Première partie
Là, c’est peut-être
un peu trop ! Comme quoi, faut pas grand-chose pour avoir l’air
d’un petit con de gauchiste.
Le con du mois
Alors, le con du mois. Ben, en
général, j’en cherche un, puis il se propose. Le hasard fait
qu’il tombe comme un fruit. Ce mois-ci, c’est monsieur Cheminade.
Monsieur Cheminade qui a été récemment invité dans les médias,
je crois que c’était sur France Culture. France Culture
d’ailleurs où il y a pas beaucoup de culture et encore moins de
France, comme le faisait remarquer à l’époque monsieur Renaud
Camus (La campagne de France), avant que lui-même ne se
soumette à ceux qui le montraient du doigt.
Alors, monsieur Cheminade qui
revient, et qui prétend qu’il va être candidat à la
présidentielle, et qu’il a les 500 signatures, ce qui est assez
spectaculaire qu’il puisse les avoir alors que Marine Le Pen
a autant de mal à les trouver. On l’invite sur plusieurs médias
d’importance quand même, France Culture, et à un moment donné on
lui parle d’Alain Soral : « Vous avez côtoyé
Alain Soral. » Et là, d’un seul coup, il me crache à la
gueule, évidemment. Il faut savoir que Cheminade s’est présenté
à la présidentielle en 1995. Il anime une espèce de groupuscule
qui s’appelle Solidarité et Progrès qui a des aspects positifs,
parce qu’il critique la dérive financière mondiale, il montre du
doigt les effets absolument néfastes et maléfiques de
l’impérialisme américain guidé par Wall Street, etc. Il est le
représentant en France d’un type intéressant qui s’appelle
Lyndon Larouche. Donc, Cheminade fait partie des gens qui
critiquent assez sérieusement le système, c’est-à-dire la finance
mondialiste et le mondialisme par la finance. Et là, il me crache à
la gueule.
Ça me rappelle un peu quand Siné
s’était fait attrapé et qu’il avait dit : « Ce n’est
pas moi l’antisémite, c’est Dieudonné. » Il a typiquement
cette attitude finalement de soumis répugnant qui est : on lui
donne un petit peu le micro, mais il faut qu’il donne des gages, et
il se met immédiatement à cracher sur ces anciens copains.
Alors, Cheminade, je trouve que ce
n’est pas très sympa de me cracher à la gueule comme ça, parce
que d’abord, on t’a invité à notre université d’été, il y
a quelques années, à l’époque où j’étais encore membre du
Front national. Tu es venu en conscience parler. Tu étais très
content d’être là, et d’avoir enfin un auditoire de jeunes,
parce qu’il n’y a personne chez toi. Et maintenant, tu prétends
en fait qu’on se serait fâchés parce que j’aurais fait la Liste
Antisioniste avec Dieudonné et que j’importerais, je crois,
de manière malsaine, un conflit étranger en France. Tu sais très
bien, Jacques, mon ami, que ce sont les sionistes qui importent le
conflit en France et qui ont soumis entièrement la France aux
intérêts sionistes. Tu le sais, tu es suffisamment cultivé pour le
savoir. Tu as été toi-même traité d’antisémite comme ton
patron Lydon Larouche chaque fois que tu as essayé de bouger une
oreille. Et surtout, quand tu prétends que tu t’es éloigné de
moi à cause de la Liste Antisioniste, tu mens outrageusement comme
un lâche que tu es. Parce que tu as donné une conférence à la
Main d’Or en 2008 [Conférence du 20 avril 2008 au théâtre de la
Main d’Or], c’est-à-dire bien après 2004 et bien après les
positions actuelles, la radicalisation de Dieudonné. Donc, tu es
venu donner une conférence dans le temple de l’antisionisme, chez
Dieudonné, sans aucun problème. Donc, quand tu mens, tu es le con
du mois, parce que tu me manques de respect, moralement, tu te
comportes comme une salope. Et en plus, tu vas te faire remonter les
bretelles, forcément, parce que tes mensonges sont visibles. Tu as
participé à notre université d’été alors que j’étais membre
du Front national, sans aucun problème. Tu as donné une conférence
à la Main d’Or, le temple de l’antisionisme, en 2008. Donc, tu
savais très bien ce que tu faisais. Donc, pourquoi maintenant, parce
que nos maîtres à tous te tendent un peu le micro et que ton petit
narcissisme d’homme politique raté fait que tu es prêt à tout.
Pour pouvoir parler un petit peu, il faut que tu craches à la gueule
de tes compagnons de combat, de gens avec qui tu as encore dîné
récemment dans un petit restaurant, rue Grégoire de Tours.
C’est ça qui est répugnant chez
les gens comme toi. Car en fait, tu te prétends néogaulliste mais
tu me fais penser à un de Gaulle qui demanderait à la
Kommandantur le droit de faire la déclaration du 18 Juin. C’est un
peu ça. Tu demandes la permission à tes maîtres de t’opposer à
eux. Et surtout, tu leur vends tes camarades de combat, un peu comme
dans l’affaire de la capture de Jean Moulin. C’est-à-dire
que pour sauver tes petites fesses, dès qu’on te redonne un peu la
parole, hop !, tu balances le réseau.
Donc, tu es le con du mois, parce
que là, tu t’es comporté moralement comme un dégueulasse, tu as
menti. Ça ne te rapportera rien car tu feras zéro aux élections
comme tu as toujours fait zéro. De toute façon, le système à qui
tu lèches le cul sur des questions fondamentales qui sont justement
le sionisme et la question très malhonnête de l’antisémitisme
t’a déjà mis au rencard comme un pestiféré, t’a collé toutes
les casseroles possibles et imaginables. Donc, ça ne sert à rien ce
que tu fais. C’est juste que tu te déshonores pour rien. Et de ce
point de vue-là, tu n’es pas un résistant. Et tu n’es même pas
un gaulliste qui avait quand même un peu plus de dignité que toi.
Et je te rappelle en plus, quand tu
fais une petite sortie – puisqu’on a mis l’extrait là – que
soi-disant tu me parles de drague ou de je ne sais pas trop quoi,
pour toujours essayer de psychologiser la question, ce qui est très
insultant. Je te rappelle que toi, Cheminade, tu as été condamné
pour avoir escroqué une vieille dame, par la justice française, lui
avoir volé ses économies [cf.
fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Cheminade]. Donc, ça on va mettre le
lien Wikipedia, pour qu’on voit à peu près toutes les casseroles
que tu as.
Donc, quand tu te permets de me
taper sous la ceinture, mon camarade Jacques, il y a forcément
derrière le retour de bâton. Et c’est ce que veulent nos maîtres
à tous, qu’on s’écharpe entre nous. Ce que nous ne faisons
jamais ni moi, ni Dieudonné, ni Meyssan, les opposants
sérieux au système.
Et toi, là, tu viens de te
comporter politiquement bêtement, comme un immature que tu es, comme
un raté que tu es, et surtout moralement de façon absolument
dégueulasse. Et tu ne fais, finalement, que jouer contre toi, parce
que tu m’obliges à cette petite sortie dont je me serais bien
passé, où je te remets à ta place. Ce qui doit faire bien faire
rigoler finalement nos maîtres impériaux qui obtiennent exactement
ce qu’ils veulent, c’est-à-dire te pousser à me manquer de
respect pour que je te remette à ta place, et que comme ça, nous
nous annulions l’un, l’autre.
Donc, j’espèce que cette petite
sortie te servira un peu de leçon. Et puis, nos camarades d’Égalité
et Réconciliation qui t’ont toujours aidé, qui t’ont
apporté un peu de soutien, qui t’ont apporté du public, eux, ils
ont bien vu comment tu t’étais comporté. Je pense que demain tu
seras juste un peu plus seul que tu ne l’as jamais été. Et
surtout, cette petite saloperie ne te rapportera rien. Tes maîtres
ne te le revaudront pas.
Donc, retourne à ton néant. Et de
toute façon, même si ce que tu dis politiquement n’est pas
inintéressant, pour moi, tu es moralement une merde. Et tu viens de
le démontrer. Salut Jacques.
[À propos des signatures de
parrainages à l’élection présidentielle de 2012]
Alors ça, c’est ce qu’il
[Jacques Cheminade] prétend. De toute façon, s’il les a, c’est
qu’on les lui a données. Parce qu’il n’a pas la logistique
pour aller les chercher. Moi qui suis allé chercher des signatures
pendant une semaine avec une voiture de location en faisant des
villages toute la journée, en dormant dans des petits hôtels, j’ai
fait cette chose pour vérifier comment c’était. Je sais que c’est
très difficile pour un candidat antisystème d’avoir des
signatures. Donc, si Cheminade les a, c’est qu’on lui a donné.
Il n’a pas les moyens d’aller les chercher, il n’a pas
l’argent.
Je rappelle d’ailleurs que quand
il s’est présenté en 1995, le Conseil constitutionnel ne lui
a pas validé ses comptes de campagne. Et donc, il a été ruiné.
C’est pour ça d’ailleurs que je pense qu’il est tenu
totalement par le système. Parce qu’il rembourse, il a toute sa
vie pour rembourser. Donc, peut-être qu’il y a eu un petit deal,
quelque chose.
Mais je vous dis, ça me rappelle
ces ennemis que Louis XI mettait dans des fillettes, et puis
de temps en temps, il les consultait. Alors, il faisait descendre la
chaîne et la cage descendait. Et l’autre, on voit ça dans les
films, c’est assez marrant : « Oh ! mon bon roi !
Bien sûr. Si je peux vous être utile. » Il y a ça dans
Notre-Dame de Paris, je crois. Et : « Oh merci,
c’est bien. » Et puis hop ! on remonte la cage.
Eh ben, c’est exactement ce qui
vient d’arriver avec Cheminade. On lui a descendu un petit peu la
cage. Il a craché un petit peu son venin sur un opposant, il a
espéré que ça lui rapporterait quelque chose, et puis hop !
on remonte la cage. Et c’est fini.
Donc, à mon avis, Cheminade – je
ne ferai pas le lien avec Asselineau, mais on n’est pas loin
– fait partie de ces candidats antisystème, qui sont réellement
antisystème dans leurs discours mais qui n’ont aucun poids
politique, et que le système utilise en ce moment à mon avis pour
assécher l’offre de signatures dissidentes, pour empêcher Marine
Le Pen de les avoir. Et puis, si jamais ils parviennent à ce que
Marine Le Pen ne soit pas présente, pour qu’il y ait deux-trois
candidats antisystème pour faire joli, qui auront du temps de
parole, sachant que leur potentiel électoral est de 0,25. C’est
l’équivalent du Parti des travailleurs de Gluckstein,
en gros. C’est-à-dire qu’ils font partie de ce que Debord
appelle le spectacle, quoi qu’ils pensent.
Et qu’un Cheminade soit ressorti
comme ça de la poubelle où il était, qu’il prétende avoir les
signatures alors que Marine Le Pen n’arrive pas à les avoir, et
que le système lui donne un petit peu le micro en oubliant qu’il a
toutes les casseroles – c’est-à-dire qu’il a été traité, je
le dis, d’antisémite, de secte, de voleur, etc., condamné. Enfin,
il a toutes les casseroles –, ça veut bien dire qu’il y a une
vraie stratégie aujourd’hui pour bloquer la vraie opposition qui
existe de fait qui est le potentiel Marine Le Pen, 20% au premier
tour, et sans doute chassant Sarközy du deuxième tour. Donc, elle,
on la bloque. Et on met deux ou trois guignols, Asselineau,
Cheminade, qui ont le même profil : hauts fonctionnaires,
puceaux, faux durs, et dont toutes les attaques sont contre le Front
national, toujours, avec toujours en validant toutes les catégories
de la domination, comme le fascisme, l’antifascisme, etc., etc.
Donc je pense qu’il faut réfléchir
effectivement, dans cette espèce de stratégie globale où on sait
que Sarközy ne veut absolument pas que Marine ait les signatures
parce qu’il sait qu’au niveau des sondages, elle l’éjecte du
deuxième tour. Ils vont essayer d’empêcher Marine de se
présenter. Mais pour qu’il y ait une offre dissidente équivalente
à celle de Marine, ils vont peut-être sortir deux-trois guignols,
dont peut-être ce Cheminade, mon ancien camarade Cheminade, qui
vient de me cracher à la gueule, à la commande, pour avoir le droit
d’accéder au micro, dont Cheminade et Asselineau.
Mais on verra que. Moi, je joue sur
la vérité, sur la durée. On verra ce que donnera tout ça. Ça ne
donnera rien. Et simplement, ces gens se seront ridiculisés et
déshonorés pour rien.
La meute se déchaîne
Oui, alors ça c’est très
instructif mais je dirais aussi pour Marine Le Pen. Marine Le
Pen a donné tous les gages possibles et imaginables pour être
respectable au sens de la définition de l’arc républicain. Elle a
chassé les gens du Front qui avaient un mauvais profil. Elle n’en
finit pas de faire des déclarations sur Israël. Il n’y a pas
d’antisémite au Front national. Louis Aliot met la kippa et
ressort ses ascendances juives.
Parce que là, on est dans le
racialisme, c’est marrant d’ailleurs. On sombre dans le
racialisme immédiatement. Alors que normalement, tout ça est
absolument contraire aux valeurs de la République, mais bon.
Eh ben malgré tout, on voit que le
système la flingue par tous les moyens, notamment par tous ces
petits chiens de garde que sont les journalistes. J’ai bien dis
qu’un journaliste était soit un chômeur soit une pute. J’ai un
autre exemple, tout à l’heure, d’un journaliste suisse. On verra
ce que c’est que leur travail. Et on voit que Marine Le Pen, bien
qu’elle ait fait tous les efforts, sans doute de bonne foi et
naïvement, en pensant que ça suffirait, s’en prend plein la
gueule.
On a vu la petite Lapix se
comporter non pas comme une journaliste mais comme une espèce de
hyène hystérique. Mais ce qui est marrant, c’est que j’ai connu
cette petite Lapix, parce qu’elle était venue m’interviewer à
l’époque où j’avais fait mon film avec Thomas Dutronc.
Donc, elle était journaliste cinéma. Elle n’a aucune formation
politique bien évidemment, aucune compétence. Et sa promotion est
une paire de seins et des jolis yeux bleus. On le sait quoi, elle est
bonne. Et on sait surtout que depuis elle a épousé un des cadres de
Publicis [Arthur Sadoun, PDG de Publicis] qui est un des
bastions de la domination de la communauté organisée qui est
systématiquement d’ailleurs dans les mains systématiques de la
communauté de élus. C’est pratiquement institué, je ne sais pas
comment dire, c’est presque dans les statuts. Donc, elle est mariée
avec un membre du Siècle. Elle a rejoint la communauté des
élus par la cuisse.
Et normalement, d’un point de vue
déontologique, elle ne devrait même pas être journaliste
politique, en plus de ne pas en avoir la formation. Et elle est fière
de s’être jetée sur Marine Le Pen comme une hyène, c’est-à-dire
en contrevenant à toute la déontologie journalistique d’une
journaliste qui est censée interviewer une candidate à l’élection.
Et ça, ça été la première salve incroyable.
Et depuis, on a vu évidemment Ruth
Elkrief, qui elle n’a même pas besoin d’être mariée pour
en être. Et tous ces gens-là se payent aujourd’hui Marine Le Pen.
On voit vraiment la haine raciale
contre une Française de souche qui défend son peuple, bretonne. On
sent cette haine raciale. Pour moi, c’est clair. En plus de haine
de caste.
Et là, je pense que Marine Le Pen
va comprendre qu’en réalité, même quand on prétend ne pas être
antisioniste, quand on lutte contre la mondialisation financière et
le mondialisme financier, on est un antisioniste bien plus
conséquent, parce qu’on ne s’attaque pas à l’Israël
territorial géographique et historique, mais on s’attaque à
l’Israël éternel. Et ça, elle est en train de le comprendre. On
sent d’ailleurs qu’elle durcit, qu’elle s’agace et qu’elle
commence à s’énerver. Ce que moi, j’aime bien d’ailleurs,
parce que c’est insupportable, le traitement qu’elle subit.
Et j’espère que les gens qui sont
antimarinistes, alors les gens de bonne foi et puis les crétins de
notre propre camp qui disaient que c’était une grosse traitre à
la cause, qu’elle était sioniste et que le système faisait sa
promotion, sont en train de réaliser qu’elle est réellement
l’opposant au système, qui fait peur. Et que si les médias
l’avaient fait monter au moment où il était prévu que ce soit
DSK qui soit élu, c’est vrai que les médias l’ont aidé parce
qu’ils voulaient la mettre face à DSK, maintenant ils en ont peur,
parce que Hollande n’est jamais qu’un candidat de raccroc,
et ils ont très peur de ce deuxième tour, Hollande Marine Le Pen
qui s’avance. Et ils sont prêts à tout pour la flinguer, ça se
voit maintenant.
Et donc, je dis, mon analyse, à mon
avis, était la bonne. Marine Le Pen, malgré tout ce qu’on peut
lui reprocher, sur l’Islam, sur ses déclarations prosionistes est
la seule candidate antisystème je dirais qui fait des voix,
attention, qui peut être présente au deuxième tour. Et elle fait
très peur au système. Et le système est prêt à tout pour la
flinguer par tous les moyens via l’empêchement des signatures et
via notamment la caste journalistique qui chaque jour se comporte de
façon un peu plus dégueulasse sur le plan déontologique, avec
elle.
On a vu récemment. BFMTV
devait relayer sa conférence de Lille. Il l’avait annoncé.
