La plupart de mes confrères en blog, en bloc de Droite, débloquent à donf dès lors qu’ils sont placés devant la Question sociale.
Car, il y a une Question sociale.
Une affaire sociale qu’il faut mettre à la Question. Afin qu’elle parle la gueuse. Lui faire dégorger sa vérité.
Voila qui les bloque, ces bloggueurs blagueurs qui sont comme des surfeurs qui n’aperçoivent de la vague qui se lève au loin et va les emporter au fond de l’horizon, que l’écume qui la couronne.
Prendre l’apparence des choses pour la chose même. Non que je fusse subitement devenu kantien et que je crusse dans une "chose en soi", dans un contenu noumènal hors phénomènes.
Je me fonde davantage sur la distinction toute maurrassienne du pays réel et du pays légal.
Approfondie par l’analyse toute marxiste entre l’Idéologie, le Spectacle désormais, et les Lois de l’Histoire.
Vous croyez que je ne suis pas comme vous ?
Croyez vous que ces stridulantes cohortes de Jeunes Filles criardes qui ne sont plus guidées par les râleurs mâles, ne crucifient pas de leur stridence, mes nerfs (en dépit des monceaux de pâte à modeler Quiès dont je charge mes oneilles (1) jusqu’au vestibule) ?
Il y a Trois forces à l’oeuvre face au gouvernement ploutocratique, ses flics et leurs supplétifs prognathes encapuchonnés.
Et il faudrait apprendre un petit peu à les distinguer.
1- La masse, des lycéens qui ont déferlé chaque jour plus nombreux pour le retrait de la réforme Darcos. Et avec eux, la masse des enseignants, et la masse des Parents qui veulent pour leurs enfants un autre avenir que sous-chiens consommateurs de drogue pour la partie mâle, suceuses rétribuées, estampillées "travailleuses du sexe" pour les filles.
La masse des jeunes qui, dans toute l’Europe, se dressent pour leur avenir.
La matière inflammable qui s’est accumulée et qui dit "davantage de cours !" et non pas comme en 68 on veut rien branler, "on veut jouir" etc... Qui veulent étudier, travailler, apprendre. Des programmes, des vrais profs et des locaux.
« Je ne peux pas courir le risque de voir cette réforme devenir l’étincelle qui mette le feu aux poudres », a déclaré Darcos. Qui vient, inexorablement, de reculer. Crainte d’une contagion gréco-latine.
Ceux là, vous ne les voyez pas, parce qu’ils n’ont pas de porte-paroles dans les médias. Mais ils sont le fond irréductible du mouvement.
2- La racaille gauchiste qui casse, dénature, en rajoute, recouvre, ensevelit la revendication simple, claire et nette, seule capable de réaliser une Unité, et faire reculer le gouvernement des spéculateurs et des Banques, par un salmigondis anticapitaliste et sans-papiériste, utopique et surtout, nullement à l’ordre du jour.
3- Les appareils. Exemple : La petite morpionne de l’UNL instituée porte-parole officielle du mouvement par les média, et le Bruno Julliard, nouveau secrétaire du PS à l’éducation, qui a déclaré après l’annonce du report : « Il faut évidemment élaborer cette réforme », et précise : « Diminuer le nombre de cours, pourquoi pas ? », qui servent l’Europe du Capital et vont, au fond, à l’encontre de toutes les exigences des lycéens et des profs.
Le premier et la lame de fond qui enfle et va tout submerger...
Le deuxième l’écume qui mousse, se fait mousser, et souille le mouvement.
Le troisième hélas, la seule embarcation actuellement à flot.
Notre Devoir est tout tracé.
Envoyer par fond le Vieux rafiot pourri.
Voir venir depuis la poupe de notre bateau, ivres de vin nouveau et de savoirs anciens, là bas, au loin, bien au dessus de l’écume, la déferlante, la houle à l’assaut du récif d’Or, sans songer que les cris hystériques des Maries pussent forcer le mufle aux hésitants poussifs (2).
Prosaïquement :
Soutien aux revendications. Sans faille.
Dénonciation implacable des gauchistes, de la pègre antifasciste, altermondialiste, féministe, antiraciste, qui parasite et souille le mouvement réel ;
ainsi que des appareils légaux qui parlent en son nom, afin de mieux le trahir.
Parce qu’il importe avant tout de comprendre que les revendications du genre de celle pour le retrait de la contre-réforme Darcos des lycées, ont un contenu manifeste mais aussi un contenu latent.
Latent parce que ne s’exprimant que d’une manière objective et non subjective.
Latent parce que bien qu’encore inconscient, il est la condition nécessaire pour défendre les intérêts vitaux de la population laborieuse.
C’est la Défense de notre seule embarcation solide : la Nation.
(1) Oneilles. J’ai bien écrit oneilles. (2) Un pastiche ! sinon rien !