On pourrait croire, par exemple, que les reîtres israéliens qui ont utilisé un petit garçon palestinien de 11 ans comme bouclier humain en janvier dernier lors de l’offensive israélienne dans la Bande de Gaza, selon un rapport publié le 23 mars par les Nations unies, sont pour nous ce qu’on fait de plus vil.
Ce rapport de 43 pages a été rendu public et fait partie de nombreuses violations avérées des « Droits de l’Homme » perpétrées durant les trois semaines de boucherie caschère perpétrée lors du "Plomb durci".
On peut y lire que les "soldats" israéliens ont tiré sur des enfants, avec une prédilection pour l’holocauste des petits garçons – une manière d’extirper le mal à sa racine – (ils représentent le quart des victimes palestiniennes), ont envoyé des bulldozers sur une maison dans laquelle se trouvaient encore une femme et son enfant, ont bombardé un bâtiment dans lequel ils avaient demandé la veille à des civils de se rassembler.
La BBC a même indiqué "qu’ils avaient crié aux civils de sortir de chez eux, les femmes d’abord, en agitant des drapeaux blancs. Quelques Arabes un peu simplettes l’ayant fait, les soldats de Tsahal éclatèrent de rire de bon cœur, et ils descendirent les porteuses de drapeaux blancs."
Et caetera, ad nauseam....
Comme l’écrit Maria Poumier, Israel "voudrait que lui soit reconnu le « droit » de massacrer les Palestiniens, et que le nettoyage ethnique soit reconnu comme un droit pour lui seul. L’entité sioniste revendique ouvertement un privilège exorbitant : celui de commettre des crimes de masse en toute impunité ; et elle voudrait en outre que les lois punissent pour antisémitisme toute référence à l’universalité des principes de l’éthique et du droit quand il s’agit de ses crimes."
Mais enfin, d’une certaine manière, les gras bouchers de cette cachérout de sang, abrutis de mythologie tribale et de propagande raciale suprémaciste, sont dans leur propre volonté de puissance.
Aussi dans mon Panthéon de l’infâmie, ils ne gisent pas au plus profond : il y a plus bas. Ceux qui ont écrit durant l’opération de Police avec les moyens d’une guerre "Plomb durci", dans la soi disant "Réacosphère" (et ils furent Légion), que ce furent les palestiniens pris au piège dans leur ghetto, coincés, condamnés à une mort atroce, ensevelis, torturés, carbonisés, et, plus précisément, que ce furent les mères palestiniennes qui placèrent leurs petits, volontairement, au devant des tanks et sous les bombes, pour ensuite exhiber, en vociférant avec complaisance, leurs petits corps déchiquetés.
J’ai lu ça, par exemple : "En bref, je crois que si le Hamas ne cesse pas d’aiguillonner Israël pour qu’il lui casse la gueule, c’est parce que ça lui plait (oui, parfaitement, de se faire casser la gueule). Ca justifie profondément la façon qu’à le Hamas de voir le monde. Et preuve est faite que les musulmans extrémistes préfèrent de loin voir justifiée la façon dont ils conçoivent le monde que de sauver leur peau : il n’y a qu’à voir comment des femmes là-bas se bousculent pour envoyer leurs fils au martyr. Soyons lucides et rationnels : pourquoi devrait-on avoir plus de considération pour la vie d’un ennemi qu’il n’en a lui-même ? Comment se bat-on “à la loyale” avec quelqu’un qui se bat “à mort” ? Cela, les chefs de guerre israëliens, qui sont lucides et rationnels, et qui connaissent intimement les soufis et les arabes, l’ont bien compris, et ils n’ont pas l’intention d’être les dindons de la farce. Je trouve que ça se comprend." Une écrivainE, l’égérie de C.G.B.
Soyons lucides et rationnels : ce qui se comprend c’est que pour écrire ça il faut avoir abdiqué la lucidité, l’esprit critique, l’humanité, et le simple bon sens.
"Dans les médias israéliens, ce sont les juifs qui sont les victimes. S’ils n’avaient pas de blessés à exhiber, ils nous montreraient les visages anxieux de leurs femmes, ou alors ils se livreraient à l’auto-commisération, « contraints » qu’ils sont d’assassiner des enfants palestiniens. Très intelligemment, ils ont interdit aux médias de pénétrer dans la bande de Gaza, et c’est ainsi que des centaines de photographes et de correspondants de presse se sont retrouvés à glandouiller tout près, à Sdérot. Pour sortir de cette inaction imposée, ils décrivirent des juifs « en état de choc », ils photographièrent un abri de jardin détruit et ils envoyèrent des articles de bravoure intitulés : « Israël se serre les coudes, face à la revanche du Hamas ».
Ainsi, la victime devient Israël : même quand ils massacrent les autres, les juifs continuent à pleurer sur leur sort cruel ! écrit " Israel Shamir.
Dans tous les media "français" c’est pareil. C’est dire où nous sommes.
Il y a la Gestapo, et il y a ceux qui écrivent des lettres d’amour à la Gestapo.
Ils sont prolixes mais leur culture est d’une minceur écœurante, il suffit d’un coup de griffe du réel, et leur servilité, que dis-je, leur nullité crasseuse paraît à découvert.
Ils sont traîtres à l’Esprit, à l’intelligence et à l’imagination. Par manque de réalisme. Qu’est ce que mettre des enfants en avant devant des F16 ? Comment sélectionner les victimes devant les armes Beth Dimes et l’uranium appauvri ? Et les parents palestiniens, ces "bougnoules"(sic), ils ne les aiment pas leurs petits ? Couillons, va !
Inutile d’essayer d’argumenter. Il y a des cercles dans la bassesse comme dans l’Enfer. Ceux là gisent dans le dernier Cercle, et dans la dernière zone, où l’on dédaigne même de les tourmenter.
Aujourd’hui ils usent et abusent de leur immense talent, en reprenant les antiennes convenues contre la Burqa, contre le régime iranien qui soulève leur ire.
Le pouvoir se nourrit de la soumission de ces shabbat-goyims, comme eux se repaissent des charognes du prêt à penser qu’on leur jette.
Ils "dégoûtent comme des châtrés." [1]
Félix Niesche - E&R