Première partie
Là, c’est peut-être un peu trop ! Comme quoi, faut pas grand-chose pour avoir l’air d’un petit con de gauchiste.
Le con du mois
Alors, le con du mois. Ben, en général, j’en cherche un, puis il se propose. Le hasard fait qu’il tombe comme un fruit. Ce mois-ci, c’est monsieur Cheminade. Monsieur Cheminade qui a été récemment invité dans les médias, je crois que c’était sur France Culture. France Culture d’ailleurs où il y a pas beaucoup de culture et encore moins de France, comme le faisait remarquer à l’époque monsieur Renaud Camus (La campagne de France), avant que lui-même ne se soumette à ceux qui le montraient du doigt.
Alors, monsieur Cheminade qui revient, et qui prétend qu’il va être candidat à la présidentielle, et qu’il a les 500 signatures, ce qui est assez spectaculaire qu’il puisse les avoir alors que Marine Le Pen a autant de mal à les trouver. On l’invite sur plusieurs médias d’importance quand même, France Culture, et à un moment donné on lui parle d’Alain Soral : « Vous avez côtoyé Alain Soral. » Et là, d’un seul coup, il me crache à la gueule, évidemment. Il faut savoir que Cheminade s’est présenté à la présidentielle en 1995. Il anime une espèce de groupuscule qui s’appelle Solidarité et Progrès qui a des aspects positifs, parce qu’il critique la dérive financière mondiale, il montre du doigt les effets absolument néfastes et maléfiques de l’impérialisme américain guidé par Wall Street, etc. Il est le représentant en France d’un type intéressant qui s’appelle Lyndon Larouche. Donc, Cheminade fait partie des gens qui critiquent assez sérieusement le système, c’est-à-dire la finance mondialiste et le mondialisme par la finance. Et là, il me crache à la gueule.
Ça me rappelle un peu quand Siné s’était fait attrapé et qu’il avait dit : « Ce n’est pas moi l’antisémite, c’est Dieudonné. » Il a typiquement cette attitude finalement de soumis répugnant qui est : on lui donne un petit peu le micro, mais il faut qu’il donne des gages, et il se met immédiatement à cracher sur ces anciens copains.
Alors, Cheminade, je trouve que ce n’est pas très sympa de me cracher à la gueule comme ça, parce que d’abord, on t’a invité à notre université d’été, il y a quelques années, à l’époque où j’étais encore membre du Front national. Tu es venu en conscience parler. Tu étais très content d’être là, et d’avoir enfin un auditoire de jeunes, parce qu’il n’y a personne chez toi. Et maintenant, tu prétends en fait qu’on se serait fâchés parce que j’aurais fait la Liste Antisioniste avec Dieudonné et que j’importerais, je crois, de manière malsaine, un conflit étranger en France. Tu sais très bien, Jacques, mon ami, que ce sont les sionistes qui importent le conflit en France et qui ont soumis entièrement la France aux intérêts sionistes. Tu le sais, tu es suffisamment cultivé pour le savoir. Tu as été toi-même traité d’antisémite comme ton patron Lydon Larouche chaque fois que tu as essayé de bouger une oreille. Et surtout, quand tu prétends que tu t’es éloigné de moi à cause de la Liste Antisioniste, tu mens outrageusement comme un lâche que tu es. Parce que tu as donné une conférence à la Main d’Or en 2008 [Conférence du 20 avril 2008 au théâtre de la Main d’Or], c’est-à-dire bien après 2004 et bien après les positions actuelles, la radicalisation de Dieudonné. Donc, tu es venu donner une conférence dans le temple de l’antisionisme, chez Dieudonné, sans aucun problème. Donc, quand tu mens, tu es le con du mois, parce que tu me manques de respect, moralement, tu te comportes comme une salope. Et en plus, tu vas te faire remonter les bretelles, forcément, parce que tes mensonges sont visibles. Tu as participé à notre université d’été alors que j’étais membre du Front national, sans aucun problème. Tu as donné une conférence à la Main d’Or, le temple de l’antisionisme, en 2008. Donc, tu savais très bien ce que tu faisais. Donc, pourquoi maintenant, parce que nos maîtres à tous te tendent un peu le micro et que ton petit narcissisme d’homme politique raté fait que tu es prêt à tout. Pour pouvoir parler un petit peu, il faut que tu craches à la gueule de tes compagnons de combat, de gens avec qui tu as encore dîné récemment dans un petit restaurant, rue Grégoire de Tours.
C’est ça qui est répugnant chez les gens comme toi. Car en fait, tu te prétends néogaulliste mais tu me fais penser à un de Gaulle qui demanderait à la Kommandantur le droit de faire la déclaration du 18 Juin. C’est un peu ça. Tu demandes la permission à tes maîtres de t’opposer à eux. Et surtout, tu leur vends tes camarades de combat, un peu comme dans l’affaire de la capture de Jean Moulin. C’est-à-dire que pour sauver tes petites fesses, dès qu’on te redonne un peu la parole, hop !, tu balances le réseau.
Donc, tu es le con du mois, parce que là, tu t’es comporté moralement comme un dégueulasse, tu as menti. Ça ne te rapportera rien car tu feras zéro aux élections comme tu as toujours fait zéro. De toute façon, le système à qui tu lèches le cul sur des questions fondamentales qui sont justement le sionisme et la question très malhonnête de l’antisémitisme t’a déjà mis au rencard comme un pestiféré, t’a collé toutes les casseroles possibles et imaginables. Donc, ça ne sert à rien ce que tu fais. C’est juste que tu te déshonores pour rien. Et de ce point de vue-là, tu n’es pas un résistant. Et tu n’es même pas un gaulliste qui avait quand même un peu plus de dignité que toi.
Et je te rappelle en plus, quand tu fais une petite sortie – puisqu’on a mis l’extrait là – que soi-disant tu me parles de drague ou de je ne sais pas trop quoi, pour toujours essayer de psychologiser la question, ce qui est très insultant. Je te rappelle que toi, Cheminade, tu as été condamné pour avoir escroqué une vieille dame, par la justice française, lui avoir volé ses économies [cf. fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Cheminade]. Donc, ça on va mettre le lien Wikipedia, pour qu’on voit à peu près toutes les casseroles que tu as.
Donc, quand tu te permets de me taper sous la ceinture, mon camarade Jacques, il y a forcément derrière le retour de bâton. Et c’est ce que veulent nos maîtres à tous, qu’on s’écharpe entre nous. Ce que nous ne faisons jamais ni moi, ni Dieudonné, ni Meyssan, les opposants sérieux au système.
Et toi, là, tu viens de te comporter politiquement bêtement, comme un immature que tu es, comme un raté que tu es, et surtout moralement de façon absolument dégueulasse. Et tu ne fais, finalement, que jouer contre toi, parce que tu m’obliges à cette petite sortie dont je me serais bien passé, où je te remets à ta place. Ce qui doit faire bien faire rigoler finalement nos maîtres impériaux qui obtiennent exactement ce qu’ils veulent, c’est-à-dire te pousser à me manquer de respect pour que je te remette à ta place, et que comme ça, nous nous annulions l’un, l’autre.
Donc, j’espèce que cette petite sortie te servira un peu de leçon. Et puis, nos camarades d’Égalité et Réconciliation qui t’ont toujours aidé, qui t’ont apporté un peu de soutien, qui t’ont apporté du public, eux, ils ont bien vu comment tu t’étais comporté. Je pense que demain tu seras juste un peu plus seul que tu ne l’as jamais été. Et surtout, cette petite saloperie ne te rapportera rien. Tes maîtres ne te le revaudront pas.
Donc, retourne à ton néant. Et de toute façon, même si ce que tu dis politiquement n’est pas inintéressant, pour moi, tu es moralement une merde. Et tu viens de le démontrer. Salut Jacques.
[À propos des signatures de parrainages à l’élection présidentielle de 2012]
Alors ça, c’est ce qu’il [Jacques Cheminade] prétend. De toute façon, s’il les a, c’est qu’on les lui a données. Parce qu’il n’a pas la logistique pour aller les chercher. Moi qui suis allé chercher des signatures pendant une semaine avec une voiture de location en faisant des villages toute la journée, en dormant dans des petits hôtels, j’ai fait cette chose pour vérifier comment c’était. Je sais que c’est très difficile pour un candidat antisystème d’avoir des signatures. Donc, si Cheminade les a, c’est qu’on lui a donné. Il n’a pas les moyens d’aller les chercher, il n’a pas l’argent.
Je rappelle d’ailleurs que quand il s’est présenté en 1995, le Conseil constitutionnel ne lui a pas validé ses comptes de campagne. Et donc, il a été ruiné. C’est pour ça d’ailleurs que je pense qu’il est tenu totalement par le système. Parce qu’il rembourse, il a toute sa vie pour rembourser. Donc, peut-être qu’il y a eu un petit deal, quelque chose.
Mais je vous dis, ça me rappelle ces ennemis que Louis XI mettait dans des fillettes, et puis de temps en temps, il les consultait. Alors, il faisait descendre la chaîne et la cage descendait. Et l’autre, on voit ça dans les films, c’est assez marrant : « Oh ! mon bon roi ! Bien sûr. Si je peux vous être utile. » Il y a ça dans Notre-Dame de Paris, je crois. Et : « Oh merci, c’est bien. » Et puis hop ! on remonte la cage.
Eh ben, c’est exactement ce qui vient d’arriver avec Cheminade. On lui a descendu un petit peu la cage. Il a craché un petit peu son venin sur un opposant, il a espéré que ça lui rapporterait quelque chose, et puis hop ! on remonte la cage. Et c’est fini.
Donc, à mon avis, Cheminade – je ne ferai pas le lien avec Asselineau, mais on n’est pas loin – fait partie de ces candidats antisystème, qui sont réellement antisystème dans leurs discours mais qui n’ont aucun poids politique, et que le système utilise en ce moment à mon avis pour assécher l’offre de signatures dissidentes, pour empêcher Marine Le Pen de les avoir. Et puis, si jamais ils parviennent à ce que Marine Le Pen ne soit pas présente, pour qu’il y ait deux-trois candidats antisystème pour faire joli, qui auront du temps de parole, sachant que leur potentiel électoral est de 0,25. C’est l’équivalent du Parti des travailleurs de Gluckstein, en gros. C’est-à-dire qu’ils font partie de ce que Debord appelle le spectacle, quoi qu’ils pensent.
Et qu’un Cheminade soit ressorti comme ça de la poubelle où il était, qu’il prétende avoir les signatures alors que Marine Le Pen n’arrive pas à les avoir, et que le système lui donne un petit peu le micro en oubliant qu’il a toutes les casseroles – c’est-à-dire qu’il a été traité, je le dis, d’antisémite, de secte, de voleur, etc., condamné. Enfin, il a toutes les casseroles –, ça veut bien dire qu’il y a une vraie stratégie aujourd’hui pour bloquer la vraie opposition qui existe de fait qui est le potentiel Marine Le Pen, 20% au premier tour, et sans doute chassant Sarközy du deuxième tour. Donc, elle, on la bloque. Et on met deux ou trois guignols, Asselineau, Cheminade, qui ont le même profil : hauts fonctionnaires, puceaux, faux durs, et dont toutes les attaques sont contre le Front national, toujours, avec toujours en validant toutes les catégories de la domination, comme le fascisme, l’antifascisme, etc., etc.
Donc je pense qu’il faut réfléchir effectivement, dans cette espèce de stratégie globale où on sait que Sarközy ne veut absolument pas que Marine ait les signatures parce qu’il sait qu’au niveau des sondages, elle l’éjecte du deuxième tour. Ils vont essayer d’empêcher Marine de se présenter. Mais pour qu’il y ait une offre dissidente équivalente à celle de Marine, ils vont peut-être sortir deux-trois guignols, dont peut-être ce Cheminade, mon ancien camarade Cheminade, qui vient de me cracher à la gueule, à la commande, pour avoir le droit d’accéder au micro, dont Cheminade et Asselineau.
Mais on verra que. Moi, je joue sur la vérité, sur la durée. On verra ce que donnera tout ça. Ça ne donnera rien. Et simplement, ces gens se seront ridiculisés et déshonorés pour rien.
La meute se déchaîne
Oui, alors ça c’est très instructif mais je dirais aussi pour Marine Le Pen. Marine Le Pen a donné tous les gages possibles et imaginables pour être respectable au sens de la définition de l’arc républicain. Elle a chassé les gens du Front qui avaient un mauvais profil. Elle n’en finit pas de faire des déclarations sur Israël. Il n’y a pas d’antisémite au Front national. Louis Aliot met la kippa et ressort ses ascendances juives.
Parce que là, on est dans le racialisme, c’est marrant d’ailleurs. On sombre dans le racialisme immédiatement. Alors que normalement, tout ça est absolument contraire aux valeurs de la République, mais bon.
Eh ben malgré tout, on voit que le système la flingue par tous les moyens, notamment par tous ces petits chiens de garde que sont les journalistes. J’ai bien dis qu’un journaliste était soit un chômeur soit une pute. J’ai un autre exemple, tout à l’heure, d’un journaliste suisse. On verra ce que c’est que leur travail. Et on voit que Marine Le Pen, bien qu’elle ait fait tous les efforts, sans doute de bonne foi et naïvement, en pensant que ça suffirait, s’en prend plein la gueule.
On a vu la petite Lapix se comporter non pas comme une journaliste mais comme une espèce de hyène hystérique. Mais ce qui est marrant, c’est que j’ai connu cette petite Lapix, parce qu’elle était venue m’interviewer à l’époque où j’avais fait mon film avec Thomas Dutronc. Donc, elle était journaliste cinéma. Elle n’a aucune formation politique bien évidemment, aucune compétence. Et sa promotion est une paire de seins et des jolis yeux bleus. On le sait quoi, elle est bonne. Et on sait surtout que depuis elle a épousé un des cadres de Publicis [Arthur Sadoun, PDG de Publicis] qui est un des bastions de la domination de la communauté organisée qui est systématiquement d’ailleurs dans les mains systématiques de la communauté de élus. C’est pratiquement institué, je ne sais pas comment dire, c’est presque dans les statuts. Donc, elle est mariée avec un membre du Siècle. Elle a rejoint la communauté des élus par la cuisse.
Et normalement, d’un point de vue déontologique, elle ne devrait même pas être journaliste politique, en plus de ne pas en avoir la formation. Et elle est fière de s’être jetée sur Marine Le Pen comme une hyène, c’est-à-dire en contrevenant à toute la déontologie journalistique d’une journaliste qui est censée interviewer une candidate à l’élection. Et ça, ça été la première salve incroyable.
Et depuis, on a vu évidemment Ruth Elkrief, qui elle n’a même pas besoin d’être mariée pour en être. Et tous ces gens-là se payent aujourd’hui Marine Le Pen.
On voit vraiment la haine raciale contre une Française de souche qui défend son peuple, bretonne. On sent cette haine raciale. Pour moi, c’est clair. En plus de haine de caste.
Et là, je pense que Marine Le Pen va comprendre qu’en réalité, même quand on prétend ne pas être antisioniste, quand on lutte contre la mondialisation financière et le mondialisme financier, on est un antisioniste bien plus conséquent, parce qu’on ne s’attaque pas à l’Israël territorial géographique et historique, mais on s’attaque à l’Israël éternel. Et ça, elle est en train de le comprendre. On sent d’ailleurs qu’elle durcit, qu’elle s’agace et qu’elle commence à s’énerver. Ce que moi, j’aime bien d’ailleurs, parce que c’est insupportable, le traitement qu’elle subit.
Et j’espère que les gens qui sont antimarinistes, alors les gens de bonne foi et puis les crétins de notre propre camp qui disaient que c’était une grosse traitre à la cause, qu’elle était sioniste et que le système faisait sa promotion, sont en train de réaliser qu’elle est réellement l’opposant au système, qui fait peur. Et que si les médias l’avaient fait monter au moment où il était prévu que ce soit DSK qui soit élu, c’est vrai que les médias l’ont aidé parce qu’ils voulaient la mettre face à DSK, maintenant ils en ont peur, parce que Hollande n’est jamais qu’un candidat de raccroc, et ils ont très peur de ce deuxième tour, Hollande Marine Le Pen qui s’avance. Et ils sont prêts à tout pour la flinguer, ça se voit maintenant.
Et donc, je dis, mon analyse, à mon avis, était la bonne. Marine Le Pen, malgré tout ce qu’on peut lui reprocher, sur l’Islam, sur ses déclarations prosionistes est la seule candidate antisystème je dirais qui fait des voix, attention, qui peut être présente au deuxième tour. Et elle fait très peur au système. Et le système est prêt à tout pour la flinguer par tous les moyens via l’empêchement des signatures et via notamment la caste journalistique qui chaque jour se comporte de façon un peu plus dégueulasse sur le plan déontologique, avec elle.