Sarközy devait parler à Marseille quelque temps plus tard. Sarközy
a fait exprès de parler en même temps qu’elle pour que finalement
les gens qui allumaient leur poste pour voir la conférence de Lille
de Marine Le Pen voient la conférence de Sarközy, ce qui est
vraiment une manipulation. Et Ruth Elkrief, il faut voir la tête
qu’elle fait à la fin du face-à-face avec Marine. Elle est toute
contente de lui avoir glissé cette quenelle abjecte. Et là, on voit
bien toute la haine de classe, la haine raciale, la malhonnêteté
intrinsèque pour ne pas dire congénitale, de cette caste. Elle est
lisible dans le sourire et dans le regard de cette personne que je ne
veux même pas nommer une nouvelle fois.
Et ce que j’espère, c’est que
malgré tout, Marine Le Pen aura ses signatures pour qu’on assiste
à ce moment de vérité qui va être le premier tour. Parce que moi,
j’espère profondément que Marine Le Pen chassera Sarközy du
deuxième tour. D’abord, parce qu’elle vengera son père. Parce que
Sarközy s’est fait élire quand même sur les valeurs du Front
national et a trahi l’électorat de droite au sens de droite des
valeurs, intégralement, par l’ouverture à gauche, par la trahison
des derniers restes d’indépendance gaulliste de la France. Donc,
effectivement, la notion de « carton rouge » est méritée.
Sarközy mérite d’être chassé de la politique française et
d’être humilié en étant pas présent au deuxième tour. Et
j’espère que Marine Le Pen servira à ça. En cela, elle vengera
son père qui s’est fait avoir en 2007.
Et surtout, le deuxième tour,
l’entre-deux-tours, Marine Le Pen-François Hollande, sera
passionnant parce que nous aurons le candidat officiel de gauche qui
est Hollande, qui en réalité est le candidat de la Banque et du
mondialisme, donc le candidat de droite. Et nous aurons la candidate
soi-disant d’extrême droite qui sera la candidate du peuple, de la
défense du petit salariat et du monde du travail. Donc, ça sera
entièrement à front renversé. Et ça sera une très belle épreuve
de vérité de ce point de vue-là. Bien que je pense, moi, que
Marine Le Pen ne peut pas gagner. Mais de toute façon, je crois,
moi, de toute façon, que si elle gagnait les élections, nous
subirions exactement ce qu’a subi le FIS en Algérie au début des
années quatre-vingt-dix. Le système mondialiste, qui est piloté
des États-Unis, s’arrangerait pour créer une espèce de chaos
pour empêcher Marine de gouverner, exactement comme ce qui s’est
passé avec le FIS en Algérie, à la française.
Les Congolais votent
Front national
Là, je voudrais me féliciter d’un
travail qu’on fait depuis des années, et qui est très difficile.
C’est faire prendre conscience, notamment aux gens issus des
anciens empires coloniaux de l’Europe, que l’immigration et
l’immigrationnisme pour lequel travaillaient beaucoup les
trotskystes comme Besancenot, est le pire impérialisme, et
finalement le prolongement de l’esclavage. C’est un esclavage :
simplement ils payent leur place dans le bateau. Alors qu’avant, en
plus, le voyage était gratuit.
Et aujourd’hui, on voit qu’il y
a une prise de conscience, grâce à moi, grâce aussi à Kémi
Séba et à son évolution et à son travail, lui qu’il fait à
partir du Sénégal comme nous, nous le faisons à partir de France.
Aujourd’hui, on voit que des associations de Congolais avec
lesquels nous n’avons pas de liens coloniaux puisque le Congo était
belge, comme vous le savez, aujourd’hui, appellent à voter Marine
Le Pen contre l’UMPS et contre la France-Afrique qu’ils ont
parfaitement identifiée. Et ils ont compris, et ils produisent cette
analyse, que finalement le sanspapiérisme de l’extrême gauche
trotskyste.
Les trotskystes étant toujours les
plus dégueulasses, les plus subtils et pervers alliés au Capital
apatride, et les social-traitres de la pire espèce. Ça a toujours
été ça. En tant qu’ancien communiste du Parti communiste
français, je le sais pertinemment. Nos pires ennemis ont toujours
été les trotskystes bien plus que tous les autres. Parce que les
autres, c’était des ennemis qui étaient en face de nous. Eux
étaient derrière, ce qui est toujours bien plus dégueulasse.
Mais l’attaque par derrière,
c’est significatif d’une certaine communauté, d’une certaine
tradition.
Et donc, en fait, aujourd’hui on
voit, c’est très peu relayé par les médias, Ruth Elkrief
n’en parle pas, ni la petite Lapix, les Congolais de France
et de Belgique d’ailleurs je crois, c’est-à-dire la diaspora
congolaise, appelle à soutenir Marine Le Pen, et adhère à cette
logique pour qu’on mette un terme à ce mensonge sanspapiériste
qui est en réalité, la poursuite de la politique coloniale et de
l’esclavagisme en vidant de leurs forces vives les pays d’Afrique.
Parce qu’on a créé, via
l’impérialisme économique, des déséquilibres terribles. Donc,
on les pousse à partir, on récupère les diplômés là-bas qui
pourraient normalement aider à développer leurs pays pour faire du
dumping chez nous au niveau de la médecine et des ingénieurs,
etc. Donc, c’est une dégueulasserie intégrale et qui est
intégralement de droite.
Et aujourd’hui, c’est quelque
chose que je répète depuis des années et qui était mon combat
majeur contre le rôle de Besancenot et le mensonge de Besancenot. Et
aujourd’hui, c’est compris et relayé par la diaspora congolaise
européenne. Donc, c’est une victoire d’Égalité et
Réconciliation, c’est une victoire de Kémi Séba. Et c’est
intéressant aujourd’hui de voir que Marine Le Pen, celle qui dit
« la France au Français », mais qui dit aussi le Sénégal
aux Sénégalais, le Congo aux Congolais, c’est important de
comprendre que c’est tout ça, de rompre justement avec cet
impérialisme, ces rapports Nord-Sud malsains et cette Françafrique
qui est je le rappelle d’origine intégralement maçonnique, il
faut le rappeler aussi. C’est intéressant de voir ces ponts qui se
créent progressivement, et qui sont exactement ce pourquoi je
travaille depuis des années. C’est-à-dire que des Africains bien
conscients de leurs intérêts et de leur destin, aujourd’hui
soutiennent la candidate du Front national. C’est intéressant,
c’est une victoire, et je suis content que ces idées saines et
authentiquement de gauche tel que je le comprends fassent leur
chemin.
Le Frère Mélenchon
Alors Mélenchon, c’est
marrant parce que tout monde nous dit. Les médias qui sont d’une
violence et d’une brutalité incroyable avec Marine Le Pen,
alors que Mélenchon finalement a pratiquement le même discours
social et économique, pas loin – le Front de gauche d’ailleurs,
c’est le Front national de gauche –, d’un seul coup, les médias
s’extasient sur sa progression dans les sondages, le fait qu’il a
enfin rassemblé le peuple ouvrier. Ce qui sont intégralement des
mensonges.
Les intentions de vote des ouvriers,
c’est 46% de votes ouvriers pour Marine Le Pen, 2% pour Mélenchon.
Et il suffit de regarder les meetings de Mélenchon. Moi, j’ai bien
épluché, je mets arrêt sur image et je regarde. Il n’y a pas un
ouvrier chez Mélenchon.
De toute façon, Mélenchon est un
trotskyste, formé à l’OCI [Organisation
communiste internationaliste]. Ça a toujours été
des manipulateurs d’ouvriers et des socio-traitres. Mais il n’y a
jamais eu un ouvrier chez ces gens-là. Donc, la clientèle de
Mélenchon, c’est des déçus du Parti socialiste parce
qu’antilibéraux mais antilibéraux sans jamais prendre de risques
et être conséquents dans l’antilibéralisme, c’est des profs,
et c’est des bobos. Il n’y a pas un ouvrier chez Mélenchon. Donc
quand Mélenchon dit : « Nous allons chasser le Front
national des usines », effectivement, son problème ce n’est
pas de combattre le patronat. C’est exactement comme [André]
Bergeron à l’époque qui disait : « J’en ai jamais
rien eu à foutre des travailleurs. Mon combat, c’était la défense
inconditionnelle d’Israël et la lutte contre le stalinisme. »
C’est toujours cette position constante depuis 1945 des
trotskystes, qui ont toujours été financés par les Américains
contre l’URSS. Il faut comprendre d’où viennent leurs soutiens.
Qui dit trotskyste, dit en général juif ashkénaze qui méprise et
qui déteste les ouvriers parce qu’il les prend pour des beaufs et
des cons patriotes, et en général aidé par les puissances d’argent
et l’empire américain pour lutter à l’époque de la Guerre
froide contre l’URSSS et aussi le Parti communiste français qui
était quand même français et ouvrier. Il y avait des ouvriers et
des Français au Parti communiste français.
Chez les trotskystes, il n’y a
jamais d’ouvriers, il y a jamais de Français. Je le dis
clairement. C’est-à-dire que Mélenchon est un lambertiste,
lambertiste qui ne s’appelle pas Lambert mais qui s’appelle
[Pierre] Boussel. Et une fois plus, quand on remonte son arbre
généalogique – on mettra l’extrait Wikipedia « Pierre
Boussel est né dans une famille d’émigrants juifs russes »
– est juif ashkénaze russe de père et de mère.
Et là, je vous invite à la lecture
de Soljenitsyne, Deux siècles ensemble, sur le poids
qu’a cette communauté avec cette vision du monde, dans le
processus du socialisme réel, et la responsabilité qu’ont ces
gens-là dans la catastrophe du processus du socialisme réel, à mon
avis, qui était un antiouvriérisme assez conséquent.
Et donc, Mélenchon, qui est bien
plus efficace et bien plus malin, et plus fort, et bien plus retors
que Besancenot qui est sorti du jeu, qui était un peu un gamin – à
côté c’était un bisounours –, Mélenchon a une fonction
objective. Il est sorti du PS après y être resté trente-quatre ou
trente-sept ans, après avoir été deux fois sénateur. Sénateur
socialiste, c’est un oxymore. C’est comme « juifs de
gauche ». Sénateur socialiste, il y a une contradiction dans
les termes. C’est comme « bourgeois de gauche ». Tout
ça, c’est oxymorique. Mélenchon est sorti du PS après
trente-sept ans, après avoir fait voter « oui » à
Maastricht. On peut dire qu’il l’a fait un peu à contrecœur. Il
a fait voter « oui » à Maastricht. À l’époque, moi,
je militais pour le « non » au Parti communiste. Il y
avait deux partis politiques qui appelaient à voter pour le « non »
parce que c’était le cercueil des acquis sociaux et c’était la
matrice de tout ce dans quoi nous sommes enfermés aujourd’hui :
c’était Maastricht. Il fallait mener un combat à mort contre
Maastricht. Maastricht est passé de très, très peu [Référendum
de Maastricht : Oui 51,04% / Non 48,96%] Il est passé à cause
de Mélenchon, si vous regardez les pourcentages. Si Mélenchon avait
été du bon côté à l’époque, le « non » à
Maastricht aurait gagné. Donc, il est responsable du « oui »
à Maastricht. Il a appelé à voter « oui » à
Maastricht. Et toujours avec des états d’âme.
C’est une peu comme BHL :
« la guerre sans l’aimer », voyez, « la sodomie
sans l’aimer », « la trahison sans l’aimer ».
Au moins, assume !
Donc, il avait appelé à voter
« oui » à Maastricht. Il a été deux fois sénateur
socialiste. Trente-sept ans de Parti socialiste avant de le quitter.
Et aujourd’hui, sa fonction est de ramener les déçus de la gauche
authentique qui votent Front national on le sait à 46%, de les
ramener dans le giron du PS pour qu’ils votent François
Hollande au deuxième tour au nom du rempart contre le fascisme.
C’est toute la fonction objective de Mélenchon quoi qu’il dise.
Et en fait, ce qui est tragique,
c’est qu’il est en train de prendre le contrôle finalement des
derniers restes du Parti communiste français, qui pour avoir trahi
entièrement sa base n’existe plus que par son appareil. Donc, il
est en train de prendre le contrôle des derniers lambeaux de
l’appareil stalinien, qui est bien d’ailleurs un parti stalinien
puisque c’est un parti de trahison de la base par sa bureaucratie.
On le sait après le discours de Montigny-lès-Cormeilles de
Marchais, comment le PCF, qui était encore un peu
authentiquement ouvriériste, a été entièrement trahi et liquidé
au profit de son appareil et de sa nomenklatura qui est
devenue une pure roue de secours du PS. Je le sais, puisqu’à
l’époque, j’étais au PC et que j’ai été liquidé à la
demande des trotskystes et chassé du Parti communiste français.
Donc, finalement, on voit qu’un
Mélenchon, qui est le pire ennemi historique du Parti communiste
français en tant que trotskyste, est en train de prendre le contrôle
de l’appareil du PC qui n’a plus aucune base, donc plus aucune
légitimité.
Et que ça, ce qui est incroyable,
c’est que si on se rappelle du congrès de Tours [du 25 au 30
septembre 1920] qui est le moment où on a séparé communiste
de socialiste, un des impératifs du communisme était
l’interdiction d’appartenir à une loge maçonnique et à la
franc-maçonnerie qui était considéré comme une trahison de classe
et une collaboration de classes.
Je rappelle que Mélenchon est
membre de la franc-maçonnerie, et pas n’importe laquelle : du
Grand Orient de France, c’est-à-dire la maçonnerie politicarde de
gauche qui est spécialisée dans la social-traitrise systématique.
Et que normalement, c’était une condition d’exclusion du Parti
communiste français, à l’époque. Donc en fait, on a cette
jouissance de l’entrisme trotskyste qui jouit après des années et
des années de lutte à mort contre ce qu’il appelle le
« stalinisme », qui est en fait le communisme avec des
ouvriers, parce que eux représentent le communisme sans ouvriers. On
verra d’ailleurs au service de qui. Il suffit de regarder les
ralliements systématiques des trotskystes, ça donne les
néoconservateurs aux États-Unis, ça donne Barroso. On voit
très bien pour qui ils roulent.
Finalement, c’est la jouissance
chez Mélenchon de pendre le contrôle du parti ennemi qui était le
parti des ouvriers par un maçon trotskyste. Donc, c’est ça. En
plus, je comprends que les communistes authentiques que je connais
bien, chaque fois qu’ils peuvent le croiser physiquement lui
crachent à la gueule, qui effectivement lui disent à chaque fois,
qu’ils n’ont aucune confiance en lui et qu’il a pris le
contrôle du PC par le haut pas par le bas, évidemment, exactement
comme Thibault se maintient à la CGT par le haut et
pas par le bas, sinon il aurait été viré pour trahison.
Donc, Mélenchon, je pense, est le
plus dangereux de tous, puisqu’effectivement il est formé. Mais
comme il se permet en plus en ce moment de systématiquement
d’insulter, pareil, Marine Le Pen, je pense qu’il mérite le
retour de bâton. C’est-à-dire que Mélenchon mérite d’être
traité comme il traite finalement les patriotes de gauche dont je
suis, c’est-à-dire par le bas mépris.
C’est un social-traître. Il a
toujours été, quand il a fallu, du mauvais côté. Il a toujours
fait risette aux pires libéraux libertaires. On le voit faire
risette à Cohn-Bendit, etc. Il est entièrement sous
contrôle, il est entièrement du système, et il est là, en tant
que bon trotskyste franc-maçon, pour pratiquer la social-traîtrise
systématique.
Et le moyen de le vérifier sur un
marqueur extérieur à la question sociale française, c’est ce
qu’il a dit récemment – on va mettre l’extrait – sur la
question iranienne. Il a fait une sortie sur la guerre à venir
israélo-iranienne où il faut bien rappeler que les Israéliens qui
détiennent la bombe atomique, en contravention de toutes les règles
internationales, veulent attaquer un pays qui ne demande rien à
personne qui est l’Iran, qui n’a aucune volonté expansionniste,
et qui ne fait que résister à des attaques systématiques depuis
que l’ayatollah Khomeiny a été remis au pouvoir :
guerre contre l’Iraq ; tout ça instrumentalisé par les
Américains systématiquement. Pays menacé systématiquement, et qui
n’a aucune volonté hégémonique, et qui essaie juste de survivre
en tant que puissance moyenne.
Mélenchon, quand on lui parle de
cette montée en puissance du conflit israélo-iranien, là on voit
que c’est entièrement un soumis au sionisme, un menteur intégral.
Parce que quand il prétend que l’Iran veut rayer Israël de la
carte, il ment ouvertement, comme d’ailleurs quand il avait menti
devant Pierre Carles quand il avait prétendu qu’il ne
connaissait pas l’existence du dîner du Siècle. C’est un
menteur. Mélenchon, tu es un menteur professionnel comme tous les
bons trotskystes.
Parce que Ahmadinejad n’a
jamais dit qu’il voulait rayer Israël de la carte. Il disait que
le sionisme devait un jour sortir de la carte du temps. Et donc,
prétendre que ça, ça veut dire qu’Ahmadinejad veut rayer Israël
de la carte, c’est comme dire que Mandela voulait rayer
l’Afrique du Sud de la carte quand il voulait mettre un terme à
l’apartheid.
Donc, Mélenchon, tu es une merde,
un connard et un menteur. Et moi, je le démontre très facilement.
Je montre en plus que tu n’as pas de vraie culture ouvriériste.
