Première partie
Tuerie de Toulouse –
Analyses et prédiction
(20 mars 2012)
Oui, alors évidemment, ça c’est
le truc qu’on pourrait dire « qui était pas prévu ».
Mais moi, je l’avais prévu. On va mettre l’extrait. J’ai
bien dit qu’« à un moment donné, il arriverait pour nous
vendre le « conflit de civilisations » de force,
c’est-à-dire l’union judéo-chrétienne des « civilisés »
contre les « barbus égorgeurs » – ces « barbus
égorgeurs » que Nabe flatte systématiquement –, j’ai
dit à un moment donné, on aura trois gosses qui se feront tuer ».
Et malheureusement, ça a fini par
arriver.
Alors évidemment là, on marche sur
des œufs. Parce qu’on sait très bien. On a qu’à voir
l’hystérie actuelle, la mise en branle de trucs inouïs qui sont
très, très affolants et qui font penser beaucoup à ce qu’on
appelle le totalitarisme orwellien.
Donc on va revenir sur la
chronologie, pour justement essayer d’être le plus sérieux
possible. Parce que c’est un sujet sérieux et tragique… et très
risqué.
Au départ, nous avons un fait
divers qui est que trois militaires sont assassinés par un
mystérieux tueur en scooter. On ne nous dit pas d’ailleurs que ces
militaires sont impliqués dans l’engagement militaire français en
Afghanistan, plus ou moins directement. Que deux sont ce qu’on
appelle « des arabes » – qu’on appelle chez nous
« des arabes » –, c’est-à-dire sans doute des engagés
d’origine immigrée, maghrébins, et sans doute de confession
musulmane. Le troisième, un antillais je crois. On ne nous le dit
pas d’ailleurs parce que c’est. On estime que c’est
anecdotique. Et ça s’appelle « un fait divers ». C’est
traité par les médias, mais sans plus.
Et puis quelques jours après, il
semblerait que ce soit le même, le même homme à scooter – je
pense que c’est pratiquement sûr maintenant –, tire à la sortie
d’une école confessionnelle juive jumelée avec Israël très
profondément, comme on a pu le vérifier depuis. Il tire et il tue
trois enfants juifs et un enseignant qui lui est israélien pur et
dur. Il n’est même pas français.
Et là, d’un seul coup, tuer trois
enfants, c’est déjà horrible et catastrophique, mais « trois
enfants juifs ». Au moment où le mot « juif » est
prononcé.
Comme l’a très bien fait
remarquer Goldnadel… Je vais m’abriter derrière Goldnadel
qui est souvent assez bon bizarrement. C’est un ennemi de qualité.
On mettra l’extrait où Goldnadel dit qu’il faut quand même, que
dès qu’en France on prononce le mot « juif », tout le
monde a les fils qui se touchent. Ça devient n’importe quoi.
D’un seul coup la République
s’arrête. C’est la « Shoah par scooter » alors que
quand même, on est dans un fait divers qui est de même nature que
le fait divers qui n’a pas fait monter, n’a pas fait stopper la
campagne présidentielle où on a tué trois soldats français
d’origine antillaise et maghrébine. Donc à un moment donné,
l’« enfant juif » sur le marché du comment dirais-je,
du symbole de l’horreur, vaut beaucoup, beaucoup plus cher, c’est
certain, que le maghrébin ou l’antillais. Ça on l’avait
vérifié.
Je fais remarquer que j’attends
toujours moi, la minute de silence, le deuil national, pour les dix
petits enfants noirs qui ont cramé dans un hôtel sordide.
Qui était un incendie criminel. On
n’a jamais. J’ai pas entendu qu’on avait mis trois cents flics
pour retrouver les coupables. Hein ? On n’en a rien à foutre.
Il y a toujours cette hiérarchisation de la vie et de la mort qui
est profondément une soumission de la République à la vision
théologico-tribale juive, c’est-à-dire que le « peuple élu »
vaut plus cher que les « goyim ». Et que là, d’un seul
coup, on est, on entend parler, une fois de plus, « de la
haine », « le crime des crimes », « l’indicible ».
Mais l’indicible qu’on nous répète trente fois par jours. Si
c’est indicible, il vaut mieux se taire.
Et normalement, les politiques,
s’ils avaient fait leur travail dans une République française. On
fait travailler les policiers pour arrêter le coupable. Tant qu’on
ne sait pas qui c’est, quel est son mobile, si c’est un
psychiatrique, si c’est un type qui a été mis en mouvement par un
projet de type Monarch, si c’est un type d’extrême droite
ou si c’est un salafiste de type, de type « nabien »,
tant qu’on ne sait pas, on se tait, hein. On compatit à la douleur
des familles mais on ne fait pas de commentaires et
d’instrumentalisation politique.
Or là dans un premier temps, on est
immédiatement dans un « Carpentras ».
C’est-à-dire que l’objectif est de nuire à Marine Le Pen
en pleine campagne. On verra la couverture de ces ignobles enculés
de Charlie Hebdo – ignoble – qui eux travaillent
pour Philippe Val. Enfin, on sait très bien, c’est toujours
la question « De quel réseau fais-tu partie ? À
qui profite le crime ? »
Donc là, la République s’est
mise totalement à dysfonctionner en prétendant qu’elle
accomplissait sa mission en mettant… en prenant la France en otage,
sur un comment dirai-je, sur une base strictement émotionnelle et
délirante, pour oublier la réalité des faits : c’est qu’il
y a un tueur dans la nature qu’on a pas encore identifié, qui a
tué trois personnes, puis trois enfants et un adulte.
Évidemment le drame, c’est qu’on
ait tué des enfants. C’est très triste de tuer des enfants. Tout
le monde le sait. J’ai des enfants… Euh… Voilà. Mais d’un
seul coup, le drame c’est qu’on a tué « des enfants
juifs ». Et là d’un seul coup, effectivement, c’est « le
crime de Lumière ».
Et ça, c’est insupportable parce
que c’est totalement antirépublicain.
Je fais remarquer aussi pour
enfoncer le clou, parce qu’il faut bien que quelqu’un ait le
courage, l’honnêteté de faire le travail malgré le danger – je
vous montrerai déjà les menaces que je reçois –, c’est que
c’était une école confessionnelle où les élèves étaient tous
binationaux franco-israéliens. C’était pas une école de la
République.
Donc, c’est pas tout à fait une
affaire nationale. Elle est plus que nationale. On le voit très
bien. Et on sait déjà que les corps sont déjà à Roissy,
c’est-à-dire qu’ils vont être enterrés en Israël…
Donc on est pas dans une affaire
franco-française, contrairement d’ailleurs aux trois soldats qui
eux, même s’ils étaient d’origine antillaise ou maghrébine,
étaient des soldats français qui sont morts pour le drapeau, qui se
battaient pour le drapeau et qui ont été sans doute tués à cause
de ça. A cause de ça et peut-être de l’engagement qu’a fait
prendre à l’armée française Sarközy, en nous réintégrant dans
l’OTAN et en trahissant de Gaulle. Ça c’est d’autres
commentaires à la marge.
Et là on est dans le, on est
aujourd’hui ouvertement dans un « nouveau Carpentras »
avec pour but d’attaquer Marine Le Pen parce qu’on le sait très
bien.
Sarközy, qui a très peur d’être
éjecté du deuxième tour par Marine Le Pen, s’est opposé par
tous les moyens à ce qu’elle ait les signatures. Et elle les a
eues quand même.
Et j’ai vérifié moi – bon
après on croit mon honnêteté ou pas. – qu’elle a réellement
eu beaucoup de mal à les avoir et que le Front national s’est
battu jusqu’au bout pour les avoir malgré la « fatwa »
de l’UMP qui interdisait qu’on les donne.
Donc je pense : comme par
hasard Marine Le Pen a les signatures. Je crois que quand on connait
les vrais sondages des Renseignements généraux et qu’on voit la
campagne que fait Sarközy qui court hystériquement derrière le
Front national en se reniant intégralement et en mentant comme un
marchand de cravates devant un champs de courses, je veux dire, on a
le sentiment que lui-même, par sa démarche affolée, sait que
Marine Le Pen va l’éjecter du deuxième tour. Et là, comme par
hasard, on a ce drame qui arrive.
Et la question est : à qui
profite le drame ?
Sur le drame lui-même, c’est ce
qu’on appelle un « fait divers » et il faut laisser la
police faire son travail. Et je dirais presque, se taire dans
l’intérêt de l’enquête en attendant qu’on trouve. Mais sur
le plan politique, la récupération et la manipulation est sordide,
ignoble et insupportable de a à z. Genre, « nous arrêtons
notre campagne à cause de ce drame » alors qu’en fait, ils
font campagne à outrance pour essayer d’aller se vendre comme les
meilleurs amis…, de je sais pas qui d’ailleurs.
En allant tous tapiner en prétendant
incarner la République alors que nous avons là un drame qui est un
drame communautaire. C’est une école communautaire. Ce sont des
binationaux qui d’ailleurs si – on a pas besoin de citer Barrès
– vont tous être enterrés en Israël.
Donc leur pays c’est Israël.
Excusez-moi, mais si leur pays était la France, ils mettraient un
point d’honneur à être enterrés en France. Donc tout ça, il
faut quand même en faire la remarque.
Donc bien sûr, c’est un drame.
Bien sûr c’est tragique des enfants tués quels qu’ils soient.
Que ce soient des petits enfants libyens qui ont été massacrés par
la guerre qu’a déclenchée Bernard-Henri Lévy, que ce
soient des petits enfants palestiniens qui ont été tués au
phosphore blanc par Tsahal lors de l’opération « Plomb
durci », que ce soient des petits enfants de partout. Comme
dans la chanson d’Enrico Macias, c’est toujours un drame.
Y’a pas besoin qu’ils soient « juifs » pour que la
République française, d’un seul coup, se mette à se comment
dirais-je, à dysfonctionner, à délirer, alors qu’elle ne l’a
pas fait quatre jours avant pour ses soldats. Pour ses soldats.
Là on voit bien où on en est
aujourd’hui, et qu’il y a quelque chose qui va très, très mal.
Alors ça, c’est le premier niveau
d’analyse. Nous sommes là dans un nouveau Carpentras et nous
sommes là. D’ailleurs le dernier sondage de l’Ifop je crois,
montre que Marine Le Pen est en baisse de deux point et demi. Je vous
ferai remarquer d’ailleurs, c’est bon à savoir, que l’Ifop
appartient à madame Parisot, c’est-à-dire à la patronne du
Medef. Pour vous dire comme tout ça est crédible.
Et donc on voit très bien cette
insupportable instrumentalisation politique de gens qui prétendent
que justement ils sont au-delà de la politique alors qu’ils ne
sont que dans la politique.
Et dans un premier temps
effectivement, ça va nuire terriblement au Front national en disant
« Voyez, ce tueur a tué d’abord trois soldats mais qui
étaient deux maghrébins et un antillais. Donc crime raciste. Après
trois enfants juifs. Donc crime raciste. ».
Alors qu’en réalité, le lien
c’est pas le racisme. On voit très bien qu’à un moment donné,
la manière dont a procédé sans doute le tueur dans son analyse
globale, lui-même ne s’est pas considéré comme raciste. Son
positionnement, on va peut-être le comprendre assez vite, c’est
que y’a peu de chance que ce soit un type d’extrême droite.
Car aujourd’hui, je le fais
remarquer, l’extrême droite, si on fait le parallèle avec ce qui
s’est passé en Norvège : on l’a pas beaucoup dit, mais ce
tueur qui s’appelait Breivik je crois, était un
sioniste inconditionnel. Toute l’extrême droite européenne est
sioniste aujourd’hui. Donc un type d’extrême droite ne va pas
tirer sur une école confessionnelle, je dirais franco-israélienne.
Ça n’existe pas. Faut bien comprendre que ce soit en Angleterre,
en Belgique, en Hollande et dans tous les pays d’Europe
aujourd’hui. Comme l’avait fait remarquer Marine Le Pen à Michel
Field quand il avait fait son numéro de trotskiste de TF1 sur le bal
viennois.
Ces soi-disant « néonazis
viennois » sont invités par l’État d’Israël comme
exactement l’est Geert Wilders,
etc., etc.
Donc ce n’est certainement pas un
type d’extrême droite qui a fait ça. Et d’ailleurs, on va
remettre l’extrait de Goldnadel quand il répond à Robert
Ménard. Lui, il est déjà dans cette logique intelligente.
Il dit « Il faut chercher du
côté des barbus », c’est-à-dire des islamistes que j’appelle
salafistes moi, wahhabites.
Quand j’appelle « salafiste »,
c’est un terme... J’utilise le terme occidental pas le terme
théologique. Je ne suis pas religieux. Donc je sais très bien qu’à
chaque fois les musulmans sont mécontents que j’emploie ce mot.
Mais je l’emploie parce que c’est le mot qui est validé par
l’idéologie dominante occidentale. De même que moi, je ne leur
reproche pas d’appeler Jésus « Issa ». Je leur dis pas
que c’est. Voilà.
Donc quand je dis « salafiste »,
je veux bien dire ce que ça veut dire : ça veut dire ces gens
qui sont payés par l’Arabie Saoudite et le Qatar pour incarner un
Islam djihadique antioccidental meurtrier, qui a donné la mise à
mort de Kadhafi avec derrière Bernard-Henri Lévy à la manœuvre et
l’argent du Qatar. Et puis avec le crétin de Nabe pour applaudir
et Ramadan pour tortiller du cul, mais quand même signer à
la fin, parce qu’il signe pour le patron, même si tous ses
arguments devraient l’amener à des positions beaucoup plus neutres
en réalité. C’est ça.
Donc pour prolonger là-dessus, en
ce moment on est sur un « Carpentras » qui nuit terriblement
au Front national en disant : « Voilà, le discours de
Marine Le Pen – qui n’est jamais qu’un discours social
anti-mondialisme – est un discours de HHHAINE et de racisme –
Toujours ce mensonge. – et qui a amené ce tueur à agir. »
Alors évidemment, on rêverait une
fois qu’on l’aura abattu, exactement comme on avait abattu Khaled
Kelkal, de découvrir dans sa piaule Comprendre l’Empire –
mon bouquin –, les Dvd de Dieudonné, une carte du Front national.
Enfin on sait comment ce genre de
manipulation peut finir.
Mais je pense moi, que comme
l’intérêt de tout ça en très haut lieu, c’est pas de nuire à
un Front national mais d’activer – c’est la ligne Goldnadel –
d’activer la réconciliation des nationalistes français et des
sionistes sur une ligne racialiste antiarabe, antimusulmane, qui est
la vraie extrême droite, l’extrême droite, on va dire de
Jabotinsky. Je pense que si on va jusqu’au bout, à un
moment donné, l’intérêt de cet événement très étrange.