On a vu récemment. BFMTV devait relayer sa conférence de Lille. Il l’avait annoncé. Sarközy devait parler à Marseille quelque temps plus tard. Sarközy a fait exprès de parler en même temps qu’elle pour que finalement les gens qui allumaient leur poste pour voir la conférence de Lille de Marine Le Pen voient la conférence de Sarközy, ce qui est vraiment une manipulation. Et Ruth Elkrief, il faut voir la tête qu’elle fait à la fin du face-à-face avec Marine. Elle est toute contente de lui avoir glissé cette quenelle abjecte. Et là, on voit bien toute la haine de classe, la haine raciale, la malhonnêteté intrinsèque pour ne pas dire congénitale, de cette caste. Elle est lisible dans le sourire et dans le regard de cette personne que je ne veux même pas nommer une nouvelle fois.
Et ce que j’espère, c’est que malgré tout, Marine Le Pen aura ses signatures pour qu’on assiste à ce moment de vérité qui va être le premier tour. Parce que moi, j’espère profondément que Marine Le Pen chassera Sarközy du deuxième tour. D’abord, parce qu’elle vengera son père. Parce que Sarközy s’est fait élire quand même sur les valeurs du Front national et a trahi l’électorat de droite au sens de droite des valeurs, intégralement, par l’ouverture à gauche, par la trahison des derniers restes d’indépendance gaulliste de la France. Donc, effectivement, la notion de « carton rouge » est méritée. Sarközy mérite d’être chassé de la politique française et d’être humilié en étant pas présent au deuxième tour. Et j’espère que Marine Le Pen servira à ça. En cela, elle vengera son père qui s’est fait avoir en 2007.
Et surtout, le deuxième tour, l’entre-deux-tours, Marine Le Pen-François Hollande, sera passionnant parce que nous aurons le candidat officiel de gauche qui est Hollande, qui en réalité est le candidat de la Banque et du mondialisme, donc le candidat de droite. Et nous aurons la candidate soi-disant d’extrême droite qui sera la candidate du peuple, de la défense du petit salariat et du monde du travail. Donc, ça sera entièrement à front renversé. Et ça sera une très belle épreuve de vérité de ce point de vue-là. Bien que je pense, moi, que Marine Le Pen ne peut pas gagner. Mais de toute façon, je crois, moi, de toute façon, que si elle gagnait les élections, nous subirions exactement ce qu’a subi le FIS en Algérie au début des années quatre-vingt-dix. Le système mondialiste, qui est piloté des États-Unis, s’arrangerait pour créer une espèce de chaos pour empêcher Marine de gouverner, exactement comme ce qui s’est passé avec le FIS en Algérie, à la française.
Les Congolais votent Front national
Là, je voudrais me féliciter d’un travail qu’on fait depuis des années, et qui est très difficile. C’est faire prendre conscience, notamment aux gens issus des anciens empires coloniaux de l’Europe, que l’immigration et l’immigrationnisme pour lequel travaillaient beaucoup les trotskystes comme Besancenot, est le pire impérialisme, et finalement le prolongement de l’esclavage. C’est un esclavage : simplement ils payent leur place dans le bateau. Alors qu’avant, en plus, le voyage était gratuit.
Et aujourd’hui, on voit qu’il y a une prise de conscience, grâce à moi, grâce aussi à Kémi Séba et à son évolution et à son travail, lui qu’il fait à partir du Sénégal comme nous, nous le faisons à partir de France. Aujourd’hui, on voit que des associations de Congolais avec lesquels nous n’avons pas de liens coloniaux puisque le Congo était belge, comme vous le savez, aujourd’hui, appellent à voter Marine Le Pen contre l’UMPS et contre la France-Afrique qu’ils ont parfaitement identifiée. Et ils ont compris, et ils produisent cette analyse, que finalement le sanspapiérisme de l’extrême gauche trotskyste.
Les trotskystes étant toujours les plus dégueulasses, les plus subtils et pervers alliés au Capital apatride, et les social-traitres de la pire espèce. Ça a toujours été ça. En tant qu’ancien communiste du Parti communiste français, je le sais pertinemment. Nos pires ennemis ont toujours été les trotskystes bien plus que tous les autres. Parce que les autres, c’était des ennemis qui étaient en face de nous. Eux étaient derrière, ce qui est toujours bien plus dégueulasse.
Mais l’attaque par derrière, c’est significatif d’une certaine communauté, d’une certaine tradition.
Et donc, en fait, aujourd’hui on voit, c’est très peu relayé par les médias, Ruth Elkrief n’en parle pas, ni la petite Lapix, les Congolais de France et de Belgique d’ailleurs je crois, c’est-à-dire la diaspora congolaise, appelle à soutenir Marine Le Pen, et adhère à cette logique pour qu’on mette un terme à ce mensonge sanspapiériste qui est en réalité, la poursuite de la politique coloniale et de l’esclavagisme en vidant de leurs forces vives les pays d’Afrique.
Parce qu’on a créé, via l’impérialisme économique, des déséquilibres terribles. Donc, on les pousse à partir, on récupère les diplômés là-bas qui pourraient normalement aider à développer leurs pays pour faire du dumping chez nous au niveau de la médecine et des ingénieurs, etc. Donc, c’est une dégueulasserie intégrale et qui est intégralement de droite.
Et aujourd’hui, c’est quelque chose que je répète depuis des années et qui était mon combat majeur contre le rôle de Besancenot et le mensonge de Besancenot. Et aujourd’hui, c’est compris et relayé par la diaspora congolaise européenne. Donc, c’est une victoire d’Égalité et Réconciliation, c’est une victoire de Kémi Séba. Et c’est intéressant aujourd’hui de voir que Marine Le Pen, celle qui dit « la France au Français », mais qui dit aussi le Sénégal aux Sénégalais, le Congo aux Congolais, c’est important de comprendre que c’est tout ça, de rompre justement avec cet impérialisme, ces rapports Nord-Sud malsains et cette Françafrique qui est je le rappelle d’origine intégralement maçonnique, il faut le rappeler aussi. C’est intéressant de voir ces ponts qui se créent progressivement, et qui sont exactement ce pourquoi je travaille depuis des années. C’est-à-dire que des Africains bien conscients de leurs intérêts et de leur destin, aujourd’hui soutiennent la candidate du Front national. C’est intéressant, c’est une victoire, et je suis content que ces idées saines et authentiquement de gauche tel que je le comprends fassent leur chemin.
Le Frère Mélenchon
Alors Mélenchon, c’est marrant parce que tout monde nous dit. Les médias qui sont d’une violence et d’une brutalité incroyable avec Marine Le Pen, alors que Mélenchon finalement a pratiquement le même discours social et économique, pas loin – le Front de gauche d’ailleurs, c’est le Front national de gauche –, d’un seul coup, les médias s’extasient sur sa progression dans les sondages, le fait qu’il a enfin rassemblé le peuple ouvrier. Ce qui sont intégralement des mensonges.
Les intentions de vote des ouvriers, c’est 46% de votes ouvriers pour Marine Le Pen, 2% pour Mélenchon. Et il suffit de regarder les meetings de Mélenchon. Moi, j’ai bien épluché, je mets arrêt sur image et je regarde. Il n’y a pas un ouvrier chez Mélenchon.
De toute façon, Mélenchon est un trotskyste, formé à l’OCI [Organisation communiste internationaliste]. Ça a toujours été des manipulateurs d’ouvriers et des socio-traitres. Mais il n’y a jamais eu un ouvrier chez ces gens-là. Donc, la clientèle de Mélenchon, c’est des déçus du Parti socialiste parce qu’antilibéraux mais antilibéraux sans jamais prendre de risques et être conséquents dans l’antilibéralisme, c’est des profs, et c’est des bobos. Il n’y a pas un ouvrier chez Mélenchon. Donc quand Mélenchon dit : « Nous allons chasser le Front national des usines », effectivement, son problème ce n’est pas de combattre le patronat. C’est exactement comme [André] Bergeron à l’époque qui disait : « J’en ai jamais rien eu à foutre des travailleurs. Mon combat, c’était la défense inconditionnelle d’Israël et la lutte contre le stalinisme. » C’est toujours cette position constante depuis 1945 des trotskystes, qui ont toujours été financés par les Américains contre l’URSS. Il faut comprendre d’où viennent leurs soutiens. Qui dit trotskyste, dit en général juif ashkénaze qui méprise et qui déteste les ouvriers parce qu’il les prend pour des beaufs et des cons patriotes, et en général aidé par les puissances d’argent et l’empire américain pour lutter à l’époque de la Guerre froide contre l’URSSS et aussi le Parti communiste français qui était quand même français et ouvrier. Il y avait des ouvriers et des Français au Parti communiste français.
Chez les trotskystes, il n’y a jamais d’ouvriers, il y a jamais de Français. Je le dis clairement. C’est-à-dire que Mélenchon est un lambertiste, lambertiste qui ne s’appelle pas Lambert mais qui s’appelle [Pierre] Boussel. Et une fois plus, quand on remonte son arbre généalogique – on mettra l’extrait Wikipedia « Pierre Boussel est né dans une famille d’émigrants juifs russes » – est juif ashkénaze russe de père et de mère.
Et là, je vous invite à la lecture de Soljenitsyne, Deux siècles ensemble, sur le poids qu’a cette communauté avec cette vision du monde, dans le processus du socialisme réel, et la responsabilité qu’ont ces gens-là dans la catastrophe du processus du socialisme réel, à mon avis, qui était un antiouvriérisme assez conséquent.
Et donc, Mélenchon, qui est bien plus efficace et bien plus malin, et plus fort, et bien plus retors que Besancenot qui est sorti du jeu, qui était un peu un gamin – à côté c’était un bisounours –, Mélenchon a une fonction objective. Il est sorti du PS après y être resté trente-quatre ou trente-sept ans, après avoir été deux fois sénateur. Sénateur socialiste, c’est un oxymore. C’est comme « juifs de gauche ». Sénateur socialiste, il y a une contradiction dans les termes. C’est comme « bourgeois de gauche ». Tout ça, c’est oxymorique. Mélenchon est sorti du PS après trente-sept ans, après avoir fait voter « oui » à Maastricht. On peut dire qu’il l’a fait un peu à contrecœur. Il a fait voter « oui » à Maastricht. À l’époque, moi, je militais pour le « non » au Parti communiste. Il y avait deux partis politiques qui appelaient à voter pour le « non » parce que c’était le cercueil des acquis sociaux et c’était la matrice de tout ce dans quoi nous sommes enfermés aujourd’hui : c’était Maastricht. Il fallait mener un combat à mort contre Maastricht. Maastricht est passé de très, très peu [Référendum de Maastricht : Oui 51,04% / Non 48,96%] Il est passé à cause de Mélenchon, si vous regardez les pourcentages. Si Mélenchon avait été du bon côté à l’époque, le « non » à Maastricht aurait gagné. Donc, il est responsable du « oui » à Maastricht. Il a appelé à voter « oui » à Maastricht. Et toujours avec des états d’âme.
C’est une peu comme BHL : « la guerre sans l’aimer », voyez, « la sodomie sans l’aimer », « la trahison sans l’aimer ». Au moins, assume !
Donc, il avait appelé à voter « oui » à Maastricht. Il a été deux fois sénateur socialiste. Trente-sept ans de Parti socialiste avant de le quitter. Et aujourd’hui, sa fonction est de ramener les déçus de la gauche authentique qui votent Front national on le sait à 46%, de les ramener dans le giron du PS pour qu’ils votent François Hollande au deuxième tour au nom du rempart contre le fascisme. C’est toute la fonction objective de Mélenchon quoi qu’il dise.
Et en fait, ce qui est tragique, c’est qu’il est en train de prendre le contrôle finalement des derniers restes du Parti communiste français, qui pour avoir trahi entièrement sa base n’existe plus que par son appareil. Donc, il est en train de prendre le contrôle des derniers lambeaux de l’appareil stalinien, qui est bien d’ailleurs un parti stalinien puisque c’est un parti de trahison de la base par sa bureaucratie. On le sait après le discours de Montigny-lès-Cormeilles de Marchais, comment le PCF, qui était encore un peu authentiquement ouvriériste, a été entièrement trahi et liquidé au profit de son appareil et de sa nomenklatura qui est devenue une pure roue de secours du PS. Je le sais, puisqu’à l’époque, j’étais au PC et que j’ai été liquidé à la demande des trotskystes et chassé du Parti communiste français.
Donc, finalement, on voit qu’un Mélenchon, qui est le pire ennemi historique du Parti communiste français en tant que trotskyste, est en train de prendre le contrôle de l’appareil du PC qui n’a plus aucune base, donc plus aucune légitimité.
Et que ça, ce qui est incroyable, c’est que si on se rappelle du congrès de Tours [du 25 au 30 septembre 1920] qui est le moment où on a séparé communiste de socialiste, un des impératifs du communisme était l’interdiction d’appartenir à une loge maçonnique et à la franc-maçonnerie qui était considéré comme une trahison de classe et une collaboration de classes.
Je rappelle que Mélenchon est membre de la franc-maçonnerie, et pas n’importe laquelle : du Grand Orient de France, c’est-à-dire la maçonnerie politicarde de gauche qui est spécialisée dans la social-traitrise systématique. Et que normalement, c’était une condition d’exclusion du Parti communiste français, à l’époque. Donc en fait, on a cette jouissance de l’entrisme trotskyste qui jouit après des années et des années de lutte à mort contre ce qu’il appelle le « stalinisme », qui est en fait le communisme avec des ouvriers, parce que eux représentent le communisme sans ouvriers. On verra d’ailleurs au service de qui. Il suffit de regarder les ralliements systématiques des trotskystes, ça donne les néoconservateurs aux États-Unis, ça donne Barroso. On voit très bien pour qui ils roulent.
Finalement, c’est la jouissance chez Mélenchon de pendre le contrôle du parti ennemi qui était le parti des ouvriers par un maçon trotskyste. Donc, c’est ça. En plus, je comprends que les communistes authentiques que je connais bien, chaque fois qu’ils peuvent le croiser physiquement lui crachent à la gueule, qui effectivement lui disent à chaque fois, qu’ils n’ont aucune confiance en lui et qu’il a pris le contrôle du PC par le haut pas par le bas, évidemment, exactement comme Thibault se maintient à la CGT par le haut et pas par le bas, sinon il aurait été viré pour trahison.
Donc, Mélenchon, je pense, est le plus dangereux de tous, puisqu’effectivement il est formé. Mais comme il se permet en plus en ce moment de systématiquement d’insulter, pareil, Marine Le Pen, je pense qu’il mérite le retour de bâton. C’est-à-dire que Mélenchon mérite d’être traité comme il traite finalement les patriotes de gauche dont je suis, c’est-à-dire par le bas mépris.
C’est un social-traître. Il a toujours été, quand il a fallu, du mauvais côté. Il a toujours fait risette aux pires libéraux libertaires. On le voit faire risette à Cohn-Bendit, etc. Il est entièrement sous contrôle, il est entièrement du système, et il est là, en tant que bon trotskyste franc-maçon, pour pratiquer la social-traîtrise systématique.
Et le moyen de le vérifier sur un marqueur extérieur à la question sociale française, c’est ce qu’il a dit récemment – on va mettre l’extrait – sur la question iranienne. Il a fait une sortie sur la guerre à venir israélo-iranienne où il faut bien rappeler que les Israéliens qui détiennent la bombe atomique, en contravention de toutes les règles internationales, veulent attaquer un pays qui ne demande rien à personne qui est l’Iran, qui n’a aucune volonté expansionniste, et qui ne fait que résister à des attaques systématiques depuis que l’ayatollah Khomeiny a été remis au pouvoir : guerre contre l’Iraq ; tout ça instrumentalisé par les Américains systématiquement. Pays menacé systématiquement, et qui n’a aucune volonté hégémonique, et qui essaie juste de survivre en tant que puissance moyenne.
Mélenchon, quand on lui parle de cette montée en puissance du conflit israélo-iranien, là on voit que c’est entièrement un soumis au sionisme, un menteur intégral. Parce que quand il prétend que l’Iran veut rayer Israël de la carte, il ment ouvertement, comme d’ailleurs quand il avait menti devant Pierre Carles quand il avait prétendu qu’il ne connaissait pas l’existence du dîner du Siècle. C’est un menteur. Mélenchon, tu es un menteur professionnel comme tous les bons trotskystes.
Parce que Ahmadinejad n’a jamais dit qu’il voulait rayer Israël de la carte. Il disait que le sionisme devait un jour sortir de la carte du temps. Et donc, prétendre que ça, ça veut dire qu’Ahmadinejad veut rayer Israël de la carte, c’est comme dire que Mandela voulait rayer l’Afrique du Sud de la carte quand il voulait mettre un terme à l’apartheid.
