La Noire
Or donc, après le Transsexuel niant son sexe originel pour un sexe intentionnel, beaucoup plus mûri et réfléchi, vient d’apparaître la Transethnique niquant sa « race » mère, subie, pour une Race choisie, beaucoup plus valorisante.
On le sait, Simone, la grande Sartreuse qui aimait les jambons de Parme et les gigots à l’ail, a prouvé dans le Deuxième Sexe que La Femme était une construction intellectuelle masculine.
Mais Sartre n’avait t-il pas démontré auparavant, dans ses Réflexions sur la Question Juive que c’est "l’Antisémite qui fait le Juif ?"
Donc si le Sexe est une construction sociale, l’Ethnie l’est tout autant.
Telle est la conviction intime de la militante féministe Rachel Dolezal, blanche devenue Noire, Noire qui a défrayé la chronique après qu’elle a été décolorée par ses propres parents, petits fermiers blancs du Montana.
Pour justifier sa Négritude acquise son argument de fond de teint est :
« Les choses sont plus complexes que la vérité »
C’est la vérité qui ment ! La nature qui a tort, la réalité qui est à revoir et à corriger.
Née blanche Rachel Dolezal était tellement Noire de cœur et d’âme que pendant plus de dix ans, elle a réussi à se noircir la face et se payer celles des autres en se faisant passer pour une femme afro-américaine.
Même aujourd’hui, démasquée par ses parents, elle persiste et signe : Je suis Noire puisque « je me considère Noire ».
Sophisme imparable.
Elle utilise là le raisonnement des Queer transgenre : ils ne sont pas ce qu’ils sont, car ils sont, ils ont été, « trompés » sur la marchandise : leur corps.
Sa vérité à elle, dans sa tête à elle, compte bien davantage que la sotte réalité, n’est ce pas ?
Argument post-moderne : Argumentum ad novitatem
Quand on lui présente une photo de sa personne, avant sa transmutation ethno-alchimique, elle admet qu’elle puisse être « identifiable en tant que blanche par ceux qui la voient », mais pas par elle, qui « ne se voit pas comme les autres voudraient la forcer à se voir. »
Essayez de suivre , s’il vous plaît. Merci !
Elle déclare :
« Je dirais que cela a commencé vers l’âge de 5 ans. Je me dessinais avec un crayon marron, pas un crayon couleur pêche, avec des cheveux noirs bouclés. »
« Ma vie a été une survie et ce que j’ai fait tout du long, y compris mon identification, a été fait pour survivre. »
Ainsi :
Elle fit passer pour son fils, un gentil petit négrillon que ses parents avaient adopté, et pour son géniteur un des ses amants Noirs.
Elle s’inscrit à l’Historically black colleges and universities, et en tant que Noire disposa d’une bourse. Durant ses études elle a déposé diverses plaintes pour insultes et menaces racistes anti-noires.
( Quand elle fut démasquée, et que l’université blaque lui coupera sa bourse, elle déposa une plainte..... pour discrimination anti-blanche ! N’est ce pas farce ? )
Elle fut aussi instructrice en « africologie », et fricota à la Eastern Washington University. Là, elle enseigna « The Black Woman’s Struggle » (la lutte de la femme noire) !
Elle participa à différents mouvements racialistes noirs, et codirigea la National Association for the Advancement of Colored People (association nationale pour la promotion des gens dits, [bizarrement NDLR] "de couleurs").
La presse yankie et les réseaux sociaux vont se déchirer à son sujet.
Les uns, la minorité, parlent de « tromperie », tels ses parents « inquiets du niveau de malhonnêteté dont Rachel fait preuve ».
D’autres, plus indulgents parlent de « confusion mentale identitaire ».
Mais Rachel, courageusement continue à faire face sombre, et reste une Féministe Noire affirmée, en lutte éternelle contre « la double Domination du Mâle Blanc » !
La Rouge
Une autre de ses consœurs en féminisme transgénique est la jolie Andrea Smith, qui, bien que Visage Pâle de souche, a choisi l’identité Rouge.
En tant qu’indienne elle appartient à « Women of All Red Nations » (Femmes de toutes les nations rouges). Elle a aussi fondé avec d’autres féministes "INCITE ! Women of Color Against Violence (Femmes de couleur contre la violence.)
