On reparle un peu de la Malheureuse Libye livrée toute vive au couteau des égorgeurs hallal.
Tout ça parce qu’un améssadeur ambaricain s’est fait flinguer.
Justice immanente, dirait Alain Soral.
On parle « d’instabilité », et un petit peu de « l’intolérance » mahométane...
Certes, la Charia bien sur, mais qui dira la Terreur physique, les arrestations arbitraires, les tortures les plus bestiales, avec une prédilection pour les castrations et les découpages tout vifs, les énucléations aussi sont bien vues, et le diable sait quelles autres abominations, dans ces bolges puantes du dernier cercle, où l’on ne peut que prier pour que la mort miséricordieuse vienne vite, tout en sachant que post-mortem sa dépouille sera profanée, livrée aux chiens ou jetée dans une fosse d’excréments.
Ce sort pire qu’atroce, est celui de millier et millier, suspects de sympathie avec le régime laïque de Kadhafi, ou pas assez croyancieux, ou trop, dans cette Libye livrée aux mains des chacals qatarii, des pires ordures que la terre ait charrié.
Et ce rebut fut déversé par les bétaillères de l’armée « française », afin de faire de la Syrie une chierie de charia, un bourrier d’arrière-à-Sion.
On comprend que le « gouvernement », « français », lors de la prochaine Loi de programmation militaire, songe à abaisser le budget de cette sous-traitante, puisque celui de la maison-mère adjuivante, la Seule Armée qui vaille, la Vraie, est en constante augmentation.
À propos de la présence bienfaisante des militaires français en ce qui reste de ruines après l’ouragan Libyen, ils sont présentement, comme on dit en Côte d’Ivoire, si l’on en croit le journal algérien L’Expression en date du 6 septembre, en train d’installer une bonne vieille Base ... dans la région où gisent les gisements, de mazout et autres combustibles.
Le but étant d’extirper du bourbier où pataugent les Libyens ordinaires, une Libye ultra-protégée, car le vert palmier craint l’autan libyen [1], avec ravitaillement par air, la Libye-dîneuse à heure fixe, dans les champs fleuris de barbelés, la Libye prospère des chants pétrolifères.
Un peu comme en Iraq, avec au nord Kirkouk, et sa coco, ses coca-light, ses putes et ses sun-light, l’américain way of life, et tout le reste du pays dans la merde.
Voyez-vous ?
Félix Niesche
Sur le même sujet : Arabesques à paraître prochainement sur KK.
Et toujours du même auteur, sur KontreKulture :