Donc, Mélenchon, tu es une merde, un connard et un menteur. Et moi, je le démontre très facilement. Je montre en plus que tu n’as pas de vraie culture ouvriériste. Car quand on te site le discours de Montigny-lès-Cormeilles de Georges Marchais, tu ne reconnais même pas ce discours-là et tu penses que c’est un discours de nationaliste français des années trente. Donc, tu n’as pas de culture. En fait, tu as une culture de trotskyste et de maçon. Et tu as bien fait, toi-même, le lien que la maçonnerie était intrinsèquement anticatholique, protestante et juive. Toutes tes filiations sont très, très loin du peuple du travail. Et tu es finalement, pareil, dans la manipulation cosmopolite comme tous les gens pour qui tu travailles.
Et sur l’affaire de l’Iran, ça s’est vérifié entièrement : soutien inconditionnel à Israël qui lui est un État d’apartheid, raciste ; prétendre que l’Iran est un État théologique et qu’il faut donc s’en débarrasser ; mentir sur le fait qu’Israël est un État aujourd’hui théocratico-militaire intégral, une fois de plus mensonge et soumission. Je pense que Mélenchon est la pire salope de l’échiquier politique. C’est le plus pervers et le plus vicieux de tous. Et on l’a vu récemment encore, par les actes, comment il a fait sortir le petit Dupont-Aignan qui était venu tout seul soutenir les Grecs. Il les a fait virer par des punks à chiens de la CNT et du NPA. Là, on voit le Mélenchon de terrain, comme on avait vu le Besancenot de terrain, qui aussi organise chaque fois qu’il le peut, les cassages de gueule. Ça on voit. Or en fait, il n’y a personne. Il n’y a pas d’ouvriers avec Mélenchon. Et la dernière fois qu’il est allé sur le terrain, il était finalement avec ces espèces de voyous, ces punks à chiens, ces gauchistes ramassés au fond du caniveau qu’utilisait déjà Besancenot dans les manifs. Et on mettra aussi le petit extrait où il se permet de chasser Dupont-Aignan qui est bien plus légitime que lui dans son soutien de la Grèce, Dupont-Aignan qui est pour la sortie de l’euro, qui est souverainiste. Et Mélenchon est un usurpateur, un antiouvriériste haineux, un maçon du Grand Orient, un apparatchik socialiste, un rentier de la politique, un sénateur, il faut le dire, deux fois sénateur, un élu européen, je crois, un trotskyste de la pire espèce.
Et j’espère que son destin sera le même, en fin de course, que celui de Besancenot, et qu’il se retrouvera, à un moment donné, face à ses mensonges et face à ses contradictions.
Deuxième partie
Je crois que le vert ne me va pas au teint !
Vive la République !
Oui ben, le dîner du Crif, c’est la preuve incontestable de la domination totale sur la République française d’une communauté organisée qu’on n’a pas le droit de nommer tant elle est puissante et tant elle a les moyens de châtier ceux qui ne font simplement que constater son pouvoir. C’est-à-dire que ce qui est étrange, c’est que sous l’Ancien Régime, on ne vous envoyait pas à la Bastille parce que vous disiez que le roi était le roi. Aujourd’hui, on a des gens qui ont les pleins pouvoirs en France, ça se voir et c’est explicite, et qui vous menacent de prison parce que vous dites simplement qu’ils ont les pleins pouvoirs en France. Or, c’est une certitude, c’est vérifié par le dîner du Crif. Que voit-on au dîner du Crif ?
On voit l’ensemble, l’intégralité de l’appareil d’État et des corps constitués français venir se prosterner aux pieds de représentants communautaires relativement d’ailleurs autoproclamés – enfin ça c’est autre chose – et qui dictent à la République française quels sont ses désidératas en fonction des intérêts, non seulement de cette communauté, mais de son allégeance totale à un pays étranger qui est Israël – l’Israël que soutient notre ami Mélenchon –, pays qui contrevient à tous les droits de l’homme, à tous les principes républicains bien sentis, et qui ne correspond pas du tout à nos intérêts objectifs en tant que soutien au Moyen-Orient, si je fais référence à la politique gaullienne équilibré qui était une politique intelligente.
Et ce dîner de soumission de la République française à une communauté toute-puissante se permet dans une chutzpah magnifique de s’appeler « dîner républicain ». Ce n’est pas un dîner républicain. C’est un dîner communautaire antirépublicain puisque la République, je le rappelle, ne reconnaît aucune communauté, et prétend bien, et décrète dans sa Constitution, que rien ne doit exister, et qu’elle ne reconnaît rien entre l’individu citoyen et l’État. C’est d’ailleurs ce qui fait que la Révolution française a dissous ce qu’on appelait les « corps intermédiaires ». Donc, en réalité, on est dans ce qu’on appelle la chutzpah, ce que Bernard-Henri Lévy adore, ce qui est finalement, ce que Schopenhauer appelait l’« art d’avoir toujours raison », qui est en fait une description laïque de ce qu’est la casuistique dialectique talmudique. C’est le mensonge intégral. Appeler « dîner républicain » le dîner du Crif, c’est se foutre de la gueule du monde. C’est un dîner antirépublicain et c’est un dîner communautaire, et c’est le dîner qui par ce qu’il est, ce qu’il représente et ce qu’il dit.
Il faut voir que Sarközy qui est président de la République française, monte à la tribune et parle, parce qu’il vient systématiquement maintenant depuis qu’il est président comme invité d’honneur, et fait un discours où il appelle le président du Crif « président ». C’est-à-dire que c’est son supérieur hiérarchique. Il suffit de regarder les extraits. Et il s’excuse de demander pardon de ne pas pouvoir, à cause du peuple français qui le regarde encore un peu, de ne pas pouvoir faire 100% de ce qu’exige la communauté organisée en termes de soumission et d’allégeance à Israël et à la communauté en France, en leur disant : « Vous comprenez, il faut bien que je fasse un peu semblant d’être un républicain et l’élu du peuple français. Excusez-moi si je ne fais pas 100% de ce que vous me demandez. » C’est exactement la teneur de son discours avec une posture de petit garçon devant ses maîtres.
Et là, on a encore un truc, la cerise sur le gâteau : on voit François Hollande, le successeur programmé de Sarközy, si tout se passe bien selon l’oligarchie mondialiste qui a aussi à avoir avec cette communauté toute-puissante au niveau mondial, on voit Hollande venir serrer la main à Sarközy, copains comme cochons, avec monsieur Prasquier, qui est au milieu, qui leur tape sur l’épaule, un peu comme dans les films sur la mafia, vous savez. On a le combat de boxe truqué avec le chef de la mafia qui touche le pognon et les deux boxeurs qui ont bien compris lequel devait se coucher au troisième round.
Et là, on a la vérité vraie, la vérité de la mascarade politique, la vérité du rapport de force en France, la vérité du mensonge de ce qu’est devenue la République et aussi, quelque chose qui est assez incroyable qui s’appelle le passage en force. C’est qu’avant, tout ça était caché. Et aujourd’hui, tout ça est de plus en plus montré. C’est-à-dire qu’on habitue les gens à cette soumission. C’est-à-dire qu’on les habitue effectivement à admettre puisque maintenant ce dîne du Crif où le chef de l’État vient comme invité d’honneur systématiquement, devient un rituel qui passe sur Public Sénat, c’est-à-dire à la télévision. Et je pense qu’on nous amènera progressivement si rien ne se passe de type processus d’émancipation authentiquement populaire, on arrivera à la fin à ce que ce dîner soit diffusé en prime time sur le service public, sur France 2, et que ce soit la grand-messe annuelle qui établit bien la hiérarchie de soumission admise par le peuple français à force d’avancer petit à petit, cran par cran, selon la théorie de la grenouille dans la casserole d’eau tiède dont on fait monter la température progressivement jusqu’a ébullition complète pour qu’elle meure d’endormissement. On en est là.
Donc, j’attends toujours d’ailleurs qu’on me porte la contradiction sur ce terrain-là. Le dîner du Crif est un scandale républicain.
Alors, je sais d’ailleurs que celui qui l’a dit, c’est Zemmour. Zemmour qui dit tout comme moi, toujours un peu après, a fait sa chronique tout à fait respectable le lendemain sur RTL sur le scandale du dîner du Crif. Il ne fait jamais que répéter ce que je dis, dix ans après. Et lui a le droit de le dire, et il n’est pas interdit de médias parce qu’il est membre de la communauté juive, et ce qui fait qu’il n’est pas tout de suite flingué. C’est-à-dire qu’on est quand même dans un petit théâtre juif où même celui qui dit que le dîner du Crif est un dîner scandaleusement communautaire et antirépublicain fait partie de la communauté organisée. Donc, tout est quand même verrouillé de a à z.
Et moi, je fais – qui ai dit ça avant lui, comme d’ailleurs tout le reste ; tout ce qu’il a dit, je l’ai dit avant lui, écrit avant lui –, et ben je fais des vidéos sur Internet, chez moi, comme je dirais un clandestin, un russe dissident à l’époque de l’URSS de Soljenitsyne et de Brejnev. Je fais une petite vidéo chez moi, en attendant d’entendre la police frapper à ma porte pour m’emmener en prison pour je ne sais pas trop quelle loi antidémocratique et antirépublicaine. On sait que ces lois s’étendent. On l’a vu la dernière fois avec la loi soi-disant sur le génocide arménien dont on pourra reparler. Donc, je fais comme je peux de la résistance, je fais comme je peux du samizdat, en attendant de voir à quel moment la police politique, au service de cette domination, va venir m’arrêter, car je fais, en plus d’oser faire ces critiques, je ne suis qu’un goy. C’est-à-dire que normalement, je n’ai pas le droit d’ouvrir ma bouche. Cette critique de la domination du peuple élu est réservée aujourd’hui aux membres du peuple élu.
Lettre d’un jeune juif orthodoxe
Alors, comme je critique beaucoup la communauté juive organisée pour des raisons objectives : dîner du Crif, soutien inconditionnel à Israël, loi mémorielle – c’est-à-dire loi d’exception communautaire qui pénalise de plus en plus la liberté de penser, qui réintroduit le délit d’opinion de manière de plus en plus dure et systématique, on parlera de l’affaire Vanneste tout à l’heure –, j’ai un jeune juif orthodoxe qui m’a écrit de manière très sympathique. Alors, j’ai sa lettre là, qui est assez longue.
Et en fait, ce qu’il me dit, il me dit en fait qu’il est d’accord avec moi sur tout, mais que ces juifs que je critique, alors il me dit :
« Oui, ces juifs que vous critiquez, qui se prétendent juifs. »
Alors, il me nomme Bernard-Henri Lévy, Attali, Alain Minc, le rabbin Bernheim. Il me dit que selon lui qui est juif orthodoxe, les juifs orthodoxes dont il est ne les reconnaissent pas comme juifs. Ils disent que ce sont des faux juifs, des mauvais juifs et des traitres au judaïsme bien compris. Donc moi, je prends acte, et je veux bien admettre qu’il y a des bons juifs, et effectivement qui sont d’accord avec moi pour dire que Attali, Minc, le rabbin Bernheim, BHL, sont des sales types et des mauvais juifs.
Mais à ce moment-là, qu’il me donne la liste des bons, et qu’il fasse le boulot effectivement, comme ça je n’aurai plus à le faire et à prendre tous les risques que je prends, et qu’il dise bien que ces gens parlent au nom du judaïsme alors qu’ils le trahissent et qu’ils le décrédibilisent et qu’ils le déshonorent. Et qu’il y a un judaïsme authentique, respectable, ce que je veux bien admettre. Y’en a forcément un, comme il y a un catholicisme respectable, un protestantisme respectable, un islam respectable, un bouddhisme respectable. C’est évident qu’il y en a un. Mais à la limite, qu’il fasse des vidéos pour dire ça. Que ce ne soit pas moi, pauvre goy, Soral, qui prenne tous les coups pour le dire, et qu’il dise bien voilà : nous désavouons BHL quand il prétend faire les choses qu’il fait au nom du judaïsme, nous dévaluons les leadeurs sionistes actuels, c’est ce qu’il fait, nous désavouons toute cette clique, nous désavouons le Crif, monsieur Prasquier, etc.
Effectivement, comme ça ce sera éviter des amalgames dangereux. Car je le dis, moi je ne suis pas du tout pour des agressions physiques, des montées de tensions communautaires. Je suis, ce qui est d’ailleurs d’une logique implacable, pour que les communautés restent à leur place et que la République soit, puisque c’est ce qu’elle est normalement si elle n’était pas trahie, un principe intrinsèque d’égalité et de réconciliation. Puisqu’effectivement, la République ne reconnaissant pas de communautés, n’admet pas les lobbies, les pressions de lobbies, les pressions communautaires, les lois d’exception, et que nous sommes tous des citoyens égaux dans la sphère publique, ce que dit d’ailleurs très bien aussi Zemmour, et que nous ne sommes membres de communautés que dans la sphère privée, intime, affective, ou même religieuse. C’est-à-dire qu’on a le droit grâce à la liberté de culte, en France, de se revendiquer du judaïsme, mais à condition que ça reste une spiritualité et que ça reste donc religieux, métaphorique et spirituel.
Mais quand ça devient politique, guerrier et économique, on sort de la sphère religieuse. Et c’est ce que d’ailleurs des tas de gens reprochent à l’islam politique, notamment des juifs comme monsieur Kepel, mais qui n’ont jamais l’honnêteté ou la conscience de dire que là, il y a boomerang jurisprudentiel. C’est que quand on dit que la charia n’est pas compatible avec la République, on oublie, immédiatement, évidemment que les valeurs du judaïsme quand elles ne sont pas des valeurs purement spirituelles mais qu’elles deviennent des valeurs politico-matérielles, ne sont absolument pas compatibles non plus avec les valeurs de la République. Donc, à un moment donné, et là je montre du doigt l’inconséquence qui commence d’ailleurs à se voir des gens de ReSPUBLICA et des gens de Riposte Laïque qui disent : effectivement, la charia n’est pas compatible avec la République, mais les valeurs du Talmud et les valeurs talmudo-sionistes non plus. Et je pense qu’ils sont en train un peu de s’en rendre compte, en ce moment.
Et c’est ça l’égalité républicaine : c’est l’égalité citoyenne face à la loi. Et aussi, c’est l’égalité que nous donne le logos : c’est l’égalité face à la logique et au sens. C’est sortir justement de ce qu’on appelle le pilpoul et la casuistique dialectique où à un moment donné, il y a deux logiques, ce qu’on appelle la double éthique, que pratique systématiquement un filou talmudique comme Finkielkraut. Et ça, ça s’appelle la république, ça s’appelle l’égalité citoyenne. Et c’est le désamorçage des tensions et des violences.
Et donc, je remercie ce jeune homme de m’avoir écrit cette si longue lettre. Il s’appelle Dan, c’est son prénom, je ne dirai pas son nom de famille. Et je lui dis : je suis entièrement d’accord avec toi. Et je te demande à la limite de prendre un peu le relai, de faire le boulot à ma place, et de montrer du doigt, et de contrer ces juifs qui selon toi déshonorent le judaïsme et sont des dangers pour la communauté juive, quand on comprend bien, effectivement, que c’est eux finalement qui sont les premiers fourriers de la remonté de l’antisémitisme.
Censure : l’étau se resserre !
Oui alors, j’étais allé faire une conférence à Toulon, à la demande. Parce que moi, je dis bien : j’accepte de donner des conférences parce que des gens me le demandent. J’en refuse trois sur quatre parce que je n’aime pas bouger tout le temps, j’aime bien être un peu chez moi, j’aime bien pouvoir me cultiver, j’aime bien pouvoir passer du temps avec ma famille. Donc, je n’organise pas de conférence. Je réponds à des demandes. C’est-à-dire pour déjà que ce soit clair. Là, récemment, on m’avait demandé depuis longtemps d’aller donner une conférence à Toulon, j’ai accepté. Le jeune homme qui a organisé la conférence qui s’appelait Johan Livernette, malheureusement, comme il m’a invité, c’était une conférence sur « Demain la Troisième Guerre mondiale », vient de perdre la salle dans laquelle il pouvait organiser régulièrement des conférences à travers une association, etc. Donc, immédiatement sanction.
Donc, je vois qu’effectivement, ceux qui me donnent la parole sont systématiquement sanctionnés.
Là, on m’a proposé une conférence à Genève. Ça fait deux ans qu’on me propose d’aller parler à Genève, et que je repoussais. J’ai des raisons d’aller parler à Genève parce que comme je le dis – moi, je suis un diseur de vérités – je suis double nationale, et il se trouve que pour des raisons historiques, de droit de ce qu’on appelle le « droit du sang » qui est le droit de la citoyenneté en Suisse, j’ai des ancêtres suisses, puisque je suis savoyard. Il suffit de regarder le lac Léman pour comprendre que c’est la même région, tout ça. Et que quand on arrive à la pointe du Lac Léman, la Suisses et la Savoie se touchent. Et que Soral d’ailleurs est un petit village à quelques kilomètres de la frontière française, savoyarde à l’époque parce que la Savoie n’a été rattache à la France qu’en 1860. Et que j’ai de la famille d’un côté du lac Léman et de la famille de l’autre côté, des ancêtres, et que donc je suis double national. C’est-à-dire je suis Franco-suisse, Français et Suisse.