Qui peut être à mon avis une
opération de type Monarch, c’est-à-dire réellement un type qui a
été un engagé dans l’armée française, d’origine maghrébine
– parce qu’il faut bien trouver des débouchés ; il a pas
pu faire footballeur, ni rappeur, le mec il fait soldat. –, qui
s’est réislamisé grâce au travail que font les qataris en
banlieue, et qui a peut-être vu le film Un Prophète –
qui a eu quand même sept Césars pour qu’on le regarde bien – et
qui à un moment donné, est parti dans une mission suicide. Parce
qu’il se comporte comme si effectivement, il savait qu’il allait
être pris et que de toute façon, il a déjà mis sa vie en jeu,
avec le scooter qui est la marque typique subliminale de la banlieue,
voyez. Pour tuer finalement trois soldats peut-être musulmans à qui
il reproche d’avoir fait une guerre en Afghanistan contre ses
frères djihadistes. Et qui maintenant s’en ait pris à une école
confessionnelle juive par haine, une haine je dirais. Cette haine
affichée par certains prédicateurs salafistes extrêmes contre les
juifs et Israël.
Et en sachant que tout ça est de
l’intérêt de qui ?
Ça va valider le conflit de
civilisations. Ça valide exactement ce que je dis depuis des mois.
C’est que pour que à un moment donné, il n’y ait plus que deux
camps et que la France choisisse « le camp de la civilisation
judéo-chrétienne » contre les « barbus égorgeurs »,
il faut bien faire exister ces barbus égorgeurs. Et je pense que le
rôle des idiots utiles comme Nabe et de ceux qui financent
comme le Qatar – qui met de l’argent en banlieue – et de
certains réseaux qu’on a toujours vu d’ailleurs en Tchétchénie,
en Bosnie où il y a toujours derrière des militants, des sayanim,
des militants israéliens : Glucksmann, pour la
Tchétchénie… Bernard-Henri Lévy, pour la Bosnie et le Kosovo.
C’est-à-dire derrière chaque
wahhabite salafiste égorgeur, on a l’argent du Qatar et le
manipulateur sioniste. Parce qu’effectivement – là il faut lire
cheikh Imran Hosein –, pour justifier demain cette grande
guerre qu’on prépare – qui est la guerre qui se passe en ce
moment en Syrie et qui se passera demain en Iran –, il faut
effectivement faire exister, par tous les moyens « ce
musulman-haineux-antioccidental-salafiste-égorgeur », assassin
de soldats français et de petits enfants juifs qui fait tant se
pâmer ce con de Nabe et dont l’icône absolu est Oussama
Ben Laden.
Et donc la question n’est pas de
savoir si le mec qui fait ça est de bonne foi ou pas. Si c’est un
« agent froid » ou un manipulé. Mais c’est « pour
qui roule-t-il en dernière instance, qu’il le sache ou pas ? »
Et on a établi toute cette
chronologie et tous ces réseaux de manipulation à travers
l’histoire d’Al-Qaïda, etc. Et c’est ça qui est en train de
se passer. C’est que quand j’ai dit que « demain il y
aurait trois petits enfants tués et que à ce moment, il sera très
difficile pour moi de jouer la réconciliation franco-musulmane »,
c’est de ça que je parle.
Parce que si les sionistes veulent
gagner un combat qui est de plus en plus difficile tellement on
identifie ce qu’ils sont – ce qu’ils sont à Wall Street et ce
qu’ils sont à Gaza – il faut effectivement, leur meilleure arme,
c’est « l’égorgeur wahhabo-salafiste » qui crie sa
haine du français de souche et du juif sioniste.
Et c’est exactement ce qui vient
de se passer. Et c’est ce qui va se dérouler demain sous nos yeux.
Ce qui veut dire d’ailleurs qu’à
terme, cet épisode, dans un deuxième temps, n’est pas forcément
mauvais pour Marine Le Pen.
Et ça, on le comprend très bien
quand on entend Goldnadel s’exprimer face à Robert Ménard. Parce
que Goldnadel fait parti justement de cette droite israélienne
moderne qui est en train de prendre le pouvoir sur « la gauche
Askolovitvch » [et] qui veut, pour pouvoir mener sa politique
spartiate de purification ethnique jusqu’au bout en Israël, se
défaire de tous les oripeaux droit-de-l’hommiste et de tout ce
qu’a pu valider Israël jusqu’à un certain point en s’appuyant
sur la Shoah, les droits de l’homme, « la légitimité du
persécuté ».
Aujourd’hui c’est : « Nous
sommes de droite. Nous sommes racialistes et sûrs de nous. Nous
sommes des guerriers de la nouvelle Sparte et nous sommes, nous les
américains néoconservateurs, nous les sionistes likoudsiques et
vous les français d’extrême droite prosionistes. »
Toute cette extrême droite
prosioniste qu’il y a, à Valeurs Actuelles, au
Figaro. On voit très bien, elle existe. À qui
comment dirais-je, Zemmour tend les bras, les mains
discrètement, à qui Goldnadel tend les mains très concrètement et
sur lesquels s’aligne tout une partie de l’extrême droite
française, y compris d’ailleurs en partie au Front national avec
un con comme Louis Aliot. On voit que c’est ça qui est en
train de se jouer en ce moment.
Et moi, ce que j’espère, c’est
qu’on va pas découvrir. D’ailleurs on ne le découvrira jamais.
C’est comme pour l’histoire de Carpentras qui est une
manipulation, un montage qu’ont parfaitement identifié les gens
qui ont une culture.
Peut-être un jour, il faudrait
demander, lorsqu’il écrira ses mémoires, à Pierre Joxe, qu’il
nous raconte ce qui s’est réellement passé. Mais en tout cas, ce
que je sais moi, c’est que Le Pen peut dire « le montage de
Carpentras » et « la manipulation de Carpentras »
sans qu’il ne soit jamais repris. Parce que c’est le même genre
d’opération. Ou alors comme l’opération norvégienne où un
type fait ce qu’il a fait et après est déclaré irresponsable. Et
on le sort du jeu pour des raisons psychiatriques.
Ce que je vois moi, c’est qu’on
est peut-être dans une opération Monarch.
Je dis « À qui profite le
crime finalement ? » Est-ce qu’on ne découvrira jamais
peut-être quelque chose d’ignoble ?
C’est que des gens, dans des
stratégies de pouvoir pour finalement valider une ligne humainement
indéfendable, sont capables d’aller sacrifier, comme on sacrifie
des pions dans un jeu d’échecs, trois petits enfants innocents
juifs. Ça, ça serait la pire chose à découvrir. Sans doute qu’on
ne pourra jamais la découvrir. Mais ça, c’est ce que j’appelle
« le satanisme », voyez. Quand on est capable de faire
ça.
Et c’est quand même
malheureusement, sur le plan de l’analyse objective, c’est un peu
ça, hein. C’est qu’aujourd’hui, pour rallier les français au
soutien à Israël. Parce qu’on voit que cet événement de
Toulouse n’est jamais qu’une « joint venture » en
dernier instance israélo-française. On voit bien d’un seul coup
qu’on nous dit « Israël et la France, c’est la même
chose. ». Et on voit bien que le « grand frère »,
c’est pas la France. On voit quelles sont les hiérarchies.
Et pour nous vendre ça aujourd’hui
– qui est invendable à cause de Gaza, à cause de « Plomb
durci », à cause de l’humanisme français, à cause de
l’égalitarisme français, à cause de la question palestinienne –
il faut en passer par des meurtres d’enfants. Et tout ça sent
terriblement mauvais.
Je pense qu’on ne pourra jamais
démontrer jusqu’au bout la réalité je dirais, « pratique »
de cette logique. Mais en dernière instance, quand on dit « À
qui profite le crime ? Comment c’est instrumentalisé et
comment c’est analysé ? », c’est ce que je viens de
dire, ce que je viens d’avoir le courage de dire – parce que
c’est dangereux – qui est la vérité.
Et maintenant je vais d’ailleurs
conclure.
Je reçois évidemment depuis qu’il
y a eu cette affaire de Toulouse, beaucoup de mails de menaces,
d’insultes, de menaces. Et là j’en ai un. Je vais vous le lire.
« T’es content de ce qui est
arrivé à Toulouse sale pute. Tu bandes hein ? C’est le
résultat de ta propagande, fils de pute. »
Alors je dirai à ce petit con que
moi mon travail, c’est un : la réconciliation nationale au
dessus des communautés. Donc quand on met ses enfants dans l’école
de la République, c’est déjà une solution.
Deuxièmement, je combats moi, les
salafistes wahhabites financés par le Qatar et l’Arabie Saoudite
et utilisés comme je dirais, comme « troufions », comme
« assassins », par Bernard-Henri Lévy en Libye et
en ce moment, on le sait, en Syrie.
Je dis à ce petit con, à
finalement ce petit assassin symbolique. Parce qu’on voit très
bien que dans cette manipulation, le but est aussi de mettre des gens
comme moi et Dieudonné en danger de mort. En faisant chauffer les
esprits à blanc, tous les petits cons du Betar, de la Ldj,
etc.
Donc je réponds bien que je ne suis
pas du tout content de ce qui se passe à Toulouse parce que c’est
mauvais pour ma ligne. C’est mauvais pour ma ligne de
réconciliation nationale avec les musulmans patriotes.
On en parlera tout à l’heure à
quels musulmans moi je tends la main. C’est pas du tout à ceux de
Nabe ni à ceux de Ramadan.
Je ne suis pas du tout content qu’on
ait tué des enfants dans l’intérêt supérieur d’Israël pour
empêcher la réconciliation nationale entre les français patriotes,
les musulmans patriotes et les juifs patriotes bien évidemment, qui
eux mettent un point d’honneur à être enterrés en France et
mettre leurs enfants dans l’école républicaine. École
républicaine qui les a émancipés pour la première fois de
l’histoire grâce à Robespierre en 1791 ou 1793. Je
travaille moi sans note faut le savoir. Donc j’ai répondu à ce
fils de pute.
Des insultes et des menaces comme
ça, j’en reçois tellement que j’ai été obligé de changer de
numéro de portable, il faut le savoir.
Parce que l’opération, cette
« nouvelle opération de Carpentras », a quand même
aussi pour but parmi ses multiples buts, de mettre en danger de mort
et à comment dirais-je, à déclarer et à désigner à la vindicte
haineuse – parce que c’est ça la haine. – des gens comme moi
et les gens comme Dieudonné. Bien évidemment.
Et là-dessus, ne comptez pas sur
moi pour baisser la tête et jouer le jeu comment dirais-je,
« victimaire ». C’est pas mon truc. Je suis droit dans
mes bottes. Mon analyse est saine et rigoureuse et en dernière
instance, la plus respectueuse de toutes les communautés et de ce
qui devrait normalement les transcender : le respect de la loi
républicaine qui je le rappelle a tendu.
Si les français d’origine
immigrée issus de l’empire colonial peuvent se plaindre du double
discours de Jules Ferry, quant aux juifs, c’est la France
qui pour la première fois dans l’histoire leur a donné la
citoyenneté pleine et entière, faut le rappeler : la France de
Robespierre. À eux et aux comédiens. Malheureusement. Il y a
peut-être quelque chose à tirer de cette association étrange.
Bon, donc je finis sur ce sujet.
Je pense qu’il y a une personne au
moins en France qui a osé faire cette analyse qui brûle l’esprit
d’à peu près tous les gens qui ont une conscience mais qu’ils
n’osent pas produire publiquement tellement ils sont terrorisés
par la propagande je dirais, la propagande totalitaire qui vient de
nous tomber dessus en ce moment par les politiques et les médias et
qui consiste même une fois de plus, comme dans tous les régimes
totalitaires, à instrumentaliser les enfants dans les écoles.
Ce qui est normalement le signe même
des régimes totalitaires. On se moque de la Corée du Nord quand
elle fait ça. On fait exactement la même chose.
Je vais finir là-dessus, sur ce
sujet.
Deuxième partie
Le(s) con(s) du
mois ?
Le con du mois. Alors ce mois-ci
j’ai hésité entre plusieurs. Et finalement, j’ai choisi. C’est
un « petit con du mois ». C’est pas un « gros
con du mois ».
C’est Tariq Ramadan mais
pour avoir appelé à la rescousse contre moi à sa conférence de
Lille, Marc-Édouard Nabe.
Parce que ça a été une
catastrophe. Puisqu’en fait, il a été obligé finalement, comme
il sait si bien le faire, de manière très alambiquée, de le
désavouer sur à peu près tous les points qu’ils ont abordés. Et
surtout il a fragilisé sa position, puisqu’en montrant que
finalement il était sur la même position que Nabe – c’est-à-dire
une position qui valide le conflit de civilisations d’une certaine
manière et surtout, une position pro-Qatar, pro-Bernard-Henri
Lévy en Libye, pro-mondialiste en Syrie – [il a montré qu’]
effectivement sa position devenait de plus en plus identifiable et
ambigüe quant à quelqu’un qui résisterait à la domination
impériale américano-sioniste.
Donc je ne veux pas enfoncer comment
dirais-je, Ramadan parce que finalement, je pense que les gens
comprennent petit à petit effectivement quel jeu il joue et à quoi
il sert. Parce que finalement, il a beau employer un…, fournir des
analyses assez complexes et subtiles assez proches des miennes, ses
conclusions arrivent toujours finalement. Il choisit toujours « du
côté de l’Empire », à la fin. C’est-à-dire qu’il y a un
côté enfumage, quoi.
Quant à Nabe, je veux pas
l’enfoncer non plus. Parce qu’on va monter les extraits de la
vidéo de Lille.
Là je dirais qu’il s’est plus
que ridiculisé. Il a montré qu’il était. Je sais pas sur le plan
littéraire, on peut en discuter. De toute façon « de
gustibus et coloribus non est disputandum »,
comme disaient les Anciens.
« Des goûts et des couleurs, on
ne discute pas » pour ceux qui ne maîtrisent pas le latin.
Ça c’est une petite allusion à Mafessoli.
J’ai fait du latin moi,
contrairement à lui.
Et on voit que
le Nabe est en fait un « vieux ado » finalement un peu
artiste,
mais qui n’a aucune culture et aucune conscience politique.
Strictement aucune.
Et là, c’est presque pitoyable quoi.
Mais je pense
que ce tandem « Nabe / Ramadan » est une catastrophe pour
les deux, puisque Ramadan montre finalement, malgré tous les efforts
qu’il fait, que Nabe est un imbécile en politique avec des
arguments d’un enfant de douze ans. Quoi je veux dire d’un gamin
de la bourgeoisie avec une idéologie gauchiste. En plus c’est
assez bizarre.
Et puis d’un
autre côté Ramadan était très,
très – à mon avis il a dû y penser après – très mal inspiré
d’appeler Nabe à la rescousse contre moi,
puisque pendant que je parlais moi à Genève,
eux parlaient à Lille. Et on voit bien que Ramadan,
que je déstabilise un petit peu en ce moment, plutôt que de me
répondre directement. Parce
qu’on voit bien qu’il ne m’a pas répondu. Il a dit « Soral
délire. ».
Il a baissé un peu les yeux comme ça
et dit « Y’a pas à répondre à
des trucs délirants. ».
Si. Y’a à
répondre à une question. C’est, Ramadan t’es payé par le
Qatar. On travaille pour qui nous paie. Et finalement quels sont les
objectifs du Qatar ? Pour qui roule le Qatar et pour qui
roules-tu toi ?
Et finalement,
ça se vérifie sur ta position, malgré les analyses alambiquées et
les remarques et les « mais ».
C’est un peu
comme BHL : « La
guerre sans l’aimer. ».
Finalement Ramadan nous a fait la même chose sur
la Libye que BHL.
C’est « l’anti-kadhafisme sans
l’aimer. ».