Car quand on te site le discours de Montigny-lès-Cormeilles de
Georges Marchais, tu ne reconnais même pas ce discours-là et tu
penses que c’est un discours de nationaliste français des années
trente. Donc, tu n’as pas de culture. En fait, tu as une culture de
trotskyste et de maçon. Et tu as bien fait, toi-même, le lien que
la maçonnerie était intrinsèquement anticatholique, protestante et
juive. Toutes tes filiations sont très, très loin du peuple du
travail. Et tu es finalement, pareil, dans la manipulation
cosmopolite comme tous les gens pour qui tu travailles.
Et sur l’affaire de l’Iran, ça
s’est vérifié entièrement : soutien inconditionnel à
Israël qui lui est un État d’apartheid, raciste ; prétendre
que l’Iran est un État théologique et qu’il faut donc s’en
débarrasser ; mentir sur le fait qu’Israël est un État
aujourd’hui théocratico-militaire intégral, une fois de plus
mensonge et soumission. Je pense que Mélenchon est la pire salope de
l’échiquier politique. C’est le plus pervers et le plus vicieux
de tous. Et on l’a vu récemment encore, par les actes, comment il
a fait sortir le petit Dupont-Aignan qui était venu
tout seul soutenir les Grecs. Il les a fait virer par des punks à
chiens de la CNT et du NPA. Là, on voit le Mélenchon
de terrain, comme on avait vu le Besancenot de terrain, qui aussi
organise chaque fois qu’il le peut, les cassages de gueule. Ça on
voit. Or en fait, il n’y a personne. Il n’y a pas d’ouvriers
avec Mélenchon. Et la dernière fois qu’il est allé sur le
terrain, il était finalement avec ces espèces de voyous, ces punks
à chiens, ces gauchistes ramassés au fond du caniveau qu’utilisait
déjà Besancenot dans les manifs. Et on mettra aussi le petit
extrait où il se permet de chasser Dupont-Aignan qui est bien plus
légitime que lui dans son soutien de la Grèce, Dupont-Aignan qui
est pour la sortie de l’euro, qui est souverainiste. Et Mélenchon
est un usurpateur, un antiouvriériste haineux, un maçon du Grand
Orient, un apparatchik socialiste, un rentier de la politique,
un sénateur, il faut le dire, deux fois sénateur, un élu européen,
je crois, un trotskyste de la pire espèce.
Et j’espère que son destin sera
le même, en fin de course, que celui de Besancenot, et qu’il se
retrouvera, à un moment donné, face à ses mensonges et face à ses
contradictions.
Deuxième partie
Je crois que le vert ne
me va pas au teint !
Vive la République !
Oui ben, le dîner du Crif, c’est
la preuve incontestable de la domination totale sur la République
française d’une communauté organisée qu’on n’a pas le droit
de nommer tant elle est puissante et tant elle a les moyens de
châtier ceux qui ne font simplement que constater son pouvoir.
C’est-à-dire que ce qui est étrange, c’est que sous l’Ancien
Régime, on ne vous envoyait pas à la Bastille parce que vous disiez
que le roi était le roi. Aujourd’hui, on a des gens qui ont les
pleins pouvoirs en France, ça se voir et c’est explicite, et qui
vous menacent de prison parce que vous dites simplement qu’ils ont
les pleins pouvoirs en France. Or, c’est une certitude, c’est
vérifié par le dîner du Crif. Que voit-on au dîner du Crif ?
On voit l’ensemble, l’intégralité
de l’appareil d’État et des corps constitués français venir se
prosterner aux pieds de représentants communautaires relativement
d’ailleurs autoproclamés – enfin ça c’est autre chose – et
qui dictent à la République française quels sont ses désidératas
en fonction des intérêts, non seulement de cette communauté, mais
de son allégeance totale à un pays étranger qui est Israël –
l’Israël que soutient notre ami Mélenchon –, pays qui
contrevient à tous les droits de l’homme, à tous les principes
républicains bien sentis, et qui ne correspond pas du tout à nos
intérêts objectifs en tant que soutien au Moyen-Orient, si je fais
référence à la politique gaullienne équilibré qui était une
politique intelligente.
Et ce dîner de soumission de la
République française à une communauté toute-puissante se permet
dans une chutzpah magnifique de s’appeler « dîner
républicain ». Ce n’est pas un dîner républicain. C’est
un dîner communautaire antirépublicain puisque la République, je
le rappelle, ne reconnaît aucune communauté, et prétend bien, et
décrète dans sa Constitution, que rien ne doit exister, et qu’elle
ne reconnaît rien entre l’individu citoyen et l’État. C’est
d’ailleurs ce qui fait que la Révolution française a dissous ce
qu’on appelait les « corps intermédiaires ». Donc, en
réalité, on est dans ce qu’on appelle la chutzpah, ce que
Bernard-Henri Lévy adore, ce qui est finalement, ce que
Schopenhauer appelait l’« art d’avoir toujours
raison », qui est en fait une description laïque de ce qu’est
la casuistique dialectique talmudique. C’est le mensonge intégral.
Appeler « dîner républicain » le dîner du Crif, c’est
se foutre de la gueule du monde. C’est un dîner antirépublicain
et c’est un dîner communautaire, et c’est le dîner qui par ce
qu’il est, ce qu’il représente et ce qu’il dit.
Il faut voir que Sarközy qui
est président de la République française, monte à la tribune et
parle, parce qu’il vient systématiquement maintenant depuis qu’il
est président comme invité d’honneur, et fait un discours où il
appelle le président du Crif « président ».
C’est-à-dire que c’est son supérieur hiérarchique. Il suffit de
regarder les extraits. Et il s’excuse de demander pardon de ne pas
pouvoir, à cause du peuple français qui le regarde encore un peu,
de ne pas pouvoir faire 100% de ce qu’exige la communauté
organisée en termes de soumission et d’allégeance à Israël et à
la communauté en France, en leur disant : « Vous
comprenez, il faut bien que je fasse un peu semblant d’être un
républicain et l’élu du peuple français. Excusez-moi si je ne
fais pas 100% de ce que vous me demandez. » C’est exactement
la teneur de son discours avec une posture de petit garçon devant
ses maîtres.
Et là, on a encore un truc, la
cerise sur le gâteau : on voit François Hollande, le
successeur programmé de Sarközy, si tout se passe bien selon
l’oligarchie mondialiste qui a aussi à avoir avec cette communauté
toute-puissante au niveau mondial, on voit Hollande venir serrer la
main à Sarközy, copains comme cochons, avec monsieur Prasquier,
qui est au milieu, qui leur tape sur l’épaule, un peu comme dans
les films sur la mafia, vous savez. On a le combat de boxe truqué
avec le chef de la mafia qui touche le pognon et les deux boxeurs qui
ont bien compris lequel devait se coucher au troisième round.
Et là, on a la vérité vraie, la
vérité de la mascarade politique, la vérité du rapport de force
en France, la vérité du mensonge de ce qu’est devenue
la République et aussi, quelque chose qui est assez incroyable
qui s’appelle le passage en force. C’est qu’avant, tout ça
était caché. Et aujourd’hui, tout ça est de plus en plus montré.
C’est-à-dire qu’on habitue les gens à cette soumission.
C’est-à-dire qu’on les habitue effectivement à admettre puisque
maintenant ce dîne du Crif où le chef de l’État vient comme
invité d’honneur systématiquement, devient un rituel qui passe
sur Public Sénat, c’est-à-dire à la télévision. Et je pense
qu’on nous amènera progressivement si rien ne se passe de type
processus d’émancipation authentiquement populaire, on arrivera à
la fin à ce que ce dîner soit diffusé en prime time sur le
service public, sur France 2, et que ce soit la grand-messe annuelle
qui établit bien la hiérarchie de soumission admise par le peuple
français à force d’avancer petit à petit, cran par cran, selon
la théorie de la grenouille dans la casserole d’eau tiède dont on
fait monter la température progressivement jusqu’a ébullition
complète pour qu’elle meure d’endormissement. On en est là.
Donc, j’attends toujours
d’ailleurs qu’on me porte la contradiction sur ce terrain-là. Le
dîner du Crif est un scandale républicain.
Alors, je sais d’ailleurs que
celui qui l’a dit, c’est Zemmour. Zemmour qui dit tout
comme moi, toujours un peu après, a fait sa chronique tout à fait
respectable le lendemain sur RTL sur le scandale du dîner du
Crif. Il ne fait jamais que répéter ce que je dis, dix ans après.
Et lui a le droit de le dire, et il n’est pas interdit de médias
parce qu’il est membre de la communauté juive, et ce qui fait
qu’il n’est pas tout de suite flingué. C’est-à-dire qu’on est
quand même dans un petit théâtre juif où même celui qui dit que
le dîner du Crif est un dîner scandaleusement communautaire et
antirépublicain fait partie de la communauté organisée. Donc, tout
est quand même verrouillé de a à z.
Et moi, je fais – qui ai dit ça
avant lui, comme d’ailleurs tout le reste ; tout ce qu’il a
dit, je l’ai dit avant lui, écrit avant lui –, et ben je fais
des vidéos sur Internet, chez moi, comme je dirais un clandestin, un
russe dissident à l’époque de l’URSS de Soljenitsyne et
de Brejnev. Je fais une petite vidéo chez moi, en attendant
d’entendre la police frapper à ma porte pour m’emmener en prison
pour je ne sais pas trop quelle loi antidémocratique et
antirépublicaine. On sait que ces lois s’étendent. On l’a vu la
dernière fois avec la loi soi-disant sur le génocide arménien dont
on pourra reparler. Donc, je fais comme je peux de la résistance, je
fais comme je peux du samizdat, en attendant de voir à quel
moment la police politique, au service de cette domination, va venir
m’arrêter, car je fais, en plus d’oser faire ces critiques, je
ne suis qu’un goy. C’est-à-dire que normalement, je n’ai
pas le droit d’ouvrir ma bouche. Cette critique de la domination du
peuple élu est réservée aujourd’hui aux membres du peuple élu.
Lettre d’un jeune
juif orthodoxe
Alors, comme je critique beaucoup la
communauté juive organisée pour des raisons objectives : dîner
du Crif, soutien inconditionnel à Israël, loi mémorielle –
c’est-à-dire loi d’exception communautaire qui pénalise de plus
en plus la liberté de penser, qui réintroduit le délit d’opinion
de manière de plus en plus dure et systématique, on parlera de
l’affaire Vanneste tout à l’heure –, j’ai un jeune
juif orthodoxe qui m’a écrit de manière très sympathique. Alors,
j’ai sa lettre là, qui est assez longue.
Et en fait, ce qu’il me dit, il me
dit en fait qu’il est d’accord avec moi sur tout, mais que ces
juifs que je critique, alors il me dit :
« Oui,
ces juifs que vous critiquez, qui se prétendent juifs. »
Alors, il me nomme Bernard-Henri
Lévy, Attali, Alain Minc, le rabbin Bernheim.
Il me dit que selon lui qui est juif orthodoxe, les juifs orthodoxes
dont il est ne les reconnaissent pas comme juifs. Ils disent que ce
sont des faux juifs, des mauvais juifs et des traitres au judaïsme
bien compris. Donc moi, je prends acte, et je veux bien admettre
qu’il y a des bons juifs, et effectivement qui sont d’accord avec
moi pour dire que Attali, Minc, le rabbin Bernheim, BHL, sont des
sales types et des mauvais juifs.
Mais à ce moment-là, qu’il me
donne la liste des bons, et qu’il fasse le boulot effectivement,
comme ça je n’aurai plus à le faire et à prendre tous les
risques que je prends, et qu’il dise bien que ces gens parlent au
nom du judaïsme alors qu’ils le trahissent et qu’ils le
décrédibilisent et qu’ils le déshonorent. Et qu’il y a un
judaïsme authentique, respectable, ce que je veux bien admettre.
Y’en a forcément un, comme il y a un catholicisme respectable, un
protestantisme respectable, un islam respectable, un bouddhisme
respectable. C’est évident qu’il y en a un. Mais à la limite,
qu’il fasse des vidéos pour dire ça. Que ce ne soit pas moi,
pauvre goy, Soral, qui prenne tous les coups pour le
dire, et qu’il dise bien voilà : nous désavouons BHL
quand il prétend faire les choses qu’il fait au nom du judaïsme,
nous dévaluons les leadeurs sionistes actuels, c’est ce qu’il
fait, nous désavouons toute cette clique, nous désavouons le Crif,
monsieur Prasquier, etc.
Effectivement, comme ça ce sera
éviter des amalgames dangereux. Car je le dis, moi je ne suis pas du
tout pour des agressions physiques, des montées de tensions
communautaires. Je suis, ce qui est d’ailleurs d’une logique
implacable, pour que les communautés restent à leur place et
que la République soit, puisque c’est ce qu’elle est normalement
si elle n’était pas trahie, un principe intrinsèque d’égalité
et de réconciliation. Puisqu’effectivement, la République ne
reconnaissant pas de communautés, n’admet pas les lobbies, les
pressions de lobbies, les pressions communautaires, les lois
d’exception, et que nous sommes tous des citoyens égaux dans la
sphère publique, ce que dit d’ailleurs très bien aussi Zemmour,
et que nous ne sommes membres de communautés que dans la sphère
privée, intime, affective, ou même religieuse. C’est-à-dire qu’on
a le droit grâce à la liberté de culte, en France, de se
revendiquer du judaïsme, mais à condition que ça reste une
spiritualité et que ça reste donc religieux, métaphorique et
spirituel.
Mais quand ça devient politique,
guerrier et économique, on sort de la sphère religieuse. Et c’est
ce que d’ailleurs des tas de gens reprochent à l’islam
politique, notamment des juifs comme monsieur Kepel, mais qui
n’ont jamais l’honnêteté ou la conscience de dire que là, il y
a boomerang jurisprudentiel. C’est que quand on dit que la charia
n’est pas compatible avec la République, on oublie, immédiatement,
évidemment que les valeurs du judaïsme quand elles ne sont pas des
valeurs purement spirituelles mais qu’elles deviennent des valeurs
politico-matérielles, ne sont absolument pas compatibles non plus
avec les valeurs de la République. Donc, à un moment donné, et là
je montre du doigt l’inconséquence qui commence d’ailleurs à se
voir des gens de ReSPUBLICA et des gens de Riposte
Laïque qui disent : effectivement, la charia n’est
pas compatible avec la République, mais les valeurs du Talmud et les
valeurs talmudo-sionistes non plus. Et je pense qu’ils sont en
train un peu de s’en rendre compte, en ce moment.
Et c’est ça l’égalité
républicaine : c’est l’égalité citoyenne face à la loi.
Et aussi, c’est l’égalité que nous donne le logos :
c’est l’égalité face à la logique et au sens. C’est sortir
justement de ce qu’on appelle le pilpoul et la casuistique
dialectique où à un moment donné, il y a deux logiques, ce qu’on
appelle la double éthique, que pratique systématiquement un filou
talmudique comme Finkielkraut. Et ça, ça s’appelle la
république, ça s’appelle l’égalité citoyenne. Et c’est le
désamorçage des tensions et des violences.
Et donc, je remercie ce jeune homme
de m’avoir écrit cette si longue lettre. Il s’appelle Dan, c’est
son prénom, je ne dirai pas son nom de famille. Et je lui dis :
je suis entièrement d’accord avec toi. Et je te demande à la
limite de prendre un peu le relai, de faire le boulot à ma place, et
de montrer du doigt, et de contrer ces juifs qui selon toi
déshonorent le judaïsme et sont des dangers pour la communauté
juive, quand on comprend bien, effectivement, que c’est eux
finalement qui sont les premiers fourriers de la remonté de
l’antisémitisme.
Censure :
l’étau se resserre !
Oui alors, j’étais allé faire
une conférence à Toulon, à la demande. Parce que moi, je dis
bien : j’accepte de donner des conférences parce que des gens
me le demandent. J’en refuse trois sur quatre parce que je n’aime
pas bouger tout le temps, j’aime bien être un peu chez moi, j’aime
bien pouvoir me cultiver, j’aime bien pouvoir passer du temps avec
ma famille. Donc, je n’organise pas de conférence. Je réponds à
des demandes. C’est-à-dire pour déjà que ce soit clair. Là,
récemment, on m’avait demandé depuis longtemps d’aller donner
une conférence à Toulon, j’ai accepté. Le jeune homme qui a
organisé la conférence qui s’appelait Johan Livernette,
malheureusement, comme il m’a invité, c’était une conférence
sur « Demain la Troisième Guerre mondiale », vient de
perdre la salle dans laquelle il pouvait organiser régulièrement
des conférences à travers une association, etc. Donc, immédiatement
sanction.
Donc, je vois qu’effectivement,
ceux qui me donnent la parole sont systématiquement sanctionnés.
Là, on m’a proposé une
conférence à Genève. Ça fait deux ans qu’on me propose d’aller
parler à Genève, et que je repoussais. J’ai des raisons d’aller
parler à Genève parce que comme je le dis – moi, je suis un
diseur de vérités – je suis double nationale, et il se trouve que
pour des raisons historiques, de droit de ce qu’on appelle le
« droit du sang » qui est le droit de la citoyenneté en
Suisse, j’ai des ancêtres suisses, puisque je suis savoyard. Il
suffit de regarder le lac Léman pour comprendre que c’est la même
région, tout ça. Et que quand on arrive à la pointe du Lac Léman,
la Suisses et la Savoie se touchent. Et que Soral d’ailleurs est un
petit village à quelques kilomètres de la frontière française,
savoyarde à l’époque parce que la Savoie n’a été rattache à
la France qu’en 1860. Et que j’ai de la famille d’un côté du
lac Léman et de la famille de l’autre côté, des ancêtres, et
que donc je suis double national. C’est-à-dire je suis
Franco-suisse, Français et Suisse.