Ce qui ne me pose pas beaucoup de problèmes [comme] pour certains, parce que la France et la Suisse ont rarement eu des conflits guerriers, et je n’ai pas beaucoup de problèmes de double allégeance. Donc, je suis Franco-suisse.
Et c’est une des raisons pour laquelle j’accepte d’aller parler à Genève car je suis aussi, comme Jean-Jacques Rousseau qui est un de mes maîtres à penser, un citoyen de Genève qui est monté à Paris, exactement comme l’a fait mon prédécesseur illustre Rousseau, dont je me sens très proche. Puisqu’il faut savoir que mon père est le premier – qui lui est savoyard et suisse d’ascendance – est le premier de dix-sept générations de Savoyards, c’est-à-dire de paysans de moyenne montagne savoyarde, à être monté à la ville, c’est-à-dire à être venu à Paris. Je suis – c’est important de savoir d’où on vient dans la pensée traditionnelle –, je suis le descendant de dix-sept générations de Savoyards, d’Allobroges, guerriers et paysans allobroges. Et le premier qui est monté à la ville, à Paris, est mon père. Et donc je suis pour toutes ces raisons, citoyen genevois.
Donc là, j’avais accepté d’aller parler à Genève qui finalement est aussi la ville de mes ancêtres. Ça a du sens. Je ne suis pas comme Tariq Ramadan. Je ne suis pas là comme un cosmopolite qui va et qui vient. Et je devais parler à l’université de Genève parce que des jeunes avaient organisé une conférence et avaient obtenu une salle pour parler à l’université de Genève. Je suis un intellectuel franco-suisse qui vend des livres, qui écrit des livres, qui vend des livres intéressants, qui font débat, et qui est invité à l’université de Genève, comme j’avais été invité à une certaine époque à Sciences Po Paris par les étudiants de Sciences Po, et j’en avait été chassé à la demande du directeur monsieur Descoings qui est une ordure et une merde intégrale – ça serait assez démontrable –, j’en vais été chassé par la police sous prétexte que ma vie était mise en danger par des milices communautaires juives extrémistes de droite, et que ma sécurité, ma mise en danger, mettait en danger les autres. C’est-à-dire qu’au lieu d’assurer ma sécurité, on m’avait fait exclure par la police de cet endroit, en plus qui était un endroit ouvert au public. Et j’avais même été interdit de rester dans la rue devant.
Donc là, je fais le parallèle, je devais aller parler à Genève. On avait obtenu une salle. On a montré d’ailleurs les papiers qui prouvent que ça avait été accepté et validé.
Et puis d’un seul coup, l’attaché de presse de l’université, comme toujours mensonge, lâcheté et soumission, nous dit que finalement non, elle s’est trompé, la salle n’est pas possible. Alors, on a trouvé une autre salle dans un grand hôtel, ce n’est pas moi qui m’en occupe, c’est les gens qui m’invitent. Et là, on cherche à savoir pourquoi cette salle a été déprogrammée, et on voit qu’une association communautaire juive, qui s’appelle, je crois la Cicad non ? [Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation] – je ne veux même pas me souvenir du nom – a obtenu que je sois interdit d’université. C’est-à-dire que la toute-petite communauté juive suisse a obtenu de me faire virer de l’université de la ville dont je suis originaire alors que les étudiants suisses voulaient que je vienne discuter avec eux. Ben voilà, c’est cette situation systématique d’abus communautaire.
Alors, je suis allé voir le site de la Cicad. C’est exactement comme le site de la Licra. C’est-à-dire que vous avez une page d’accueil – on pourra le mettre –, et vous avez les juifs agressés. Alors on nous fait croire qu’en permanence en Suisse aujourd’hui sont agressés des juifs toute la journée. Et qu’ils sont une communauté, une minorité en danger, fragile, qu’il faut protéger. Ce qui est un mensonge évidement éhonté.
Je crois que depuis 1945, en Europe occidentale, personne n’aurait le front d’oser agresser un juif physiquement tant on est terrorisé de ce qui pourrait arriver dès qu’on ose simplement effleurer la question. Donc, c’est évidemment mensonges et manipulations.
Et à côté, vous avez une deuxième colonne qui est la Shoah. Donc évidemment, ça veut dire en gros : les juifs sont en permanence persécutés, et la menace de Shoah est permanente. Là on est dans l’obscénité quand on voit ce que c’est que la réalité du rapport de force en Occident depuis 1945. La shoah, elle est plutôt aujourd’hui pour les insoumis, la shoah au moins symbolique.
Alors voilà, toujours la Shoah, et après, Israël. Cette association : il y a Israël parce qu’il y a la Shoah. Donc Israël peut se permettre n’importe quoi, c’est-à-dire Plomb durci, parce que la Shoah autorise tout. La Shoah est quelque chose de permanent, pratiquement, et qui pourrait revenir à tout moment. La preuve, c’est qu’il y a des agressions de Juifs en permanence. Tout ça est un montage de manipulations, de chantages, d’extorsion morale et bien au-delà bien sûr.
Parce que les Suisses savent très bien ce qui s’est passé avec l’histoire des banques suisses. Je vais rappeler d’ailleurs que c’est amusant d’ailleurs, parce que moi-même, j’ai touché un peu d’argent à cause de cette histoire. J’avais un grand-oncle Chardon qui est mort à la fin des années vingt, au début des années trente, et qui avait un compte dans une banque suisse. Comme je vous le dis, je suis double national. Et en fait, ce compte était en déshérence, car ce n’est pas aux banques d’aller chercher les héritiers et les ayants droit des comptes en déshérence, c’est plutôt l’inverse. C’est aux notaires et à ceux qui s’occupent des successions de le faire. Mais à cause de cette chose qui s’est passé en Suisse qui est l’histoire des comptes en déshérence, j’ai moi-même récupéré, je crois, 1200 francs. Donc, j’ai été bénéficiaire de cette escroquerie juive, on va le dire. Car en fait, qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
Un jour un banquier suisse a eu l’honnêteté de dire qu’il y avait des compte de Juifs déportés, de Juifs morts à cause de la Deuxième Guerre mondiale, qui je le rappelle a fait cinquante millions de morts, donc aussi effectivement des Juifs, puisque ça s’est passé en Europe et notamment en Europe de l’Est où il y a une population juive historiquement relativement importante qu’il faudrait d’ailleurs quantifier ; on verrait qu’il y a des problèmes de chiffres assez bizarres ; il en est mort plus que ce qu’il y en avait, mais bon, c’est compliqué, je ne reviendrai pas là-dessus.
Et donc, d’un seul coup, il est sorti dans les médias également sous contrôle au niveau du monde occidental que c’était horrible et abject parce qu’il y avait de l’argent de Juifs morts dans les banques suisses. Ce qui était vrai relativement. Mais on sait depuis que les plus grosses sommes d’argent de Juifs morts sont dans les banques américaines et israéliennes, et que jamais aucune banque ne va chercher les ayants droit. Donc, ça n’avait aucune exceptionnalité. Et surtout, les Suisses étaient d’accord pour restituer l’argent.
Or là, il y a eu un chantage qui a été organisé de la part du lobby bancaire juif américain pour racketter à mort le système de banques suisses. Et tous les citoyens suisses le savent. Donc, ils ont subi ce que c’était que le racket communautaire, le mensonge historique, le chantage moral et le racket bancaire, parce que c’est toujours articulé comme ça. Donc, il y un agacement et une colère en Suisse, sur ce sujet-là.
Car je rappelle que les Suisses n’ont pas Pétain, eux. Ils n’ont pas à s’excuser du pétainisme. Donc le chantage à la Suisse est assez difficile à faire, même s’il est fait quand même systématiquement par le mensonge, la puissance médiatique, ce système.
Donc, pour revenir à moi, cette petite organisation de chantage moral et finalement de pression communautaire qui est l’équivalent de la Licra française dont on pourra parler à travers le livre d’Anne Kling, sur La France licratisée, que j’avais préfacé à l’époque, a réussi à me faire chasser de l’université par des pressions morales, tout ça via la culpabilité stupide, la soumission, la lâcheté, et le mensonge de Suisses dont je veux même pas me souvenir du nom. Bon ben, on a trouvé une salle ailleurs, on verra comment ça se passe, ce n’est pas un problème, je m’en fous.
Et puis là, quand même, comme les Suisses sont agacés, il y a eu quand même quelques soubresauts en Suisse, car la Suisse n’est quand même pas la France. Il y a un élu local qui a dit que c’était un scandale que je ne puisse pas m’exprimer en Suisse, pays de liberté, dans une université, etc. Ça a fait quelques remous.
Et là, quand même, pour verrouiller tout ça, à la fin, vous avez quand même, y’a plusieurs articles qui sont sortis. Et là, il y a un article qui est sorti, d’un journaliste – je vais quand même en lire des petits bouts – pour enfoncer le clou, parce qu’il faut bien effectivement, à la fin, me disqualifier totalement, toujours sur le mode du psychologisme, jamais sur ce que je dis de sérieux, jamais sur mes livres. Et là, il y a un journaliste.
Alors j’ai déjà dit dans une précédente allocution, qu’un journaliste qui travaille aujourd’hui est soit une pute… Non, j’ai dit qu’un journaliste honnête, aujourd’hui, est un chômeur, sinon c’est une pute. C’est ça que j’avais dit. Alors là, nous avons une grosse pute de journaliste qui s’appelle Michel Audétat – je ne sais pas qui c’est, je m’en fous –, qui a pondu un article dans je ne sais pas quel journal, c’est Le Soir ou je ne sais pas quoi – je ne connais pas bien les journaux suisses. Alors, c’est : « Alain Soral gaucho-macho à la dérive ». Donc « gaucho-macho », donc c’est toujours. « Gaucho » : on ne sait pas ce que ça veut dire, ce n’est pas une appartenance politique. « Macho » : c’est une qualification psychologisante, méprisante. Et « à la dérive » : je serais à la dérive !? Je viens de publier un livre qui s’appelle Comprendre l’Empire, il devrait peut-être le lire, ce Michel Audétat. Alors le truc c’est :
« Alain Soral ne s’exprimera donc pas à l’université de Genève. »
Oui, j’ai été viré par le lobby communautaire Juif représenté par ce truc-là, dont je ne veux même pas me souvenir du nom.
« qui a refusé de l’accueillir. »
Non, l’université n’a pas refusé de m’accueillir. Elle a subi des pressions pour finalement me refuser la salle qu’elle m’avait donnée.
« Les propos de cet expert en provocations sont souvent dénoncés. »
Oui, dénoncés par qui ? Il faudrait le dire.
« À juste titre », il met.
Évidemment là, c’est la pute qui rajoute la petite phrase.
« Mais on devrait aussi réfléchir à ce que son itinéraire politique révèle. »
Oui, on devrait y réfléchir, et d’ailleurs on est là pour ça. Mais ce n’est pas ce qu’il fait dans son article. Et après, c’est :
« Faut-il avoir peut du grand méchant loup, Alain Soral ? »
Comme si j’étais le grand méchant loup, alors que je ne suis jamais qu’une brebis goy saignée à mort par les loups dont je viens de parler avant. Et ce con, et cette pute, le sait très bien de a à z, parce qu’il sait très bien à qui il se soumet et de qui il a peur. Ce n’est pas de moi dont il a peur quand il écrit cet article-là. Il n’a pas peur du « grand méchant loup » Soral. Il est juste en train de tapiner pour ses maîtres qu’il a parfaitement identifiés. Donc après voilà :
« Alain Soral n’hésite pas à franchir toutes les frontières de l’immonde. »
Alors l’« immonde », c’est comme la haine. C’est toujours des qualificatifs, on ne sait pas ce que ça veut dire. Je veux dire, c’est toujours de l’anathème, du psychologisme. Il n’y a pas de concept là-dedans. Donc, on sent vraiment le type qui a intégré toutes les ficelles des autres. C’est parler de « haine », d’« immonde », « on assassine la mémoire ». On dirait un mec qui aurait pris des cours du soir chez Elie Wiesel. J’aimerais bien qu’à un moment donné, il y ait du contenu, parce qu’il y a quand même trois colonnes. C’est quand même un article qu’on n’aurait pas en France, d’ailleurs. En France, on ne se donne même plus la peine de faire ce genre de truc. On est passé au-delà.
« Alain Soral, lui, n’hésite pas à franchir allégrement toutes les frontières de l’immonde. Il a été condamné pour des propos tenus en 2004 qui rendaient les Juifs responsables des persécutions qu’ils ont subies. »
Oui, j’ai été condamné une fois dans ma vie pour une phrase que je revendique et qui est validée par le rabbin Rav ron Chaya, effectivement, et qui est une phrase qui est partagée par tous les intellectuels Juifs et non-Juifs depuis la nuit des temps, et d’ailleurs, par les religieux Juifs eux-mêmes. La notion d’« Holocauste », il faut savoir ce que ça veut dire.
Je rappelle à ce crétin inculte que les Juifs eux-mêmes dans leur religion pensent qu’ils ont été dispersées de par le monde et privés de pays parce qu’ils n’ont pas respecté la loi divine. Donc, ils sont châtiés par leurs fautes, c’est ce que dit bien la loi juive, parce qu’ils n’ont pas respecté la loi, et qu’ils ont trahi leur Dieu. C’est toute l’histoire du peuple juif, et c’est ce qui est écrit dans leur propre religion.
Donc oui, selon la loi juive bien comprise, les Juifs sont responsables de leurs persécutions. Oui, bien sûr. C’est Dieu qui les punit parce qu’ils ont trahi la loi de leur Dieu.
Donc, cette soumise et cette pute de Michel Audétat est aussi un crétin et un inculte. Parce que ce que je dis est conforme à la loi juive, effectivement, bien sûr.
Et puis, évidemment, c’est dit par tous les auteurs laïques, les historiens, les grands hommes. Il y a un bouquin de Paul-Éric Blanrue qui s’appelle Le monde contre soi. C’est des centaines et des centaines de citations de tous les grands esprits du monde. Ça va de Voltaire, en passant par Shakespeare, Napoléon, Tolstoï, Dostoïevski. Le seul que j’ai trouvé qui n’avait rien dit, c’est Charles Péguy, parce qu’il est mort trop jeune.
Donc, ce Michel Audétat est un crétin, un inculte, un tapin grotesque. Mais je continue ma petite lecture :
« Mais il en aura fallu plus pour le décourager. »
Oui, il en aurait fallu plus pour me décourager.
« Sur son site, une vidéo posté le 27 janvier dernier, le montre discourant sur les élus qui entretiendraient avec le reste du monde le même rapport que le macro avec sa pute. »
Oui, ça se discute, effectivement, oui.
« Drapé dans la nostalgie de la République d’antan »
Oui, c’est vrai, je suis drapé dans la nostalgie de la République d’antan.
« Alain Soral ne cesse de vitupérer les communautés organisées »
Oui, bien sûr, oui.
« Qui gouvernent plus ou moins secrètement la planète. »
Et là il met :
« Les homosexuels, les franc-maçons et surtout les Juifs. »
Non, je n’ai jamais dit. Là, il fait toujours de l’amalgame, mettre les homosexuels là-dedans. Mais on a bien compris la méthode. C’est le « r » de Licra dans.
Donc, il fait semblant de ne pas comprendre ce que je dis très bien et qui est incontestable, explicite, partagé d’ailleurs même aujourd’hui par Éric Zemmour, par les juifs orthodoxes authentiques qui m’écrivent. Donc, cet imbécile fait son sale boulot. Alors, il met « mâle persécuté » :
« Il est fini le temps où Alain Soral amusait la galerie. »
Euh, ça se discute. Je pense que je fais rire presque autant que Dieudonné et sans doute beaucoup plus que lui.
« Thierry Ardisson aimait l’inviter dans son émission Tout le monde en parle »
Oui, c’est vrai. J’ai été viré de l’émission de Thierry Ardisson à cause de la pression de la communauté organisée à laquelle Ardisson s’est soumis dans la douleur, tout le monde le sait. Il a d’ailleurs été dégradé et a perdu son émission à cause de ça. Avant, il était sur France 2, et maintenant il est sur Canal +. On a mis Ruquier à sa place. Tout ça, on le sait, c’est vérifiable de a à z et démontré.
« Et cet homme sec, nerveux et pugnace venait proférer des horreurs qui faisaient délicieusement frissonner le bourgeois »
Non, je ne venais pas proférer des horreurs. Je venais proférer des vérités qui faisaient se poser des questions légitimes et acquiescer le peuple. Donc, Michel Audétat, chaque fois que tu écris un truc, c’est un mensonge et une connerie.