Mais il a quand même participé à la mise à mort de Kadhafi, à la
destruction de la Libye,
par des pseudo-salafistes wahhabites au
service de l’Empire.
Tout ça en
s’asseyant évidemment sur la question sociale qui est le point qui
relie les deux : Ramadan et Nabe. En plus d’être des
mondialistes, l’un qui s’ignore et l’autre qui le cache.
C’est-à-dire que Nabe est un mondialiste qui s’ignore et Ramadan
est un mondialiste qui le cache. Mais tous les deux ont un grand
mépris je dirais, qui vient de leur idiosyncrasie, pour la question
sociale parce que ce sont des cosmopolites. Ils sont de partout et de
nulle part. Ils sont fiers d’être des « touristes
révolutionnaires.
»
Ils vont, ils
sont fiers « d’être allés en Tunisie. J’y
suis allé.
J’y étais. »
Et finalement,
y’a chez Nabe un mépris du peuple français,
et du « peuple »,
et du « français »,
qui est très affiché depuis toujours. Il est toujours « ailleurs
et au dessus », alors que c’est un
« petit-bourgeois-français-à-lunettes
».
Et chez
Ramadan, de toute façon, il est dans sa logique – et
à la limite qui est logique – de
finalement, « d’islamo-mondialiste
antinationaliste », puisqu’il valide, c’est toujours
pareil, toute l’idéologie trotsko-maçonnique – en réalité qui
fait beaucoup partie de son vocabulaire.
[Puisqu’il
valide toute l’idéologie trotsko-maçonnique]. Et
l’anticolonialisme, je dirais, mondialiste, « l’anticolonialisme
officiel ».
Ce qui lui permet de légitimer le
dégueuli d’Houria Bouteldja sur la Nation, le peuple, les
patriotes, etc. Ce qui en fait un « allié objectif » du
processus impérial américano-sioniste avec les alliés qu’on
connait du côté musulman qui sont le Qatar, l’Arabie Saoudite.
Enfin tout ça devient de plus en
plus clair au fur-et-à-mesure que les choses se précisent et donc
voilà. J’ai appelé ça un peu « L’alliance circonstancielle et
circonstanciée de l’enfumeur et du crétin ».
Ramadan est un enfumeur.
C’est-à-dire qu’il parle très bien, dit des choses très
compliquées mais ses positions elles, concrètes, finalement, sont
très simples. Il est derrière l’Empire avec le Qatar qui le paie
finalement.
Quant à Nabe, il est perdu et il
vaudrait mieux qu’il se consacre à la littérature et à la poésie
mais malheureusement, sur ce terrain-là, et sur le fond, et sur la
forme, il est bien moins bon que notre ami Félix « le chat. »
Niesche qui est bien plus fort au niveau du style et bien plus
profond au niveau de la subversion.
Je veux dire le Léon Bloy
actuel, c’est Félix. C’est pas Nabe. Je rappelle pour ceux qui
me citent encore Au régal des Vermines, c’est
que c’était en 84.
Donc y’a des gens qui ont été
performants, il y a trente-cinq ans, comme en sport, comme dans des
tas de domaines. Puis trente-cinq ans après, c’est plus ça.
Donc Nabe, définitivement, c’est
plus ça du tout, voilà.
Et je vous dis. Je vais pas
m’acharner parce que ça m’a presque fait pitié. Parce qu’on a
le même âge. On est de la même année, de la même génération et
voilà. On va mettre la vidéo de Lille et vous pourrez juger de la
catastrophe qu’a été cette prestation, sur le fond comme sur la
forme.
Oui alors, après avoir parlé du
« con du mois », là il y a un « con sur les
bords ». Y’en a un autre qui est Cheminade. Mais lui
au moins, il a les signatures.
Beaucoup de gens m’ont demandé –
des gamins qui veulent m’expliquer la politique alors qu’ils
n’ont pas le recul ; je rappelle que moi, j’ai trente ans de
politique derrière moi – pourquoi je n’appelais pas à voter
pour Asselineau ?
J’ai toujours dit que Asselineau
faisait des très bonnes conférences, de très bonnes analyses. Mais
l’erreur, c’est quand il se prend pour un politique. Et moi je
dis que je ne peux pas appeler à voter pour quelqu’un qui ne sera
pas candidat.
Or Asselineau, quand on proposait
des débats avec moi… Dont je n’ai pas d’ailleurs envie parce
que je ne vois pas l’intérêt qu’on se tire dans les pattes.
Moi je suis un nationaliste authentique et comment dirais-je,
cohérent : je ne combats pas contre les autres nationalistes.
Voilà donc.
Je dis : j’ai toujours relayé
les conférences d’Asselineau sur l’Histoire de France, la France
comme anti-impérialisme éternel et radical, ses analyses sur
l’Union européenne. Il est très performant mais Asselineau n’est
pas un politique. Et quand on me dit : « Pourquoi tu
n’appelles pas à voter pour Asselineau plutôt que pour Marine Le
Pen ? », je dis : « Parce qu’on appelle à
voter pour des candidats à la présidentielle qui seront
candidats. » Et j’ai dit : « Asselineau ne sera
pas candidat. ».
Et ce qui est bizarre, c’est qu’on
voit aujourd’hui qu’il n’est pas candidat et qu’il n’a même
pas essayé de l’être. Or à un moment donné, il disait :
« Je ne débats moi, qu’avec les autres candidats car je suis
candidat. »
Un candidat, c’est quelqu’un qui
dépose ses signatures. Et pour les déposer, il faut aller les
chercher. Or Asselineau a prétendu être candidat sans jamais même
faire l’effort d’aller chercher ses signatures. Ce que je savais
moi. Donc soit il se foutait de la gueule des gens qui étaient
derrière lui, soit il a pas tout à fait compris comment ça marche.
Donc, c’est soit un imbécile, soit un menteur. Je pense que c’est
un peu un naïf, « un couillon », mais ce n’est pas un
homme politique.
Donc maintenant, je dis à tous ceux
qui m’ont emmerdé pendant des mois pourquoi je n’appelle
pas à voter pour Asselineau. Eh bien je leur dis : parce qu’il
n’est pas candidat et que je le savais. Or une fois de plus, vous
pouvez le vérifier, je le savais même avant lui. Donc maintenant
écoutez-moi encore un peu plus sérieusement aujourd’hui qu’hier.
Et après on arrive à ce sujet que
Asselineau défend un programme national républicain qui est le
mien.
Et quel est le seul et unique
candidat sérieux national républicain à l’élection ?
La réponse est bien évidemment
Marine Le Pen. Voilà. On peut après passer au sujet suivant.
Le Front national présent aux élections
Oui, alors là aussi y’a toujours
les commentateurs Internet qui font le buzz. Mais les trois-quarts
sont des gamins qui se poussent du col et qui n’ont pas la
pratique. Je sais moi, pour être allé chercher des signatures en
2007, pendant une semaine avec une voiture de location, dormant
chaque nuit dans un petit hôtel, etc., à quel point il est
difficile pour le Front national d’avoir les signatures. Ce n’est
pas une légende et ce n’est pas « difficile »
contrairement à ce que raconte Mélenchon – sur lequel je
ne vais pas m’appesantir, on en parlera tout à l’heure, hein.
Mélenchon qui est devenu aujourd’hui le meilleur allié de
Sarközy, pour que Sarközy soit au deuxième tour en essayant de
faire sauter, comment dirais-je, Hollande.
Tout le système le pousse pour ça
en ce moment. Mais pour revenir au sujet, les gens ne donnent pas les
signatures, ne refusent pas de donner les signatures à Marine Le Pen
parce qu’ils ne la considèrent pas comme républicaine.
J’ai moi fait le travail et je
l’ai vérifié. Tous les journalistes peuvent le vérifier. Ils
disent en général à Marine Le Pen : « Je voterai pour
vous. Je soutiens votre ligne politique mais si je vous donne ma
signature, je vais vivre des persécutions personnelles, politiques
et comment dirais-je, ma municipalité va être tellement persécutée
que malheureusement, je le déplore, mais je n’ai pas le courage de
vous la donner parce que je pense d’abord à mes administrés et à
ma commune avant vous. »
En disant : « J’espère
que vous les aurez. Je voterai pour vous. Si en dernière instance
vous ne les avez pas, revenez me voir, mais je ne peux
malheureusement pas vous [les] donner à cause des persécutions que
je vais subir. »
C’est ça la réalité de la quête
aux signatures. Et le seul candidat qui vit ça, c’est Marine Le
Pen.
C’est pas Cheminade hein. Ni
Besancenot – il
est mort, maintenant y’a Poutou.
–, ni Mélenchon, ni personne. C’est Marine Le Pen. Parce que le
système sait quand même que le Front national est le seul parti, le
seul mouvement antisystème – même s’il est jamais assez radical
pour les politiciens internautes –, il est le seul parti
antisystème. Et donc il est persécuté par le système.
Et là on sait très bien quand on –
Ratier a fait une très bonne analyse là-dessus –, que
Sarközy voyant d’après les sondages sérieux, les sondages des RG
pas les sondages de l’Ifop qui appartient à madame Parisot
et au Medef, que en fait si Marine était candidate elle l’éjecterait
probablement du 2ème tour. Donc son combat est un
combat…, était un combat à mort pour qu’elle n’accède pas à
la candidature en bloquant les signatures, c’est-à-dire en disant :
« Je vous interdis en gros de les donner. Ne les donnez pas. »
Et malgré tout, par un énorme travail militant et de terrain qui a
épuisé d’ailleurs la force militante du Front – ce qui est
aussi un des jeux ; c’est que pendant ce temps-là ils ne font
pas de tractage, ils ne font pas de boîtage –, ils se sont battus
comme des chiffonniers et ils ont in extremis eu les signatures.
Voilà.
Et ce qui veut dire d’ailleurs que
Sarközy est très inquiet parce que Marine Le Pen va être dans la
course et que comme par hasard. D’ailleurs une fois que Marine Le
Pen a les signatures, on a la tuerie de Toulouse, qui est aussi une
autre manière d’essayer de pénaliser dans un premier temps le
Front national.
Tout ça est quand même très
étrangement cohérent et comment dirais-je, efficace d’un point de
vue du système quand on connaît ses moyens et son intelligence.
Voilà. Donc réfléchissons à tout ça.
Donc effectivement Marine Le Pen a
fini par avoir les signatures je dirais, malgré la menace qu’on
faisait peser sur les grands électeurs, parce que c’est ça la
réalité qui n’est jamais dite.
C’est Mélenchon qui est un
menteur de haut niveau mais vraiment un menteur. Sur tous les sujets
sérieux, il ne fait que mentir. Je m’amuserai encore à le
démontrer chaque fois qu’il le faudra. [C’est Mélenchon qui]
prétendait en gros que finalement si Marine Le Pen n’avait pas les
signatures, c’est qu’elle n’était pas considérée comme
républicaine par les grands électeurs. Non, non, non. C’est qu’on
fait peser une menace sur eux pour qu’ils ne donnent pas les
signatures. Et quand Jean-Marie Le Pen a dit comme
conclusion : « Ce qu’il faudrait en France, si on
réindustrialise, c’est réimplanter des usines à couilles. »,
c’est ça qu’il voulait dire.
Le vrai, vrai, problème, quand on
voit ce qui se passe aujourd’hui, comment la classe
politico-médiatique sombre dans le grotesque et dans la pant…, je
sais pas comment dire, dans la pantomime, dans la pantalonnade, sur
l’affaire de Toulouse, on voit très bien qu’aujourd’hui, le
gros déficit des comment dirais-je, des hommes politiques français,
à tous les niveaux, c’est le manque de couilles, hein.
Mais que cette émasculation a pris,
je le dis bien, deux siècles. Deux siècles avec deux guerres
mondiales, une guerre coloniale, une décolonisation. On en est
arrivé aujourd’hui à un peuple de France qui est prosterné,
soumis et terrifié à peu près par tout. On le voit. C’est ce que
nous vivons en ce moment.
Et moi je prétends être comme
Jean-Marie Le Pen : un des derniers gaulois qui résistent. Je
pense à Vercingétorix et je pense à Astérix. Et
quand je pense à Vercingétorix et à Astérix, malgré les
excellentes conférences d’Asselineau, je ne pense pas à
Asselineau. Il a pas le profil. Il ne sait pas ce que c’est que
« d’en prendre plein la gueule ». Ce n’est pas un
combattant. C’est un commentateur, et c’est pour ça que ce n’est
pas un politique.
Et qu’à un moment, on pourrait
reparler de Cheminade aussi, qui est en train de se faire
défoncer, se ridiculiser partout.
Ces gens-là ne sont pas des
guerriers, ce sont des petits de Gaulle qui demandent l’autorisation
à la Kommandantur pour faire la comment dirais-je, la Proclamation
du 18 juin. Voyez. Ils n’ont pas le courage de rallier Londres, de
risquer de mourir. Ils ne savent pas ce que c’est tout ça.
Ce sont des fils à leur maman. Ce
sont des hauts fonctionnaires. Ils ne savent pas ce que c’est que
la résistance à la Soral, à la Dieudonné ou à la Le Pen. Ils
n’en ont aucune idée. Donc il faut à un moment donné qu’ils
restent à leur place. Sinon, je me fais un plaisir de les y
remettre. Pour finir sur le sujet.
Polémique
alimentaire
Oui alors bon, Marine Le Pen est sur
une ligne électoraliste où elle a bien compris que les français
étaient « agacés » par cette immigration qu’ils n’ont
jamais voulue, qu’ils n’ont jamais demandée et qui ne leur
rapporte rien.
Et qu’aujourd’hui cette
immigration, son marqueur, c’est la réislamisation effectivement
qui se constate et qui s’explique sociologiquement. À cause de
tous les mensonges et des échecs de la République
assimilationniste.
Là-dessus, sur les causes, on le
sait – mais c’est un fait aujourd’hui –, c’est qu’il y a
une réislamisation de ces immigrés dont le peuple français ne
voulait pas. Car ceux qui voulaient cette immigration, c’était le
patronat, les loges et sans doute un « certain lobby
communautaire » qui voulait punir de façon définitive, par le
métissage, la France de Pétain et de la Révolution nationale.
C’est ça la réalité.
Et Marine Le Pen qui est
électoraliste et qui incarne, je dirais, le peuple français au sens
je dirais, « de souche », effectivement n’a pas le
positionnement qui est le mien qui est plus subtil, moins
électoraliste et plus moral que politique, qui est la main tendue
aux musulmans.
Donc effectivement elle montre du
doigt la question du halal. Elle fait découvrir quelque chose qui
est une réalité, sur lequel tous les autres ont menti : c’est
que la moitié au moins de la viande que consomment les français est
halal à leur insu. Ce qui est absolument pas normal.
Mais le problème après – c’est
là qu’on est dans un billard à trois bandes – c’est qu’à
un moment donné, après que la droite UMP ait menti sur le sujet en
disant que « Marine délirait », en fait les études sont
venues à sa rescousse pour dire qu’elle avait raison sur le sujet
– elle ne s’était pas embarquée sans biscuits. Et d’un seul
coup Sarközy, courant derrière Marine Le Pen sur le plan électoral,
comme il avait roulé les électeurs de Le Pen pour se faire élire
en 2007, par la voix de Fillon dit : « Effectivement le
problème de l’abattage confessionnel rétrograde ». Et il
associe la halal et le casher.