Ce qui ne me pose pas beaucoup de
problèmes [comme] pour certains, parce que la France et la Suisse
ont rarement eu des conflits guerriers, et je n’ai pas beaucoup de
problèmes de double allégeance. Donc, je suis Franco-suisse.
Et c’est une des raisons pour
laquelle j’accepte d’aller parler à Genève car je suis aussi,
comme Jean-Jacques Rousseau qui est un de mes maîtres à
penser, un citoyen de Genève qui est monté à Paris, exactement
comme l’a fait mon prédécesseur illustre Rousseau, dont je me
sens très proche. Puisqu’il faut savoir que mon père est le
premier – qui lui est savoyard et suisse d’ascendance – est le
premier de dix-sept générations de Savoyards, c’est-à-dire de
paysans de moyenne montagne savoyarde, à être monté à la ville,
c’est-à-dire à être venu à Paris. Je suis – c’est important
de savoir d’où on vient dans la pensée traditionnelle –, je
suis le descendant de dix-sept générations de Savoyards,
d’Allobroges, guerriers et paysans allobroges. Et le premier qui
est monté à la ville, à Paris, est mon père. Et donc je suis pour
toutes ces raisons, citoyen genevois.
Donc là, j’avais accepté d’aller
parler à Genève qui finalement est aussi la ville de mes ancêtres.
Ça a du sens. Je ne suis pas comme Tariq Ramadan. Je ne suis
pas là comme un cosmopolite qui va et qui vient. Et je devais parler
à l’université de Genève parce que des jeunes avaient organisé
une conférence et avaient obtenu une salle pour parler à
l’université de Genève. Je suis un intellectuel franco-suisse qui
vend des livres, qui écrit des livres, qui vend des livres
intéressants, qui font débat, et qui est invité à l’université
de Genève, comme j’avais été invité à une certaine époque à
Sciences Po Paris par les étudiants de Sciences Po, et j’en avait
été chassé à la demande du directeur monsieur Descoings
qui est une ordure et une merde intégrale – ça serait assez
démontrable –, j’en vais été chassé par la police sous
prétexte que ma vie était mise en danger par des milices
communautaires juives extrémistes de droite, et que ma sécurité,
ma mise en danger, mettait en danger les autres. C’est-à-dire qu’au
lieu d’assurer ma sécurité, on m’avait fait exclure par la
police de cet endroit, en plus qui était un endroit ouvert au
public. Et j’avais même été interdit de rester dans la rue
devant.
Donc là, je fais le parallèle, je
devais aller parler à Genève. On avait obtenu une salle. On a
montré d’ailleurs les papiers qui prouvent que ça avait été
accepté et validé.
Et puis d’un seul coup, l’attaché
de presse de l’université, comme toujours mensonge, lâcheté et
soumission, nous dit que finalement non, elle s’est trompé, la
salle n’est pas possible. Alors, on a trouvé une autre salle dans
un grand hôtel, ce n’est pas moi qui m’en occupe, c’est les
gens qui m’invitent. Et là, on cherche à savoir pourquoi cette
salle a été déprogrammée, et on voit qu’une association
communautaire juive, qui s’appelle, je crois la Cicad
non ? [Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme
et la diffamation] – je ne veux même pas me souvenir du nom – a
obtenu que je sois interdit d’université. C’est-à-dire que la
toute-petite communauté juive suisse a obtenu de me faire virer de
l’université de la ville dont je suis originaire alors que les
étudiants suisses voulaient que je vienne discuter avec eux. Ben
voilà, c’est cette situation systématique d’abus communautaire.
Alors, je suis allé voir le site de
la Cicad. C’est exactement comme le site de la Licra.
C’est-à-dire que vous avez une page d’accueil – on pourra le
mettre –, et vous avez les juifs agressés. Alors on nous fait
croire qu’en permanence en Suisse aujourd’hui sont agressés des
juifs toute la journée. Et qu’ils sont une communauté, une
minorité en danger, fragile, qu’il faut protéger. Ce qui est un
mensonge évidement éhonté.
Je crois que depuis 1945, en Europe
occidentale, personne n’aurait le front d’oser agresser un juif
physiquement tant on est terrorisé de ce qui pourrait arriver dès
qu’on ose simplement effleurer la question. Donc, c’est
évidemment mensonges et manipulations.
Et à côté, vous avez une deuxième
colonne qui est la Shoah. Donc évidemment, ça veut dire en gros :
les juifs sont en permanence persécutés, et la menace de Shoah est
permanente. Là on est dans l’obscénité quand on voit ce que
c’est que la réalité du rapport de force en Occident depuis 1945.
La shoah, elle est plutôt aujourd’hui pour les insoumis, la shoah
au moins symbolique.
Alors voilà, toujours la Shoah, et
après, Israël. Cette association : il y a Israël parce qu’il
y a la Shoah. Donc Israël peut se permettre n’importe quoi,
c’est-à-dire Plomb durci, parce que la Shoah autorise tout. La Shoah
est quelque chose de permanent, pratiquement, et qui pourrait revenir
à tout moment. La preuve, c’est qu’il y a des agressions de
Juifs en permanence. Tout ça est un montage de manipulations, de
chantages, d’extorsion morale et bien au-delà bien sûr.
Parce que les Suisses savent très
bien ce qui s’est passé avec l’histoire des banques suisses. Je
vais rappeler d’ailleurs que c’est amusant d’ailleurs, parce
que moi-même, j’ai touché un peu d’argent à cause de cette
histoire. J’avais un grand-oncle Chardon qui est mort à la fin des
années vingt, au début des années trente, et qui avait un compte
dans une banque suisse. Comme je vous le dis, je suis double
national. Et en fait, ce compte était en déshérence, car ce n’est
pas aux banques d’aller chercher les héritiers et les ayants droit
des comptes en déshérence, c’est plutôt l’inverse. C’est aux
notaires et à ceux qui s’occupent des successions de le faire.
Mais à cause de cette chose qui s’est passé en Suisse qui est
l’histoire des comptes en déshérence, j’ai moi-même récupéré,
je crois, 1200 francs. Donc, j’ai été bénéficiaire de cette
escroquerie juive, on va le dire. Car en fait, qu’est-ce que c’est
que cette histoire ?
Un jour un banquier suisse a eu
l’honnêteté de dire qu’il y avait des compte de Juifs déportés,
de Juifs morts à cause de la Deuxième Guerre mondiale, qui je le
rappelle a fait cinquante millions de morts, donc aussi effectivement
des Juifs, puisque ça s’est passé en Europe et notamment en
Europe de l’Est où il y a une population juive historiquement
relativement importante qu’il faudrait d’ailleurs quantifier ;
on verrait qu’il y a des problèmes de chiffres assez bizarres ;
il en est mort plus que ce qu’il y en avait, mais bon, c’est
compliqué, je ne reviendrai pas là-dessus.
Et donc, d’un seul coup, il est
sorti dans les médias également sous contrôle au niveau du monde
occidental que c’était horrible et abject parce qu’il y avait de
l’argent de Juifs morts dans les banques suisses. Ce qui était
vrai relativement. Mais on sait depuis que les plus grosses sommes
d’argent de Juifs morts sont dans les banques américaines et
israéliennes, et que jamais aucune banque ne va chercher les ayants
droit. Donc, ça n’avait aucune exceptionnalité. Et surtout, les
Suisses étaient d’accord pour restituer l’argent.
Or là, il y a eu un chantage qui a
été organisé de la part du lobby bancaire juif américain pour
racketter à mort le système de banques suisses. Et tous les
citoyens suisses le savent. Donc, ils ont subi ce que c’était que
le racket communautaire, le mensonge historique, le chantage moral et
le racket bancaire, parce que c’est toujours articulé comme ça.
Donc, il y un agacement et une colère en Suisse, sur ce sujet-là.
Car je rappelle que les Suisses
n’ont pas Pétain, eux. Ils n’ont pas à s’excuser du
pétainisme. Donc le chantage à la Suisse est assez difficile à
faire, même s’il est fait quand même systématiquement par le
mensonge, la puissance médiatique, ce système.
Donc, pour revenir à moi, cette
petite organisation de chantage moral et finalement de pression
communautaire qui est l’équivalent de la Licra française
dont on pourra parler à travers le livre d’Anne Kling, sur
La France licratisée, que j’avais préfacé à l’époque,
a réussi à me faire chasser de l’université par des pressions
morales, tout ça via la culpabilité stupide, la soumission, la
lâcheté, et le mensonge de Suisses dont je veux même pas me
souvenir du nom. Bon ben, on a trouvé une salle ailleurs, on verra
comment ça se passe, ce n’est pas un problème, je m’en fous.
Et puis là, quand même, comme les
Suisses sont agacés, il y a eu quand même quelques soubresauts en
Suisse, car la Suisse n’est quand même pas la France. Il y a un
élu local qui a dit que c’était un scandale que je ne puisse pas
m’exprimer en Suisse, pays de liberté, dans une université, etc.
Ça a fait quelques remous.
Et là, quand même, pour
verrouiller tout ça, à la fin, vous avez quand même, y’a
plusieurs articles qui sont sortis. Et là, il y a un article qui est
sorti, d’un journaliste – je vais quand même en lire des petits
bouts – pour enfoncer le clou, parce qu’il faut bien
effectivement, à la fin, me disqualifier totalement, toujours sur le
mode du psychologisme, jamais sur ce que je dis de sérieux, jamais
sur mes livres. Et là, il y a un journaliste.
Alors j’ai déjà dit dans une
précédente allocution, qu’un journaliste qui travaille
aujourd’hui est soit une pute… Non, j’ai dit qu’un
journaliste honnête, aujourd’hui, est un chômeur, sinon c’est
une pute. C’est ça que j’avais dit. Alors là, nous avons une
grosse pute de journaliste qui s’appelle Michel Audétat
– je ne sais pas qui c’est, je m’en fous –, qui a pondu un
article dans je ne sais pas quel journal, c’est Le Soir
ou je ne sais pas quoi – je ne connais pas bien les journaux
suisses. Alors, c’est : « Alain Soral gaucho-macho à la
dérive ». Donc « gaucho-macho », donc c’est
toujours. « Gaucho » : on ne sait pas ce que ça
veut dire, ce n’est pas une appartenance politique. « Macho » :
c’est une qualification psychologisante, méprisante. Et « à
la dérive » : je serais à la dérive !? Je viens de
publier un livre qui s’appelle Comprendre l’Empire,
il devrait peut-être le lire, ce Michel Audétat. Alors le truc
c’est :
« Alain
Soral ne s’exprimera donc pas à l’université de Genève. »
Oui, j’ai été viré par le lobby
communautaire Juif représenté par ce truc-là, dont je ne veux même
pas me souvenir du nom.
« qui a
refusé de l’accueillir. »
Non, l’université n’a pas
refusé de m’accueillir. Elle a subi des pressions pour finalement
me refuser la salle qu’elle m’avait donnée.
« Les propos de cet expert en
provocations sont souvent dénoncés. »
Oui, dénoncés par qui ? Il
faudrait le dire.
« À juste titre », il
met.
Évidemment là, c’est la pute qui
rajoute la petite phrase.
« Mais on
devrait aussi réfléchir à ce que son itinéraire politique
révèle. »
Oui, on devrait y réfléchir, et
d’ailleurs on est là pour ça. Mais ce n’est pas ce qu’il fait
dans son article. Et après, c’est :
« Faut-il avoir peut du grand
méchant loup, Alain Soral ? »
Comme si j’étais le grand méchant
loup, alors que je ne suis jamais qu’une brebis goy saignée
à mort par les loups dont je viens de parler avant. Et ce con, et
cette pute, le sait très bien de a à z, parce qu’il sait très
bien à qui il se soumet et de qui il a peur. Ce n’est pas de moi
dont il a peur quand il écrit cet article-là. Il n’a pas peur du
« grand méchant loup » Soral. Il est juste en train de
tapiner pour ses maîtres qu’il a parfaitement identifiés. Donc
après voilà :
« Alain Soral n’hésite
pas à franchir toutes les frontières de l’immonde. »
Alors l’« immonde »,
c’est comme la haine. C’est toujours des qualificatifs, on ne
sait pas ce que ça veut dire. Je veux dire, c’est toujours de
l’anathème, du psychologisme. Il n’y a pas de concept là-dedans.
Donc, on sent vraiment le type qui a intégré toutes les ficelles
des autres. C’est parler de « haine », d’« immonde »,
« on assassine la mémoire ». On dirait un mec qui aurait
pris des cours du soir chez Elie Wiesel. J’aimerais bien
qu’à un moment donné, il y ait du contenu, parce qu’il y a
quand même trois colonnes. C’est quand même un article qu’on
n’aurait pas en France, d’ailleurs. En France, on ne se donne
même plus la peine de faire ce genre de truc. On est passé au-delà.
« Alain Soral, lui, n’hésite pas à franchir allégrement
toutes les frontières de l’immonde. Il a été condamné pour des
propos tenus en 2004 qui rendaient les Juifs responsables des
persécutions qu’ils ont subies. »
Oui, j’ai été condamné une fois
dans ma vie pour une phrase que je revendique et qui est validée par
le rabbin Rav ron Chaya, effectivement, et qui
est une phrase qui est partagée par tous les intellectuels Juifs et
non-Juifs depuis la nuit des temps, et d’ailleurs, par les
religieux Juifs eux-mêmes. La notion d’« Holocauste »,
il faut savoir ce que ça veut dire.
Je rappelle à ce crétin inculte
que les Juifs eux-mêmes dans leur religion pensent qu’ils ont été
dispersées de par le monde et privés de pays parce qu’ils n’ont
pas respecté la loi divine. Donc, ils sont châtiés par leurs
fautes, c’est ce que dit bien la loi juive, parce qu’ils n’ont
pas respecté la loi, et qu’ils ont trahi leur Dieu. C’est toute
l’histoire du peuple juif, et c’est ce qui est écrit dans leur
propre religion.
Donc oui, selon la loi juive bien
comprise, les Juifs sont responsables de leurs persécutions. Oui,
bien sûr. C’est Dieu qui les punit parce qu’ils ont trahi la loi
de leur Dieu.
Donc, cette soumise et cette pute de
Michel Audétat est aussi un crétin et un inculte. Parce que ce que
je dis est conforme à la loi juive, effectivement, bien sûr.
Et puis, évidemment, c’est dit
par tous les auteurs laïques, les historiens, les grands hommes. Il
y a un bouquin de Paul-Éric Blanrue qui s’appelle Le
monde contre soi. C’est des
centaines et des centaines de citations de tous les grands esprits du
monde. Ça va de Voltaire, en passant par Shakespeare,
Napoléon, Tolstoï, Dostoïevski. Le seul que
j’ai trouvé qui n’avait rien dit, c’est Charles Péguy,
parce qu’il est mort trop jeune.
Donc, ce Michel Audétat est un
crétin, un inculte, un tapin grotesque. Mais je continue ma petite
lecture :
« Mais il en aura fallu plus
pour le décourager. »
Oui, il en aurait fallu plus pour me
décourager.
« Sur son site, une vidéo posté le 27 janvier dernier, le
montre discourant sur les élus qui entretiendraient avec le reste du
monde le même rapport que le macro avec sa pute. »
Oui, ça se discute, effectivement,
oui.
« Drapé dans la nostalgie de
la République d’antan »
Oui, c’est vrai, je suis drapé
dans la nostalgie de la République d’antan.
« Alain Soral ne cesse de
vitupérer les communautés organisées »
Oui, bien sûr, oui.
« Qui gouvernent plus ou
moins secrètement la planète. »
Et là il met :
« Les homosexuels, les
franc-maçons et surtout les Juifs. »
Non, je n’ai jamais dit. Là, il
fait toujours de l’amalgame, mettre les homosexuels là-dedans.
Mais on a bien compris la méthode. C’est le « r » de
Licra dans.
Donc, il fait semblant de ne pas
comprendre ce que je dis très bien et qui est incontestable,
explicite, partagé d’ailleurs même aujourd’hui par Éric
Zemmour, par les juifs orthodoxes authentiques qui m’écrivent.
Donc, cet imbécile fait son sale boulot. Alors, il met « mâle
persécuté » :
« Il est fini le temps où
Alain Soral amusait la galerie. »
Euh, ça se discute. Je pense que je
fais rire presque autant que Dieudonné et sans doute beaucoup
plus que lui.
« Thierry Ardisson aimait
l’inviter dans son émission Tout le monde en parle »
Oui, c’est vrai. J’ai été viré
de l’émission de Thierry Ardisson à cause de la pression
de la communauté organisée à laquelle Ardisson s’est soumis dans
la douleur, tout le monde le sait. Il a d’ailleurs été dégradé
et a perdu son émission à cause de ça. Avant, il était sur France
2, et maintenant il est sur Canal +. On a mis
Ruquier à sa place. Tout ça, on le sait, c’est vérifiable
de a à z et démontré.
« Et cet homme sec, nerveux et pugnace venait proférer des horreurs
qui faisaient délicieusement frissonner le bourgeois »
Non, je ne venais pas proférer des
horreurs. Je venais proférer des vérités qui faisaient se poser
des questions légitimes et acquiescer le peuple. Donc, Michel
Audétat, chaque fois que tu écris un truc, c’est un mensonge et
une connerie.