« Avec Éric Zemmour, Alain Soral a su jouer sur la corde du mâle persécuté par un féminisme castrateur. »
Non, non. J’ai montré comment le capitalisme mondialisé se servait du féminisme pour imposer sa loi et affaiblir la lutte des classes bien comprise. Et en cela, je ne fais que valider les thèses d’Edward Bernays qui revendique sa manipulation du féminisme dès les années vingt-sept. Donc, une fois de plus, Michel Audétat, tu es un crétin et un inculte, en plus d’être une merde et un soumis. Tu es une pute, tu es un journaliste. Donc, je pourrais lire comme ça. Il y en a trois colonnes. Et il dit :
« À l’inverse, on devrait se garder de trop diaboliser Alain Soral », ça c’est la fin, « ce qui revient à lui servir la soupe. »
Ben, c’est ce que tu viens de faire, connard. Parce que si tu ne veux pas me diaboliser, il ne fait pas écrire ton article à charge à 100%, sur trois colonnes, tu vois.
« Et on sent bien à quel point il profite et il jouit de cette posture de maudit. »
Oh ! oui, je jouis et je profite de cette posture de maudit ! C’est sûr que ça me rapporte beaucoup d’argent, et qu’à l’époque où on me proposait d’être chroniqueur à TF1, et à l’époque où je passais dans toutes les grandes émissions parce que je faisais de l’audimat, et à l’époque où mes livres se vendaient comme des bestsellers, c’est sûr que je jouis, aujourd’hui, de mon déclassement.
Donc simplement, comme j’ai une certaine virilité et une certaine dignité d’homme, qui dépasse totalement ce que tu es, pauvre petite pute soumise, c’est qu’effectivement, je me tiens correctement malgré tout, je continue le combat dans une posture de dignité, effectivement. Et je ne passe pas mon temps à pleurnicher. J’explique ce qui m’arrive, en disant que c’est cohérent. Je m’oppose à un pouvoir et ce pouvoir me punit et me persécute. Il se sert pour ça de relais comme toi, petite merde de journaliste pute soumise, Michel Audétat, et tout le monde le comprend très bien, en réalité, y compris ceux qui collaborent, parce que simplement, ils collaborent par peur. C’est tout.
Donc, je terminerai parce que je me suis fait un petit plaisir. Donc, j’irai parler, malgré tout, en Suisse. On verra bien ce qui se passera. Et ça m’amuserais de croiser ce Michel Audétat, qui a un site Internet, qui a une adresse Internet, on la mettra en ligne. [michel.audetat@edipresse.ch ]
Et si les gens – on mettra d’ailleurs l’article –, si les gens veulent lui répondre et lui dire leur façon de penser, de sa manière de concevoir le journalisme, et ben moi, ça m’amusera, effectivement, parce que j’aime bien de temps en temps rire un peu aussi.
Donc, Michel Audétat, pour moi – je le répète –, tu es une petite pute du système. Tu n’es pas un journaliste, tu n’es pas un intellectuel. Tu es un menteur professionnel, tu es un soumis. Et tu es, pour moi, l’image même de tout ce qui est répugnant aujourd’hui dans ce système de domination qui ne fonctionne que parce qu’ils ont les kapos comme toi pour faire le sale boulot.
À la limite, j’en veux beaucoup plus à toi qu’à ceux qui m’ont empêché de parler. Car la communauté organisée, avec sa vision du monde dominatrice et inégalitaire – là je citerai le général de Gaulle, autre antisémite notoire et ignoble crétin abject, mâle persécuté, citons le général de Gaulle –, cette communauté, elle est cohérente par rapport à sa vision du monde qui je le dis est explicite dans l’Ancien Testament et dans le Talmud. C’est le peuple « sûr de lui-même et dominateur » qui joue sa carte. Mais toi, petite pute qui s’appelle Michel Audétat, qui je pense est un goy, tu es exactement le kapo qui fait le sale boulot et qui fait que les camps actuels peuvent fonctionner. Tu es le plus abject de tous, tu es une merde immonde, et je tenais à le faire savoir et à te le faire savoir. On va finir là-dessus.
Troisième partie
Je crois que la couleur jaune, non plus, hein !
L’affaire Vanneste
Oui, alors, déjà on va mettre la vidéo de ce monsieur Vanneste qui est député UMP, je crois, et qui était interrogé sur un site Internet où il s’exprimait assez intelligemment sur les paradoxes de l’homosexualité qui se légitime comme lobby au nom du respect de l’autre, alors que comme le dit très bien le philosophe Tony Anatrella, l’homosexualité est par essence le refus de l’autre. Vanneste brodait là-dessus. Donc là, c’était une démonstration philosophique. Et il glissait en disant qu’en plus aujourd’hui, la communauté gay s’était constituée en lobby. Et il sous-entendait que c’était un lobby très puissant en politique.
Donc là, je vais prolonger ce que sous-entendait Vanneste qui n’a pas vraiment le courage d’aller jusqu’au bout. On sait, pour tous les gens qui s’intéressent à la politique – la politique comme travail de réseau, comme milieu de professionnels –, qu’ils y a deux gros lobbies puissants en politique : le lobby juifs et le lobby gay. Aujourd’hui, c’est les deux gros lobbies qui tiennent la politique au sens bureaucratico-politicien.
D’ailleurs, on va le dire clairement, le président de la République est juif et le premier ministre est gay, en gros, il faut le savoir. Oui, bien sûr. Je n’ai pas besoin de citer Georges Frêche pour savoir que, on ne le rappelle pas assez, mais le président Sarközy est juif par sa mère. Il descend de la lignée très intéressante et très importante des Mallah de Salonique, par sa mère et son grand-père maternel. Quant à Fillon, on le sait dans le milieu autorisé, qu’il est de la jaquette.
Donc, effectivement, Vanneste qui sait tout ça et qui lui est un catholique de droite est très agacé sans doute de voir ces réseaux de puissance communautaire et de solidarité qui ne se font pas sur des raisons vraiment politique et d’idées, mais sur des raisons effectivement de sang et de pratiques sexuelles. Ça doit l’agacer ce que je comprends. Mais il ne va jamais au bout.
Alors là, il tape sur le lobby gay en disant, à un moment donné : en plus ce qui est insupportable, c’est que ce communautarisme qui est toujours un communautarisme victimaire, modélisé sur le communautarisme juif – je le dis depuis dix ans –, c’est-à-dire qu’une minorité agissante se fasse passer devant la République pour une minorité opprimée pour obtenir des lois d’exception communautaires qui sont des avantages, alors qu’en fait, elle prétend que c’est pour se « protéger de persécutions ». Alors Vanneste dit, en gros, que c’est compréhensible pour les Juifs à cause de la Shoah qu’il valide visiblement intégralement. Il n’a pas le choix d’ailleurs parce que la loi Gayssot nous interdit de nous poser la moindre question.
Mais il dit : pour les homosexuels, c’est un mensonge, car les homosexuels n’ont pas été déportés, contrairement aux juifs. Ce qui est absolument vrai d’un point de vue historique. D’ailleurs Klarsfeld vient de le, je ne sais pas si c’est ne caution mais enfin, il vient de lui apporter son soutien [Klarsfeld défend Vanneste www.ndf.fr] : n’ont été déportés en tant qu’homosexuels que les ressortissants du Reich, donc, c’est-à-dire dans la France occupée, je crois que les Français homosexuels – si tant est d’ailleurs qu’ils aient été identifiés comme tels – je crois d’Alsace-Moselle ou quelque chose comme ça. Mais cette espèce de rumeur, validée aujourd’hui par la vox populi, que les homosexuels français auraient subi le même sort que les Juifs, et auraient été déportés dans les camps, est un mensonge, une escroquerie historique, que Vanneste dénonce. Et c’est une certitude.
Mais bien que ce soit une certitude tout ça, et que son discours était intelligent et subtil, immédiatement, le président de la République l’exclut de l’UMP et le désinvestit, lui retire son investiture à la prochaine législative sans jamais discuter sur le fait que ce soit vrai ou faux.
C’est-à-dire qu’à un moment donné, mais tout ça est modélisé sur le communautarisme juif, c’est-à-dire qu’il y a une idéologie dominante et il n’est pas question de faire référence à l‘histoire, à la vérité historique. Ces communautés sont des minorités opprimées : c’est décrété comme ça. Et quiconque met le doigt sur certains paradoxes, sur certains mensonges historiques, est immédiatement frappé d’anathème, comme si c’était une vérité religieuse.
C’est-à-dire que Vanneste a été viré, non pas parce qu’il a dit une connerie ou une bêtise, mais parce qu’il a montré du doigt une vérité qui est gênante, parce qu’elle montre du doigt la réalité aujourd’hui qui est totalement antirépublicaine, qui fonctionne uniquement sur des privilèges communautaires fondés en général sur des mensonges historiques.
Donc, moi je dis : Vanneste a été assez courageux sur ce coup-là. Et il a été ce qu’on appelle révisionniste. Et je l’inciterais à faire du révisionnisme jusqu’au bout, ce qu’il ne fait pas du tout.
Parce que là, il fait circuler une pétition où il en appelle à la communauté juive, en gros, pour le sauver face à la communauté gay. C’est-à-dire qu’il porte atteinte à une communauté puissante en s’appuyant sur une communauté encore plus puissante. Il n’a pas le courage, finalement, d’être un républicain et un catholique de droite jusqu’au bout. De ce point de vue-là, c’est une petite Boutin, c’est un Boutin au masculin.
Et de toute façon, il lui arrivera ce qui lui arrivera. C’est que la communauté juive organisée qu’il appelle au secours ne le sauvera pas. Parce qu’il y a des accords intracommunautaires : tu soutiens ma shoah, je soutiens ta shoah.
C’est un peu d’ailleurs ce qui se passe avec l’anticolonialisme pour les réseaux trotskystes anticolonialistes à la Houria Bouteldja. C’est une shoah du pauvre. C’est qu’on voit à travers des soutiens transversaux qui passent par le trotskysme, Alain Gresh, etc., que chacun valide la shoah de l’autre : la shoah arménienne, la shoah algérienne, la shoah gay. C’est chacun sa petite shoah.
Les seuls qui n’ont pas droit à la shoah, c’est le peule de France, malgré tout ce qu’il prend dans la gueule, par les rapports de classes, la paysannerie française totalement massacrée, etc., etc. Eux, ils n’ont pas le droit à leur shoah, c’est la majorité silencieuse, c’est le cochon de payant, le gros con qui n’y a pas droit.
Mais sinon, il y a solidarité entre, je le dis bien, entre finalement, secrète mais bien tissée, entre la petite shoah de Houria Bouteldja sur la repentance coloniale ad vitam aeternam, même si à un moment donné ces gens-là sont des Français qui vivent en France, ça ne pose aucun problème. On est dans l’essentialisation pour reprendre le concept d’un crétin qui m’a emmerdé récemment [cf. Abdellah Boudami, lors du débat à la radio Al Manar Bruxelles, du 19 février 2012]. On essentialise le colonialisme pour que ça devienne un truc ad vitam aeternam. C’est la petite shoah de Houria Bouteldja validée par la grande Shoah du Crif, et qui aujourd’hui vient d’accepter la petite shoah arménienne parce une sinon, les autres les faisaient un peu chier. Et puis, il y a la fausse shoah, mais ce n’est pas grave, du communautarisme gay. Et Vanneste vient d’en air les frais.
Donc, ce qui compte aujourd’hui, ce n’est pas la vérité historique, c’est l’idéologie. Et le président de la République a bien validé, par l’exclusion de Vanneste, que la validité historique n’avait aucune importance. Ce qui était important, c’est l’idéologie dominante. Donc, l’idéologie dominante dit que le tout-puissant lobby gay qui est très puisant dans la politique, dans la culture, dans les medias, et qui est le deuxième lobby de puissance après le lobby juif dans tous ces secteurs-là – ce qui est absolument vérifiable –, est une communauté persécutée, douloureuse et souffrante qui a été dans les camps de concentration pour sa pratique sexuelle, et devant laquelle nous devons nous prosterner absolument.
Et monsieur Vanneste vient de faire les frais de tout ça. Et donc, je l’incite, maintenant, à essayer de retrouver une certaine virilité authentiquement catholique, patriarcale et antigay et antiféministe, et à oser le révisionnisme jusqu’au bout. Ce qu’il ne fera pas.
La race forte. Controverse Guéant : encore du théâtre !
Oui ben, ça, c’est une petite phrase qu’il a balancée pour essayer de draguer l’électorat Front national après toutes les trahisons de Sarközy. Alors, il fait semblant d’avoir dit ça, comme ça, sans penser à rien. Il pensait évidemment à la civilisation islamique dont il sous-entend qu’elle est totalitaire, antidémocratique, etc.
Alors ce qui est intéressant, c’est que sur le fond, quand on dit que toutes les civilisations ne se valent pas, c’est une évidence. Mais le problème, c’est les critères de comparaison. En dehors de Dieu qui est au-dessus des civilisations, la comparaison se fait toujours à partir du substratum d’une civilisation.
Donc, c’est selon les critères civilisationnels occidentaux qu’on décrèterait que d’autres civilisations seraient inférieures. Ce qui veut dire que ça n’a aucune valeur de vérité absolue. C’est simplement dire : je préfère ma civilisation à la vôtre puisque c’est la mienne. Et ce qui est d’ailleurs tout à fait légitime.
Donc la phrase de Guéant est une petite phrase fourbe, une phrase qui n’a pas de sens philosophique profond.
Et en plus d’ailleurs, quand il dit qu’il préfère sa civilisation, il ne l’a jamais démontré par ses allégeances, sinon il serait au Front national. Mais bon !
Et ce qui est marrant, c’est que tout le monde fait semblant de s’offusquer alors que c’est du théâtre, on sait qu’il a visé les musulmans pour des raisons électoralistes. Et puis, celui qui monte au créneau pour dire que c’est un scandale, c’est un élu martiniquais, franc-maçon, PS, qui d’un seul coup dit que c’est un scandale parce que ça lui rappelle le nazisme, évidemment.
Alors là, je ferai remarquer à ce crétin martiniquais franc-maçon que les nazis – on verra d’ailleurs une citation d’Adolf Hitler très intéressante – ne sont pas les maîtres de la colonisation de l’Afrique et de la déportation des esclaves. Ça a été organisé massivement par les Lumières, le monde des Lumières, il ne faut pas oublier. Voltaire touchait du pognon sur le trafic d’esclaves. Et surtout, la colonisation, qui en France s’est mise en place à partir de 1830, est de la volonté de la gauche maçonnique, c’est-à-dire de Jules Ferry. On va remettre les citations de Jules Ferry.
Donc, ce n’est pas la peine d’en appeler à la méchanceté nazie pour répondre à Guéant quand on est élu de Martinique. Il faut plutôt montrer du doigt le mensonge de la République française de gauche universaliste de Jules Ferry, la responsabilité maçonnique, la responsabilité des Lumières et de l’idéologie des Lumières dans la colonisation ultraviolente au nom des races supérieures, qui est le discours de Jules Ferry, et qui n’est pas du tout le discours de Lyautey, qui n’est pas du tout le discours justement des catholiques.
C’est-à-dire que là, nous avons un petit théâtre de crétins et de manipulateurs où Guéant joue au con en faisant une citation qui attaque les musulmans. Il y a un Martiniquais qui fait semblant de s’offusquer en disant que ça lui rappelle le nazisme alors que lui-même participe à cette vision du monde en tant que franc-maçon et socialiste, puisque c’est la vision de Jules Ferry qui dit « qu’il est du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures ». Tout ça n’est pas compatible avec l’eschatologie chrétienne, mais est compatible avec l’universalisme des droits de l’homme tiré de l’Encyclopédie. Et donc, c’est entièrement la pensée maçonnico-socialiste.
Donc, ce crétin de Martinique fait semblant de dire que tout ça lui rappelle les heures sombres de l’histoire et les nazis. Alors que les nazis effectivement ne sont pas partie prenante dans cette opération. Donc on est là dans un petit théâtre du mensonge global où nous avons un fourbe et un petit vicieux, qui est Guéant, auquel répond un crétin et un malhonnête qui est ce député de la Martinique, en passant totalement à côté du sujet sérieux, comme je le rappelle, et comme l’a rappelé d’ailleurs Kémi Séba, aussi.
Donc, tout ça est abject et situe bien ce qu’est le petit théâtre gauche-droite français, la mascarade de ce qu’on appelle la démocratie représentative gauche-droite avec ces fourbes de droite et ces faux-culs de gauche qui font joujou et qui mentent et qui passent totalement à côté de la vraie réalité, des vrais concepts, des vrais rapports de force, et de la véritable histoire, et des vrais méchants. Pour finir sur ce sujet-là.
Faurisson récompensé en Iran !