Et dès lors qu’il associe le
halal au casher, ce qui passait très bien, d’un seul coup on a :
convocation à la Kommandantur. C’est-à-dire le rabbin Bernheim
vient voir Fillon et lui « remonte les bretelles ».
Et là on découvre quelque chose
que je vais dire moi et que personne n’a le courage de dire. C’est
qu’en réalité et sur le plan rituel, et sur le plan du commerce,
le halal c’est le casher. Car il faut bien savoir que comment
dirais-je, le casher est halal mais que le halal n’est pas casher.
Et qu’en réalité tout le commerce du halal est casher. Et casher
au sens « À qui appartient le commerce du halal ». Vous
chercherez les noms, on va les produire : Monsieur [Jean-Daniel]
Hertzog (Zaphir Hertzog), Monsieur Naouri (Casino
Naouri), Monsieur [Denis] Lévy-Lambert (LDC).
Donc en réalité, le commerce du
halal qui est un énorme commerce, appartient, est dans les mains, de
la communauté « qui a tellement souffert et qu’on ne peut
pas nommer ».
Donc à un moment donné, quand on
attaque le halal – qui veut dire attaquer le communautarisme
musulman – les sionistes sont contents parce que ça désigne le
bouc émissaire. Mais à un moment donné, c’est là où il y a ces
contradictions internes à la communauté. Si vous voulez, quand on
dit qu’il va falloir respecter la loi française sur l’abattage,
d’un seul coup « les fils se touchent » parce qu’on
touche au business juif du halal. Et là d’un seul coup « bing. »,
on doit plus en parler. Parce que finalement, c’est le casher et le
business casher.
Donc il faut bien comprendre que si
on a pu déroger aux lois républicaines et que finalement les
français se retrouvent à consommer à 50 % de la viande halal et
casher sans le savoir, c’est pas à cause du lobby musulman qui est
inexistant.
Je le répète une fois de plus. On
peut se plaindre d’une certaine islamisation des masses immigrées
françaises. Mais combien de ministres musulmans ? Combien de
recteurs d’université musulmans ? Combien d’éditeurs
musulmans ? Combien de ministres musulmans ? Combien de
journalistes musulmans ? Combien de patrons de radio musulmans ?
Zéro, voilà. Je vais pas vous
faire après le même calcul pour l’autre communauté. Là, d’un
seul coup, c’est la République de Weimar.
Et donc pour ceux qui n’aiment pas
le halal et qui votent… je sais pas, qui vont sur fdesouche
parce qu’ils estiment que c’est comment dirais-je, on a droit à
la traçabilité – ce qui est une réalité – et on n’est pas
obligé de bouffer de la viande confessionnelle en France quand on
est pas de cette culture-là, qu’ils sachent bien que si ça a été
possible, c’est parce que c’est un commerce casher. Voilà.
Et que sans doute que c’est comme
ça que tous les passe-droits ont lieu et qu’on a dérogé à
toutes les règles, sanitaires, etc., etc. Et que finalement, tout ça
est toujours du billard à trois bandes. C’est compliqué et c’est
intéressant d’un point de vue je dirais « pédagogique »,
même s’il y a pas de conclusion politique immédiate à en tirer.
Mais c’est ça la réalité de l’affaire. La halal, c’est le
casher.
Fils de France –
Les Français musulmans enfin représentés ?
Oui, alors on remarque une fois de
plus, la hiérarchie est la même. On crache sur le halal, personne
dit rien. Fillon à un moment donné commet l’erreur d’associer
halal et casher.
Là, le rabbin Bernheim, qui est un
religieux, vient immédiatement – parce que lui il s’invite –
le lendemain. Il vient lui dire : « Ferme ta gueule, c’est
nous les patrons. »
Et là derrière, y’a Boubakeur
alcoolique franc-maçon de la grande Mosquée de Paris qui dépend de
l’Algérie – qui n’est pas un pays islamique… il suffit de se
rappeler ce qui s’est passé dans les années 90 pour en être sûr
– effectivement vient, voilà, en bon soumis, signer là où on lui
dit de signer.
Donc on a bien là, la hiérarchie,
la fausse République française : les patrons qui convoquent et
qui décident à un moment donné si on continue à taper sur les
musulmans ou pas. Parce que leur taper sur la gueule, c’est bon
pour Israël. Mais trop leur taper sur la gueule à travers le halal,
c’est mauvais pour le business.
Et puis derrière le bon soumis
Boubakeur. Je rappelle qu’il est alcoolique et franc-maçon, ce qui
est beaucoup pour un musulman. Un recteur de mosquée. Eh ben là, il
dit : « Où est-ce que je signe ? », en bon, tu sais
comme dans le temps, les indigènes faisaient une croix. Il pourrait
signer avec une croix à la limite, ce serait exactement sa
réalité et la réalité de la communauté musulmane de France,
hein. Sur laquelle tout le monde s’essuie les pieds car elle n’a
aucun pouvoir à part le pouvoir d’agacer. [Ce] qui est quand même
tragique.
Et c’est pour ça que là, on peut
effectivement signaler que enfin – comme je l’espère depuis des
années et comme je l’appelle de mes vœux – commence à se
constituer en France, des associations de français musulmans qui ne
sont pas comment dirais-je, des immigrés. Qui sont nés ici et qui
sont pleinement français. Qui ne sont pas des blédards incultes et
qui confondent Islam et patriarcat méditerranée arriéré blédard.
Qui ne sont pas des vendus au régime algérien ou au régime
tunisien ou au régime marocain. Qui ne fonctionnent pas avec
l’argent du Qatar ou de l’Arabie Saoudite, mais qui défendent
leurs intérêts bien compris.
Bien compris, c’est-à-dire « que
Ramadan ne peut pas comprendre », lui le cosmopolite qui
ne vit pas en France et qui est ni suisse, ni égyptien, ni anglais,
ni qatari. C’est un cosmopolite de l’hyperclasse comme Attali.
Il fait parti de la communauté internationale finalement.
Mais je dis : ces « Fils
de France », ces musulmans français, qu’ils comprennent
bien que en tant que français nés en France de confession
musulmane, qu’ils réfléchissent à quels [sont] leurs intérêts
bien sentis pour réussir leur vie sociale et quotidienne en France.
Ce qui n’est pas du tout le sujet
de Ramadan parce que ce n’est pas son idiosyncrasie. Ce n’est pas
son problème à lui de vivre au milieu des français.
Donc là, on a effectivement enfin,
après avoir perdu beaucoup de temps à cause des manipulations de
SOS Racisme – je vais pas rappeler effectivement le rôle qu’a
joué le « parti sosioniste » dans tout ça –, mais
qui.
Enfin [on a] ce que j’appelle moi
de mes vœux et dans lequel je ne veux pas intervenir car ce n’est
pas à moi de parler au nom de ces gens là. Ni à moi, ni à Ramadan
de parler au nom des français musulmans. Mais enfin grâce à Camel
Bechikh, grâce à Albert Ali et à d’autres, que
Ramadan finalement bloquait par son omniprésence.
Je peux comprendre que Ramadan ait à
un moment donné représenté une « fierté » pour les
musulmans de France parce que c’était mieux que l’imam de Drancy
ou que Boubakeur l’alcoolique soumis au Crif.
Mais finalement ce n’était qu’une
période intermédiaire d’un étranger qui finalement roule… Ce
qui est peut-être mieux que pour le régime marocain par exemple.
J’ai vu ce que c’était les musulmans marocains à travers mes
déboires à Al Manar Bruxelles voyez. Alors c’était mieux
que rien Ramadan.
Mais maintenant l’époque Ramadan
est finie.
Maintenant les gens qui doivent
parler d’Islam en France doivent être français nés en France, de
confession musulmane. Qu’ils soient issus de l’immigration ou
convertis. Parce que ces gens-là leurs intérêts, c’est : comment
utiliser au mieux ma réalité de français et ma foi musulmane pour
réussir ma vie en France et me faire respecter en France ?
Et ça passera par Camel Bechikh et
son association « Fils de France ». Ça passera par
Albert Ali. Ça passera par ces musulmans-là qui ne sont pas des
soumis comme on pourrait le dire, au Crif ou aux pays étrangers. Qui
sont des types qui représentent qui ils sont réellement.
C’est-à-dire qu’ils défendent leurs intérêts de français de
confession musulmane. Et c’est ça qui faut comprendre. Ils se
battent pour eux.
Ce type-là est exactement ce qui
peut permettre la réconciliation nationale entre français
non-musulmans et français musulmans et qui est exactement je dirais,
le type « qui désamorce la bombe ». La bombe qui vient
de péter à Toulouse voyez, incarnée par justement…, par ces
espèces de néo-salafistes wahhabites que l’argent du Qatar est en
train de financer avec l’aval je dirais, de Sarközy.
Faut pas oublier que le Qatar ne
fait pas que financer le néo-salafisme de banlieue sans doute pour
que les « méchants de service » fassent le rôle qu’ils
doivent faire pour la réconciliation franco-sioniste. Ils ne font
pas que ça. Ils rachètent aussi le capital de Lagardère.
Ils rachètent aussi l’équipe du PSG. Ils sont en train de
mettre plein de pognon en France avec l’aval de l’UMP sarközyste
et du grand patronat français qui je pense, n’est pas
pro-palestinien, voyez.
Voilà donc, il faut comprendre
toute cette analyse.
Donc je dis que je me réjouis qu’il
y ait enfin pour parler de l’Islam en France des français
musulmans qui le fassent, pour que ce ne soient plus des types
imposés par le bled et qui travaillent pour les régimes étrangers
et qui se servent des français musulmans, de « cinquième
colonne », sans jamais penser à leurs intérêts propres.
Parce que je pense que le rôle qu’a
joué la junte militaire algérienne dans la manipulation des doubles
nationaux franco-algériens a été sans doute intéressant pour le
rapport de force entre l’État algérien et l’État français
mais a sans doute terriblement nui aux franco-algériens nés ici.
Qui effectivement sont au bas de l’échelle sociale, au bas de
l’échelle symbolique et au bas de l’échelle communautaire
malgré parfois trois ou quatre générations de présence.
Et je pense que pour la
« Réconciliation nationale », pour la fin des
manipulations, pour le respect des musulmans par les français de
souche, il est impératif que sortent du jeu l’imam de Drancy,
Boubakeur mais aussi Ramadan. Quant à Nabe, il
fait qu’il se taise parce que de toute façon, il ne connaît rien
à la question.
Et que soient de plus en plus mis en
avant ces musulmans français qu’on appelle « patriotes »
mais qui sont simplement des musulmans français.
Je vous signale que quand on est
français musulman, on aime son pays et ça se prouve dans ses
positions. En général, quand systématiquement on crache à la
gueule de la France comme si c’était un parent putatif ou une
belle-mère ou un beau-père, et que systématiquement on se
positionne contre, c’est qu’on est pas français. C’est clair
et net parce qu’on prouve qu’on est d’un pays par son
attachement au pays.
Moi quand je vois un franco-algérien
binational, pour savoir en fait de quel pays il est réellement, je
vois comment il se positionne quand il y a conflit entre la France et
l’Algérie. Et quand systématiquement il crache sur la France
et prend position pour l’Algérie, j’en déduis que ce n’est
pas encore un français.
Parce qu’un français, comme au
marocain au Maroc, un ougandais en Ouganda, ou un sénégalais au
Sénégal, c’est quelqu’un qui aime son pays.
C’est-à-dire qu’un sénégalais,
c’est quelqu’un qui aime le Sénégal et qui se bat pour le
Sénégal. Un algérien, c’est quelqu’un qui aime l’Algérie et
qui se bat pour l’Algérie. Un français, c’est quelqu’un qui
aime la France et qui se bat pour la France. Et ça c’est la
définition radicale et définitive. Et c’est comme ça qu’on
détermine. Et moi j’aime la France et je me bats pour la France.
Ramadan n’est pas français,
n’aime pas la France et ne se bat pas pour la France.
Camel Bechikh qui est un français
aime la France et se bat pour la France. Et il se bat pour la France
en tant que musulman. Non pas en soumettant l’Islam à la France
mais en faisant en sorte que soit le mieux vus, le plus respectés,
les français musulmans en France. Car c’est son intérêt objectif
en plus d’être de l’intérêt supérieur de la France.
Puisqu’effectivement l’intérêt,
c’est la Réconciliation nationale par le haut, et pas le conflit
de civilisations qui en dernière instance, je le répète, ne
profite qu’aux sionistes et à leurs alliés que sont les
wahhabo-salafistes qataris et saoudiens et leurs stipendiés, dont
Tariq Ramadan.
Tout ça est très logique et très
cohérent et ça se verra chaque jour un peu plus.
Troisième partie
Jacob Cohen :
antisémite ?
Jacob Cohen, qui est un français
juif marocain dont nous vendons le livre Le Printemps des
Sayanim et qui est typiquement [un de] ces juifs
marocains qui sont très antisionistes parce qu’ils reprochent à
Israël ce qu’ils ont fait finalement aux juifs marocains.
Il faut savoir que les juifs
marocains vivaient très bien au Maroc, en bonne intelligence avec
leurs frères – on va dire leurs frères berbères – parce que
finalement ils étaient de la même, qu’ils soient musulmans ou
juifs, ils étaient de la même ethnie et ils vivaient depuis des
siècles ensemble.
Et en fait, l’État d’Israël
qui est une création je le rappelle, de « juifs ashkénazes
russes », a tout fait, parce qu’ils avaient besoin dans une
logique de classes puisque…
Là il faut étudier la thèse
d’Abraham Léon sur ce que c’est un « peuple-classe ».
Comme ils avaient besoin de
prolétaires et de « sous-fifres », ils se sont battus à
mort par une propagande – je parle des juifs ashkénazes russes qui
ont pensé Israël – ils ont tout fait pour que finalement les
« juifs séfarades du Maghreb », qui ne sont pas des
juifs séfarades mais des juifs maghrébins – des juifs arabes on
va dire – que les « juifs arabes du Maghreb » émigrent
en Israël. Ce que beaucoup ont fait.
Et ils ont compris finalement, après
des années et des années, que finalement ils étaient des marocains
à part entière au Maroc qui vivaient très bien au milieu de leurs
frères musulmans et que finalement en Israël, ils se sont pas
retrouvés des citoyens israéliens mais des « sous-fifres »
de leurs supérieurs ashkénazes.
Et y’a des tas d’exemples comme
ça, notamment de gosses qui ont été vendus parce qu’ils étaient
séfarades – en réalité « juifs maghrébins » –
qui ont été vendus pour des expérimentations pharmaceutiques par
le pouvoir juif russe ashkénaze israélien, vendus aux laboratoires
pharmaceutiques pour les empoisonner, pour des expériences
effectivement pour des labos pharmaceutiques américaines.
Et c’est des drames terribles.
Il y a en réalité à l’intérieur
de l’État d’Israël, un mépris racial des juifs ashkénazes
pour les juifs séfarades.
Et ce qui est d’ailleurs assez
étrange, c’est que les plus sionistes en France sont les petits
juifs séfarades issus de la comment dirais-je, de la perte de
l’Empire colonial et issus de la fatalité du décret Crémieux.