« Avec
Éric Zemmour, Alain Soral a su jouer sur la corde du mâle persécuté
par un féminisme castrateur. »
Non, non. J’ai montré comment le
capitalisme mondialisé se servait du féminisme pour imposer sa loi
et affaiblir la lutte des classes bien comprise. Et en cela, je ne
fais que valider les thèses d’Edward Bernays qui
revendique sa manipulation du féminisme dès les années vingt-sept.
Donc, une fois de plus, Michel Audétat, tu es un crétin et un
inculte, en plus d’être une merde et un soumis. Tu es une pute, tu
es un journaliste. Donc, je pourrais lire comme ça. Il y en a trois
colonnes. Et il dit :
« À l’inverse, on devrait se garder de trop diaboliser Alain
Soral », ça c’est la fin, « ce qui revient à lui
servir la soupe. »
Ben, c’est ce que tu viens de
faire, connard. Parce que si tu ne veux pas me diaboliser, il ne fait
pas écrire ton article à charge à 100%, sur trois colonnes, tu
vois.
« Et on sent bien à quel
point il profite et il jouit de cette posture de maudit. »
Oh ! oui, je jouis et je
profite de cette posture de maudit ! C’est sûr que ça me
rapporte beaucoup d’argent, et qu’à l’époque où on me
proposait d’être chroniqueur à TF1, et à l’époque où
je passais dans toutes les grandes émissions parce que je faisais de
l’audimat, et à l’époque où mes livres se vendaient comme des
bestsellers, c’est sûr que je jouis, aujourd’hui, de mon
déclassement.
Donc simplement, comme j’ai une
certaine virilité et une certaine dignité d’homme, qui dépasse
totalement ce que tu es, pauvre petite pute soumise, c’est
qu’effectivement, je me tiens correctement malgré tout, je
continue le combat dans une posture de dignité, effectivement. Et je
ne passe pas mon temps à pleurnicher. J’explique ce qui m’arrive,
en disant que c’est cohérent. Je m’oppose à un pouvoir et ce
pouvoir me punit et me persécute. Il se sert pour ça de relais
comme toi, petite merde de journaliste pute soumise, Michel Audétat,
et tout le monde le comprend très bien, en réalité, y compris ceux
qui collaborent, parce que simplement, ils collaborent par peur.
C’est tout.
Donc, je terminerai parce que je me
suis fait un petit plaisir. Donc, j’irai parler, malgré tout, en
Suisse. On verra bien ce qui se passera. Et ça m’amuserais de
croiser ce Michel Audétat, qui a un site Internet, qui a une adresse
Internet, on la mettra en ligne. [michel.audetat@edipresse.ch ]
Et si les gens – on mettra
d’ailleurs l’article –, si les gens veulent lui répondre et
lui dire leur façon de penser, de sa manière de concevoir le
journalisme, et ben moi, ça m’amusera, effectivement, parce que
j’aime bien de temps en temps rire un peu aussi.
Donc, Michel Audétat, pour moi –
je le répète –, tu es une petite pute du système. Tu n’es pas
un journaliste, tu n’es pas un intellectuel. Tu es un menteur
professionnel, tu es un soumis. Et tu es, pour moi, l’image même
de tout ce qui est répugnant aujourd’hui dans ce système de
domination qui ne fonctionne que parce qu’ils ont les kapos
comme toi pour faire le sale boulot.
À la limite, j’en veux beaucoup
plus à toi qu’à ceux qui m’ont empêché de parler. Car la
communauté organisée, avec sa vision du monde dominatrice et
inégalitaire – là je citerai le général de Gaulle,
autre antisémite notoire et ignoble crétin abject, mâle persécuté,
citons le général de Gaulle –, cette communauté, elle est
cohérente par rapport à sa vision du monde qui je le dis est
explicite dans l’Ancien Testament et dans le Talmud. C’est le
peuple « sûr de lui-même et dominateur » qui joue sa
carte. Mais toi, petite pute qui s’appelle Michel Audétat, qui je
pense est un goy, tu es exactement le kapo qui fait le
sale boulot et qui fait que les camps actuels peuvent fonctionner. Tu
es le plus abject de tous, tu es une merde immonde, et je tenais à
le faire savoir et à te le faire savoir. On va finir là-dessus.
Troisième partie
Je crois que la couleur
jaune, non plus, hein !
L’affaire Vanneste
Oui, alors, déjà on va mettre la
vidéo de ce monsieur Vanneste qui est député UMP, je
crois, et qui était interrogé sur un site Internet où il
s’exprimait assez intelligemment sur les paradoxes de
l’homosexualité qui se légitime comme lobby au nom du respect de
l’autre, alors que comme le dit très bien le philosophe Tony
Anatrella, l’homosexualité est par essence le refus de
l’autre. Vanneste brodait là-dessus. Donc là, c’était une
démonstration philosophique. Et il glissait en disant qu’en plus
aujourd’hui, la communauté gay s’était constituée en lobby. Et
il sous-entendait que c’était un lobby très puissant en
politique.
Donc là, je vais prolonger ce que
sous-entendait Vanneste qui n’a pas vraiment le courage d’aller
jusqu’au bout. On sait, pour tous les gens qui s’intéressent à la
politique – la politique comme travail de réseau, comme milieu de
professionnels –, qu’ils y a deux gros lobbies puissants en
politique : le lobby juifs et le lobby gay. Aujourd’hui,
c’est les deux gros lobbies qui tiennent la politique au sens
bureaucratico-politicien.
D’ailleurs, on va le dire
clairement, le président de la République est juif et le premier
ministre est gay, en gros, il faut le savoir. Oui, bien sûr.
Je n’ai pas besoin de citer Georges Frêche
pour savoir que, on ne le rappelle pas assez, mais le président
Sarközy est juif par sa mère. Il descend de la lignée très
intéressante et très importante des Mallah de Salonique, par
sa mère et son grand-père maternel. Quant à Fillon, on le
sait dans le milieu autorisé, qu’il est de la jaquette.
Donc, effectivement, Vanneste qui
sait tout ça et qui lui est un catholique de droite est très agacé
sans doute de voir ces réseaux de puissance communautaire et de
solidarité qui ne se font pas sur des raisons vraiment politique et
d’idées, mais sur des raisons effectivement de sang et de
pratiques sexuelles. Ça doit l’agacer ce que je comprends. Mais il
ne va jamais au bout.
Alors là, il tape sur le lobby gay
en disant, à un moment donné : en plus ce qui est
insupportable, c’est que ce communautarisme qui est toujours un
communautarisme victimaire, modélisé sur le communautarisme juif –
je le dis depuis dix ans –, c’est-à-dire qu’une minorité
agissante se fasse passer devant la République pour une minorité
opprimée pour obtenir des lois d’exception communautaires qui sont
des avantages, alors qu’en fait, elle prétend que c’est pour se
« protéger de persécutions ». Alors Vanneste dit, en
gros, que c’est compréhensible pour les Juifs à cause de la Shoah
qu’il valide visiblement intégralement. Il n’a pas le choix
d’ailleurs parce que la loi Gayssot nous interdit de nous poser la
moindre question.
Mais il dit : pour les
homosexuels, c’est un mensonge, car les homosexuels n’ont pas été
déportés, contrairement aux juifs. Ce qui est absolument vrai d’un
point de vue historique. D’ailleurs Klarsfeld vient de le,
je ne sais pas si c’est ne caution mais enfin, il vient de lui
apporter son soutien [Klarsfeld défend Vanneste www.ndf.fr] :
n’ont été déportés en tant qu’homosexuels que les
ressortissants du Reich, donc, c’est-à-dire dans la France occupée,
je crois que les Français homosexuels – si tant est d’ailleurs
qu’ils aient été identifiés comme tels – je crois
d’Alsace-Moselle ou quelque chose comme ça. Mais cette espèce de
rumeur, validée aujourd’hui par la vox populi, que les
homosexuels français auraient subi le même sort que les Juifs, et
auraient été déportés dans les camps, est un mensonge, une
escroquerie historique, que Vanneste dénonce. Et c’est une
certitude.
Mais bien que ce soit une certitude
tout ça, et que son discours était intelligent et subtil,
immédiatement, le président de la République l’exclut de l’UMP
et le désinvestit, lui retire son investiture à la prochaine
législative sans jamais discuter sur le fait que ce soit vrai ou
faux.
C’est-à-dire qu’à un moment
donné, mais tout ça est modélisé sur le communautarisme juif,
c’est-à-dire qu’il y a une idéologie dominante et il n’est
pas question de faire référence à l‘histoire, à la vérité
historique. Ces communautés sont des minorités opprimées :
c’est décrété comme ça. Et quiconque met le doigt sur certains
paradoxes, sur certains mensonges historiques, est immédiatement
frappé d’anathème, comme si c’était une vérité religieuse.
C’est-à-dire que Vanneste a été
viré, non pas parce qu’il a dit une connerie ou une bêtise, mais
parce qu’il a montré du doigt une vérité qui est gênante, parce
qu’elle montre du doigt la réalité aujourd’hui qui est
totalement antirépublicaine, qui fonctionne uniquement sur des
privilèges communautaires fondés en général sur des mensonges
historiques.
Donc, moi je dis : Vanneste a
été assez courageux sur ce coup-là. Et il a été ce qu’on
appelle révisionniste. Et je l’inciterais à faire du
révisionnisme jusqu’au bout, ce qu’il ne fait pas du tout.
Parce que là, il fait circuler une
pétition où il en appelle à la communauté juive, en gros, pour le
sauver face à la communauté gay. C’est-à-dire qu’il porte
atteinte à une communauté puissante en s’appuyant sur une
communauté encore plus puissante. Il n’a pas le courage,
finalement, d’être un républicain et un catholique de droite
jusqu’au bout. De ce point de vue-là, c’est une petite Boutin,
c’est un Boutin au masculin.
Et de toute façon, il lui arrivera
ce qui lui arrivera. C’est que la communauté juive organisée
qu’il appelle au secours ne le sauvera pas. Parce qu’il y a des
accords intracommunautaires : tu soutiens ma shoah, je soutiens
ta shoah.
C’est un peu d’ailleurs ce qui
se passe avec l’anticolonialisme pour les réseaux trotskystes
anticolonialistes à la Houria Bouteldja. C’est une shoah du
pauvre. C’est qu’on voit à travers des soutiens transversaux qui
passent par le trotskysme, Alain Gresh, etc.,
que chacun valide la shoah de l’autre : la shoah arménienne,
la shoah algérienne, la shoah gay. C’est chacun sa petite shoah.
Les seuls qui n’ont pas droit à
la shoah, c’est le peule de France, malgré tout ce qu’il prend
dans la gueule, par les rapports de classes, la paysannerie française
totalement massacrée, etc., etc. Eux, ils n’ont pas le droit à
leur shoah, c’est la majorité silencieuse, c’est le cochon de
payant, le gros con qui n’y a pas droit.
Mais sinon, il y a solidarité
entre, je le dis bien, entre finalement, secrète mais bien tissée,
entre la petite shoah de Houria Bouteldja sur la repentance coloniale
ad vitam aeternam, même si à un moment donné ces gens-là
sont des Français qui vivent en France, ça ne pose aucun problème.
On est dans l’essentialisation pour reprendre le concept d’un
crétin qui m’a emmerdé récemment [cf. Abdellah Boudami, lors du
débat à la radio Al Manar Bruxelles, du 19 février 2012]. On
essentialise le colonialisme pour que ça devienne un truc ad
vitam aeternam. C’est la petite shoah de Houria Bouteldja
validée par la grande Shoah du Crif, et qui aujourd’hui
vient d’accepter la petite shoah arménienne parce une sinon, les
autres les faisaient un peu chier. Et puis, il y a la fausse shoah,
mais ce n’est pas grave, du communautarisme gay. Et Vanneste vient
d’en air les frais.
Donc, ce qui compte aujourd’hui, ce
n’est pas la vérité historique, c’est l’idéologie. Et le
président de la République a bien validé, par l’exclusion de
Vanneste, que la validité historique n’avait aucune importance.
Ce qui était important, c’est l’idéologie dominante. Donc,
l’idéologie dominante dit que le tout-puissant lobby gay
qui est très puisant dans la politique, dans la culture, dans les
medias, et qui est le deuxième lobby de puissance après le lobby
juif dans tous ces secteurs-là – ce qui est absolument vérifiable
–, est une communauté persécutée, douloureuse et souffrante qui
a été dans les camps de concentration pour sa pratique sexuelle, et
devant laquelle nous devons nous prosterner absolument.
Et monsieur Vanneste vient de faire
les frais de tout ça. Et donc, je l’incite, maintenant, à essayer
de retrouver une certaine virilité authentiquement catholique,
patriarcale et antigay et antiféministe, et à oser le
révisionnisme jusqu’au bout. Ce qu’il ne fera pas.
La race forte.
Controverse Guéant : encore du théâtre !
Oui ben, ça, c’est une petite
phrase qu’il a balancée pour essayer de draguer l’électorat
Front national après toutes les trahisons de Sarközy. Alors,
il fait semblant d’avoir dit ça, comme ça, sans penser à rien.
Il pensait évidemment à la civilisation islamique dont il
sous-entend qu’elle est totalitaire, antidémocratique, etc.
Alors ce qui est intéressant, c’est
que sur le fond, quand on dit que toutes les civilisations ne se
valent pas, c’est une évidence. Mais le problème, c’est les
critères de comparaison. En dehors de Dieu qui est au-dessus des
civilisations, la comparaison se fait toujours à partir du
substratum d’une civilisation.
Donc, c’est selon les critères
civilisationnels occidentaux qu’on décrèterait que d’autres
civilisations seraient inférieures. Ce qui veut dire que ça n’a
aucune valeur de vérité absolue. C’est simplement dire : je
préfère ma civilisation à la vôtre puisque c’est la mienne. Et
ce qui est d’ailleurs tout à fait légitime.
Donc la phrase de Guéant est
une petite phrase fourbe, une phrase qui n’a pas de sens
philosophique profond.
Et en plus d’ailleurs, quand il
dit qu’il préfère sa civilisation, il ne l’a jamais démontré
par ses allégeances, sinon il serait au Front national. Mais bon !
Et ce qui est marrant, c’est que
tout le monde fait semblant de s’offusquer alors que c’est du
théâtre, on sait qu’il a visé les musulmans pour des raisons
électoralistes. Et puis, celui qui monte au créneau pour dire que
c’est un scandale, c’est un élu martiniquais, franc-maçon, PS,
qui d’un seul coup dit que c’est un scandale parce que ça lui
rappelle le nazisme, évidemment.
Alors là, je ferai remarquer à ce
crétin martiniquais franc-maçon que les nazis – on verra
d’ailleurs une citation d’Adolf Hitler très intéressante – ne
sont pas les maîtres de la colonisation de l’Afrique et de la
déportation des esclaves. Ça a été organisé massivement par les
Lumières, le monde des Lumières, il ne faut pas oublier. Voltaire
touchait du pognon sur le trafic d’esclaves. Et surtout, la
colonisation, qui en France s’est mise en place à partir de 1830,
est de la volonté de la gauche maçonnique, c’est-à-dire de Jules
Ferry. On va remettre les citations de Jules Ferry.
Donc, ce n’est pas la peine d’en
appeler à la méchanceté nazie pour répondre à Guéant quand on
est élu de Martinique. Il faut plutôt montrer du doigt le mensonge
de la République française de gauche universaliste de Jules Ferry,
la responsabilité maçonnique, la responsabilité des Lumières et
de l’idéologie des Lumières dans la colonisation ultraviolente au
nom des races supérieures, qui est le discours de Jules Ferry, et
qui n’est pas du tout le discours de Lyautey, qui n’est
pas du tout le discours justement des catholiques.
C’est-à-dire que là, nous avons un
petit théâtre de crétins et de manipulateurs où Guéant joue au
con en faisant une citation qui attaque les musulmans. Il y a un
Martiniquais qui fait semblant de s’offusquer en disant que ça lui
rappelle le nazisme alors que lui-même participe à cette vision du
monde en tant que franc-maçon et socialiste, puisque c’est la
vision de Jules Ferry qui dit « qu’il est du devoir des races
supérieures de civiliser les races inférieures ». Tout ça
n’est pas compatible avec l’eschatologie chrétienne, mais est
compatible avec l’universalisme des droits de l’homme tiré de
l’Encyclopédie. Et donc, c’est entièrement la pensée
maçonnico-socialiste.
Donc, ce crétin de Martinique fait
semblant de dire que tout ça lui rappelle les heures sombres de
l’histoire et les nazis. Alors que les nazis effectivement ne sont
pas partie prenante dans cette opération. Donc on est là dans un
petit théâtre du mensonge global où nous avons un fourbe et un
petit vicieux, qui est Guéant, auquel répond un crétin et un
malhonnête qui est ce député de la Martinique, en passant
totalement à côté du sujet sérieux, comme je le rappelle, et
comme l’a rappelé d’ailleurs Kémi Séba, aussi.
Donc, tout ça est abject et situe
bien ce qu’est le petit théâtre gauche-droite français, la
mascarade de ce qu’on appelle la démocratie représentative
gauche-droite avec ces fourbes de droite et ces faux-culs de gauche
qui font joujou et qui mentent et qui passent totalement à côté de
la vraie réalité, des vrais concepts, des vrais rapports de force,
et de la véritable histoire, et des vrais méchants. Pour finir sur
ce sujet-là.
Faurisson récompensé
en Iran !
