Les Français d’origine pauvre et la Rédaction d’E&R (la « RE&R ») ne sont pas les seuls à ne pas partir en vacances : il y a aussi la connerie. Pour cette première semaine d’août, nous avons sélectionné 5 cas extrêmes qui ont défrayé la chronique, crevé l’écran, ou agité le Web.
On va commencer par la star incontestée de ce début du mois d’août, Cédric Herrou, l’homme qui croit sauver des centaines de juifs en 1943 et qui importe en réalité des milliers de repris de justice en France via la frontière italienne.
Cédric souffre tout simplement d’un trouble de la cognition.
Souriant, convaincu de faire le Bien, il attend d’avoir son nom dans la liste des Justes de Yad Vashem, ces sous-hommes qui ont sauvé des sur-hommes. Cédric aura juste sur le dos plusieurs millions d’euros qui manqueront à la couverture sociale des Français qui bossent, l’inquiétude (c’est incalculable, une inquiétude généralisée) des Français devant les hordes de migrants du Sahel qui viennent en découdre contre les sales Blancs colonisateurs, et éventuellement quelques dizaines de viols et, on l’espère, pas trop de meurtres.
Se prenant pour Robert Redford dans un film célébrant la victoire de l’individu qui s’élève tout seul contre un Système injuste, il finira, sur le tard, par comprendre sa méprise, c’est-à-dire que les oligarques du système médiatico-politique mondial l’ont empapaouté jusqu’à la dernière vertèbre. Manipulé par les tireurs de ficelles de la pitié dangereuse, il aura servi à faire chier ses compatriotes et sera jeté sans regrets dans la géhenne des tristes couillons. En attendant, il connaît la gloire du simplet :
Des militants sont venus soutenir Cédric Herrou devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence après sa condamnation à 4 mois avec sursis #AFP pic.twitter.com/VS6beVdEgA
— Agence France-Presse (@afpfr) 8 août 2017
Patrick Montel, c’est la vieille école du sport sur France 2. Si la jeune génération de présentateurs ou de journalistes sportifs a intégré le sport-business, les stars et le gros argent, les survivants de la bande à Chapatte & Albaladejo n’ont plus leur place dans le monde de Neymar.
Ici, Patrick pète les plombs contre le transfert du siècle. On ignore s’il s’agit d’une explosion de démagogie pour « faire téléspectateur » comme on « fait peuple » ou d’une véritable indignité qui prend le parti des pauvres contre les riches, mais c’est de toute façon assez raté. Le journalisme sportif étant le parent (intellectuellement) pauvre du journalisme – celui qui sert vraiment les gens en leur apportant une information qui change la vision du monde et donc le monde – il ne sert qu’à transformer les exploits physiques d’une minorité bénie des dieux (de l’Olympe) en divertissement pour le grand nombre au cul collé sur sa chaise. C’est donc une forme de propagande nazie, si l’on veut être précis.
Montel, c’est le Goebbels du sport de compète, cette guerre autrement.
En creusant un peu, on coince le blaireau.
« La vieillesse est un naufrage », dit la sagesse populaire, qui peut être très cruelle. Ou très conne. Car il ne faut jamais généraliser : il y a des jardiniers sexagénaires en pleine forme, et des trentas de start-ups complètement rétamés par le stress. Mais la différence se situe surtout au niveau mental : plutôt un Jean Lassale qui raconte des conneries à table à ses amis qu’un Ardisson qui essaye de se la jouer « cool » avec deux produits de la télé-réalité.
Dire qu’Ardisson est devenu producteur de cinéma... Le premier qui nous cite un grand film de Thierry gagne un week-end de 5 jours à Miami avec les racailles de l’équipe de France 2010 et leurs accompagnatrices de 16 ans. Par respect pour le Thierry des années 2000-2004, celui de la parenthèse enchantée de Tout le monde en parle, on a stoppé le visionnage à 1’02. Nous préférons garder de l’Homme en noir la noble image de celui qui donnait la parole à Soral et Meyssan plutôt qu’à un couple de paumés prêts à s’humilier en direct avec un texte écrit par un auteur sans imagination.
Quand Thierry Ardisson me sort de mon bain... RDV à la rentrée sur C8 pour une nouvelle aventure ! pic.twitter.com/6glvjI85YU
— JEREMSTAR (@jeremstar) 5 août 2017
Il y a deux sortes de cons : ceux qui le font exprès, ceux qui s’en foutent et ceux qui ne le font pas exprès. Ça fait trois en fait. Dans la première catégorie il y a Massacration, un groupe de hard black trash death sex metal rock brésilien. Voici Metal Milf, une chanson inoubliable :
Non, il ne s’agit pas de supporters brésiliens de Neymar qui fêtent son transfert record dans la Ville Lumière qui illumine la Tour Eiffel pour le Mondial des Attentats ou la musculation du PSG, mais de 300 Africains qui fètent leur entrée dans l’enclave de Ceuta qu’on pourrait appeler l’enclave espagnole du Maroc.
300 African migrants arrive at the Spanish north African enclave of Ceuta on Monday morning after crossing the Tarajal border. pic.twitter.com/lU1TrZe6YY
— RT UK (@RTUKnews) 7 août 2017
Ceuta, la ville autonome que l’Espagne a conservée de sa domination du Maroc et qui se retourne contre elle, puisque les migrants africains s’y pressent et y défoncent la barrière européenne. Et la frontière de l’Europe recule, recule, à l’intérieur même de l’Europe. Ces 300 guerriers de l’Amour entre les Peuples seront bientôt chez nous, parce que le chômage espagnol touche un jeune sur deux et que l’Espagne n’a plus un peseta à refiler aux immigrés. Macron est nettement plus accueillant.
Nous nous associons à la joie de ces nouveaux Européens qui ont malheureusement, dans leur empressement, perdu leurs diplômes supérieurs. Espérons que les services de l’immigration sorossienne sauront les leur retrouver rapidement : la new-France (prononcer nioufouense) a besoin de matière grise !
Pour info, Ceuta n’est pas loin de Tanger, là où BHL essaye de vendre son riad, estimé à 6,8 millions de dollars, soit presque 6 millions d’euros. Simillons, simillons ! Si tous les lecteurs d’E&R unissaient leur force financière, on pourrait racheter ce palais et vous verriez la Rédaction travailler dans des conditions optimales :
BHL était sorti à Paris avec sa dulcinée habillée en copine du diable, mais la belle s’est viandée en sabots en pleine rue [1] devant un photographe probablement anti-BHL, c’est-à-dire antisémite :
le type qui a inventé ces pompes doit aller au trou ! la pauvre ! double peine ! "le philosophe à scandales et les sandales du philosophe" pic.twitter.com/o5wzLrkDT1
— etienne liebig (@etienneliebig) 30 juillet 2017
Drôle d’idée que ce look satanique. BHL voudrait apparaitre comme le diable qu’il ne s’y prendrait pas autrement.