Oui, ben là, c’est difficile d’en parler parce qu’il y a des lois en France qui interdisent de parler sérieusement de tout ça. Ce qui est certain, c’est que l’Iran, qui est un État et qui a, à la tête de cet État, Ahmadinejad, ce pays – ce qui est une première dans l’histoire depuis 1945 – fait du révisionnisme historique sur ce qu’on appelle la Shoah, je le rappelle, depuis les années quatre-vingt. Avant on appelait ça persécution des Juifs d’Allemagne par le régime national-socialiste allemand. Après, on a appelé ça génocide. Après, on a appelé ça Holocauste, ce qui était très ambigu parce que ça voulait dire « châtiment divin mérité et justifié ». Et on appelle ça Shoah depuis les années quatre-vingt, ce qui veut dire catastrophe inexplicable.
Parce qu’on n’aime pas. Comme l’a dit très bien, je crois, Sarközy : « Expliquer l’antisémitisme, c’est déjà de l’antisémitisme. » Donc en fait, on est dans l’inexplicable évidemment. Il ne faut surtout pas pouvoir expliquer par le recours au concept, à l’histoire, etc., etc.
Donc là, on a le président d’un pays qui dit que le révisionnisme historique sur la Shoah est l’idéologie d’État d’une nation. C’est-à-dire que l’Iran fait de la thèse de Robert Faurisson son histoire officielle. Ce qui est une première depuis 1945. Et ce qui veut dire que ce n’est pas possible que ce soit pardonné et que ça reste en l’état.
Ce qui me fait dire, moi, que si l’Iran soit être détruit, je veux dire, si le régime iranien actuel doit être mis à bas par le nouvel ordre mondial, c’est en partie à cause de ça. Ce n’est pas seulement parce que l’Iran menacerait Israël, ce qui est faux. L’Iran ne menace pas Israël, mais l’Iran essaie de se protéger. C’est qu’un pays qui adopte le révisionnisme historique et qui conteste la réalité de la Shoah est un pays qui doit être détruit au niveau de ses instances et de son pouvoir, et qui doit être renversé. Et je pense que.
C’est d’ailleurs ce que Robert Faurisson appelle « la bombe atomique du pauvre ». La bombe atomique finalement, de l’Iran, c’est celle-là. C’est que le régime iranien aujourd’hui fait sienne, au niveau d’un pays entier, les thèses du professeur Faurisson sur la réalité historique de la séquence 1933-45. Et que ça, ça ne peut pas exister. Parce que comme je l’ai dit dans mon bouquin, la Shoah est la religion de l’Empire mondialiste. Elle a d’ailleurs remplacé le Golgotha et le Christ. Je l’ai bien dit, d’ailleurs, que la chambre à gaz a remplacé le corps du Christ introuvable parce que ressuscité. Vous comprendrez la phrase comme vous voudrez. Et c’est une certitude. La Shoah est la religion de l’Empire mondialiste.
Et l’Iran dit voilà : nous contestons cette religion ; cette religion est une escroquerie, est une fumisterie. Et là, on est dans l’anathème total.
Et c’est je pense la raison pour laquelle aussi l’État d’Israël, qui n’existe, et qui ne peut exister qu’à travers la Shoah et la religion de la Shoah, doit attaquer et détruire le régime iranien. C’est une certitude, c’est une urgence à cause de ça. C’est ça la vraie bombe atomique iranienne, ce que Faurisson appelle la bombe atomique du pauvre. Je n’ai pas besoin de dire plus que ça là-dessus parce qu’après, tout ça tombe sous le coup de la loi.
Il faut quand même que les gens qui nous regarde sachent qu’en France, vous faites de la prison ferme si vous essayez de faire de l’histoire, d’argumenter, sur cette séquence historique 1933-45, quant à la question de qu’est-ce qu’est la réalité de cette persécution d’État qui était la persécution officielle de l’État national-socialiste allemand des Juifs. Effectivement, l’État national-socialiste allemand a persécuté officiellement les Juifs durant toute la durée de son pouvoir 1933-45. Mais après, quant à savoir quelle a été la réalité de ces persécutions, il est interdit de se poser des questions au-delà de la vérité historique instituée par la force, par la prison, et qui est, on le sait, la vérité des conclusions de Nuremberg, c’est-à-dire d’un procès fait par les vainqueurs au lendemain de la guerre. Voilà, c’est la réalité.
C’est un scandale pour les historiens, tous les historiens le savent. Mais ils ferment leur gueule devant leur patron qui est monsieur [Pierre] Nora parce qu’ils ont peur – je le dis une fois de plus – de la puissance, de la toute-puissance de la communauté organisée en France, c’est tout. Sinon, ils auraient le courage de dire : Faurisson a le droit de produire ses preuves et ces textes. Comparons en conscience. On s’en fout ou on ne s’en fout pas. Mais normalement, il est absolument anormal que dans une République et dans une démocratie, compte tenu des présupposés humanistes qui sont les nôtres, qui s’appuient effectivement sur la raison, le logos, etc., et aucune vérité révélée, transcendante, etc., etc., la loi Gayssot est totalement anticonstitutionnelle, anormal, etc., etc., etc. Tous les historiens le savent et le disent en privé. Et pourtant cette loi ne tombe pas. Et même, elle vient d’être étendue au génocide arménien, ce qui ouvre la porte d’ailleurs à l’extension à tous les génocides. C’est-à-dire qu’au lieu de la supprimer, on l’étend à tous le monde. Ce qui tend d’ailleurs à montrer son absurdité, et elle tombera sans doute un jour par l’absurde. Mais bon, on n’en est encore pas là.
Donc, Ahmadinejad a lancé le défit ultime au nouvel ordre mondial en mettant le doigt, c’est une quenelle non pas de 175 mais de 1750. Et normalement, ça doit se solder par l’effondrement de son régime et la destruction de son pays.
Je rappelle d’ailleurs que si on reprend certains discours d’Adolf Hitler de la séquence 1933-39, et de l’incroyable défit qu’il lançait aux puissances d’argent et aux communautés organisées, etc. –il suffit de regarder les discours –, ce défit à une puissance qui était déjà réelle à l’époque, s’est soldé par sa mise à mort – enfin, il s’est suicidé pour ne pas être mis à mort – et par la destruction totale de son pays, et par la saignée de sept millions de son peuple, dans laquelle il a une certaine responsabilité parce qu’il fallait pas se lancer dans ce défit hors de portée.
Mais on peut imaginer, effectivement, que de ce point de vue-là, si on comprend bien l’histoire officielle et comment elle est construite, Ahmadinejad, de ce point de vue-là, est le nouvel Hitler. Et il doit subir le sort d’Hitler, et sa nation, le sort de la nation allemande qui a marché derrière Hitler. C’est ce que nous allons vérifier demain d’ailleurs.
Véto à l’ONU !
Normalement, on voit bien qu’il y a un calendrier, qui est le calendrier néoconservateur appliqué par Obama, avec d’ailleurs l’aide systématique de l’Angleterre, de la France, d’Israël bien évidemment, et un peu de la Turquie parfois, ce qui est plus ambigu. Il y a un calendrier de redécoupage violent du Moyen-Orient qui nous a montré déjà, à travers les Révolutions de jasmin, qu’on a fait tomber des régimes atypiques qui ne sont pas compatibles avec le nouvel ordre mondial, qui étaient le régime tunisien, puis égyptien.
Et que dans ce programme, qui est un calendrier à marche forcée – on voit bien qu’il y a un projet global qui a beaucoup à voir avec la dictature mondialiste dont je parle et dont d’autres parlent d’ailleurs, en bien ou en mal ; Attali en parle en bien, moi, j’en parle en mal ; mais tout le monde est à peu près d’accord sur le fait que ça se dessine de plus en plus –, il était prévu que la Syrie tombe parce que pays atypique issu de la Guerre froide, protégé par l’ex-URSS, et armé au niveau du matériel, non pas par les Américains, mais par les Russes. Tout ça fait des déterminants : pays baasiste, pays qui aide de façon concrète les Palestiniens en armant, protégeant, finançant, le Hamas, en protégeant d’ailleurs des leaders du Hamas, etc., pays socialiste et national, c’est-à-dire national-socialiste arabe issu effectivement du panarabisme dont le grand leader a été Nasser, pour ceux qui se souviennent.
Enfin, pays qui doit disparaître parce qu’effectivement incompatible avec le nouvel ordre mondial qui met, je le répète, des techno-gestionnaires du FMI partout, et qui donne, au niveau sociétal, le pouvoir aux Frères musulmans ou à ces sunnites salafistes sous sponsoring qatari, on le voit. On en parlera tout à l’heure, avec l’évolution de plus en plus visible et révélatrice d’un Tariq Ramadan.
Donc, on voit se dessiner cette mise au pas. C’est-à-dire le nouvel ordre mondial économique et bancaire se met en place, c’est-à-dire domination judéo-protestante du monde, et avec la collaboration intéressée qui aboutira à un petit califat sunnite, on le dira, qui passe par les Frères musulmans, différentes obédiences selon les pays, en général qu’on appelle islamique. On le voit en Tunisie, on le voit en Égypte.
Et on voit comment c’est une manière très subtile pour l’Empire américano-sioniste de dominer ces pays et ces populations arabo-musulmanes via quelque part un certain islam que j’appelle moi l’islam de collaboration.
Et donc, comme la Syrie n’est pas compatible avec cette vision, l’Empire a essayé de la faire tomber pour mettre au pouvoir justement des islamistes sunnites de cette obédience, et pour soumettre, à travers ce pouvoir apparent, et ce pouvoir effectivement sociétal, soumettre la Syrie au nouvel ordre mondial sous domination américano-sioniste. C’est une évidence.
Il se trouve que d’un seul coup, ce qui a été possible avec notamment la Libye de Kadhafi parce que les Russes n’ont pas mis leur véto à la résolution 1973 qui a été totalement outrepassée et qui a permis la destruction totale de la Libye de Kadhafi, la mise à mort de milliers de Noirs pour des raisons raciales, et surtout de faire sombrer ce pays dans un chaos tribal permanent, qui ramène ce pays, qui était le pays le plus développé d’Afrique avec le plus haut niveau de vie africain, de le ramener au niveau de l’âge de pierre, et dans une situation qui est la situation de guerres ethnico-confessionnelles permanentes et tribales permanentes, qui est un moyen de domination par la chaos, et qui a été la stratégie iraqienne, on le voit.
Ce qui devait être fait assez rapidement en Syrie n’est pas possible parce que les Russes qui ont retenu la leçon de la Libye, et les Chinois, ont dit « non ». Et je rappelle que si Poutine dit « non » aujourd’hui, c’est qu’il se rend compte que les Américains ne veulent pas seulement la peau de Kadhafi, de Moubarak, de Ben Ali et la peau de Assad. Ils veulent sa peau aussi ! On voit très bien qu’il y a la volonté, aussi, de faire la peau de Poutine. Donc en fait, quand Poutine défend quelque part Assad, il défend aussi sa peau à travers ça.
Parce qu’il a bien compris qu’on voulait sa peau aussi, par les déstabilisations qu’on a essayé de faire récemment : contestions des élections de Poutine, sa diabolisation en ce moment par les médias occidentaux sous contrôle, on sait très bien de qui.
Donc Poutine a dit « « non », il a opposé son véto, et surtout avec les Chinois. Là, on a une coalition sino-russe qui fait que la Syrie ne tombe pas.
Et comme la Syrie ne tombe pas, et que l’armée syrienne, c’est quand même 500 000 hommes et que c’est une armée qui s’est quand même permis de botter le cul de l’armée israélienne au Liban – donc ce n’est pas de la rigolade, ce n’est pas l’armée de Kadhafi –, eh ben le régime syrien est en train de gagner militairement du fait que ces opposants qui étaient en fait des milices armées de l’extérieur et encadrées par des militaires israéliens, français, anglais – on le sait aujourd’hui –, et payés par le Qatar – on le sait aujourd’hui, le nouvel employeur de Tariq Ramadan ; on va peut-être en parler, tout ça est cohérent –, eh ben ces gens sont en train de perdre, et les Syriens sont en train de gagner.
Et comme ils sont en train de gagner, ils font tomber des bastions, ils capturent. Et qu’est-ce qu’ils capturent ?
Des colonels de l’armée française [Un tremblement de terre sous les pieds de Sarközy, www.tunisiefocus.com], des officiers israéliens, turcs, anglais, des tas de types payés 1000 euros par semaine, je crois, qui ont déjà travaillé à la destruction de la Libye, qui sont donc ce que les crétins, les salafistes belges appellent Al-Qaïda et dont ils pensent que ce sont des résistants à l’Empire qui travaillent pour le califat mondial contre l’Empire américano-sioniste. Eux, ils n’ont rien compris ! [cf. le débat à la radio Al Manar Bruxelles, du 19 février 2012]
Donc, ils se sont fait arrêter, ils se sont fait questionner, évidemment, et les Syriens sont en train de gagner la guerre. Alors, évidemment, par les médias on continue à diaboliser comme on peut le régime.
Mais comme Poutine et les Chinois ont dit niet aux Américains, et qu’ils sont quand même plus dans leur sphère d’influence géographique que les Américains qui sont très loin, eh ben les soi-disant insurgés qui sont en fait armés par l’extérieur se retrouvent tout seul face au pouvoir syrien, exactement d’ailleurs comme à un moment donné les Georgiens se sont fait lâcher et se sont retrouvés face à l’armée russe sur la question je crois ossète, pareil. Et là, ben on nous cache évidemment tout ça, mais on est en train de découvrir ce que Ramadan n’avait évidemment pas bien compris, qu’effectivement, les israéliens ne soutenaient pas du tout le régime syrien, qu’ils n’étaient pas très contents du régime de Bachar el-Assad qui est un régime, on le sait, profondément anti-israélien et même bien au-delà.
C’est pour ça que je pense que Ramadan est un menteur sur la question. Il ne peut pas juste se tromper. Il est dans le mensonge cohérent et organisé.
Eh ben Assad, et le régime de Assad, est en train de démontrer – et c’est bloqué par les médias occidentaux mais on le verra – qu’effectivement, ce n’était pas du tout une révolution populaire : c’était une tentative de renverser le régime et de foutre en l’air un régime qui fonctionne à peu près correctement, et qui est dans l’intérêt de ce pays complexe, multiconfessionnel et multiethnique, et que ce coup fomenté, armé de l’extérieur est en train de foirer grâce à Poutine.
Ce qui légitime mon soutien à Poutine. Pour un monde multipolaire, il faut que Poutine soit là. Sinon, effectivement, c’est le nouvel ordre mondial et la dictature orwellienne assurée.
Et malgré tout, les Américains sont un peu dans l’impuissance parce que les Syriens sont en train, eux, de gagner cette guerre, que Kadhafi n’a pas pu gagner.
D’ailleurs, les kadhafistes sont entre tain de gagner la revanche, en ce moment, en Libye. Et les Américains vont être obligés d’envoyer beaucoup de matériel et beaucoup d’hommes pour que la situation libyenne. Malheureusement, Kadhafi est mort, assassiné par des salafistes qui criaient « Allah akbar ! » et qui l’ont sodomisé.
Là, je pose la question aux monde musulman et à mes amis musulmans de savoir qu’ils se reconnaissent dans cet islam là, parce que j’ai l’impression que les salafistes belges, eux, se reconnaissent dans cet islam d’assassins et de sodomites.
Donc là, il faudrait poser des questions sur les relais, la compréhension, et la bonne ou mauvaise compréhension de l’islam, et sur l’authenticité de certaines conversions. Parce que c’est beaucoup de convertis finalement qui aiment ce salafisme de l’égorgeur et du sodomite.
Donc, la Syrie est en train de gagner et on est en train de dévoiler le port aux roses, ce que je dis depuis des mois. C’est qu’effectivement, ce n’était pas des manifestations pacifiques de citoyens opprimés par leur régime, mais des groupes armés effectivement de salafistes armés par l’Empire américano-sioniste et tous ses alliés, de l’extérieur, sans légitimité popularité. Et qu’ils sont en train, grâce au véto russo-chinois, de se retrouver isolés et de perdre la guerre.
Et ce qui veut dire que petit à petit, peut-être va pouvoir se montrer cette réalité de ce que sont ces révolutions soi-disant arabes et islamiques. Et je dirais que la Syrie est notre petit laboratoire, notre grenouille à disséquer pour nous montrer exactement les tenants et les aboutissants réels de ce qu’on nous montre comme des insurrections populaires, et qui sans doute auront lieu demain ailleurs.
Car là, je fais une parenthèse. Le nouvel ordre mondial ne peut supporter aucun régime atypique issu de la Guerre froide. Et sur la liste, il y a forcément le régime algérien. Car malgré toutes les compromissions, les alliances croisées de la junte militaire algérienne qui est prête à tout pour survivre, le nouvel ordre mondial ne peut pas tolérer une junte militaire dans un pays qui en plus s’oppose au retour des Juifs qui ont été chassés d’Algérie en 1962 par le FLN pour collaboration avec l’occupant, via le décret Crémieux.