Oui, ben là, c’est difficile d’en
parler parce qu’il y a des lois en France qui interdisent de parler
sérieusement de tout ça. Ce qui est certain, c’est que l’Iran,
qui est un État et qui a, à la tête de cet État, Ahmadinejad,
ce pays – ce qui est une première dans l’histoire depuis 1945 –
fait du révisionnisme historique sur ce qu’on appelle la Shoah, je
le rappelle, depuis les années quatre-vingt. Avant on appelait ça
persécution des Juifs d’Allemagne par le régime
national-socialiste allemand. Après, on a appelé ça génocide.
Après, on a appelé ça Holocauste, ce qui était très
ambigu parce que ça voulait dire « châtiment divin mérité
et justifié ». Et on appelle ça Shoah depuis les
années quatre-vingt, ce qui veut dire catastrophe inexplicable.
Parce qu’on n’aime pas. Comme
l’a dit très bien, je crois, Sarközy : « Expliquer
l’antisémitisme, c’est déjà de l’antisémitisme. »
Donc en fait, on est dans l’inexplicable évidemment. Il ne faut
surtout pas pouvoir expliquer par le recours au concept, à
l’histoire, etc., etc.
Donc là, on a le président d’un
pays qui dit que le révisionnisme historique sur la Shoah est
l’idéologie d’État d’une nation. C’est-à-dire que l’Iran
fait de la thèse de Robert Faurisson son
histoire officielle. Ce qui est une première depuis 1945. Et ce qui
veut dire que ce n’est pas possible que ce soit pardonné et que ça
reste en l’état.
Ce qui me fait dire, moi, que si
l’Iran soit être détruit, je veux dire, si le régime iranien
actuel doit être mis à bas par le nouvel ordre mondial, c’est en
partie à cause de ça. Ce n’est pas seulement parce que l’Iran
menacerait Israël, ce qui est faux. L’Iran ne menace pas Israël,
mais l’Iran essaie de se protéger. C’est qu’un pays qui adopte
le révisionnisme historique et qui conteste la réalité de la Shoah
est un pays qui doit être détruit au niveau de ses instances et de
son pouvoir, et qui doit être renversé. Et je pense que.
C’est d’ailleurs ce que Robert
Faurisson appelle « la bombe atomique du pauvre ». La
bombe atomique finalement, de l’Iran, c’est celle-là. C’est
que le régime iranien aujourd’hui fait sienne, au niveau d’un pays
entier, les thèses du professeur Faurisson sur la réalité
historique de la séquence 1933-45. Et que ça, ça ne peut pas
exister. Parce que comme je l’ai dit dans mon bouquin, la Shoah est
la religion de l’Empire mondialiste. Elle a d’ailleurs remplacé
le Golgotha et le Christ. Je l’ai bien dit, d’ailleurs,
que la chambre à gaz a remplacé le corps du Christ introuvable
parce que ressuscité. Vous comprendrez la phrase comme vous voudrez.
Et c’est une certitude. La Shoah est la religion de l’Empire
mondialiste.
Et l’Iran dit voilà : nous
contestons cette religion ; cette religion est une escroquerie,
est une fumisterie. Et là, on est dans l’anathème total.
Et c’est je pense la raison pour
laquelle aussi l’État d’Israël, qui n’existe, et qui ne peut
exister qu’à travers la Shoah et la religion de la Shoah, doit
attaquer et détruire le régime iranien. C’est une certitude,
c’est une urgence à cause de ça. C’est ça la vraie bombe
atomique iranienne, ce que Faurisson appelle la bombe atomique du
pauvre. Je n’ai pas besoin de dire plus que ça là-dessus parce
qu’après, tout ça tombe sous le coup de la loi.
Il faut quand même que les gens qui
nous regarde sachent qu’en France, vous faites de la prison ferme
si vous essayez de faire de l’histoire, d’argumenter, sur cette
séquence historique 1933-45, quant à la question de qu’est-ce
qu’est la réalité de cette persécution d’État qui était la
persécution officielle de l’État national-socialiste allemand des
Juifs. Effectivement, l’État national-socialiste allemand a
persécuté officiellement les Juifs durant toute la durée de son
pouvoir 1933-45. Mais après, quant à savoir quelle a été la
réalité de ces persécutions, il est interdit de se poser des
questions au-delà de la vérité historique instituée par la force,
par la prison, et qui est, on le sait, la vérité des conclusions de
Nuremberg, c’est-à-dire d’un procès fait par les vainqueurs au
lendemain de la guerre. Voilà, c’est la réalité.
C’est un scandale pour les
historiens, tous les historiens le savent. Mais ils ferment leur
gueule devant leur patron qui est monsieur [Pierre] Nora parce
qu’ils ont peur – je le dis une fois de plus – de la puissance,
de la toute-puissance de la communauté organisée en France, c’est
tout. Sinon, ils auraient le courage de dire : Faurisson a le
droit de produire ses preuves et ces textes. Comparons en conscience.
On s’en fout ou on ne s’en fout pas. Mais normalement, il est
absolument anormal que dans une République et dans une démocratie,
compte tenu des présupposés humanistes qui sont les nôtres, qui
s’appuient effectivement sur la raison, le logos, etc., et
aucune vérité révélée, transcendante, etc., etc., la loi Gayssot
est totalement anticonstitutionnelle, anormal, etc., etc., etc. Tous
les historiens le savent et le disent en privé. Et pourtant cette
loi ne tombe pas. Et même, elle vient d’être étendue au génocide
arménien, ce qui ouvre la porte d’ailleurs à l’extension à
tous les génocides. C’est-à-dire qu’au lieu de la supprimer, on
l’étend à tous le monde. Ce qui tend d’ailleurs à montrer son
absurdité, et elle tombera sans doute un jour par l’absurde. Mais
bon, on n’en est encore pas là.
Donc, Ahmadinejad a lancé le défit
ultime au nouvel ordre mondial en mettant le doigt, c’est une
quenelle non pas de 175 mais de 1750. Et normalement, ça doit se
solder par l’effondrement de son régime et la destruction de son
pays.
Je rappelle d’ailleurs que si on
reprend certains discours d’Adolf Hitler de la séquence
1933-39, et de l’incroyable défit qu’il lançait aux puissances
d’argent et aux communautés organisées, etc. –il suffit de
regarder les discours –, ce défit à une puissance qui était déjà
réelle à l’époque, s’est soldé par sa mise à mort – enfin,
il s’est suicidé pour ne pas être mis à mort – et par la
destruction totale de son pays, et par la saignée de sept millions
de son peuple, dans laquelle il a une certaine responsabilité parce
qu’il fallait pas se lancer dans ce défit hors de portée.
Mais on peut imaginer,
effectivement, que de ce point de vue-là, si on comprend bien
l’histoire officielle et comment elle est construite, Ahmadinejad,
de ce point de vue-là, est le nouvel Hitler. Et il doit subir le
sort d’Hitler, et sa nation, le sort de la nation allemande qui a
marché derrière Hitler. C’est ce que nous allons vérifier demain
d’ailleurs.
Véto à l’ONU !
Normalement, on voit bien qu’il y
a un calendrier, qui est le calendrier néoconservateur appliqué par
Obama, avec d’ailleurs l’aide systématique de
l’Angleterre, de la France, d’Israël bien évidemment, et un peu
de la Turquie parfois, ce qui est plus ambigu. Il y a un calendrier
de redécoupage violent du Moyen-Orient qui nous a montré déjà, à
travers les Révolutions de jasmin, qu’on a fait tomber des régimes
atypiques qui ne sont pas compatibles avec le nouvel ordre mondial,
qui étaient le régime tunisien, puis égyptien.
Et que dans ce programme, qui est un
calendrier à marche forcée – on voit bien qu’il y a un projet
global qui a beaucoup à voir avec la dictature mondialiste dont je
parle et dont d’autres parlent d’ailleurs, en bien ou en mal ;
Attali en parle en bien, moi, j’en parle en mal ; mais tout le
monde est à peu près d’accord sur le fait que ça se dessine de
plus en plus –, il était prévu que la Syrie tombe parce que pays
atypique issu de la Guerre froide, protégé par l’ex-URSS, et armé
au niveau du matériel, non pas par les Américains, mais par les
Russes. Tout ça fait des déterminants : pays baasiste, pays
qui aide de façon concrète les Palestiniens en armant, protégeant,
finançant, le Hamas, en protégeant d’ailleurs des leaders
du Hamas, etc., pays socialiste et national, c’est-à-dire
national-socialiste arabe issu effectivement du panarabisme dont le
grand leader a été Nasser, pour ceux qui se
souviennent.
Enfin, pays qui doit disparaître
parce qu’effectivement incompatible avec le nouvel ordre mondial
qui met, je le répète, des techno-gestionnaires du FMI partout, et
qui donne, au niveau sociétal, le pouvoir aux Frères musulmans
ou à ces sunnites salafistes sous sponsoring qatari, on le
voit. On en parlera tout à l’heure, avec l’évolution de plus en
plus visible et révélatrice d’un Tariq Ramadan.
Donc, on voit se dessiner cette mise
au pas. C’est-à-dire le nouvel ordre mondial économique et bancaire
se met en place, c’est-à-dire domination judéo-protestante du
monde, et avec la collaboration intéressée qui aboutira à un petit
califat sunnite, on le dira, qui passe par les Frères musulmans,
différentes obédiences selon les pays, en général qu’on appelle
islamique. On le voit en Tunisie, on le voit en Égypte.
Et on voit comment c’est une
manière très subtile pour l’Empire américano-sioniste de dominer
ces pays et ces populations arabo-musulmanes via quelque part un
certain islam que j’appelle moi l’islam de collaboration.
Et donc, comme la Syrie n’est pas
compatible avec cette vision, l’Empire a essayé de la faire tomber
pour mettre au pouvoir justement des islamistes sunnites de cette
obédience, et pour soumettre, à travers ce pouvoir apparent, et ce
pouvoir effectivement sociétal, soumettre la Syrie au nouvel ordre
mondial sous domination américano-sioniste. C’est une évidence.
Il se trouve que d’un seul coup,
ce qui a été possible avec notamment la Libye de Kadhafi
parce que les Russes n’ont pas mis leur véto à la résolution
1973 qui a été totalement outrepassée et qui a permis la
destruction totale de la Libye de Kadhafi, la mise à mort de
milliers de Noirs pour des raisons raciales, et surtout de faire
sombrer ce pays dans un chaos tribal permanent, qui ramène ce pays,
qui était le pays le plus développé d’Afrique avec le plus haut
niveau de vie africain, de le ramener au niveau de l’âge de
pierre, et dans une situation qui est la situation de guerres
ethnico-confessionnelles permanentes et tribales permanentes, qui est
un moyen de domination par la chaos, et qui a été la stratégie
iraqienne, on le voit.
Ce qui devait être fait assez
rapidement en Syrie n’est pas possible parce que les Russes qui ont
retenu la leçon de la Libye, et les Chinois, ont dit « non ».
Et je rappelle que si Poutine dit « non »
aujourd’hui, c’est qu’il se rend compte que les Américains ne
veulent pas seulement la peau de Kadhafi, de Moubarak, de Ben
Ali et la peau de Assad. Ils veulent sa peau aussi !
On voit très bien qu’il y a la volonté, aussi, de faire la peau
de Poutine. Donc en fait, quand Poutine défend quelque part Assad,
il défend aussi sa peau à travers ça.
Parce qu’il a bien compris qu’on
voulait sa peau aussi, par les déstabilisations qu’on a essayé de
faire récemment : contestions des élections de Poutine, sa
diabolisation en ce moment par les médias occidentaux sous contrôle,
on sait très bien de qui.
Donc Poutine a dit « « non »,
il a opposé son véto, et surtout avec les Chinois. Là, on a une
coalition sino-russe qui fait que la Syrie ne tombe pas.
Et comme la Syrie ne tombe pas, et
que l’armée syrienne, c’est quand même 500 000 hommes et
que c’est une armée qui s’est quand même permis de botter le
cul de l’armée israélienne au Liban – donc ce n’est pas de la
rigolade, ce n’est pas l’armée de Kadhafi –, eh ben le régime
syrien est en train de gagner militairement du fait que ces opposants
qui étaient en fait des milices armées de l’extérieur et
encadrées par des militaires israéliens, français, anglais – on
le sait aujourd’hui –, et payés par le Qatar – on le sait
aujourd’hui, le nouvel employeur de Tariq Ramadan ; on va
peut-être en parler, tout ça est cohérent –, eh ben ces gens
sont en train de perdre, et les Syriens sont en train de gagner.
Et comme ils sont en train de
gagner, ils font tomber des bastions, ils capturent. Et qu’est-ce
qu’ils capturent ?
Des colonels de l’armée française
[Un tremblement de terre sous les pieds de Sarközy,
www.tunisiefocus.com],
des officiers israéliens, turcs, anglais, des tas de types payés
1000 euros par semaine, je crois, qui ont déjà travaillé à la
destruction de la Libye, qui sont donc ce que les crétins, les
salafistes belges appellent Al-Qaïda et dont ils pensent que ce sont
des résistants à l’Empire qui travaillent pour le califat mondial
contre l’Empire américano-sioniste. Eux, ils n’ont rien
compris ! [cf. le débat à la radio Al Manar Bruxelles, du 19
février 2012]
Donc, ils se sont fait arrêter, ils
se sont fait questionner, évidemment, et les Syriens sont en train
de gagner la guerre. Alors, évidemment, par les médias on continue
à diaboliser comme on peut le régime.
Mais comme Poutine et les Chinois
ont dit niet aux Américains, et qu’ils sont quand même
plus dans leur sphère d’influence géographique que les Américains
qui sont très loin, eh ben les soi-disant insurgés qui sont en fait
armés par l’extérieur se retrouvent tout seul face au pouvoir
syrien, exactement d’ailleurs comme à un moment donné les
Georgiens se sont fait lâcher et se sont retrouvés face à l’armée
russe sur la question je crois ossète, pareil. Et là, ben on nous
cache évidemment tout ça, mais on est en train de découvrir ce que
Ramadan n’avait évidemment pas bien compris, qu’effectivement,
les israéliens ne soutenaient pas du tout le régime syrien, qu’ils
n’étaient pas très contents du régime de Bachar el-Assad
qui est un régime, on le sait, profondément anti-israélien et même
bien au-delà.
C’est pour ça que je pense que
Ramadan est un menteur sur la question. Il ne peut pas juste se
tromper. Il est dans le mensonge cohérent et organisé.
Eh ben Assad, et le régime de
Assad, est en train de démontrer – et c’est bloqué par les
médias occidentaux mais on le verra – qu’effectivement, ce
n’était pas du tout une révolution populaire : c’était
une tentative de renverser le régime et de foutre en l’air un
régime qui fonctionne à peu près correctement, et qui est dans
l’intérêt de ce pays complexe, multiconfessionnel et multiethnique,
et que ce coup fomenté, armé de l’extérieur est en train de
foirer grâce à Poutine.
Ce qui légitime mon soutien à
Poutine. Pour un monde multipolaire, il faut que Poutine soit là.
Sinon, effectivement, c’est le nouvel ordre mondial et la dictature
orwellienne assurée.
Et malgré tout, les Américains
sont un peu dans l’impuissance parce que les Syriens sont en train,
eux, de gagner cette guerre, que Kadhafi n’a pas pu gagner.
D’ailleurs, les kadhafistes sont
entre tain de gagner la revanche, en ce moment, en Libye. Et les
Américains vont être obligés d’envoyer beaucoup de matériel et
beaucoup d’hommes pour que la situation libyenne. Malheureusement,
Kadhafi est mort, assassiné par des salafistes qui criaient « Allah
akbar ! » et qui l’ont sodomisé.
Là, je pose la question aux monde
musulman et à mes amis musulmans de savoir qu’ils se reconnaissent
dans cet islam là, parce que j’ai l’impression que les
salafistes belges, eux, se reconnaissent dans cet islam d’assassins
et de sodomites.
Donc là, il faudrait poser des
questions sur les relais, la compréhension, et la bonne ou mauvaise
compréhension de l’islam, et sur l’authenticité de certaines
conversions. Parce que c’est beaucoup de convertis finalement qui
aiment ce salafisme de l’égorgeur et du sodomite.
Donc, la Syrie est en train de
gagner et on est en train de dévoiler le port aux roses, ce que je
dis depuis des mois. C’est qu’effectivement, ce n’était pas
des manifestations pacifiques de citoyens opprimés par leur régime,
mais des groupes armés effectivement de salafistes armés par
l’Empire américano-sioniste et tous ses alliés, de l’extérieur,
sans légitimité popularité. Et qu’ils sont en train, grâce au
véto russo-chinois, de se retrouver isolés et de perdre la guerre.
Et ce qui veut dire que petit à
petit, peut-être va pouvoir se montrer cette réalité de ce que
sont ces révolutions soi-disant arabes et islamiques. Et je dirais
que la Syrie est notre petit laboratoire, notre grenouille à
disséquer pour nous montrer exactement les tenants et les
aboutissants réels de ce qu’on nous montre comme des insurrections
populaires, et qui sans doute auront lieu demain ailleurs.
Car là, je fais une parenthèse. Le
nouvel ordre mondial ne peut supporter aucun régime atypique issu de
la Guerre froide. Et sur la liste, il y a forcément le régime
algérien. Car malgré toutes les compromissions, les alliances
croisées de la junte militaire algérienne qui est prête à tout
pour survivre, le nouvel ordre mondial ne peut pas tolérer une junte
militaire dans un pays qui en plus s’oppose au retour des Juifs qui
ont été chassés d’Algérie en 1962 par le FLN pour
collaboration avec l’occupant, via le décret Crémieux.