Attention, ici encore il faut préciser : c’est de la Violence des hommes blancs qu’il s’agit, responsables de « violence sexuelle et du génocide indien-américain ! »
OK ?
Parce que, c’est bien connu les amérindiens étaient des guerriers charmants et particulièrement attentionnés et prévenants envers leurs squaws.
« J’ai toujours été et je serai toujours une Cherokee. Je me suis toujours identifié ainsi sur la base de ce que je savais être vrai » dit elle
Ce qui est vrai n’étant pas ce qui est, mais ce qu’elle sait être vrai. Vanité des vanités !
« Intellectuelle Cherokee » reconnue donc, elle donnait des conférences dans les plus prestigieuses universités d’AmérikkK.
Par contre le refus fasciste de l’université du Michigan de l’employer comme professeure en 2008, provoqua un scandale parce que c’était « une double discrimination ethnique et sexiste à l’encontre d’ une femme et d’une indienne cheerokee. »
La déraison pure
Le trait d’union entre ces deux aimables personnes du sexe, mal dans leur peau blanche, est le Féminisme.
Et l’on sait bien, n’est ce pas, comment le lien entre Féminisme et Antiracisme s’articule dans la lutte contre le seul Mâle Blanc !
Le Féminisme qui affirme inauguralement : On ne naît pas femme on le devient, a ouvert la carrière à toutes ces affabulatrices hystériques.
Qui rendent totalement dépassée la qualification existentialiste de notre monde comme absurde.
Il est tout a fait débile, délirant et parfaitement déraisonnable.
Mais, n’est ce pas la Raison et son véhicule, le mâle blanc, qui ont bâti Auschwitz et fait le choix de l’Holocauste ?
Peut on penser après Auschwitz ? se demandèrent gravement d’Immenses Penseurs.
La réponse était négative bien sûr, on ne devait plus que dépenser.
La Raison est morte, asphyxiée : dès lors tout est permis !
Ainsi la “théorie” du genre peut et doit s’ouvrir à tous les développements épistémologiques les plus hardis.
À toutes les lubies, sans distinction de pseudosexe, de pseudorace, sans soucis de pseudoscience et de ses pseudopodes.
Tout est ouvert, comme à la Fistinière.
À quand le Transzoophile niant son « humanité » arbitrairement attribuée à la naissance et revendiquant son animalité ?
C’est son Droit ! Faire son « coming out » hébêté, et révéler au genre bêtement humain sa propre identité bestiale enfouie sous des constructions humanoïdes associées. Un tel affirmera sa canidité, un autre sa goréïtude ou son insectitude, etc.
Évocation uchronique
Au train où vont les choses, nous verrons certainement dans un avenir proche des types entrant à quatre pattes à l’Assemblée Antinationale en aboyant, d’autres siégeant dans un bocal avec palmes et tuba, comme ce futur député du Front de Gauche qui fera son coming out en tant que poisson Rouge, sous les ovations des autres agités du bocal, cependant que la place de la sénatrice écologiste-hamster-dame au Sénat aura été aménagée en une roue de deux mètres cinquante de diamètre en matière plastique, en laquelle, les bajoues remplies de noisettes, elle parcourra des kilomètres sur place, en déféquant régulièrement sur une litière de chanvre, et votant à patte levée ces lois qui rongent notre vie et font litière de nos droits.
Tournez manège.
Devant ces néo-rats de laboratoire queer personne ne rira, ni ne sourira, ni n’osera le plus petit frémissement de commissures, la Loi punissant durement le crime de zoophobie. Afin d’écraser dans l’œuf certaines pratiques tranzoophobes, repérées en Divercity, où quelques queer ovidés genrés furent égorgés pour l’Aīd al-Kabīr.
Au contraire, tous hocheront gravement la tête avec un sérieux léonin, devant ce courage d’affirmation de véritable identité de bête.
À chaque être, plusieurs autres genres me semblaient dus.
Ce monsieur ne sait ce qu’il est : il est un queer.
Cette famille est une nichée de chiens.
Je vis plusieurs hommes voter très bas un moment d’une de leurs autres identités. — Ainsi, ils ont élu un porc.
Aucun des sophismes de la folie, — la folie féministe, — n’a été oublié par moi : je pourrais les redire tous, je tiens le système.
Arthur, pardonne-moi, au fond du Paradis, ces légères distorsions de ta Saison en Enfer. [1]