Ce sont en général les plus
sionistes alors qu’en fait les sionistes historiques et
authentiques, qui sont des ashkénazes russes, les prennent pour de
la merde. Les prennent pour des arabes et les méprisent. C’est
assez ambigu.
Et Jacob Cohen qui a vécu toute
cette histoire dans sa chair et dans sa famille, est très
antisioniste parce qu’il reproche beaucoup à ces juifs sionistes
russes ashkénazes leur mépris et leur manipulation de ces juifs
maghrébins, notamment marocains, dont ils ont fait le malheur. Et il
est très antisioniste. Et en fait, il le proclame. Et il s’est
fait récemment, lui qui est juif marocain, agressé par la Ldj.
Alors la Ldj maintenant, ils
vitriolent plus. Ils cassent plus la gueule comme ils le faisaient
avec moi en 2004 parce que
le rapport de force ayant évolué, leurs supérieurs hiérarchiques.
Parce qu’ils sont intégrés au système, comment dirais-je,
communautaire juif. Ils sont pas du tout à la marge. Ils sont
encadrés par des militaires israéliens et ils répondent en
dernière instance aux directives du Crif.
Et on leur a conseillé, compte tenu
de l’évolution du rapport de force, pour ne pas mettre en danger
les juifs de banlieue – parce qu’il y a des juifs en banlieue qui
vivent au milieu des maghrébins et des musulmans – de faire des
« agressions symboliques ». Donc maintenant, ils mettent
des drapeaux français, ce qu’ils mettaient jamais avant, et ils
agressent avec de la farine et des choses comme ça, alors qu’avant
ils cassaient des gueules.
J’ai moi-même été ratonné deux
fois par la Ldj. Je le rappelle. À l’époque ils ne prenaient pas
de gants. Ils ont simplement ratifié l’évolution d’un rapport
de force.
Donc ils ont humilié ce monsieur
Jacob Cohen qui signait son livre d’ailleurs dans le bar de Karim
Achoui. Voilà parce que, en le traitant de kapo et de collabo.
Ces petits cons qui ne comprennent
rien à l’histoire, rien au sionisme, rien au judaïsme, rien à ce
que c’est que les « juifs du Maghreb » et aujourd’hui
qui en sont à un tel point de délire schizophrénique et de
stupidité, que finalement, leurs actions consistent à agresser un
vieux juif !
On en est là aujourd’hui où
finalement cette double éthique a amené finalement je dirais, à
une schizophrénie qui est vraiment cette maladie mentale où
finalement à un moment donné, ils se frappent eux-mêmes.
C’est très intéressant à
comprendre et c’est très intéressant à analyser à travers
l’éclairage du bouquin de Gilad Atzmon que nous venons
d’éditer, dont le sous-titre est Anatomie du peuple élu,
et le titre Quel juif errant ?
Parce que lui Atzmon, qui est un
juif israélien, fait tout le travail d’introspection qui n’est
pas « de la haine de soi » mais d’introspection pour
comprendre toutes les contradictions mortelles qui sont aujourd’hui
à l’intérieur de la comment dirais-je, de la conscience juive
sioniste.
Et lui, ce qui est intéressant,
c’est que sa conclusion est la même que la mienne. Il dit que
finalement le[s] pire[s], ce ne sont même pas les juifs de droite
racialistes. Mais les pires ce sont les soi-disant « antisionistes
de gauche tribalistes », c’est-à-dire dont le champion est
pour moi monsieur Chomsky.
Et Gilad Atzmon arrive aux mêmes
conclusions que moi sur ce sujet très complexe et très subtil qui
rejoint toutes les questions dont on vient de parler là.
Donc soutien à Jacob Cohen dont
d’ailleurs nous vendons le bouquin Le Printemps des
Sayanim.
Que les petits jeunes de la Ldj qui
sont très souvent d’ailleurs des juifs arabes de la petite
bourgeoisie se posent des questions sur à quoi mène finalement
leur combat qui consiste finalement à aller brutaliser des vieux
juifs ?
C’est quand même assez
catastrophique quand une communauté finit par découvrir que son
ennemi est elle-même.
Et que les gens qui veulent essayer
de s’en sortir par le haut s’intéressent à ce que je dis et
lisent après avoir lu Israël Shahak et après avoir lu
Israël Shamir et après avoir lu Bernard Lazare,
qu’ils lisent le dernier bouquin de Gilad Atzmon dont je ferai la
promotion ailleurs et que nous coéditons et que nous vendons sur
Kontre Kulture.
Génocide arménien :
la loi censurée
Donc comme on s’y attendait et
comme le redoutait Sarközy – qui a voulu faire passer un loi
d’interdiction de négation d’un génocide dont personne en
France n’a rien à foutre, dont les français ne sont pas partie
prenante et qui nous mettait à dos la Turquie inutilement qui était
cette…, non pas cette « reconnaissance du génocide
arménien » mais le fait que la négation du génocide arménien
était punie en France de prison.
J’avais dit prison avec sursis.
Non, c’est prison ferme, « d’un an de prison ferme et
45 000 euros d’amende ». Ce qui était absurde.
Le Conseil Constitutionnel vient de
retoquer cette loi absurde en disant que « c’est une atteinte
à la liberté d’expression et de penser en France », ce qui
est, c’est un des fondamentaux de la République soi-disant que
tout le monde défend alors que tout le monde la bafoue et que ce
n’était pas au législateur de dire l’histoire.
Alors le naïf dira : « Ben
donc, ça abroge aussi la loi Gayssot, parce que la loi
Gayssot, c’est exactement ça : c’est interdire la liberté
d’expression et de pensée sur un sujet et c’est le législateur
qui dit l’histoire sous peine de prison et d’amende. »
Et alors là, on a, à un moment
donné, des menteurs professionnels – je vais même pas dire les
noms – mais des gens dont le rapport à l’autre et le
rapport au monde est le mensonge intrinsèquement qui vous disent :
« Oui, non mais ça n’a rien à voir. Parce que la loi
Gayssot…, elle est accolée à Nuremberg. »
Alors comme moi je suis un…, j’ai
un sens très grand de l’abstraction de la déduction et de la
pédagogie, on est en train de dire – en disant que la loi Gayssot
n’est pas touchée par le comment dirais-je,
l’anticonstitutionnalité de la loi sur le génocide arménien –
que en fait, ce n’est pas au législateur, c’est-à-dire aux
politiques, de dire l’histoire. Mais par contre la loi Gayssot,
elle est valide parce que c’est Nuremberg, c’est-à-dire un
tribunal militaire !?
C’est-à-dire ce que nous vend
aujourd’hui un escroc comme Klarsfeld, c’est que
finalement ce n’est pas aux politiques et aux législateurs de dire
l’histoire pour le génocide arménien. Mais par contre le
militaire lui a le droit de dire l’histoire. L’armée a le droit
de dire l’Histoire pour le génocide juif.
Or dans la hiérarchie de
l’incompétence et de l’invalidité, et de l’absence de sérieux
historico-universitaire, il me semble moi que le militaire est encore
au dessus du politique. Ce qui veut dire que, si je veux bien
résumer : le génocide arménien, on n’a pas le droit de
criminaliser sa négation parce que le politique n’a pas le droit,
n’a pas à dire l’histoire, mais par contre on peut criminaliser
celui qui veut discuter de la réalité historique de la séquence
33-45 quant au génocide juif. Mais ça on n’a pas le droit d’y
toucher parce que si le politique n’a pas le droit de l’Histoire,
le militaire lui a le droit de la dire.
Donc il faut savoir aujourd’hui
que le politique n’est pas un historien sérieux mais le militaire
lui, oui. C’est exactement la situation dans laquelle nous sommes
aujourd’hui, qui est une situation à la fois absurde, grotesque,
qui bafoue l’intelligence comme je dis toujours, le Logos et la
République.
Et la question c’est : combien
de temps va-t-on encore tenir sur ce cirque, cette mascarade qui
insulte l’intelligence, la logique l’histoire et la République ?
Et la réponse c’est :
combien de temps va encore durer cette domination obscène
communautaire sur la France ? C’est la même question.
L’analyse
Toddienne
Alors Todd, là – c’est bien
parce qu’on change un peu de sujet – est un des meilleurs
analystes et un des plus courageux sur le côté dévastateur, sur le
plan social, du processus mondialiste dont l’Union européenne est
un des vecteurs et un des relais. Et un qui ose le plus, de façon la
plus courageuse à l’intérieur des médias. Parce que je fais
largement aussi bien que lui, mais en dehors. J’en ai été chassé.
On verra d’ailleurs pourquoi lui n’en est pas chassé peut-être.
Il fait un très bon travail pour
dire effectivement que l’Union européenne est une catastrophe, que
l’euro n’est pas viable, et qu’il va falloir en sortir. Et
quelque part, il fait l’apologie d’un « protectionnisme
raisonné ». Il est en fait très proche de la ligne économique
de Marine Le Pen.
Là où il s’arrête à un moment
donné, c’est quand il dit que le responsable de tout ce processus
impérial antisocial, profondément destructeur… Il met
systématiquement tout sur le dos de l’Allemagne.
Ce qui est assez bizarre et en
disant en gros, que tout ça amène à Hitler.
Or dans sa manière de présenter
les choses de manière un peu floue, il nous ferait penser que
finalement le processus impérial qu’on subit en ce moment serait
de « l’hitlérisme ».
Or historiquement, je dis que là
c’est la limite de l’honnêteté de Todd.
Todd ment parce qu’il suffit
d’avoir lu Eustace Mullins, il suffit d’avoir lu Ezra
Pound, il suffit de s’être intéressé à la question de
l’entre-deux-guerres pour savoir que Hitler est arrivé au pouvoir
justement parce qu’il s’est opposé à ce processus mondialiste qui
existait déjà à l’époque et qui avait réduit l’Allemagne à
la situation de la Grèce actuelle. Et qu’en réalité, ce
processus mondialiste et impérial a amené Hitler mais pas comme
aboutissement d’une logique. A amené Hitler parce qu’Hitler
s’est opposé radicalement et violemment à ce projet.
Effectivement à cause de la folie
et de la bêtise mondialiste, nous avons eu Hitler.
Et ça c’est Todd qui saute des
médiations et qui fait un peu l’idiot parce que quand on dit
« Hitler », c’est comme quand on dit « juif ».
Là, à un moment donné, « tous les fils se touchent ».
Et puis quand on dit « juif »
et « Hitler » de la bonne manière, on peut continuer à
aller chez Taddeï, voyez.
Donc là je reprendrai Todd pour
dire que « Todd, il n’est pas mauvais », mais Hitler
n’est jamais que le type qui à un moment donné, a émergé dans
« la Grèce de l’époque » à cause de la destruction
de l’Allemagne. Qui est exactement le même processus que la
destruction de la Grèce, aujourd’hui.
Et donc on peut montrer les mêmes
du doigt. Et au somment de la pyramide de la domination, il n’y a
pas l’Allemagne.
L’Allemagne joue sa carte dans ce
jeu-là, mais c’est un jeu qui lui est imposé et qu’elle peut
jouer parce qu’elle a des qualités intrinsèques qui sont liées
au capitalisme rhénan. Mais elle n’a pas instillé ce processus
mondialiste qui est fondé sur la haute finance spéculative et la
création de fausse monnaie et la logique de la dette.
La logique de la dette n’est pas
la logique allemande. La logique allemande est une logique de
capitalisme industriel productif de valeur ajoutée. Ce n’est pas
un capitalisme comprador de manipulateurs financiers. Et là, il ne
faut pas lire Max Weber mais Sombart pour comprendre.
Et là Todd fait l’imbécile. Il
fait l’imbécile parce qu’il montre bien effectivement
l’Allemagne pour cacher Wall Street. Et à Wall Street, c’est pas
des allemands.
Alors que peut-être à un moment
donné, je sais pas si Todd fait ça parce qu’il sait très bien
que s’il va au-delà, un peu plus loin dans son analyse, il me
rejoint – mais il me rejoint aussi sur le ban des maudits – et
qu’il passera plus à la télé et puis qu’il est aussi
universitaire, etc. Ou alors s’il n’arrive pas à le faire parce
que là, c’est pour des questions je dirais, « d’idiosyncrasie
familiale », parce qu’il se rappelle qu’il a un grand-père
qui était rabbin à Bordeaux.
Je sais pas voilà, mais moi j’aime
bien accompagner Todd quand il fait une critique de qualité. Mais là
comme je fais avec Ramadan, à Nabe et les autres, je
dis : « Todd tu mens deux fois. »
- parce que le sommet de la logique
du processus mondialiste n’amène pas à Hitler comme logique
finale. Il amène à Hitler comme catastrophe mais comme catastrophe
épiphénoménale, comme catastrophe en réaction,
- et au sommet de ce processus
mondialiste à laquelle l’Union européenne participe et appartient
et dont en ce moment l’Allemagne essaie de tirer son épingle du
jeu – mais ce n’est pas elle qui a instauré la dynamique ;
elle n’est pas au cœur du dispositif. Au cœur de ce dispositif et
de cette dynamique, il y a Wall Street, c’est-à-dire la City et Wall
Street. C’est-à-dire non pas le capitalisme entrepreneurial
industriel productif de valeur ajoutée qu’incarne le capitalisme
rhénan allemand mais bien le capitalisme comprador hautement
spéculatif financier, basé sur l’argent dette et la fausse
monnaie et l’usure, au sens le plus radical du terme, qui est cette
logique anglo-américaine City de Wall Street et qui touche pas la
communauté allemande.
Donc Todd : « C’est
bien. Tu peux encore un peu enfumer ceux qui sont pas tout à fait au
niveau. Mais moi je fais le même boulot qu’avec Michéa
».
Comme on m’a dit récemment :
« Michéa il vise bien, mais il tire pas. » Oui c’est
vrai, à un moment donné, il faut viser, puis il faut tirer.
Et puis Todd, il vise bien, sauf
qu’à un moment donné, il faut viser dans une certaine direction.
Là d’un seul coup « hop. » La trajectoire dévie.
Donc moi mon boulot, c’est de vous
ramener dans le droit chemin. Allez jusqu’au bout de votre analyse,
jusqu’au bout de la logique.
Pour ça, y’a deux choses :
y’a la morale et le Logos. La logique jusqu’au bout et la saine
morale universaliste. Cette logique et cette morale vous obligent, si
vous ne voulez pas trahir votre propre démarche, c’est-à-dire être
des clairs traitres, à aller jusqu’au bout.
Et jusqu’au bout y’a pas
l’Allemagne et y’a pas Hitler. D’accord ? Voilà. Donc
attention à la prochaine fois.
La nouvelle lutte
des classes ?
(analyse Soralienne)
Oui alors pour élargir
effectivement sur le sujet, on voit bien que la lutte des classes est
toujours aussi vivante qu’avant. On nous avait vendu « la fin
de la lutte des classes » avec « la fin de l’histoire »,
le déconstructionnisme. Enfin tout le monde y était allé un peu de
sa petite touche qui correspond à l’effondrement de l’URSS, etc.
C’est pas parce que le socialisme
réel s’est effondré qu’il a aboli l’analyse de classes très
pertinente qu’a faite Karl Marx. On voit très bien que la
lutte des classes est plus vivace que jamais puisque la violence
sociale est plus vivante que jamais. Les richesses sont plus que
jamais mal partagées comme l’explique très bien Todd et
comme s’en réjouit profondément pour des raisons confessionnelles
monsieur Attali.