Car je rappelle à tous ces Juifs
algériens qui donnent des leçons aujourd’hui d’anticolonialisme,
de droits de l’homme, etc., qu’ils ont été chassés d’Algérie,
et qu’ils ne peuvent toujours pas y retourner pour collaboration
avec le colon, via le décret Crémieux. Donc, qu’ils ne se mettent
pas dans le camp des amis des colonisés. Ils étaient du côté des
colonisateurs, ils étaient OAS comme d’ailleurs toute la famille
d’Enrico Macias. Et c’est pour ça qu’ils ne peuvent pas y
retourner. Donc, qu’ils ne changent pas de camp comme ils savent le
faire à chaque fois, pour se retrouver du côté des gentils, comme
l’ont fait exactement les esclavagistes juifs américains, qui d’un
seul coup se retrouvent anti-esclavagistes, alors qu’ils étaient
les plus gros armateurs de bateaux de la traite négrière. C’est
démontré absolument par les études universitaires noires
américaines. Et c’est ce qui a produit la fâcherie, à la fin des
droits civiques, entre Norman Mailer et Farrakhan,
pour prendre deux symboles. Je connais très bien cette histoire-là
aussi.
Je fais une petite parenthèse. Dans
le calendrier de mise au pas de tous les régimes atypiques, il est
prévu que la junte militaire algérienne tombe. Elle est à mon avis
dans le calendrier. Elle est sur la liste.
Ce qui veut dire que c’est très
compliqué pour moi. Parce que malgré le mépris absolu que j’ai
pour cette junte militaire algérienne, je pense que si l’Algérie
tombe, ça sera aussi pour entre des cadres du FMI et de Goldman
Sachs à la place, et pour que l’Algérie ressemble à ce qu’est
le Maroc des Azoulay aujourd’hui.
Avec tout ce qu’on verra aussi de
réparation. C’est-à-dire qu’on voit très bien qu’il y a des
pressions qui sont faites tous les jours pour que les Juifs qui ont
été chassés de l’Algérie pour faits de collaboration avec le
colonisateur, revendiquent non seulement d’y retourner, mais de
récupérer les biens dont ils estiment avoir été spoliés.
Donc, tout ça, on verra ce
calendrier se mettre en place, etc. Et le régime algérien, à mon
avis, va être déstabilisé bientôt. Nous verrons que c’est sur
le calendrier.
Je ne suis pas prophète, mais je
dis que le nouvel ordre mondial ne peut pas laisser ce régime-là en
place tel qu’il est. Il le fera tomber aussi. Il ne peut pas le
tolérer. Les initiés comprendront aussi pourquoi. Essayez de porter
une kippa dans les rues d’Alger, aujourd’hui, vous verrez. Ça
aussi, c’est une des raisons qui font que ce régime doit tomber.
Je ferme la parenthèse là-dessus.
Quatrième partie
Celui-là, il est pas
mal. C’est de mon pote Zeon. C’est pour notre ami Sopo. Chutzpah
Sopo !
Tariq Ramadan :
un rôle qui se précise…
Je me pose la question depuis très
longtemps, de pourquoi les médias dominants qui sont au service du
pouvoir et qui ne font rien sans la validation du pouvoir, ont choisi
depuis le début, même d’ailleurs comme méchant et comme
opposant, Tariq Ramadan, pour parler au nom des musulmans de France ?
Je n’ai jamais compris pourquoi
parce qu’il n’est pas Français. Il y a quand même, je le
répète, six millions, je crois, de Français musulmans, qu’ils
soient d’ailleurs convertis ou originaires de nos anciennes
colonies ou du Maghreb, ce n’est pas la question. Mais il y a des
tas de citoyens français de confession musulmane qui ont le niveau
et qui pourraient parler au nom des musulmans de France. Tariq
Ramadan n’est pas légitime de ce point de vue-là.
Or, il a été choisi dès le départ
par le système pour faire le méchant de service. Or, moi je crois,
quand on comprend le système de domination et qu’on a lu Douglas
Reed, que finalement, il n’y a pas deux camps. Il y a un
dominant qui est en haut comme le petit œil du triangle illuminati
et qui fabrique le gentil et le méchant, d’une certain manière,
qui valide le gentil et le méchant, comme il valide et Sarközy,
et Hollande.
Et je pense qu’en réalité, Tariq
Ramadan fait partie du système. Il a été choisi parce qu’en
fait, il fait partie du système. Et je le démontre de plus en plus
par son évolution.
D’abord, les gens qui l’ont
poussé en avant sont et les médias en France sous contrôle
sioniste, même d’ailleurs pour l’attaquer et en faire leur
sparring-partner, et au niveau de la base, c’est
les réseaux trotskystes, c’est les islamo-trotskystes, et les
anticolonialistes essentialistes qui l’ont fait monter.
Je fais remarquer moi, que Tariq
Ramadan ne connaît pas la situation réelle des Français musulmans
qui vivent au milieu des Français dans les cités, etc. C’est ce
que j’appelle, moi, un membre finalement de l’oligarchie
mondialiste. Il est comme Attali : c’est un nomade. Il
n’est ni égyptien, ni suisse, ni quoi que ce soit. Et finalement,
il est dans la situation du nomade tel que le décrit Attali, qui est
chez lui partout et nulle part, mais qui n’est pas un enraciné. Et
qui donc ne peut pas parler au nom des gens qui vivent sur les
territoires. Donc finalement, il fait partie, et pour des raisons
d’origine de classe, et de praxis, il fait partie finalement
de cette hyperclasse nomade. Il est le « musulman de service »
de cette hyperclasse nomade égypto-suisso-machin.
Et après, moi je pars du principe
que quelqu’un travaille pour qui le paie. Et je pose la question :
qui paye Tariq Ramadan ?
Tariq Ramadan est payé par le
gouvernement anglais qui est une des matrices de la domination
mondialiste judéo-anglo-saxonne. Il y a les États-Unis,
l’Angleterre. On sait même que l’Empire est né à Londres. Il
est payé par le régime anglais. Il était conseiller de Tony
Blair. Il enseigne dans une université anglaise. Et aujourd’hui,
je regarde tout ça, je vois qu’il participe à des
manifestations à Bagnolet d’agitation des quartiers en poussant
les jeunes des quartiers à commettre des actes délictueux avant le
premier tour, ce qui n’est vraiment pas un service à rendre à ces
gens-là, et qu’il le fait en compagnie de Houria Bouteldja,
qui elle aussi est salarié du Qatar via l’Institut du monde arabe,
et à côté d’Alain Gresh qui sont les vieux réseaux de
manipulation judéo-trotskystes du Tiers monde et des immigrés
depuis toujours. Je vois ces réseaux, je vois ces soutiens.
Je vois surtout que progressivement,
sur l’affaire syrienne, il ment en disant qu’Israël soutient le
régime syrien, alors qu’aujourd’hui on sait que les israéliens
font tout pour faire tomber le régime syrien. Finalement, il dit que
les printemps arabes ont été une manipulation après avoir dit
quand même que Kadhafi méritait de tomber parce qu’il
n’était pas démocrate. J’aimerai bien savoir en quoi le mot
démocrate est un critère islamique.
Et là je me dis : ce type qui
effectivement juge de ses alliances et de ses allégeances possibles
en fonction des critères démocratiques, je vois qu’aujourd’hui
il est en plus payé par le Qatar, et qu’il vient de monter un
Institut de recherche islamique au Qatar [Center for Islamic
Legislation and Ethics (CILE), Doha, Qatar].
Il n’y a pas moins démocratique
et pas moins légitime que le régime qatari. C’est un pays qui
existe depuis 1971 par la volonté des Américains après avoir été
le tapin des Anglais. C’est essentiellement une bande de bédouins
milliardaires soumis à la puissance américaine, puisque c’est une
énorme base américaine, et qui financent en ce moment, on le sait,
toutes les entreprises de déstabilisation des pays
traditionnellement arabo-musulmans. Ils ont financé la destruction
de la Libye, ils financent en ce moment la manipulation et la mise en
place d’une cinquième colonne salafiste en France pour, à mon
avis, préparer une catastrophe ethnico-confessionnelle en France
voulue par le pouvoir impérial sioniste, pour transformer une crise
économique dont est responsable Wall Street en guerre de religion.
Ramadan se trouve pris dans tout ce
maillage très, très malsain. Ramadan aujourd’hui est payé par
les Anglais et par les Qataris. Les Anglais, les Qataris, sont
ouvertement et incontestablement des agents impériaux de la
domination américano-sioniste, pas de la résistance. Ramadan
accepte l’argent de ces gens-là, travaillent pour eux. Je précise
sur le Qatar, Ramadan qui est très soucieux des lois de la
République française sur le respect effectivement des
ressortissants musulmans français souvent issus de l’immigration,
accepte de travailler pour un pays dont la constitution ne reconnaît
aucuns droits sociaux, aucun droit syndical et aucun parti politique.
Normalement, quand on se respecte un peu, on n’accepte pas l’argent
de ces gens-là, et de monter un centre de recherche islamique au
Qatar, et de cautionner, par son image de marque, un régime
aujourd’hui qui vient d’obtenir la Coupe du monde de football, la
Coupe du monde de handball et qui est ouvertement un régime de
collaboration au nouvel ordre mondial et à la main mise
américano-sioniste sur les pays arabes.
Et là, je vais plus loin. Ramadan
est un réformateur de l’Islam. On sait qu’il est dans le projet
de domination mondial de faire ce qui a été fait pour, nous, les
catholiques, un Vatican II de l’Islam. Car en fait, l’Empire
mondialiste qui se soldera par le Grand Israël et la capitale
mondiale à Jérusalem devra gérer quand même un monde musulman. Et
ce monde musulman sera géré par la mise en place d’un petit
califat sous contrôle entièrement américano-sioniste bancaire. La
mise en place d’un petit califat qui ne pourra exister que s’il
est fait un aggiornamento, c’est-à-dire un Vatican II de
l’islam.
Et je pense que Tariq Ramadan est
l’homme qui a été choisi pour pondre ce Vatican II de l’islam
qui va correspondre à ce qui a été pour nous la soumission
intégrale du catholicisme et de ce qu’il représente, aux valeurs
maçonniques et à l’universalisme maçonnique, qui est le substrat
de l’Empire mondialiste, et qui est pour nous, la trahison totale
des Évangiles et de ce pourquoi le Christ est venu. Car le Christ
est venu pour dénoncer le Sanhédrin et les Lévites comme traitres
à l’alliance et comme élite qui avait retourné une promesse
divine en inversion satanique. C’est clairement dit dans les Actes
des Apôtres et les Évangiles. Je pense que le rôle de Ramadan –
là, j’extrapole – est finalement de préparer par son travail
finalement théologico-modernisto-amphigourique, qui à mon avis a
plus à voir avec le baratin talmudique qu’avec la saine exégèse
islamique – je ne ressens pas ce type comme un religieux mais je le
ressens totalement comme un politique ; et finalement il a bien
pris de Bernard-Henri Lévy toute cette espèce de dialectique
où d’ailleurs les trois-quarts des concepts sont des concepts pris
à l’universalisme anglo-saxon et à la maçonnerie : il y a
très peu d’islam dans son baratin –, et je pense qu’il amène,
payé par le Qatar et l’Angleterre, ce qui est totalement logique,
il va produire le corpus d’où sortira le Vatican II et
l’aggiornamento islamique qui sera finalement cet islam
moderne mondialisto-compatible, sous domination américano-sioniste,
et dont il pourra effectivement tirer les marrons du feu. Et je pense
qu’il est dans cette logique. Et sa progression, son évolution
désignent tout ça de manière évidente et explicite.
Et là, je viens de voir, par
exemple récemment, parce qu’on le voit par des tas de signes, tout
ça, que un : il est payé par les Anglais, payé par le Qatar
maintenant. [Mais] récemment, un crétin absolu, un crétin, je veux
dire intellectuellement crétin et humainement minable qui s’appelle
[Souhail] Chichah a commis quelque chose à l’université
Libre de Bruxelles. Université libre de Bruxelles veut dire
université maçonnique et anticatholique de Bruxelles ; ça
veut dire ça. Il est allé perturber une conférence de Caroline
Fourest sur l’extrême droite. Et je dis : malgré tout le
mépris que j’ai pour Chichah, il a bien fait de le faire.
Caroline Fourest incarne l’extrême
droite actuelle, c’est-à-dire les intérêts néoconservateurs. Elle
fait partie de la clique de Bernard-Henri Lévy, Philippe Val,
etc. Elle fait partie des chiens d’attaque de Bernard-Henry Lévy.
Elle est un agent de l’extrême droite la plus moderne et la plus
efficace qui est en train d’attaquer effectivement, de dénoncer le
monde musulman comme fascisme actuel, au nom des droits de l’homme
toujours et du communautarisme dont elle fait partie, puisque c’est
une lesbienne de combat, elle est dans le communautarisme victimaire
et la minorité agissante.
Et je pense que Chichah a bien fait
d’aller l’empêcher de parler, car elle n’a pas le droit de
parler, de s’ériger en arbitre sur ce qu’est l’extrême
droite, l’extrême gauche, etc. Elle fait partie, elle est un agent
de la domination impériale américano-sioniste. Elle fait partie de
l’extrême droite néoconservatrice – d’ailleurs Boniface
l’a parfaitement dit – et ils ont bien fait d’aller se moquer
d’elle en disant « burqa blabla, etc. ».
Mais ce que je remarque, moi, c’est
que bien que Chichah soit un crétin qui me crache à la gueule toute
la journée avec toute sa bande – ils l’ont encore fait récemment
sur Al Manar Bruxelles qui est une radio marocaine ; ça n’a
rien à voir avec le vrai Al Manar [cf. « Traquenard sur Al
Manar ! », egaliteetreconciliatoin.fr] –, malgré tout,
nous les avons soutenus. Parce que je pense qu’effectivement, on ne
doit pas accepter la mascarade de la discussion démocratique avec
Caroline Fourest. Nous sommes dans un combat, un combat dangereux et
risqué. Ils ont eu raison de le faire.
Et ben, je remarque que Tariq
Ramadan a écrit une lettre pour dire qu’il désavouait Chichah et
qu’il soutenait Caroline Fourest [tariqramadan.com].
Je pense finalement que Caroline
Fourest et Ramadan sont les deux membres d’une pièce de théâtre,
exactement comme quand le Martiniquais franc-maçon fait semblant
d’attaquer Guéant. On est dans un petit théâtre entièrement
bordé. Tous ces gens-là sont des mondialistes, et ce sont des
mondialistes sous contrôle et ils font mumuse.
Et finalement, Ramadan a choisi
Fourest. Finalement, Fourest est sa meilleure ennemie, mais ce sont
les deux faces d’une même médaille. Ils sont tous les deux
mondialistes, ils sont tous les deux dans le communautarisme
victimaire. Et finalement, ils sont tous les deux les agents du
mondialisme.
Le mondialisme a besoin d’un
certain islam pour s’accomplir, du moment que c’est un islam de
soumission au nouvel ordre mondial bien compris. Et finalement, cette
soumission au mondialisme se fait et par Fourest, et par Ramadan, et
a besoin de cette pseudo engueulade. Mais finalement, au moment
décisif, Ramadan fait toujours allégeance à qui il faut.
La seule fois où je l’ai
rencontré, où on s’est serré la main au Congrès de l’UOIF, il
y a eu une photo. Immédiatement, le lendemain, il a fait un texte
long comme le bras pour dire qu’il m’avait serré la main sans me
serrer la main. Pour qui fait-il ce texte ?
Pour nos maîtres mondialistes. Pour
dire : voyez, j’obéis. Je suis sous contrôle. Il n’y a pas
besoin de faire ce genre de texte de soumis quand on est. Moi, je
n’ai pas besoin de faire de texte pour expliquer pourquoi j’ai
parlé à Dieudonné, Ramadan, Faurisson, etc. Parce
que je n’obéis à personne.
Et là, il vient de faire un texte
en disant : « je soutiens Caroline Fourest contre »,
évidemment toujours avec un propos amphigourico-talmudique bien
piqué chez BHL, où le oui mais machin, où on ne sait jamais trop.
À un moment donné, un peu de virilité ! Oui, tu as soutenu
Fourest contre Chichah, point. On s’en fout de la raison À un
moment donné, tu choisis ton camp camarade. Et à un moment donné,
quand ça chauffe, il n’y en a plus que deux, de camps : la
soumission ou l’insoumission.
Chichah malgré tout est sur la
sellette, il va être viré de l’université de Bruxelles. À un
moment donné, il fait partie des victimes, même si c’est une
victime qui continue à désigner à la police les gens comme moi.
C’est un peu, mais ça on l’a vu avec Siné, on l’a vu
avec d’autres. C’est quand même une victime du système. Il
n’est pas du côté des gagnants et des vainqueurs.
Et Ramadan, lui, est du côté de
cette hyperclasse mondiale. Il est le représentant de l’islam qui
a été choisi demain pour être finalement le cadre du département
islamique du nouvel ordre mondial sous contrôle, je le dis,
américano-sioniste, judéo-protestant et bancaire. Et c’est clair
que c’est son destin, c’est sa mission. Et peut-être que s’il
ne s’en est pas rendu compte, il va falloir qu’il s’en rende
compte.
Et que d’accepter de monter un
centre de recherches, je ne sais pas quoi, islamiques au Qatar, c’est
à mon avis la faute de trop et la vérification de trop. C’est
inacceptable, et je demanderai d’ailleurs même aux gens comme
Alain Gresh, qui finalement vont à Bagnolet, mairie
communiste, en tant qu’hommes de gauche, comment ils peuvent
accepter qu’un agent qatari travaille avec eux.