Car je rappelle à tous ces Juifs algériens qui donnent des leçons aujourd’hui d’anticolonialisme, de droits de l’homme, etc., qu’ils ont été chassés d’Algérie, et qu’ils ne peuvent toujours pas y retourner pour collaboration avec le colon, via le décret Crémieux. Donc, qu’ils ne se mettent pas dans le camp des amis des colonisés. Ils étaient du côté des colonisateurs, ils étaient OAS comme d’ailleurs toute la famille d’Enrico Macias. Et c’est pour ça qu’ils ne peuvent pas y retourner. Donc, qu’ils ne changent pas de camp comme ils savent le faire à chaque fois, pour se retrouver du côté des gentils, comme l’ont fait exactement les esclavagistes juifs américains, qui d’un seul coup se retrouvent anti-esclavagistes, alors qu’ils étaient les plus gros armateurs de bateaux de la traite négrière. C’est démontré absolument par les études universitaires noires américaines. Et c’est ce qui a produit la fâcherie, à la fin des droits civiques, entre Norman Mailer et Farrakhan, pour prendre deux symboles. Je connais très bien cette histoire-là aussi.
Je fais une petite parenthèse. Dans le calendrier de mise au pas de tous les régimes atypiques, il est prévu que la junte militaire algérienne tombe. Elle est à mon avis dans le calendrier. Elle est sur la liste.
Ce qui veut dire que c’est très compliqué pour moi. Parce que malgré le mépris absolu que j’ai pour cette junte militaire algérienne, je pense que si l’Algérie tombe, ça sera aussi pour entre des cadres du FMI et de Goldman Sachs à la place, et pour que l’Algérie ressemble à ce qu’est le Maroc des Azoulay aujourd’hui.
Avec tout ce qu’on verra aussi de réparation. C’est-à-dire qu’on voit très bien qu’il y a des pressions qui sont faites tous les jours pour que les Juifs qui ont été chassés de l’Algérie pour faits de collaboration avec le colonisateur, revendiquent non seulement d’y retourner, mais de récupérer les biens dont ils estiment avoir été spoliés.
Donc, tout ça, on verra ce calendrier se mettre en place, etc. Et le régime algérien, à mon avis, va être déstabilisé bientôt. Nous verrons que c’est sur le calendrier.
Je ne suis pas prophète, mais je dis que le nouvel ordre mondial ne peut pas laisser ce régime-là en place tel qu’il est. Il le fera tomber aussi. Il ne peut pas le tolérer. Les initiés comprendront aussi pourquoi. Essayez de porter une kippa dans les rues d’Alger, aujourd’hui, vous verrez. Ça aussi, c’est une des raisons qui font que ce régime doit tomber. Je ferme la parenthèse là-dessus.
Quatrième partie
Celui-là, il est pas mal. C’est de mon pote Zeon. C’est pour notre ami Sopo. Chutzpah Sopo !
Tariq Ramadan : un rôle qui se précise…
Je me pose la question depuis très longtemps, de pourquoi les médias dominants qui sont au service du pouvoir et qui ne font rien sans la validation du pouvoir, ont choisi depuis le début, même d’ailleurs comme méchant et comme opposant, Tariq Ramadan, pour parler au nom des musulmans de France ?
Je n’ai jamais compris pourquoi parce qu’il n’est pas Français. Il y a quand même, je le répète, six millions, je crois, de Français musulmans, qu’ils soient d’ailleurs convertis ou originaires de nos anciennes colonies ou du Maghreb, ce n’est pas la question. Mais il y a des tas de citoyens français de confession musulmane qui ont le niveau et qui pourraient parler au nom des musulmans de France. Tariq Ramadan n’est pas légitime de ce point de vue-là.
Or, il a été choisi dès le départ par le système pour faire le méchant de service. Or, moi je crois, quand on comprend le système de domination et qu’on a lu Douglas Reed, que finalement, il n’y a pas deux camps. Il y a un dominant qui est en haut comme le petit œil du triangle illuminati et qui fabrique le gentil et le méchant, d’une certain manière, qui valide le gentil et le méchant, comme il valide et Sarközy, et Hollande.
Et je pense qu’en réalité, Tariq Ramadan fait partie du système. Il a été choisi parce qu’en fait, il fait partie du système. Et je le démontre de plus en plus par son évolution.
D’abord, les gens qui l’ont poussé en avant sont et les médias en France sous contrôle sioniste, même d’ailleurs pour l’attaquer et en faire leur sparring-partner, et au niveau de la base, c’est les réseaux trotskystes, c’est les islamo-trotskystes, et les anticolonialistes essentialistes qui l’ont fait monter.
Je fais remarquer moi, que Tariq Ramadan ne connaît pas la situation réelle des Français musulmans qui vivent au milieu des Français dans les cités, etc. C’est ce que j’appelle, moi, un membre finalement de l’oligarchie mondialiste. Il est comme Attali : c’est un nomade. Il n’est ni égyptien, ni suisse, ni quoi que ce soit. Et finalement, il est dans la situation du nomade tel que le décrit Attali, qui est chez lui partout et nulle part, mais qui n’est pas un enraciné. Et qui donc ne peut pas parler au nom des gens qui vivent sur les territoires. Donc finalement, il fait partie, et pour des raisons d’origine de classe, et de praxis, il fait partie finalement de cette hyperclasse nomade. Il est le « musulman de service » de cette hyperclasse nomade égypto-suisso-machin.
Et après, moi je pars du principe que quelqu’un travaille pour qui le paie. Et je pose la question : qui paye Tariq Ramadan ?
Tariq Ramadan est payé par le gouvernement anglais qui est une des matrices de la domination mondialiste judéo-anglo-saxonne. Il y a les États-Unis, l’Angleterre. On sait même que l’Empire est né à Londres. Il est payé par le régime anglais. Il était conseiller de Tony Blair. Il enseigne dans une université anglaise. Et aujourd’hui, je regarde tout ça, je vois qu’il participe à des manifestations à Bagnolet d’agitation des quartiers en poussant les jeunes des quartiers à commettre des actes délictueux avant le premier tour, ce qui n’est vraiment pas un service à rendre à ces gens-là, et qu’il le fait en compagnie de Houria Bouteldja, qui elle aussi est salarié du Qatar via l’Institut du monde arabe, et à côté d’Alain Gresh qui sont les vieux réseaux de manipulation judéo-trotskystes du Tiers monde et des immigrés depuis toujours. Je vois ces réseaux, je vois ces soutiens.
Je vois surtout que progressivement, sur l’affaire syrienne, il ment en disant qu’Israël soutient le régime syrien, alors qu’aujourd’hui on sait que les israéliens font tout pour faire tomber le régime syrien. Finalement, il dit que les printemps arabes ont été une manipulation après avoir dit quand même que Kadhafi méritait de tomber parce qu’il n’était pas démocrate. J’aimerai bien savoir en quoi le mot démocrate est un critère islamique.
Et là je me dis : ce type qui effectivement juge de ses alliances et de ses allégeances possibles en fonction des critères démocratiques, je vois qu’aujourd’hui il est en plus payé par le Qatar, et qu’il vient de monter un Institut de recherche islamique au Qatar [Center for Islamic Legislation and Ethics (CILE), Doha, Qatar].
Il n’y a pas moins démocratique et pas moins légitime que le régime qatari. C’est un pays qui existe depuis 1971 par la volonté des Américains après avoir été le tapin des Anglais. C’est essentiellement une bande de bédouins milliardaires soumis à la puissance américaine, puisque c’est une énorme base américaine, et qui financent en ce moment, on le sait, toutes les entreprises de déstabilisation des pays traditionnellement arabo-musulmans. Ils ont financé la destruction de la Libye, ils financent en ce moment la manipulation et la mise en place d’une cinquième colonne salafiste en France pour, à mon avis, préparer une catastrophe ethnico-confessionnelle en France voulue par le pouvoir impérial sioniste, pour transformer une crise économique dont est responsable Wall Street en guerre de religion.
Ramadan se trouve pris dans tout ce maillage très, très malsain. Ramadan aujourd’hui est payé par les Anglais et par les Qataris. Les Anglais, les Qataris, sont ouvertement et incontestablement des agents impériaux de la domination américano-sioniste, pas de la résistance. Ramadan accepte l’argent de ces gens-là, travaillent pour eux. Je précise sur le Qatar, Ramadan qui est très soucieux des lois de la République française sur le respect effectivement des ressortissants musulmans français souvent issus de l’immigration, accepte de travailler pour un pays dont la constitution ne reconnaît aucuns droits sociaux, aucun droit syndical et aucun parti politique. Normalement, quand on se respecte un peu, on n’accepte pas l’argent de ces gens-là, et de monter un centre de recherche islamique au Qatar, et de cautionner, par son image de marque, un régime aujourd’hui qui vient d’obtenir la Coupe du monde de football, la Coupe du monde de handball et qui est ouvertement un régime de collaboration au nouvel ordre mondial et à la main mise américano-sioniste sur les pays arabes.
Et là, je vais plus loin. Ramadan est un réformateur de l’Islam. On sait qu’il est dans le projet de domination mondial de faire ce qui a été fait pour, nous, les catholiques, un Vatican II de l’Islam. Car en fait, l’Empire mondialiste qui se soldera par le Grand Israël et la capitale mondiale à Jérusalem devra gérer quand même un monde musulman. Et ce monde musulman sera géré par la mise en place d’un petit califat sous contrôle entièrement américano-sioniste bancaire. La mise en place d’un petit califat qui ne pourra exister que s’il est fait un aggiornamento, c’est-à-dire un Vatican II de l’islam.
Et je pense que Tariq Ramadan est l’homme qui a été choisi pour pondre ce Vatican II de l’islam qui va correspondre à ce qui a été pour nous la soumission intégrale du catholicisme et de ce qu’il représente, aux valeurs maçonniques et à l’universalisme maçonnique, qui est le substrat de l’Empire mondialiste, et qui est pour nous, la trahison totale des Évangiles et de ce pourquoi le Christ est venu. Car le Christ est venu pour dénoncer le Sanhédrin et les Lévites comme traitres à l’alliance et comme élite qui avait retourné une promesse divine en inversion satanique. C’est clairement dit dans les Actes des Apôtres et les Évangiles. Je pense que le rôle de Ramadan – là, j’extrapole – est finalement de préparer par son travail finalement théologico-modernisto-amphigourique, qui à mon avis a plus à voir avec le baratin talmudique qu’avec la saine exégèse islamique – je ne ressens pas ce type comme un religieux mais je le ressens totalement comme un politique ; et finalement il a bien pris de Bernard-Henri Lévy toute cette espèce de dialectique où d’ailleurs les trois-quarts des concepts sont des concepts pris à l’universalisme anglo-saxon et à la maçonnerie : il y a très peu d’islam dans son baratin –, et je pense qu’il amène, payé par le Qatar et l’Angleterre, ce qui est totalement logique, il va produire le corpus d’où sortira le Vatican II et l’aggiornamento islamique qui sera finalement cet islam moderne mondialisto-compatible, sous domination américano-sioniste, et dont il pourra effectivement tirer les marrons du feu. Et je pense qu’il est dans cette logique. Et sa progression, son évolution désignent tout ça de manière évidente et explicite.
Et là, je viens de voir, par exemple récemment, parce qu’on le voit par des tas de signes, tout ça, que un : il est payé par les Anglais, payé par le Qatar maintenant. [Mais] récemment, un crétin absolu, un crétin, je veux dire intellectuellement crétin et humainement minable qui s’appelle [Souhail] Chichah a commis quelque chose à l’université Libre de Bruxelles. Université libre de Bruxelles veut dire université maçonnique et anticatholique de Bruxelles ; ça veut dire ça. Il est allé perturber une conférence de Caroline Fourest sur l’extrême droite. Et je dis : malgré tout le mépris que j’ai pour Chichah, il a bien fait de le faire.
Caroline Fourest incarne l’extrême droite actuelle, c’est-à-dire les intérêts néoconservateurs. Elle fait partie de la clique de Bernard-Henri Lévy, Philippe Val, etc. Elle fait partie des chiens d’attaque de Bernard-Henry Lévy. Elle est un agent de l’extrême droite la plus moderne et la plus efficace qui est en train d’attaquer effectivement, de dénoncer le monde musulman comme fascisme actuel, au nom des droits de l’homme toujours et du communautarisme dont elle fait partie, puisque c’est une lesbienne de combat, elle est dans le communautarisme victimaire et la minorité agissante.
Et je pense que Chichah a bien fait d’aller l’empêcher de parler, car elle n’a pas le droit de parler, de s’ériger en arbitre sur ce qu’est l’extrême droite, l’extrême gauche, etc. Elle fait partie, elle est un agent de la domination impériale américano-sioniste. Elle fait partie de l’extrême droite néoconservatrice – d’ailleurs Boniface l’a parfaitement dit – et ils ont bien fait d’aller se moquer d’elle en disant « burqa blabla, etc. ».
Mais ce que je remarque, moi, c’est que bien que Chichah soit un crétin qui me crache à la gueule toute la journée avec toute sa bande – ils l’ont encore fait récemment sur Al Manar Bruxelles qui est une radio marocaine ; ça n’a rien à voir avec le vrai Al Manar [cf. « Traquenard sur Al Manar ! », egaliteetreconciliatoin.fr] –, malgré tout, nous les avons soutenus. Parce que je pense qu’effectivement, on ne doit pas accepter la mascarade de la discussion démocratique avec Caroline Fourest. Nous sommes dans un combat, un combat dangereux et risqué. Ils ont eu raison de le faire.
Et ben, je remarque que Tariq Ramadan a écrit une lettre pour dire qu’il désavouait Chichah et qu’il soutenait Caroline Fourest [tariqramadan.com].
Je pense finalement que Caroline Fourest et Ramadan sont les deux membres d’une pièce de théâtre, exactement comme quand le Martiniquais franc-maçon fait semblant d’attaquer Guéant. On est dans un petit théâtre entièrement bordé. Tous ces gens-là sont des mondialistes, et ce sont des mondialistes sous contrôle et ils font mumuse.
Et finalement, Ramadan a choisi Fourest. Finalement, Fourest est sa meilleure ennemie, mais ce sont les deux faces d’une même médaille. Ils sont tous les deux mondialistes, ils sont tous les deux dans le communautarisme victimaire. Et finalement, ils sont tous les deux les agents du mondialisme.
Le mondialisme a besoin d’un certain islam pour s’accomplir, du moment que c’est un islam de soumission au nouvel ordre mondial bien compris. Et finalement, cette soumission au mondialisme se fait et par Fourest, et par Ramadan, et a besoin de cette pseudo engueulade. Mais finalement, au moment décisif, Ramadan fait toujours allégeance à qui il faut.
La seule fois où je l’ai rencontré, où on s’est serré la main au Congrès de l’UOIF, il y a eu une photo. Immédiatement, le lendemain, il a fait un texte long comme le bras pour dire qu’il m’avait serré la main sans me serrer la main. Pour qui fait-il ce texte ?
Pour nos maîtres mondialistes. Pour dire : voyez, j’obéis. Je suis sous contrôle. Il n’y a pas besoin de faire ce genre de texte de soumis quand on est. Moi, je n’ai pas besoin de faire de texte pour expliquer pourquoi j’ai parlé à Dieudonné, Ramadan, Faurisson, etc. Parce que je n’obéis à personne.
Et là, il vient de faire un texte en disant : « je soutiens Caroline Fourest contre », évidemment toujours avec un propos amphigourico-talmudique bien piqué chez BHL, où le oui mais machin, où on ne sait jamais trop. À un moment donné, un peu de virilité ! Oui, tu as soutenu Fourest contre Chichah, point. On s’en fout de la raison À un moment donné, tu choisis ton camp camarade. Et à un moment donné, quand ça chauffe, il n’y en a plus que deux, de camps : la soumission ou l’insoumission.
Chichah malgré tout est sur la sellette, il va être viré de l’université de Bruxelles. À un moment donné, il fait partie des victimes, même si c’est une victime qui continue à désigner à la police les gens comme moi. C’est un peu, mais ça on l’a vu avec Siné, on l’a vu avec d’autres. C’est quand même une victime du système. Il n’est pas du côté des gagnants et des vainqueurs.
Et Ramadan, lui, est du côté de cette hyperclasse mondiale. Il est le représentant de l’islam qui a été choisi demain pour être finalement le cadre du département islamique du nouvel ordre mondial sous contrôle, je le dis, américano-sioniste, judéo-protestant et bancaire. Et c’est clair que c’est son destin, c’est sa mission. Et peut-être que s’il ne s’en est pas rendu compte, il va falloir qu’il s’en rende compte.
Et que d’accepter de monter un centre de recherches, je ne sais pas quoi, islamiques au Qatar, c’est à mon avis la faute de trop et la vérification de trop. C’est inacceptable, et je demanderai d’ailleurs même aux gens comme Alain Gresh, qui finalement vont à Bagnolet, mairie communiste, en tant qu’hommes de gauche, comment ils peuvent accepter qu’un agent qatari travaille avec eux.