Et il faut aujourd’hui
réactualiser la lutte des classes. On voit bien qu’aujourd’hui,
nous avons une lutte des classes mondiale entre des « prédateurs
nomades » et des « sédentaires productifs ». Et
nous sommes bien dans un combat de « sédentaires productifs »
contre « nomades prédateurs ».
Et il faut bien comprendre que pour
être productif en réalité, si on comprend bien ce que c’est la
logique de la production selon les critères marxistes, il faut être
sédentaire. Pour produire, il faut être enraciné.
Le nomade ne produit rien. Il
produit de l’échange, il peut produire de la manipulation, il peut
produire de la dynamique… à la limite, mais il ne peut pas
produire. Pour produire il faut être fixé.
On ne fait pas… On ne produit pas,
ni des pommes de terre, ni des voitures, en prenant des avions, comme
monsieur Attali ou même d’ailleurs comme monsieur Ramadan.
Et nous sommes bien dans une logique
là de ce qu’on appelle finalement « le pouvoir de la
communauté internationale » qui sont les gens qui
appartiennent à « la communauté de ceux qui existent à
l’international », c’est-à-dire « les déracinés
cosmopolites du haut », c’est-à-dire « l’hyperclasse ».
Et eux sont intrinsèquement les bénéficiaires de la lutte des
classes, ceux finalement qui instillent aujourd’hui l’oppression
de classe et qui sont finalement les gagnants de la lutte des
classes.
Et les perdants de la lutte des
classes sont tous les enracinés du monde entier, c’est-à-dire tous
les sédentaires du monde entier, qu’ils soient d’ailleurs du
Tiers-Monde, de France, etc., etc., c’est-à-dire les producteurs.
Et il faut bien rappeler que pour
être producteur, il faut être enraciné et que finalement le statut
du nomade – ce qui explique peut-être la vision du monde de
Bernard-Henri Lévy – le nomade est intrinsèquement un
« parasite », intrinsèquement un parasite au sens
marxiste du terme. C’est-à-dire que c’est un non-productif.
Il peut être au mieux
intermédiaire, intermédiaire entre le producteur et le consommateur
et il touche sa commission…
Et à un moment donné, il prend le
pouvoir. C’est la prise de pouvoir de la classe intermédiaire des
marchands issus des comment dirais-je, des laboratores que j’explique
très bien dans Comprendre l’Empire et qui fait qu’à
un moment donné ceux qu’ont le pouvoir sur le monde
n’appartiennent à aucune des catégories du tripartisme
traditionnel. C’est pour ça qu’ils mènent le monde au chaos et
qu’ils sont totalement illégitimes d’un point de vue
anthropologique.
Là, j’emploie des concepts qui
dépassent un peu les capacités d’Emmanuel Todd – mais
c’est pas grave. Il peut essayer d’y accéder. Ou de Michel
Onfray, disons. Il faut qu’ils travaillent encore un peu,
voilà.
Et aujourd’hui la lutte des
classes, elle est celle-là : c’est la lutte des classes au
niveau mondial des « prédateurs nomades » qu’on peut
appeler aussi « cosmopolites » contre les « producteurs
sédentaires ».
Et en général, y’a une
solidarité universaliste des producteurs sédentaires contre une
solidarité de ce tout petit nombre de prédateurs nomades qu’on
appelle aujourd’hui « la mentalité cosmopolite », qu’on
appelle « la communauté internationale ».
C’est-à-dire quand on dit « la
réaction de la communauté internationale », « les
intérêts de la communauté internationale », il faut le
prendre au sens littéral du terme.
Quelle est la communauté
internationale ? Quelle est la communauté qui incarne
l’international ? Quelle est la communauté qui est présente
elle et elle seul à l’international, c’est-à-dire présente dans
tous les pays et qui est systématiquement non pas du côté des
producteurs mais au niveau de la superstructure, c’est-à-dire on va
le dire, des « exploitants », des « parasites »
ou peut-être au mieux des « dynamiseurs d’économie » quand
on peut leur trouver, à la marge, un intérêt sur le plan de la
production ?
Et ça c’est la lutte des classes
actuelle. Elle explique tout ce qui se passe en ce moment. Elle
explique tous les positionnements. Elle explique tous les choix
politiques. Elle explique tous les mensonges, notamment celui par
exemple d’un comment dirais-je, d’un Mélenchon qui est
dans une contradiction radicale par rapport à cette vraie lecture de
classes puisque lui prétend défendre le peuple productif contre…
Et pourquoi ? Normalement un
immigrationniste qui est un type qui fait l’apologie du nomadisme
est forcément un traitre et un ennemi des producteurs.
Il n’y a de producteur que le
sédentaire. Il faut bien le comprendre. Et le nomadisme amène
naturellement au parasitisme. Ça peut être le parasitisme violent
des prédateurs nomades de type… comme les Huns, comme certaines
hordes somaliennes aujourd’hui. On voit très bien.
Et puis derrière, il y a l’éternel
producteur enraciné qui a donné, qui a fait que la société
humaine a muté à un moment donné comment dirais-je, du chasseur
cueilleur à l’agriculteur. C’est le début de la sédentarisation
et du vrai producteur avec le début de l’artisanat, etc., etc.
Et éternellement quand on est de
gauche – sinon on est pas de gauche – on doit être du côté du
sédentaire producteur contre son ennemi historique héréditaire et
actuel qui est le « nomade parasite exploiteur ».
Et comme par hasard dans cette
catégorie-là, on trouve Bernard-Henri Lévy, Attali, Minc, à
la marge Tariq Ramadan – c’est un accompagnateur.
Et on a bien cette lutte des classes
qui nous est imposée par le mondialisme et qui est validée par le
mondialisme et qui explique actuellement ce combat mondialiste pour
ou contre l’Empire.
L’élection de
Vladimir Poutine
Poutine a été élu par les
sédentaires producteurs, voyez.
Et qui le déteste ?
Les prédateurs nomades qui eux, lui
ont mis dans la gueule… Notamment y’a un truc très symbolique.
L’ancien champion d’échec Kasparov
qui est
typiquement un type de l’hyperclasse, un bénéficiaire de la
mondialisation et un « homme mondial. Qui d’ailleurs peut, ça
l’empêche pas d’être un homme très intelligent. Il a la haine
de Poutine alors que Poutine défend par excellence – et c’est
pour ça qu’il est légitime et qu’il a été réélu au premier
tour avec 62-63 % des voix –, parce qu’il défend « le
sédentaire producteur russe » et que c’est parfaitement
identifié par les russes.
Que malgré tout ce qu’on peut
luire reprocher, qui à mon avis…
Les impératifs de la « real
politique ». Il faut bien qu’il s’appuie sur quelque chose
pour avoir le pouvoir : il s’appuie sur l’armée et sur
l’appareil de production. Donc il contrôle effectivement par sa
domination du militaire et du policier, l’oligarchie productive
russe, à condition qu’en dernière instance, elle rapporte à la
Russie.
Donc sa position est une position
assez saine qui rejoint un peu la position maoïste du Mao des
années 50 – pas de la « révolution culturelle »…,
d’avant.
Elle est totalement défendable en
tant que marxiste la position de comment dirais-je, de Poutine. Et je
pense d’ailleurs qu’un type comme Douguine dit exactement
ce que je dis avec d’autres outils eurasiatiques, des outils un peu
légèrement différents, pris à la tradition. Et il dit exactement
la même chose pour ce qui est de légitimer Poutine comme chef
d’État légitime et en dernier instance, bon pour son peuple.
Et le peuple, c’est toujours les
sédentaires producteurs. C’est pas ceux « qui font que
passer », c’est pas les nomades et les nomades parasites.
Donc les nomades parasites qui ont manipulé les révolutions
colorées dont un des archétypes est Soros.
Soros, nomade parasite typique qui
dans un monde traditionnel n’aurait pas le droit d’exister. Il
serait en prison. Dans la monarchie française de nos rois très
catholiques, il serait dans une fillette. Il aurait été chassé par
saint Louis. Faut bien comprendre.
Mais lui, je comprends qu’il
déteste Poutine. Parce que Poutine remettant en place au cœur de la
Russie l’intérêt du sédentaire producteur, c’est-à-dire du
russe qui travaille effectivement, il agace et il gène au niveau du
business et au niveau de la domination, un Soros qui est un nomade
parasite.
Donc la bande à Soros se venge en
instrumentalisant les étudiants idiots, en mettant de l’argent
comme le font les qataris en banlieue aujourd’hui sur un autre
critère.
Soros le fait sur les « droits
de l’homme » et la « société ouverte », en
s’appuyant sur les je sais pas, les travaux de ce philosophe
anglais qui vient des maths et de la logique. Donc c’est toujours
les plus nuls. C’est pas Wittgenstein, c’est Karl
Popper…
Lui s’appuie sur les « droits
de l’homme » et la « société ouverte » –
société ouverte veut dire nomadisme – et l’autre s’appuie
sur le soi-disant wahhabo-salafisme quand c’est les qataris. Mais
c’est toujours ça, de toute façon, pour nuire à ceux qui
défendent les intérêts des sédentaires producteurs.
Faut pas oublier que cet Islam
contre lequel je lutte moi est une Islam mondialiste qui en dernière
instance est aussi la vision dominatrice de gens qui sont des
impériaux au dessus des sédentaires producteurs, c’est-à-dire
antinationaux, transnationaux, et qui se posent pas la question de
l’intérêt de la production.
Parce que dès qu’on se pose la
question de l’intérêt du producteur, notamment du producteur
français musulman, on se retrouve avec Fils de France et Camel
Bechikh. On se retrouve pas avec Ramadan.
C’est assez facile à démontrer
de façon pratique, au niveau de la vie quotidienne, au niveau des
acquis sociaux, au niveau de la relation à l’autre. Je le dis
bien, au niveau de la vie quotidienne, voilà.
Ce qui est bon, c’est ce qui est
bon pour les petites gens au niveau de la vie quotidienne ; le
reste c’est de l’enfumage : que ce soit l’enfumage
conceptuel de BHL, l’enfumage conceptuel de Ramadan ou l’enfumage
conceptuel de Soros, ou même un certain enfumage soi-disant
théologico-islamique qu’on ira chercher chez le supérieur
hiérarchique de Ramadan, qui je vous signale est le prêcheur numéro
un de Al-Jazeera [Youssef al-Qaradâwî]. C’est lui qui a
décrété la fatwa qui a permis la mise à mort de Kadhafi en
criant « Allah akbar. » Kadhafi qui était lui le grand,
grand protecteur des sédentaires producteurs d’Afrique.
Donc tout ça est totalement
cohérent et incontournable et pour ça aujourd’hui, pour me
contrer, il faut en arriver pratiquement à faire tuer des petits
enfants à la sortie des écoles pour me faire fermer ma gueule.
Parce que j’ai tellement raison que je ne vois plus d’autres
moyens.
Quatrième partie
Jean-Michel Ribes et
la liberté de l’Art
Oui alors j’ai appris que Monsieur
Ribes, qui avait commandité la pièce de théâtre « Golgota
picnic » où en fait on nous expliquait que c’était de l’art
donc intouchable. Parce que dans la société bourgeoise l’art a un
statut privilégie : c’est l’exception culturelle.
L’exception culturelle :
c’est un truc… Y’a deux trucs qui sont finalement transcendants
à la réalité quotidienne : c’est la « Shoah »
c’est-à-dire les juifs, et l’art. Là, ça excède les catégories
triviales du quotidien. C’est… D’un seul coup ça s’appelle
« intouchable », « indiscutable », « hors
catégorie ».
Donc on avait le droit de cracher à
la gueule du Christ et de lui jeter de la merde à la gueule
parce que c’était une pièce de théâtre ; donc c’était
de l’art.
Alors moi je réponds à ce pauvre
monsieur Ribes qui vient de se faire jeter je crois, une tarte à la
merde à la gueule, que c’est une performance artistique à
laquelle il vient de participer. Donc que ce n’est pas une
agression et que c’est de l’art. Puisqu’on nous a bien expliqué
depuis l’avant-garde qui a succédé historiquement à ce qu’on
appelle « l’art contemporain », que tout était Art,
comme nous explique très bien Ben Vautier, etc.
Donc qu’il ne se plaigne pas. Il
aime l’art et il aime l’art radical avec de la merde. Et il vient
de participer à comment dirais-je, ce qu’on appelle « une
performance artistique à la merde ». Donc tout ça est
cohérent et je dirais, on peut appeler ça « retour à
l’envoyeur », on peut appeler ça comment dirais-je, « être
mis face à sa logique ».
Il vient d’être mis je dirais, de
façon assez peut-être désagréable pour lui, face à sa logique et
à la logique bourgeoise typique qui fait qu’on ne pouvait
critiquer soi-disant au nom de la religion, du respect, etc. cette
pièce de merde avant-gardiste subventionnée sans intérêt qui
était « Golgota picnic ».
The Artist
Alors j’ai fait l’effort d’aller
voir The Artist pour pouvoir en parler. Je vais très
rarement au cinéma.
J’ai une position assez ambigüe
au départ, parce que j’ai beaucoup aimé les deux OSS
117 de ce Michel Hazanavicius qui par ailleurs, que je
connais de longue date pour des raisons de hasard de l’époque
Canal +, que j’ai toujours pris pour un imbécile sans
talent.
Et donc je suis étonné, à un
moment donné, qu’il arrive au sommet de la pyramide
cinématographique. C’est-à-dire d’avoir un Oscar du réalisateur
qui le met au niveau des Scorcese, des Bergman, des
Antonioni, etc.
Je suis allé voir le film je veux
dire, sans arrière-pensée, parce que j’étais effectivement très
agacé. Mais j’ai été obligé d’admettre qu’OSS 117, le
1 et le 2 – encore mieux que le 1 – étaient excellents. Et
excellents aussi dans la réalisation.
Alors y’a aussi, je crois,
Jean-François Halin qui a écrit les dialogues. C’est
peut-être pour ça que le film est un peu intelligent. Mais c’est
du très bon cinéma comique qui renouvelle le genre avec un
personnage comme Dujardin qui est un nouveau comique français
de très bonne qualité qui ne fait pas de l’imitation. C’est pas
Gad Elmaleh qui est une fausse valeur tenue à bout de bras
par la-communauté-qu’on-a-pas-le-droit de-nommer.
Dujardin est un très bon comique
français qui a un jeu nouveau. C’est-à-dire comme de Funès a
inventé quelque chose qui n’était pas Bourvil, qui n’était
pas Fernandel, il a inventé un comique nouveau à la
française auquel d’ailleurs les américains ont été très
sensibles. Le talent du film, c’est lui. C’est vrai que Dujardin
est très bon.
En France, je pense qu’il y a deux
grands acteurs : y’a Dujardin et Dieudonné. Il
faudrait les faire jouer ensemble. Si un jour on reprend le pouvoir
de notre propre pays. Peut-être que je referai du cinéma d’ailleurs
puisque c’était ma vocation première. Et je ferai jouer dans un
duo à mon avis très explosif, les deux meilleurs acteurs français
que sont Dieudonné et Dujardin.