Un agent qatari pour moi, est un
agent d’extrême droite, au sens social du terme. C’est quelqu’un
qui accepte de travailler dans un pays où il y a interdiction de
syndicats, interdiction de partis politiques, et qui est un
gouvernement, pour employer les mots que Ramadan emploie qui ne sont
d’ailleurs jamais des mots islamiques, qui est un régime fasciste.
C’est un régime antidémocratique et fasciste, en plus d’être
un régime sioniste, proaméricain, proimpérial, et qui finance
aujourd’hui activement toutes les entreprises de déstabilisation,
par la violence, des pays arabo-musulmans.
Donc, je clôturerai maintenant sur
Ramadan. Je pense que nous vérifierons ça, chaque jour un peu plus.
Et pensez bien que finalement, le rôle que va jouer Ramadan face à
l’histoire et à l’histoire de l’islam, est peut-être le rôle
que finalement ont joué ceux qui ont permis que se mette en place et
s’accomplisse Vatican II. Finalement, Ramadan est en train, par les
sponsors et par son baratin, de mettre en place le Vatican II
musulman dont l’Empire mondialiste a besoin pour parachever son
système de domination.
Anonymous
?
Oui alors, Anonymous, effectivement,
on voir qu’ils se sont récemment enorgueillis d’avoir publié
une correspondance privée de Faurisson et Gollnisch,
[« L’extrême droite lyonnaise infiltrée par les
Anonymous », lefigaro.fr], d’avoir donné les mails de
responsables syriens [Quand la presse israélienne cible l’Iran
grâce aux Anonymous tempsreel.nouvelpbs.com].
Alors c’est marrant parce que
c’est systématiquement porter atteinte à des résistants à
l’Empire, en réalité. Et toujours pour l’Empire. Alors
Anonymous, c’est un peu comme Al-Qaïda. Comme c’est anonyme,
tout le monde peut en être. Donc on ne sait pas, à un moment donné,
si c’est strictement des agents de la CIA, ou des gens qui mènent
un petit combat isolé mais manipulé à leur insu. C’est difficile
à dire.
Mais ce qui est certain, c’est que
les Anonymous français sont à peu près les mêmes que les
Indignés. Ça sent le réseau gaucho-trotskyste sous contrôle
américain systématique. Parce que leurs cibles, c’est
systématiquement des résistants à l’Empire. Et ils font
systématiquement le tapin pour l’Empire. Donc, ça je voulais le
dire.
Sur le plan français, par les
actions qu’ils mènent, on a la certitude que comme les Indignés
du vieux tocard Hessel, là – grotesque, inintéressant et
insignifiant –, les Anonymous, c’est pareil. C’est typiquement
du gauchisme français. Qui dit gauchisme français dit sous contrôle
trotskyste, et qui dit sous contrôle trotskyste dit toujours qui
travaillent pour les Américains avec l’argent, je dirais en plus,
des services de manipulation européens des Américains. On remonte
toujours via la Hollande, on arrive toujours à la CIA. Donc, les
Anonymous, c’est de la merde, en tout cas pour le département
français, c’est de la merde de gauchistes.
Et on a une petite vidéo qui nous
le montre. Parce que le seul moment où ils ont montré leur visage,
ceux qui se revendiquent de, c’est quand on a prétendu qu’ils
avaient piraté le site du Crif. Là, quand on leur a dit
qu’ils avaient piraté le site du Crif, ils sont vite allés se
montrer pour dire : « C’est pas nous, c’est pas
nous ! On n’aurait jamais fait ça. »
Et on voit deux guignols qui ont
vraiment des têtes de cons de gauchistes typiques, de mecs qui ont
travaillé à REFLEXes ou à Ras l’Front,
etc.
Et à la fin, il y en a un, avant de
partir, qui sort un petit mot en hébreu, pour bien dire en gros qui
veut dire, je ne sais pas quoi, « victoire ». Il envoie
bien un peut signal : « je suis de la communauté, ou je
suis un sioniste. » On ne prononce pas un petit mot en hébreu,
un petit clin d’œil en hébreu, sans que ça veuille dire quelque
chose. Donc, là on a bien la démonstration : Anonymous France
égale éternel réseau de manipulation gaucho-trotskyste. Tout ça,
c’est un peu. Il y a Mélenchon… On est toujours là-dedans. Tous
les mouvements de contestation en France sont pourris, parasités et
contrôlés, pour l’ennemi, par les organisations trotskystes.
C’est malheureusement le triste constat qu’on doit faire en
France.
Faillite de la Grèce
Oui, ben là, on est dans le social
pur, effectivement. On vient, pour que les Grecs payent leur dette,
qui est un racket bancaire organisé, on le sait, par le système de
Wall Street dont la Goldman Sachs – je ne vais pas
redire vingt fois quelle est la vision du monde de ces gens-là, quel
est leur noyau dur communautaire, même si c’est une alliance, je
l’ai dit, de deux groupes ; mais il y a un groupe d’ailleurs
qui domine l’autre aujourd’hui de façon de plus en plus visible
– la Grèce c’est un peu ce qui est promis à toutes les nations
d’Europe si nous ne faisons pas la révolution rapidement [« Il
y a un complot mondialiste pour l’extermination physique du peuple
grec » mikis-theodorakis.net]. C’est un racket bancaire, une
soumission, un dépeçage et une mise en esclavage.
Le salaire minimum qui correspond au
SMIC grec vient d’être baisé d’un quart, immédiatement. Et il
y a des émeutes d’ailleurs en Grèce très violentes dont on parle
très peu.
Il faut être absolument soucieux et
solidaire de ce qui arrive au Grecs, car ce qui arrive aux Grecs va
nous arrivé demain. Et voit bien, effectivement, c’est une mise en
esclavage par les banques, par la Banque avec un grand B, du peuple
le plus symbolique du peuple européen.
Parce que qui dit Grec, je ne vous
renvoie pas aux études lévinassiennes de Bernard-Henri Lévy,
sur Jérusalem et Athènes, c’est vraiment : la Grèce est
l’alternative absolue sur le plan moral, conceptuel et
téléologique au monde juif.
Et la destruction de la Grèce par
le système de domination bancaire est un symbole absolu pour
l’Europe. Il faut bien comprendre. Qui dit Europe dit Grèce. Qui
dit destruction de la Grèce par la Banque. Et là, je veux dire, on
est dans la pleine lumière d’un combat à la fois symbolique,
mystique et concret, et social.
Thomas Dutronc chez
Drucker
Oui, ben là c’est marrant, parce
qu’il y a deux raisons d’en parler. D’abord parce que Drucker
est le maître de la grand-messe du dimanche après-midi. On voit là
aussi la communautarisation intégrale de l’espace
politico-symbolico-français. C’est-à-dire qu’il y a les cadres de
la communauté sont partout. Normalement, Drucker aurait dû prendre
sa retraite depuis longtemps, il a passé l’âge. Non, il est là,
et on voit que lui règne sur le show-business
comme monsieur Prasquier règne sur les corps
constitués. Tout le monde doit faire allégeance à monsieur Drucker
et à ce qu’il représente.
Et là, récemment, il a consacré
une après-midi entière à un jeune homme qui s’appelle Thomas
Dutronc, que je connais bien puisque je lui ai fait jouer le
premier rôle dans le seul film que j’ai fait avant de me faire
virer par les deux communautés surpuissantes du cinémas, qui sont
la communauté juive et la communauté homosexuelle qui m’ont
interdit de faire du cinéma, en gros. J’ai pu vérifier de leur
puissance de méchanceté et de leur efficacité quand j’ai fait
ce film et quand il est sorti.
Alors ce Thomas Dutronc,
effectivement, c’est moi qui l’ai fait démarrer, pratiquement.
C’était un ami. Il a joué dans mon film. C’est-à-dire
qu’aujourd’hui c’est une vedette. Il imite vaguement son père.
En fait, on est dans un monde de « fils de », il fait un
peu comme son père en un peu moins bien, mais comme le font tous les
types aujourd’hui qui passent à la télé et chez Drucker. C’est
le signe d’un écroulement d’une époque, quand il n’y a
plus que des « fils de ».
Et alors, ce qui marrant, c’est
qu’à un moment donné, on fait totalement l’impasse, on montre
son CV, ce qu’il a fait, etc., mais on fait totalement l’impasse
sur ce film qui ont été ses débuts d’une certaine manière où
il joue un premier rôle dans mon film Confession d’un dragueur.
Et ça va me permettre d’en parler.
Car j’ai fait ce film qui a été
viré, qui est sorti une semaine au cinéma, le 25 juillet, et qui a
été sorti des salles immédiatement, avec des critiques qui se sont
déchaînées dessus, mais qui fait toujours des succès d’audimat
quand il passe à la télévision – il est passé une trentaine de
fois à la télévision – et qui a un petit succès posthume et
qui est devenu un petit film culte. Ce film que j’ai sorti en 2000
– on est en 2012, ça fait douze ans – n’ai jamais sorti en dvd
alors que depuis Thomas Dutronc est devenu une vedette, et que Saïd
Taghmaoui, l’autre acteur que j’avais fait jouer moi –
j’avais donné le premier rôle à un jeune issu des cités, je
n’avais pas attendu, moi, pour donner sa chance à un maghrébin,
un premier rôle à un maghrébin, etc., qui venait
d’Aulnay-sous-Bois – est d’ailleurs depuis devenu une vedette à
Hollywood. Ce film aurait dû sortir en DVD. Or il ne sort jamais en
DVD.
Comme un peu avec Staline,
quand on parle du CV de Thomas Dutronc chez Drucker, il n’a jamais
fait ce film, ce film n’existe pas, etc., parce qu’il ne peut pas
avoir travaillé avec Alain Soral, il ne peut pas avoir été
l’ami d’Alain Soral, il ne peut pas avoir été aidé dans le
décollement de sa carrière par Alain Soral.
Donc, j’invite les gens à se
pencher sur ce film qui s’appelle Confession d’un
dragueur, qui est un très bon petit film français. J’invite
les gens à se poser la question de savoir pourquoi ce film n’est
jamais sorti en DVD alors que maintenant, Thomas Dutronc, qui était
inconnu à l’époque, est devenu une vedette, tellement vedette
qu’il mérite d’avoir une après-midi entière qui lui est
consacrée, chez Drucker. J’invite les gens à se poser ces
questions.
Et je dis bien que je vais essayer
de faire sortir ce film en DVD, car il est de mon droit
d’artiste et de créateur, selon le droit français, que mon œuvre
puisse être vue par le public. Donc, je vais essayer de le faire
sortir d’une manière ou d’une autre pour que les gens puissent
le voir en DVD, et voir le seul film que j’ai fait et que je ne
ferai jamais, parce que je pense que je ne ferai jamais plus de
cinéma. Mais bon, j’ai fait un long métrage. Il faut que les gens
le sachent.
Et je dis un petit salut à Thomas
Dutronc qui a été un copain, à une époque. Et je sais qu’il
n’ose même pas parler de notre collaboration et de notre amitié
passée car, effectivement, ça lui coûterait cher pour sa carrière.
Je suis un peu déçu quelque part de son manque, d’une certaine
façon, de courage et de virilité. Mais bon, il ne fait jamais
qu’imiter son père comme un premier de la classe, donc il est dans
sa logique.
Et je dirais pour ceux qui
regarderont le film, qu’ils verront que le rôle que je lui fais
jouer, comme le rôle que je fais jouer à Saïd Taghmaoui, étaient
intuitivement très bien trouvés car en fait, ils sont exactement,
quand on regarde les deux personnages et leur destin historique, ce
que j’en avais montré. Là, je n’en dis pas plus, mais
finalement, Thomas Dutronc ressemble, je le vois sur son évolution
puisque ça fait douze ans que je le suis et que je l’ai un peu
perdu de vue, finalement ressemble beaucoup au personnage qu’il
joue dans mon film, et Saïd Taghmaoui, beaucoup aussi. Et ça, c’est
intéressant de voir comment je ne m’étais pas trompé en les
choisissant. Pour ceux qui veulent comprendre ce que je dis, qu’ils
regardent le film qui s’appelle Confession d’un dragueur.
Le jeu des citations
Alors, dans la série
cultivons-nous, j’ai deux petites citations à vous offrir. Je vous
dirai les auteurs après les avoir lues :
« Les Blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples
colonisés. Le pire qu’ils puissent leur apporter, les plaies du
monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme,
l’alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples
possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur
donner, ils sont demeurés eux-mêmes. Une seule réussite à l’actif
des colonisateurs. Ils ont partout suscité la haine, cette haine qui
pousse tous ces peuples réveillés par nous de leur sommeil à nous
chasser. Il semble même qu’ils ne se soient réveillés que pour
cela. »
Autre très jolie citation, dont je
vous dirai l’auteur après :
« Hitler
était un génie militaire inégalé. Le nazisme a fait passer
l’Allemagne d’un bas niveau à un niveau physique et idéologique
fantastique. Les jeunes loqueteux ont été transformés en une
catégorie propre et ordonnée de la société, et l’Allemagne a
disposé d’un régime exemplaire, d’un système de justice
adéquat, et de l’ordre public. Hitler aimait la bonne musique. Il
pouvait peindre. Les nazis n’étaient pas une bande de voyous. »
Alors, la première citation :
« Les Blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces
peuples, le matérialisme, le fanatisme, l’alcool et la syphilis »
est d’Adolf Hitler, Testament politique de
Hitler, notes de Martin Bormann, préface de Trevor-Roper,
édition Fayard, 1959. C’est-à-dire qu’en 1959, une boîte
d’édition qui a pignon sur rue, la maison Fayard qui existe
toujours, pouvait éditer, sans aucun problème, avec une préface de
Trevor-Roper, Le testament politique d’Hitler qui est
un bouquin de discussions d’Hitler prises en notes par Martin
Bormann. Pour vous dire comment depuis, les choses ont évolué et
dans quel sens. C’est-à-dire que plus on s’éloigne de cette
époque tragique et plus les esprits devraient se calmer, plus en
réalité, on sombre dans le fanatisme et le totalitarisme et la
censure politique.
La deuxième citation qui dit
qu’Hitler était un génie militaire inégalé vient d’un
entretien au quotidien Haaretz d’un certain Moshe
Feiglin qui vient d’obtenir le 31 janvier dernier, 23% des voix
soit près d’un quart des suffrages aux élections internes du
Likoud, qui est le parti de droite majoritaire et qui est au pouvoir
en Israël.
Donc, ça nous situe à peu près le
climat actuel : propos d’Hitler sur les méfaits de la
colonisation, apologie du nazisme par les sionistes au pouvoir
actuellement en Israël.
Au mois prochain, si on me laisse
encore m’exprimer et si tout se passe bien à Genève et ailleurs.
Hé si ! Je voudrais quand même
lancer un petit bonjour amical et amusé à cette alliance incroyable
que j’ai découverte en Belgique qui est l’alliance incroyable
des antiracistes de gauche et des salafistes belges [cf. « Traquenard
sur Al Manar ! », egaliteetreconciliatoin.fr]. Il y a une
espèce d’alliance incroyable anti-Soral en Belgique qui sont les
antiracistes laïcards, alliés aux salafistes belges. Et ça a donné
une espèce de coalition contre moi que je trouve assez spectaculaire
et assez drôle. Je pense que ces gens-là sont des comiques qui
s’ignorent. Ils devraient plutôt aller vers le sketch que
prétendre faire de la politique ou de la philosophie, ou de
l’analyse sérieuse. Je terminerai là-dessus.
Robert
Brasillach
Mon pays m’a fait mal par ses routes trop
pleines,
Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,
Par
ses soldats tirant dans les déroutes vaines,
Et par le ciel de
juin sous le soleil brûlant.
Mon pays m’a fait mal sous les sombres
années,
Par les serments jurés que l’on ne tenait pas,
Par
son harassement et par sa destinée,
Et par les lourds fardeaux
qui pesaient sur ses pas.
Mon pays m’a fait mal par tous ses doubles
jeux,
Par l’océan ouvert aux noirs vaisseaux chargés,
Par ses
marins tombés pour apaiser les dieux,
Par ses liens tranchés
d’un ciseau trop léger.
Mon pays m’a fait mal par tous ses exilés,
Par
ses cachots trop pleins, par ses enfants perdus,
Ses prisonniers
parqués entre les barbelés,
Et tous ceux qui sont loin et qu’on
ne connaît plus.
Mon pays m’a fait mal par ses villes en
flammes,
Mal sous ses ennemis et mal sous ses alliés,
Mon pays
m’a fait mal dans son corps et son âme,
Sous les carcans de fer
dont il était lié.
Mon pays m’a fait mal par toute sa
jeunesse
Sous des draps étrangers jetée aux quatre
vents,
Perdant son jeune sang pour tenir les promesses
Dont
ceux qui les faisaient restaient insouciants,
Mon pays m’a fait mal par ses fosses
creusées
Par ses fusils levés à l’épaule des frères,
Et
par ceux qui comptaient dans leurs mains méprisées
Le prix des
reniements au plus juste salaire.
Mon pays m’a fait mal par ses fables
d’esclave,
Par ses bourreaux d’hier et par ceux d’aujourd’hui,
Mon
pays m’a fait mal par le sang qui le lave,
Mon pays me fait mal.
Quand sera-t-il guéri ?
18
novembre 1944. Robert Brasillach.
Poèmes de Fresnes
[Hommes et faits du
XXème siècle. Pierre Fresnay dit les Poèmes de Fresnes de
Robert Brasillach, Serp disques]