Un agent qatari pour moi, est un agent d’extrême droite, au sens social du terme. C’est quelqu’un qui accepte de travailler dans un pays où il y a interdiction de syndicats, interdiction de partis politiques, et qui est un gouvernement, pour employer les mots que Ramadan emploie qui ne sont d’ailleurs jamais des mots islamiques, qui est un régime fasciste. C’est un régime antidémocratique et fasciste, en plus d’être un régime sioniste, proaméricain, proimpérial, et qui finance aujourd’hui activement toutes les entreprises de déstabilisation, par la violence, des pays arabo-musulmans.
Donc, je clôturerai maintenant sur Ramadan. Je pense que nous vérifierons ça, chaque jour un peu plus. Et pensez bien que finalement, le rôle que va jouer Ramadan face à l’histoire et à l’histoire de l’islam, est peut-être le rôle que finalement ont joué ceux qui ont permis que se mette en place et s’accomplisse Vatican II. Finalement, Ramadan est en train, par les sponsors et par son baratin, de mettre en place le Vatican II musulman dont l’Empire mondialiste a besoin pour parachever son système de domination.
Anonymous
?
Oui alors, Anonymous, effectivement, on voir qu’ils se sont récemment enorgueillis d’avoir publié une correspondance privée de Faurisson et Gollnisch, [« L’extrême droite lyonnaise infiltrée par les Anonymous », lefigaro.fr], d’avoir donné les mails de responsables syriens [Quand la presse israélienne cible l’Iran grâce aux Anonymous tempsreel.nouvelpbs.com].
Alors c’est marrant parce que c’est systématiquement porter atteinte à des résistants à l’Empire, en réalité. Et toujours pour l’Empire. Alors Anonymous, c’est un peu comme Al-Qaïda. Comme c’est anonyme, tout le monde peut en être. Donc on ne sait pas, à un moment donné, si c’est strictement des agents de la CIA, ou des gens qui mènent un petit combat isolé mais manipulé à leur insu. C’est difficile à dire.
Mais ce qui est certain, c’est que les Anonymous français sont à peu près les mêmes que les Indignés. Ça sent le réseau gaucho-trotskyste sous contrôle américain systématique. Parce que leurs cibles, c’est systématiquement des résistants à l’Empire. Et ils font systématiquement le tapin pour l’Empire. Donc, ça je voulais le dire.
Sur le plan français, par les actions qu’ils mènent, on a la certitude que comme les Indignés du vieux tocard Hessel, là – grotesque, inintéressant et insignifiant –, les Anonymous, c’est pareil. C’est typiquement du gauchisme français. Qui dit gauchisme français dit sous contrôle trotskyste, et qui dit sous contrôle trotskyste dit toujours qui travaillent pour les Américains avec l’argent, je dirais en plus, des services de manipulation européens des Américains. On remonte toujours via la Hollande, on arrive toujours à la CIA. Donc, les Anonymous, c’est de la merde, en tout cas pour le département français, c’est de la merde de gauchistes.
Et on a une petite vidéo qui nous le montre. Parce que le seul moment où ils ont montré leur visage, ceux qui se revendiquent de, c’est quand on a prétendu qu’ils avaient piraté le site du Crif. Là, quand on leur a dit qu’ils avaient piraté le site du Crif, ils sont vite allés se montrer pour dire : « C’est pas nous, c’est pas nous ! On n’aurait jamais fait ça. »
Et on voit deux guignols qui ont vraiment des têtes de cons de gauchistes typiques, de mecs qui ont travaillé à REFLEXes ou à Ras l’Front, etc.
Et à la fin, il y en a un, avant de partir, qui sort un petit mot en hébreu, pour bien dire en gros qui veut dire, je ne sais pas quoi, « victoire ». Il envoie bien un peut signal : « je suis de la communauté, ou je suis un sioniste. » On ne prononce pas un petit mot en hébreu, un petit clin d’œil en hébreu, sans que ça veuille dire quelque chose. Donc, là on a bien la démonstration : Anonymous France égale éternel réseau de manipulation gaucho-trotskyste. Tout ça, c’est un peu. Il y a Mélenchon… On est toujours là-dedans. Tous les mouvements de contestation en France sont pourris, parasités et contrôlés, pour l’ennemi, par les organisations trotskystes. C’est malheureusement le triste constat qu’on doit faire en France.
Faillite de la Grèce
Oui, ben là, on est dans le social pur, effectivement. On vient, pour que les Grecs payent leur dette, qui est un racket bancaire organisé, on le sait, par le système de Wall Street dont la Goldman Sachs – je ne vais pas redire vingt fois quelle est la vision du monde de ces gens-là, quel est leur noyau dur communautaire, même si c’est une alliance, je l’ai dit, de deux groupes ; mais il y a un groupe d’ailleurs qui domine l’autre aujourd’hui de façon de plus en plus visible – la Grèce c’est un peu ce qui est promis à toutes les nations d’Europe si nous ne faisons pas la révolution rapidement [« Il y a un complot mondialiste pour l’extermination physique du peuple grec » mikis-theodorakis.net]. C’est un racket bancaire, une soumission, un dépeçage et une mise en esclavage.
Le salaire minimum qui correspond au SMIC grec vient d’être baisé d’un quart, immédiatement. Et il y a des émeutes d’ailleurs en Grèce très violentes dont on parle très peu.
Il faut être absolument soucieux et solidaire de ce qui arrive au Grecs, car ce qui arrive aux Grecs va nous arrivé demain. Et voit bien, effectivement, c’est une mise en esclavage par les banques, par la Banque avec un grand B, du peuple le plus symbolique du peuple européen.
Parce que qui dit Grec, je ne vous renvoie pas aux études lévinassiennes de Bernard-Henri Lévy, sur Jérusalem et Athènes, c’est vraiment : la Grèce est l’alternative absolue sur le plan moral, conceptuel et téléologique au monde juif.
Et la destruction de la Grèce par le système de domination bancaire est un symbole absolu pour l’Europe. Il faut bien comprendre. Qui dit Europe dit Grèce. Qui dit destruction de la Grèce par la Banque. Et là, je veux dire, on est dans la pleine lumière d’un combat à la fois symbolique, mystique et concret, et social.
Thomas Dutronc chez Drucker
Oui, ben là c’est marrant, parce qu’il y a deux raisons d’en parler. D’abord parce que Drucker est le maître de la grand-messe du dimanche après-midi. On voit là aussi la communautarisation intégrale de l’espace politico-symbolico-français. C’est-à-dire qu’il y a les cadres de la communauté sont partout. Normalement, Drucker aurait dû prendre sa retraite depuis longtemps, il a passé l’âge. Non, il est là, et on voit que lui règne sur le show-business comme monsieur Prasquier règne sur les corps constitués. Tout le monde doit faire allégeance à monsieur Drucker et à ce qu’il représente.
Et là, récemment, il a consacré une après-midi entière à un jeune homme qui s’appelle Thomas Dutronc, que je connais bien puisque je lui ai fait jouer le premier rôle dans le seul film que j’ai fait avant de me faire virer par les deux communautés surpuissantes du cinémas, qui sont la communauté juive et la communauté homosexuelle qui m’ont interdit de faire du cinéma, en gros. J’ai pu vérifier de leur puissance de méchanceté et de leur efficacité quand j’ai fait ce film et quand il est sorti.
Alors ce Thomas Dutronc, effectivement, c’est moi qui l’ai fait démarrer, pratiquement. C’était un ami. Il a joué dans mon film. C’est-à-dire qu’aujourd’hui c’est une vedette. Il imite vaguement son père. En fait, on est dans un monde de « fils de », il fait un peu comme son père en un peu moins bien, mais comme le font tous les types aujourd’hui qui passent à la télé et chez Drucker. C’est le signe d’un écroulement d’une époque, quand il n’y a plus que des « fils de ».
Et alors, ce qui marrant, c’est qu’à un moment donné, on fait totalement l’impasse, on montre son CV, ce qu’il a fait, etc., mais on fait totalement l’impasse sur ce film qui ont été ses débuts d’une certaine manière où il joue un premier rôle dans mon film Confession d’un dragueur. Et ça va me permettre d’en parler.
Car j’ai fait ce film qui a été viré, qui est sorti une semaine au cinéma, le 25 juillet, et qui a été sorti des salles immédiatement, avec des critiques qui se sont déchaînées dessus, mais qui fait toujours des succès d’audimat quand il passe à la télévision – il est passé une trentaine de fois à la télévision – et qui a un petit succès posthume et qui est devenu un petit film culte. Ce film que j’ai sorti en 2000 – on est en 2012, ça fait douze ans – n’ai jamais sorti en dvd alors que depuis Thomas Dutronc est devenu une vedette, et que Saïd Taghmaoui, l’autre acteur que j’avais fait jouer moi – j’avais donné le premier rôle à un jeune issu des cités, je n’avais pas attendu, moi, pour donner sa chance à un maghrébin, un premier rôle à un maghrébin, etc., qui venait d’Aulnay-sous-Bois – est d’ailleurs depuis devenu une vedette à Hollywood. Ce film aurait dû sortir en DVD. Or il ne sort jamais en DVD.
Comme un peu avec Staline, quand on parle du CV de Thomas Dutronc chez Drucker, il n’a jamais fait ce film, ce film n’existe pas, etc., parce qu’il ne peut pas avoir travaillé avec Alain Soral, il ne peut pas avoir été l’ami d’Alain Soral, il ne peut pas avoir été aidé dans le décollement de sa carrière par Alain Soral.
Donc, j’invite les gens à se pencher sur ce film qui s’appelle Confession d’un dragueur, qui est un très bon petit film français. J’invite les gens à se poser la question de savoir pourquoi ce film n’est jamais sorti en DVD alors que maintenant, Thomas Dutronc, qui était inconnu à l’époque, est devenu une vedette, tellement vedette qu’il mérite d’avoir une après-midi entière qui lui est consacrée, chez Drucker. J’invite les gens à se poser ces questions.
Et je dis bien que je vais essayer de faire sortir ce film en DVD, car il est de mon droit d’artiste et de créateur, selon le droit français, que mon œuvre puisse être vue par le public. Donc, je vais essayer de le faire sortir d’une manière ou d’une autre pour que les gens puissent le voir en DVD, et voir le seul film que j’ai fait et que je ne ferai jamais, parce que je pense que je ne ferai jamais plus de cinéma. Mais bon, j’ai fait un long métrage. Il faut que les gens le sachent.
Et je dis un petit salut à Thomas Dutronc qui a été un copain, à une époque. Et je sais qu’il n’ose même pas parler de notre collaboration et de notre amitié passée car, effectivement, ça lui coûterait cher pour sa carrière. Je suis un peu déçu quelque part de son manque, d’une certaine façon, de courage et de virilité. Mais bon, il ne fait jamais qu’imiter son père comme un premier de la classe, donc il est dans sa logique.
Et je dirais pour ceux qui regarderont le film, qu’ils verront que le rôle que je lui fais jouer, comme le rôle que je fais jouer à Saïd Taghmaoui, étaient intuitivement très bien trouvés car en fait, ils sont exactement, quand on regarde les deux personnages et leur destin historique, ce que j’en avais montré. Là, je n’en dis pas plus, mais finalement, Thomas Dutronc ressemble, je le vois sur son évolution puisque ça fait douze ans que je le suis et que je l’ai un peu perdu de vue, finalement ressemble beaucoup au personnage qu’il joue dans mon film, et Saïd Taghmaoui, beaucoup aussi. Et ça, c’est intéressant de voir comment je ne m’étais pas trompé en les choisissant. Pour ceux qui veulent comprendre ce que je dis, qu’ils regardent le film qui s’appelle Confession d’un dragueur.
Le jeu des citations
Alors, dans la série cultivons-nous, j’ai deux petites citations à vous offrir. Je vous dirai les auteurs après les avoir lues :
« Les Blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples colonisés. Le pire qu’ils puissent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme, l’alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur donner, ils sont demeurés eux-mêmes. Une seule réussite à l’actif des colonisateurs. Ils ont partout suscité la haine, cette haine qui pousse tous ces peuples réveillés par nous de leur sommeil à nous chasser. Il semble même qu’ils ne se soient réveillés que pour cela. »
Autre très jolie citation, dont je vous dirai l’auteur après :
« Hitler était un génie militaire inégalé. Le nazisme a fait passer l’Allemagne d’un bas niveau à un niveau physique et idéologique fantastique. Les jeunes loqueteux ont été transformés en une catégorie propre et ordonnée de la société, et l’Allemagne a disposé d’un régime exemplaire, d’un système de justice adéquat, et de l’ordre public. Hitler aimait la bonne musique. Il pouvait peindre. Les nazis n’étaient pas une bande de voyous. »
Alors, la première citation : « Les Blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples, le matérialisme, le fanatisme, l’alcool et la syphilis » est d’Adolf Hitler, Testament politique de Hitler, notes de Martin Bormann, préface de Trevor-Roper, édition Fayard, 1959. C’est-à-dire qu’en 1959, une boîte d’édition qui a pignon sur rue, la maison Fayard qui existe toujours, pouvait éditer, sans aucun problème, avec une préface de Trevor-Roper, Le testament politique d’Hitler qui est un bouquin de discussions d’Hitler prises en notes par Martin Bormann. Pour vous dire comment depuis, les choses ont évolué et dans quel sens. C’est-à-dire que plus on s’éloigne de cette époque tragique et plus les esprits devraient se calmer, plus en réalité, on sombre dans le fanatisme et le totalitarisme et la censure politique.
La deuxième citation qui dit qu’Hitler était un génie militaire inégalé vient d’un entretien au quotidien Haaretz d’un certain Moshe Feiglin qui vient d’obtenir le 31 janvier dernier, 23% des voix soit près d’un quart des suffrages aux élections internes du Likoud, qui est le parti de droite majoritaire et qui est au pouvoir en Israël.
Donc, ça nous situe à peu près le climat actuel : propos d’Hitler sur les méfaits de la colonisation, apologie du nazisme par les sionistes au pouvoir actuellement en Israël.
Au mois prochain, si on me laisse encore m’exprimer et si tout se passe bien à Genève et ailleurs.
Hé si ! Je voudrais quand même lancer un petit bonjour amical et amusé à cette alliance incroyable que j’ai découverte en Belgique qui est l’alliance incroyable des antiracistes de gauche et des salafistes belges [cf. « Traquenard sur Al Manar ! », egaliteetreconciliatoin.fr]. Il y a une espèce d’alliance incroyable anti-Soral en Belgique qui sont les antiracistes laïcards, alliés aux salafistes belges. Et ça a donné une espèce de coalition contre moi que je trouve assez spectaculaire et assez drôle. Je pense que ces gens-là sont des comiques qui s’ignorent. Ils devraient plutôt aller vers le sketch que prétendre faire de la politique ou de la philosophie, ou de l’analyse sérieuse. Je terminerai là-dessus.
Robert Brasillach
Mon pays m’a fait mal par ses routes trop
pleines,
Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,
Par
ses soldats tirant dans les déroutes vaines,
Et par le ciel de
juin sous le soleil brûlant.
Mon pays m’a fait mal sous les sombres
années,
Par les serments jurés que l’on ne tenait pas,
Par
son harassement et par sa destinée,
Et par les lourds fardeaux
qui pesaient sur ses pas.
Mon pays m’a fait mal par tous ses doubles
jeux,
Par l’océan ouvert aux noirs vaisseaux chargés,
Par ses
marins tombés pour apaiser les dieux,
Par ses liens tranchés
d’un ciseau trop léger.
Mon pays m’a fait mal par tous ses exilés,
Par
ses cachots trop pleins, par ses enfants perdus,
Ses prisonniers
parqués entre les barbelés,
Et tous ceux qui sont loin et qu’on
ne connaît plus.
Mon pays m’a fait mal par ses villes en
flammes,
Mal sous ses ennemis et mal sous ses alliés,
Mon pays
m’a fait mal dans son corps et son âme,
Sous les carcans de fer
dont il était lié.
Mon pays m’a fait mal par toute sa
jeunesse
Sous des draps étrangers jetée aux quatre
vents,
Perdant son jeune sang pour tenir les promesses
Dont
ceux qui les faisaient restaient insouciants,
Mon pays m’a fait mal par ses fosses
creusées
Par ses fusils levés à l’épaule des frères,
Et
par ceux qui comptaient dans leurs mains méprisées
Le prix des
reniements au plus juste salaire.
Mon pays m’a fait mal par ses fables
d’esclave,
Par ses bourreaux d’hier et par ceux d’aujourd’hui,
Mon
pays m’a fait mal par le sang qui le lave,
Mon pays me fait mal.
Quand sera-t-il guéri ?
18 novembre 1944. Robert Brasillach.
Poèmes de Fresnes
[Hommes et faits du XXème siècle. Pierre Fresnay dit les Poèmes de Fresnes de Robert Brasillach, Serp disques]
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