Donc pour arrêter cette digression,
je suis allé voir The Artist en étant agacé de me
dire : « Putain comment Hazanavicius peut être un
génie alors que c’était vraiment un con ? Et quand il
parle du film, il ne sait même pas s’exprimer. Il fait des
métaphores sur le football, voyez. Je me dis, je ne comprends
pas quoi.
Et je suis rassuré parce que le
film n’est pas terrible, voilà. Alors maintenant on va dire
pourquoi le film n’est pas terrible.
Ce film en fait, qui est un film
muet en noir et blanc, très professionnellement bien fait, est un
truc qui se rapproche, si on parle de la musique, du « sampling ».
C’est-à-dire que c’est la mise bout-à-bout d’extraits de films
hollywoodiens de la mythologie hollywoodienne noir et blanc.
Y’a des types qui se sont amusés
à le faire. Bon on sait qu’il y a un peu de Sunset
Boulevard, un peu de Dansons sous la Pluie.
Enfin voilà. C’est un collage. Ce scénario, d’assez mauvaise
qualité – puisqu’on va parler du scénario – est une mise
bout-à-bout de citations – refaites évidemment –, de citations
de films, qui sont dans la mythologie du cinéma à grand spectacle
de masse hollywoodien. Donc déjà, l’histoire n’est pas une
histoire authentique et est assez faiblarde en fait.
Donc en fait, ce film qui n’est
pas un film français. D’abord il est tourné à Hollywood avec des
techniciens hollywoodiens. C’est un pur hommage « premier
degré », un lèche-cul-tage bien plus lèche-cul-teux encore
qu’était La Nuit Américain
de Truffaut qui est le ralliement de Truffaut au cinéma
de merde, au cinéma « bourgeois de gauche ». Qui a valu
à Godard de se fâcher avec lui.
Le film de La Nuit
Américaine est un film insupportable et sur le fond et sur
la forme. Et là, on est encore bien plus dans la prosternation parce
que c’est vraiment même pas une prosternation de l’aventure du
cinéma en tant que « comment on le fabrique ».
Puisque La Nuit américaine, c’était ça. C’est
une prosternation devant le cinéma en tant que produit de masse pour
la ménagère idiote américaine. C’est-à-dire pour faire pleurer la
conne du vendredi soir. Celle que Edward Bernays (Les
Torches de la Liberté) avait mis à la cigarette au nom du
féminisme et avait fait voter pour la première fois, avait fait
accompagner la Première Guerre mondiale, etc.
On est donc dans le contraire même
du cinéma européen. Non seulement par rapport à l’équipe
technique et au contenu. Mais on est vraiment dans le cinéma
américain dans ce qu’il a de plus détestable.
C’est-à-dire que le cinéma
européen a toujours été une mise du cinéma, au service d’une
« conscience sociale » et d’une « critique
sociale ». Et le grand cinéma européen est le cinéma
français d’avant la Deuxième Guerre mondiale. Et après, le
cinéma italien d’après la Deuxième Guerre mondiale. Ce sont les
deux grands cinémas européens. Le cinéma européen est un cinéma
de créateurs, en général non industriel dans sa fabrication et qui
est toujours un point de vue critique sur la société actuelle. En
cela le cinéma européen a beaucoup à voir avec la littérature.
Le cinéma américain tel que vient
de le parodier je dirais, The Artist, à la suite finalement
de Besson qui est aussi, Luc Besson. C’est à peu près le
même genre de merde. Besson aurait pu produire The Artist, si
c’était pas Thomas Langmann qui l’avait produit.
The Artist, c’est de
l’anti-cinéma européen qui est un petit exercice de style très
réussi sur le plan technique, pas très réussi sur le plan de la
narration, et sans intérêt sur le plan du message. Dont la qualité
essentielle, comme l’a dit Spielberg, est le chien. Je pense
que le meilleur acteur du film est le chien. Après, c’est sans
doute Dujardin. Et après on voit que c’est correctement fait.
C’est glacial et correctement fait.
Mais de dire, de s’extasier du
succès d’un film français alors que ce film-là est un film de
pure soumission à la machine américaine hollywoodienne qui n’est
pas justement un cinéma de la conscience mais qui est un cinéma
producteur d’idéologie dominante au service de l’impérialisme
américain. Donc c’est le cinéma, le film-même du ralliement et
de la soumission servile comment dirais-je, à la machine de
propagande américaine. Et c’est la négation même du cinéma
européen. C’est une certitude. C’est un petit film.
Ce film ne mérite pas plus un Oscar
que je dirais, Obama ne mérite le prix Nobel de la paix.
C’est à peu près la même logique des Oscars que la logique des
prix Nobel. C’est-à-dire, c’est une machine de l’idéologie
dominante qui a à voir avec la domination impériale mondialiste.
Y’a l’ONU. Y’a l’OMC. Y’a les ONG. Y’a les Oscars. Y’a
les prix Nobel. C’est la même chose. C’est une grande machine à
domination mondiale.
Et d’un seul coup, on voit que
quelques petits français ont droit à leur part du gâteau pour je
dirais, leur ralliement, leur soumission, leur trahison. Même s’ils
en ont pas conscience, ils ont pas l’intelligence pour le…
Hazanavicius n’a pas l’intelligence pour comprendre ce que je
suis en train de dire. Mais c’est ça dans les faits.
Et on voit d’ailleurs que dans
cette chaine de ralliement et de soumission, ce n’est pas une
trahison à l’esprit français parce qu’on est pas. Herrmann
derrière Dujardin. Thomas Langmann derrière Hazanavicius.
Hazanavicius derrière Hazanavicius. Et derrière quand on remonte :
[Harvey] Weinstein. C’est-à-dire que là-dedans, y’a que
des membres de la fameuse communauté internationale qui a intérêt
au mondialisme parce que c’est son intérêt. Et qui travaille pour
effectivement une autre jonction, une autre « joint venture ».
Tout à l’heure, c’était la
soumission de la France à Israël dans le commentaire de la
catastrophe de Toulouse. Et là, c’est la soumission de la France
intégralement au niveau de son appareil artistico-critique à
l’impérialisme américain. Et on voit bien que tout ça d’ailleurs
doit se rejoindre.
C’est la soumission globale de la
France à l’impérialisme américano-sioniste par le cinéma, par
les manipulations de drames communautaires. On est dans cette
globalité hégélienne qui sent pas très bon. Et ce qui est
intéressant, c’est d’expliquer pourquoi The Artist a
eu cinq Oscars. Ce qui est beaucoup plus intéressant que le film
lui-même qui laissera que très peu de traces. C’est un petit
film. Ça aurait mérité d’être un court-métrage. Et il ne
remplit pas ses objectifs de cinéma muet qui exprime sans le recours
au dialogue. C’est-à-dire que c’est faux. C’est pas vrai. En
fait de ce point de vue là, c’est pas très réussi.
Donc je pourrai me remettre dans la
critique de cinéma qui est un truc que j’aimais bien à une
époque. Mais je pense que j’en ai assez dit là-dessus. Et je
pense d’ailleurs que tous les cinéphiles seront à peu près
d’accord avec moi. Ce succès est totalement disproportionné. Et
ce succès s’explique par le politique et non pas par le
cinématographique. Et d’ailleurs, on appelle ce monsieur
Weinstein, « le Punisher d’Hollywood ».
C’est un gros porc de cent
cinquante kilos qui a des affaires de viol derrière lui. Je
n’aimerai pas, moi, être Dujardin et être obligé d’embrasser
ce mec-là sur les deux joues quand je connais finalement que, alors
que Dujardin est un authentique talent français. C’est un peu
dommage qu’on soit obligé aujourd’hui, lui-même soit obligé,
d’en passer par là.
Mais c’est une soumission que nous
vivons tous. Enfin que nous vivons tous, sauf moi et Dieudonné.
Parce qu’on a pris les risques d’y échapper. Mais c’est
toujours le même genre de soumission, qui ne [doit pas être] très
agréable quand on aime effectivement la culture européenne, la
France et son indépendance, et son statut d’artiste.
Ce qui est intéressant, pour
rebondir, c’est qu’à cette soirée des Oscars, un autre film a
obtenu autant de succès, en termes de statuettes, que The Artist.
C’est un film, lui, fait par
Scorcese, qui a été un grand cinéaste jusqu’aux Affranchis.
A partir de Gang Of New York, c’est devenu un très mauvais
cinéaste. C’est étrange. C’est plus le même cinéaste. Il est
fatigué. Il en a rien à foutre. Il veut du pognon. Mais je veux
dire : de Taxi Driver aux Affranchis,
nous avons un très grand cinéaste non-américain. C’est un
cinéaste « en Amérique », mais c’est pas un cinéaste
américain. Et depuis il fait pratiquement du Spielberg, bien que
Spielberg ait détesté The Artist. Parce qu’en fait,
c’est l’ennemi juré, à l’intérieur du lobby
cinématographique, de Weinstein. Ce qui veut dire que même à
l’intérieur de la communauté du cinéma, y’a des haines. Et
c’est ça qui est assez drôle. Parce que, toujours, l’histoire
est toujours plus complexe. C’est jamais simple.
Et ce qui est marrant, c’est que
la France n’a rien dit, d’une certaine manière, sur le fait
qu’un film a eu autant d’Oscars que The Artist, qui
est ce film qui s’appelle Hugo Cabret – le titre est
très mauvais – qui est en fait un hommage rendu par Scorsese à
Georges Méliès qui est, avec Louis Lumière, sur le
plan technique, l’inventeur du cinéma poétique et du cinéma
comme art. Et qui est un français et qui, il faut [le] savoir, a
terminé marchand de bombons à la Gare Montparnasse, parce que
totalement ruiné et abandonné. Toujours par d’ailleurs, les
élites industrielles françaises.
Mais ce qui est intéressant, c’est
que nous n’avons absolument pas relayé cet hommage rendu par
Scorsese – un très grand cinéaste, lui, qu’est autre chose
qu’Hazanavicius – à Georges Méliès, qui est le sujet du film
Hugo Cabret. Et qui a d’ailleurs eu autant d’Oscars que
l’autre.
C’est-à-dire que nous ne sommes
plus français. Parce que normalement, on devrait se réjouir que
Scorsese, un grand cinéaste, obtienne cinq Oscars pour rendre
hommage, à travers un film, à un génie du cinéma mondial qui est
français et qui incarne le génie français, qui est Georges Méliès.
Or ça, ça n’a pas intéressé
les médias. Ce qui a intéressé les médias, c’est qu’une bande
professionnelle du cinéma de deuxième zone, qui sont liés à la
bande à Canal +, aille finalement se prosterner avec un
petit produit industriel froid, devant la machine hollywoodienne. Et
finalement soumettre la France à l’Amérique. Et ça, ça en dit
long sur l’absence de conscience, l’absence de culture et ce
ralliement permanent des élites françaises à tout ce qui n’est
pas français.
Donc j’insiste là-dessus et je
ferai après, pour faire une dernière petite pirouette, remarquer
que le cinéma a été inventé, quand même, par des français. Par
Louis Lumière, comme le rappelait très bien Godard dans un film
assez intéressant qui s’appelle Le Mépris. Il se sert de
la médiation de Fritz Lang pour le dire.
Voilà. Les français ont inventé
le cinéma, mais n’ont pas su en faire un art de masse et une
industrie. Est-ce qu’on doit s’en plaindre ? Je sais pas.
C’est peut-être finalement pas si mauvais signe.
Et je rappelle, quand même, que
l’inventeur du long-métrage et du cinéma américain, est
Griffith. Parce que j’aime bien, parce qu’il y a, toujours
pareil. Comme moi, toutes mes idées me sont récupérées et piquées
par Zemmour , c’est un peu les mêmes processus
systématiquement.
L’inventeur du long-métrage et du
cinéma américain est Griffith. Et le premier film américain, qui
est un vrai film de long-métrage, est La Naissance d’un Nation.
On en passera un extrait.
Qu’est-ce que La Naissance
d’une Nation ? C’est une apologie du Ku Klux Klan.
C’est intéressant de voir d’où
vient le cinéma américain. Et d’où vient Hollywood.
Petite pirouette pour les gens qui
ont un peu de culture.
Égalité et
Réconciliation présente Au Bon Sens
(produits sains &
enracinés)
Alors je suis obligé de faire une
petite mise au point, parce qu’on a mis effectivement en lien sur
le site Égalité & Réconciliation, une petite
structure qui vend des produits écologiques, qui s’appelle Au
bon Sens.
Alors on nous a reproché de faire
de la publicité.
Alors je vais dire, c’est plus que
de la publicité. Les jeunes gens qui ont monté la structure Au
bon sens, sont des militants d’Égalité &
Réconciliation et d’ailleurs des cadres locaux de longue date
d’Égalité & Réconciliation qui ont décidé de vivre un
retour à la campagne familial. Et effectivement de ne pas seulement
faire du « commentaire Internet » ou de vivre dans les
concepts – comme souvent les internautes de la résistance au
mondialisme –, mais de vivre la résistance au mondialisme et ce
que ça implique concrètement par un travail qui consiste
effectivement à produire de l’offre écologique.
Et quand ils nous ont proposé… Ça
à voir avec les ce qu’on appelle « l’économie solidaire »
– mais l’économie solidaire ça peut être à l’intérieur de
la France ; on n’est pas obligé de s’habiller en africain
pour que ça veuille dire quelque chose ; ça peut être entre
le Lubéron et le Larzac, voyez. Solidaire, c’est pas toujours
tiers-mondiste.
Donc en fait, quand ces jeunes sont
venus – ces jeunes camarades – sont venus – qui sont un couple
marié, qu’ont des enfants, c’est-à-dire qu’ils sont dans le
sérieux de la vie : ils ne vivent pas de l’argent de poche de
leurs parents en votant Besancenot, voyez – nous ont dit
qu’ils voulaient monter une structure pour faire la promotion de
produits écologiques et de producteurs écologiques, c’est-à-dire
effectivement d’aider à vendre des produits avec le moins de
médiation possible, non seulement nous les avons aidés, mais nous
les avons cofinancés. C’est-à-dire que nous sommes actionnaires.
C’est-à-dire que Au Bon Sens est une création d’Égalité
et Réconciliation.
Car pour les gens qui comprennent
pas, j’explique depuis quelque temps qu’il y a l’analyse
politique, il y a la déferlante mondialiste et son incroyable
violence qui amène d’une façon ou d’un autre à la tragédie de
Toulouse. Et il y a enfin ce que nous pouvons faire nous, comme
résistants : nous pouvons produire de la critique mais aussi il
faut que nous pensions à notre survie. Et pour ça, il faut créer
des réseaux de solidarité, de la production, et de l’autonomie,
et de l’économie. Sinon on est un « gauchiste » qui
veut contester le système en espérant toucher des subventions de
l’État. Voyez, c’est l’éternelle escroquerie du cinéma de la
ceinture rouge et des adeptes de Bertold Brecht.
Quand on conteste le système, le
système ne vous fait pas de cadeau. Et il faut produire de
l’autonomie.
Et le meilleur exemple pour ça,
c’est Dieudonné. Dieudonné existe parce qu’il est
autonome économiquement. Et personne ne lui reproche de faire payer
trente euros à ces spectacles parce que c’est comme ça qu’il
peut défier le système, qu’il peut accepter d’avoir des procès
et payer ses lourdes condamnations.
