons rien détériorer. Toute expulsion doit passer par le tribunal, le droit au logement s’applique ici »
On vous laisse vous étrangler de rage et de rire et on reprend. 20 policiers ont immédiatement expulsé les 10 squatteurs, dont 7 ont été interpellés. C’est Renaud Camus, l’inventeur du Grand Remplacement qui va être content : deux Français qui ont donc travaillé toute leur vie pour leur pays se retrouvent mis à leur propre porte par 10 migrants venus du Sahel. Soudain, la menace attalienne prend forme : l’Afrique, qui va doubler le nombre de ses habitants en 50 ans, va nous envahir, les Noirs seront 60 millions chez nous, c’est la prophétie du mage dont la fonction réelle est secrétaire de direction trilingue du Diable. Un gros poste ! Un full-time job !
- Gloire à notre président à vie le mage Attali !
Il a pour mission de réaliser le Gouvernement mondial, ce rêve de dingue, si possible avant d’aller au Ciel (si ce dernier l’accepte), et si possible avec lui aux commandes. Au moins Jacquou le Crochu ne manque-t-il pas d’ambition.
Ouest-France est allé (courageusement) à leur rencontre :
Après qu’on a sonné à la porte, les dix occupants invitent bien volontiers les médias à entrer, afin de leur présenter leur situation. Six d’entre eux sont en train de regarder la télévision. Un autre nous propose un verre d’eau. L’accueil est chaleureux. Ils ne parlent pas le français et bien que souhaitant communiquer, l’échange est compliqué.
- Pawis, ville Lumièwe
N’empêche que nos amis migrants de la corne sahélienne connaissent très bien tous les trucs mis en place par les gauchistes, ces facilitateurs de migration, c’est-à-dire de destruction nationale. Le problème, c’est que ça va leur retomber sur la gueule à eux aussi ! C’est ça, le fin mot de l’histoire. Quand leur fille se fera coincer par une bande de rageux anticolonialistes aux couilles pleines, on verra dans quel camp ils sont. Le camp des saints ou le camp des fachos !
Petite illustration banlieusarde du problème avec les mésaventures de Sylvain à Villepinte (93) :
On n’a pas trouvé de phrase de transition valable donc on envoie la suite sans gamberger.
Une dizaine de chroniqueurs participeront régulièrement à #19hLD ... pic.twitter.com/Y7XUbpu7sz
— Laurent Delahousse (@LaurentDelahous) 22 août 2017
Des qui ne seront jamais dans le camp des fachos, ce sont les nouveaux chroniqueurs de l’émission de Laurent Delahousse, le Cloclo du 20 Heures de France 2. Ça va s’appeler 19 Heures le dimanche – quel titre génial – et, tenez-vous bien au bastinguage, les chroniqueurs en seront l’ex-sénateur (il abandonne la vie politique) Jean-Pierre Raffarin, l’ex-tout Alain Duhamel et l’ex d’Inna la Femen, Caroline Fourest ! Que des nouvelles têtes ! Quel rafraîchissement !
- Karine, la brune qui va bientôt pécho un prix littéraire trafiqué
Pour la touche féminine – on n’a pas dit féministe – Karine Tuil, la romancière brune de gauche tellement sur la ligne dominante qu’elle croule sous les récompenses, alors que personne ou presque ne la connaît. Mais vous allez voir, le carpet bombing tuilesque va bientôt commencer… Wikipédia détaille sa méthode pour démarrer dans le métier :
Son second roman publié, Interdit, (Plon 2001) - récit burlesque de la crise identitaire d’un vieux juif – qui connaît un succès critique et public. Sélectionné pour plusieurs prix dont le prix Goncourt, Interdit obtient le prix Wizo. Il est traduit en plusieurs langues et adapté au théâtre par Salomé Lelouch en 2014 sous le titre : « Le mariage de Mr Wessmann ». Il est joué au théâtre La Bruyère d’octobre 2014 à juin 2015 et au festival d’Avignon en juillet 2015. Il est en cours d’adaptation cinématographique en Italie.
Elle est pas belle la Fwance ?
Du côté des socialistes à recaser – rassurez-vous ils n’iront pas à l’usine –, Gaspard Gantzer et Aurélie Filippetti vont prendre leurs marques sur RTL, la radio qui touche sa bille en géopolitique avec le méchant Poutine et le gentil Macron. Tous ces politiques qui passent dans les médias ça confirme une chose : le bloc unique que constitue le système médiatico-politique. Alors que normalement, dans un monde normal, disons moral, les deux blocs devraient être séparés, et même carrément en frontal.
Tous ces thèmes tombent pile poil dans l’événement politique de la semaine, la lettre de Robert Ménard, maire de Béziers et compagnon du député de droite dure Emmanuelle, une lettre adressée aux « frontistes » qui sent le règlement de comptes. Pas la peine d’envoyer la sauce, la scission est actée, tout le monde le sait depuis pétaouchnok, le bloc national est pété en deux, les anti-philippotistes se sont mis à 10 pour arracher l’épée du chevalier Jean-Marie.
La leçon de tout ça c’est qu’il faut rester unis dans la tempête, parce qu’elle arrive, et qu’elle sera force 7.