Je viens d’écouter le narbonoïde Conservano sur Radio-Versaillaise.
Avec ces lâches et veules bourgeois qui lui servaient la soupe, dans le but de traîner Soral dans la boue, le cul sur leur chaises, sans tenir compte du réel, à savoir que le Pouvoir présent, dont ils sont les serviteurs inconscients, ne s’y est pas trompé, qui les ignore, et nous persécute par tous ses orifices puants, médiatiques, policiers, judiciaires, et nous seuls !
En ce moment même Soral est en état d’arrestation .
Et ils parlèrent en bien du fascisme, ces bourgeois de l’âme, avec leur tiède tempérament ! Mais du paléo-fascisme il n’en ont même pas l’ombre du plus petit pressentiment, tous ces masturbateurs intellectuels, il n’en ont pas goûté la véritable saveur, sauf un peu Conservano, par le poing de Soral.
Le fascisme ancien, fut, au départ, en dehors des autres déterminations regrettables, parce que liées à la GUERRE, un mouvement révolutionnaire exaltant, qui proposait une vision politique grandiose, la création d’un « homme nouveau », mais s’il n’alla pas loin dans cette voie c’est à cause précisément de l’esprit bourgeois, du style bourgeois, dans tout ce qui en lui, demeura ignoblement bourgeois et qui n’avait pas été extirpé.
Puis, inéluctablement, vint le plaidoyer alter-féministe, exprimé par le fausset du Rastaquouère qui rompit quelques lances imaginaires contre l’odieuse misogynie, qui serait inspirée des Arabes, en des termes qui trahissaient l’absence de virilité intérieure du champion énamouré.
D’ailleurs il ponctuait toutes ses phrases par des « en fait », tellement révélateurs de son être.
Je l’ai dit, un alter-féminisme, un féminisme new-look, bon chic bon genre, se vend maintenant en solde dans les rayons libre-échangistes de la droite décomplexée et islamophobe.
Ainsi se construit avec plumes et brindilles un féminisme de valeur actuelle et d’éléments utilisables, qui fait se pâmer tout un peuple de dindes romaines, de bécassines bigotes et autres oies blanches, révulsées qu’on ne les appelât plus mesdemoiselles, mais mesdames, ce qui les vieillit, et que l’on pût les violer impunément, comme de vulgaires teutonnes en 1945, qui, elles, l’avaient bien cherché !
Et les poules font chanter les coqs !
Les coquelets de la droite des valeurs, à valeur de sabre et de goupillon, mais aussi de couleuvres, coqueriquent d’admiration devant les nouvelles cocottes alter-féministes, qui ont soulevé le lièvre de Cologne.
Ont-ils jamais lu Le Mythe du XXe siècle ces néo-Aryens, qui ne jurent que par leur fâmes ?
On peut donner sur un point raison à ces bourgeois : le vote des femmes n’explique pas tout.
Ainsi, l’on en vient à se dire que le retour au pouvoir des « bien-pensants » serait la réaction des imbéciles, car leur lâcheté intrinsèque nous prémunit d’une solution hardie, d’une solution de force.
La manif pour tous l’a suffisamment montré, l’impuissance et la pusillanimité peuvent être élevées au rang de leurs vertus cardinales.
Décidément, les bourgeois versaillais resteront à jamais indignes de la France.