Et donc nous sommes dans cette
logique d’indépendance économique, de solidarité et de politique
réelle. C’est-à-dire impliqués dans la production et dans
l’échange réel. Pas uniquement le baratin, le commentaire, en
espérant que l’argent nous tombe de quelque part. Donc le projet
comment dirais-je, Au Bon Sens est un projet E&R à 100%.
C’est dans la logique de ma vision. J’ai bien dit : commentaire
politique, autonomie, solidarité ». Une logique de dissidence
exactement comme les dissidents soviétiques étaient des réseaux de
solidarité concrets pour loger les gens, les nourrir, leur faire
échapper à la police. Parce que moi je pense que nous allons pas
gagner politiquement demain.
Je pense que le mondialisme va être
de plus en plus violent. Et ce que nous venons de vivre notamment à
Toulouse est appelé à se reproduire. Ce genre de chose met les gens
comme moi en danger physique, il faut bien le comprendre. Parce que
ça nous désigne comme les responsables et que nous pensons de plus
en plus à notre solidité économique, à nos réseaux de
solidarité, à notre même possibilité, à un moment donné de
passer à la clandestinité.
Et dans cette logique-là, nous
développons effectivement de l’économie solidaire, du réseau de
solidarité – ça s’appelle SEL… S.E.L –,
et nous avons d’ailleurs d’autres projets avec Piero San
Giorgio qui est un membre d’Égalité &
Réconciliation et dont nous vendons et diffusons l’excellent livre
Survivre à l’effondrement économique. Il faut penser
l’analyse de la domination impériale, penser la domination par le
chaos et penser aussi à la question très concrète : Comment
allons-nous survivre au chaos alors que nous ne sommes pas du côté
des nomades prédateurs dominants ?
Voyez. Nous sommes du côté des
enracinés producteurs et la réponse concrète, c’est aussi le
développement de Au Bon Sens, l’implication de E&R
dans Au Bon Sens.
Et donc je fais remarquer que les
petits cons qui ont fait des commentaires en disant : « Vous
faites du commerce, de la pub. » ne se sont jamais posé la
question de notre site qui est valorisé à plus de deux millions
d’euros, qui n’a jamais eu de publicité dessus, alors qu’il
pourrait en faire comme il y en a sur plein d’autres sites.
Qu’eux-mêmes ne se sont jamais posé la question, [eux] qui
consomment de la dissidence en mettant leur petites commentaires de
merdeux, sans jamais se poser la question de savoir comment vivent
les vingt personnes qui font vivre ce site jour et nuit, et qui sont
tous des bénévoles… Et que j’ai donc demandé moi, j’ai fait
la liste des commentaires les plus mesquins et les plus stupides et
je les ai fait bannir d’Égalité & Réconciliation.
C’est-à-dire qu’ils n’auront plus accès à Égalité &
Réconciliation.
Parce qu’effectivement, c’est
finalement…, c’était gratuit. Et comme ils nous traitent de
« commerçants », eh bien ils vont être punis par où
ils ont péchés. Ils ne payent pas ?! Eh bien ils n’y ont
plus accès à E&R. Parce que E&R, ça représente en
équivalent travail de l’argent. Parce que même si c’est du
bénévolat – revenir aux sains fondamentaux marxiste et maoïste
–, il y a toujours derrière du temps de travail.
Moi, Égalité & Réconciliation,
c’est trois à quatre heures de temps par jour. Produire ce que je
suis en train de produire là – y compris les risques –, c’est
des milliers d’heure de travail, de lecture. C’est un cerveau qui
représente en termes de valeur ajoutée beaucoup, beaucoup d’argent.
C’est des années, des années d’analyses, de combats, de prises
de risque etc., etc. Tout ça, ça vaut cher.
Mais évidemment nous ne sommes pas
dans le monde du commerce. Donc nous n’avons pas « l’obscénité »
de vous dire combien ça vaut, de vous dire combien ça vaut
normalement de pouvoir consommer une vidéo de Soral comme la mienne
comment dirais-je, en termes de valeur pédagogique.
Je vous ferai remarquer que pendant
ce temps-là, les connards comme Elie Wiesel prennent
des centaines de milliers d’euros par conférence. Toutes mes
conférences sont gratuites. Et quand on fait payer l’entrée cinq
euros, c’est pour payer la location de la sale et parfois la
sécurité. Nous sommes dans un monde de gratuité totale nous.
Et la chose la plus insupportable,
c’est de nous faire cracher à la gueule parce qu’à un moment
donné, on aide à ce que des gens puissent organiser leur survie. Je
dis bien pas leur enrichissement, « leur survie ».
C’est-à-dire reproduire leur force de travail, se nourrir eux, et
nourrir leur enfants en prenant le risque d’aller vivre à la
campagne, de faire de l’économie solidaire, de l’agriculture
écologique authentique. Pas du tapinage à moustache comme José
Bové qui a rallié lui via Cohn-Bendit, tous les autres.
Qui aujourd’hui est député européen et qui ferme sa gueule avec
sa petite veste en cuir, et qui se laisse insulter par Zemmour
parce qu’il a baissé culotte.
Donc je dis non seulement comment
dirais-je, le site Au Bon Sens est un projet que nous
aidons. Mais nous n’en faisons pas la publicité : c’est
nous. C’est une des applications Égalité & Réconciliation.
Et que ceux qui ne le comprennent pas aillent voter pour Mélenchon
ou rejoindre l’autre bouffon à moustaches-là, c’est la même
chose. C’est la même bande. Vous verrez qu’à un moment donné,
ils sont tous ensemble.
Donc je voulais faire cette petite
mise au point. Et je dis que ceux qui s’amusent à faire des
critiques haineuses méprisantes sur : « On fait du
commerce, c’est du business… »
J’ai même entendu que « Soral
gagnait de l’argent avec ses livres. »
Oui je gagne de l’argent avec mes
livres.
Se sont-ils posé la question de
savoir comment je payais ma survie, mon loyer, je nourrissais ma
femme et ma fille ? Que je payais mes condamnations, que je
payais mon avocat ?
Se posent-ils la question les
petits merdeux qui ne conçoivent la vie que comme étudiants qui
touchent l’argent de poche de leurs parents et qui espèrent demain
passer leur vie dans l’éternel commentaire ironique à la
Inrockuptibles ou à la Canal +, en touchant
systématiquement de l’argent du système sans jamais vouloir le
voir ou l’assumer ?
Que ces gens-là je le dis, aillent
se faire foutre et je me ferai un plaisir systématiquement de les
bannir.
Car ils ne nous méritent pas et
c’est clair effectivement nous n’avons rien à faire les uns avec
les autres.
Voilà, c’est fini. Je clos sur ce
sujet.
Salut à nos amis
Québécois.
(Québec Libre.)
Oui alors pour quelque chose d’un
peu plus léger.
Je reçois beaucoup de mails de
soutien.
Parce que je reçois des mails
d’insulte, de menaces de mort. On a fait une grosse pile de toutes
les menaces de mort que je reçois et là, on va déposer plainte à
la police, etc., et on va voir si ça aboutit. Parce qu’en général,
quand moi je porte plainte pour menace de mort avec des témoignages,
des vidéos etc., c’est classé sans suite par le juge
d’instruction. Donc on voit bien qu’il y a des réseaux, etc.
Pour aucune de mes agressions je n’ai pu obtenir justice. Il faut
le savoir. C’est toujours classé sans suite.
Mais là pour revenir au sujet, en
dehors des menaces de mort et des insultes, je reçois beaucoup,
beaucoup de témoignages de sympathie – beaucoup plus – de gens
du Maghreb et souvent de gens du Canada français, du Québec. Et
c’est vrai que je pense jamais à m’adresser à eux.
Y’a quand même dans cette
solidarité antimondialiste, il y a un lien profond entre E&R et
comment dirais-je, le Québec. Le Québec est une petite île on va
dire francophone et francophile – beaucoup plus francophile que les
français eux-mêmes, c’est ça qui est tragique – qui résiste
au milieu je dirais, d’un océan hostile anglo-saxon dominateur.
Et de ce point de vue-là, c’est
vrai, que je le dis pas… Mais là je le dis.
Non seulement je salue nos camarades
québécois mais effectivement, nous avons le même combat. Combat
qu’avait parfaitement identifié le de Gaulle de la
dernière époque. Qui lui a valu d’être chassé par les
américains en s’appuyant sur la première « révolution
colorée » qui a été mise en place et dont la partie visible
était Cohn-Bendit, qui est toujours en place comme
patron d’Eva Joly et de José Bové. Tout
ça est bordé.
Effectivement je salue
fraternellement mes camarades québécois en leur disant, pour
répondre à leurs questions, que je viendrai sans doute un jour
donner une conférence là-bas. On s’arrangera pour l’organiser.
Je serai très content de venir les rencontrer. Je sais que beaucoup
de gens au Québec suivent ce que je fais et l’apprécie.
Et j’apprécie moi aussi tous les
québécois fiers de leurs je dirais, de leurs « différences
culturelles ».
Et j’ai conscience de leur travail
de résistance et de la comment dirais-je, du lien très important
que ça a avec la résistance que nos faisons, nous français, en
France. Nous sommes un peu nous à Égalité & Réconciliation,
les québécois français. Voilà, si je peux leur rendre hommage par
cette petite association.
Comprendre
l’Empire : Demain la gouvernance mondiale ou la révolte
des Nations
Alors Comprendre
l’Empire, bouquin
qui n’a jamais été critiqué ni commenté par aucun média
dominant depuis plus d’un an, ce qui est une fierté pour moi... On
m’a proposé même quelques invitations,
là. Il m’arrive de les refuser. Je me
dis finalement, j’en ai pas besoin.
Donc ce
bouquin qui s’est déjà vendu à trente-deux mille exemplaires, ce
qui pour un livre qui n’est pas un livre facile d’accès –
c’est un livre d’un certain niveau quand même –,
est un succès, un best-seller objectif.
Nous le
réimprimons à nouveau pour la neuvième fois.
Et nous allons atteindre les
trente-quatre mille exemplaires.
Et ça c’est ma victoire, c’est ma légitimité.
Parce que ça
aussi. Si
je réponds à certains petits cons, je peux ouvrir ma gueule comme
je le fais, [c’est]
parce que j’ai écrit et édité et sué pour écrire dix livres
qui sont…,
dans lesquels il y a du contenu. Et c’est ça ma légitimité et
mon épaisseur. C’est mes
livres. Faut pas oublier en dernière
instance, ce sont mes livres.
Et mon dernier
livre, c’est celui-là.
Et
je suis très content de savoir que malgré le boycott intégral du
système,
il a rencontré ses lecteurs.
Et je le dis
aussi pour donner du courage aux autres dissidents comme Joe
LeCorbeau, bon comme Dieudonné
bien sûr, comme Zéon,
etc.
Que
je vends aujourd’hui autant de livres grâce à mon énergie propre
et à mon réseau propre,
que j’en vendais à l’époque où j’étais obligé de passer
par le réseau médiatique. Réseau médiatique où il y avait encore
des gens qui aidaient des opposants comme moi :
qui étaient Ardisson
et le fils naturel,
qu’était Taddeï.
Mais
aujourd’hui,
ces gens-là ne peuvent plus faire le travail car ils se sont fait
chopper par la patrouille et ils se sont ralliés. Ils sont passés
de la résistance à la collaboration par trouille ou par intérêt.
Ce que…
Je leur en veux pas d’ailleurs. Parce
que c’est la marche fatale de l’histoire.
Mais
aujourd’hui où il n’y a plus aucun résistant dans les médias à
part peut-être Robert Ménard
qui avait promis de m’inviter et qui m’a dit :
« Alain je peux pas t’inviter. »
C’est-à-dire
que je suis le seul qu’il ne peut pas inviter.
Pour vous dire que je suis au niveau
comment dirais-je, de la « diabolisation », je suis dans
le top 5 avec Ahmadinejad,
Dieudonné, Le Pen et Faurisson.
C’est une
fierté.
Puisque même Ménard m’a dit :
« Je peux pas t’inviter. »,
sous entendu : « Si
je t’invite,
je saute. »
Et pourtant il a mis la barre assez haut
récemment.
Donc malgré
un boycott intégral du système, grâce à ce dont je viens de
parler qui rejoint le sujet Au bon sens,
grâce au réseau qu’on a construit avec Dieudonné, aussi à un
moment donné aussi avec le Parti
Antisioniste, à un moment donné
avec Blanrue,
à un moment donné avec tous ces gens qui sont d’authentiques
résistants qui travaillent en samizdat – exactement comme
travaillaient les dissidents soviétiques sous Brejnev,
au moment de l’effondrement du
socialisme… Pas
au moment où le socialisme aurait pu être
défendu – grâce à ce travail
concret, je vends autant de livres aujourd’hui que du temps où je
passais à Tout le monde en parle
d’Ardisson.
Donc moi je
vends toujours autant de livres que du
temps de Tout
le Monde en parle après une
longue traversée du désert et un lourd travail.
Ardisson lui
n’est plus à Tout
le Monde en parle. Lui est mort et
moi je suis toujours vivant.
Donc c’est
un bon message moral. C’est-à-dire que moi,
j’ai pas trahi,
et j’existe,
et je suis prospère même si j’aurai
peut-être… On me promet sans doute
une mort violente.
Ardisson lui
est une épave qui vivote sur la chaine cryptée.
C’est comme un général qui aurait
été dégradé comment dirais-je, au grade de capitaine et à qui on
dit « que
si jamais il rebouge une oreille, il
redeviendra deuxième-pompe. »
C’est-à-dire
que moi je suis toujours vivant et prospère. Ardisson n’est
pratiquement plus rien et je pense que face à l’histoire et face à
la conscience de soi, il vaut bien mieux être Soral vendant
trente-quatre mille Comprendre
l’Empire que un pauvre
Ardisson fatigué se parodiant lui-même
et pratiquement oublié. Puisque ses
maîtres ont mis Ruquier
à sa place et Taddeï.
Et
faisant une espèce d’émission de merde que je ne regarde jamais,
que pas grand monde regarde,
et qui n’ait jamais que l’auto-parodie d’un type qui a existé
dans les années 80-90,
et qui ne se rend pas compte qu’il n’existe plus.
Faut bien le comp… Le message moral il
est là.
Moi et
Dieudonné on existe au sens platonicien du terme, au sens
nietzschéen du terme. Ces gens-là n’existent
pas, n’existent plus.
Donc ça veut
dire que c’est un encouragement à la résistance, à la
dissidence, à la vie authentique.
Voilà.
Je terminerai
là-dessus.
Et merci à
ceux qui me suivent et à mes lecteurs.
Car j’ai remarqué que la vidéo
du mois dernier a passé les quatre-vingt mille visionnages en moins
d’un mois.
Ce qui est pour des vidéos avec du contenu,
qui durent
plus de deux heures, c’est un, y’a
que je crois Dieudonné qui fait mieux
que moi en France,
quoi.
Donc merci à
vous parce que, comme il faut bien le
comprendre, sans vous je ne serais rien.
Je vous
remercie et comme dit Dieudonné :
« Merci à vous et chapeau bas. »
Et au mois
prochain. Si Dieu le veut.
Joyeux
printemps camarades.