Généalogie
Les folies du gender sont filles du féminisme, sont le féminisme jusqu’au bout.
Au dessous du tas de cérébralités scélérates empilées par couches féministes épaisses depuis cinquante ans, il importe de saisir une chose simple et fondamentale. Et qui, si on la tire, effondre tout le fatras.
Il y a d’un côté ceux qui « veulent être ce qu’ils sont » et ceux/celles qui ne veulent pas être ce qu’ils sont. C’est le fond de la question.
La féministe est le prototype de l’homme du ressentiment. Elle hait avec une passion d’hystérique la position traditionnelle qui est celle dévolue à la femme.
Pour commencer elle nie que cette place soit naturelle.
Ensuite elle déniera avec plus de haine encore, qu’elle fut en rien métaphysique. C’est un nihilisme sexuel qui va avec un secret mépris de la féminité.
Ainsi, si la vraie question pour un homme différencié n’est pas "l’émancipation de la femme" mais l’émancipation par rapport à la femme, pour elle, sa liberté consisterait à s’émanciper à tire d’ailes de la femelle en elle.
Le Credo féministe
Or donc, toute femme serait un homme comme les autres : On ne naît pas femme, on le devient . Nous aurions le choix de devenir mâle ou femelle, ou dieu sait quelle ambigüité biroutable...
Cela est risible. Le seul choix que nous ayons est de devenir un mâle inabouti ou une femelle dégénérée.
Une femme qui imite la virilité ne sera jamais que viriloïde.
Un monsieur qui se voudrait fillé [1]ne sera jamais qu’efféminé, ou féminisé si l’on veut.
L’étant est volonté de puissance, volonté de l’accroissement de la nature propre de tout être : « devient ce que tu es ! », impératif catégorique pour qui veut passionnément être l’être qu‘il est.
Sexe physique et sexe intérieur
« On n’existe qu’en tant qu’homme ou qu’en tant que femme . Ce point de vue doit être réaffirmé face à tous ceux qui , aujourd’hui , estiment que le fait d’être homme ou femme est quelque chose d’accidentel et de secondaire par rapport à l’appartenance générique à l’espèce humaine , et que le sexe est une différence concernant exclusivement la partie physique et biologique de la nature humaine , au point qu’il n’aurait un sens et ne comporterait des implications que pour les aspects de la vie humaine qui dépendent de cette partie naturaliste . Un tel point de vue est abstrait et inorganique ; en réalité , il ne peut valoir que pour une humanité déchue , par suite d’une régression et d’une dégénérescence . Ceux qui l’adoptent prouvent par là qu’ils ne savent voir que les aspects terminaux , les plus grossiers et les plus tangibles, de la sexualité . La vérité , c’est que le sexe existe , non seulement avant et au-delà du corps , mais dans l’ame , et , dans une certaine mesure , dans l’esprit . On est homme ou femme intérieurement , avant de l’être extérieurement : la qualité masculine ou féminine primordiale compénètre et imprègne tout l’être , visiblement et invisiblement , de la façon dont on a parlé plus haut , comme une couleur compénètre un liquide . Et s’il existe , on l’a vu , des degrés intermédiaires de sexualisation , cela signifie simplement que cette qualité-base manifeste une intensité plus ou moins forte selon les individus , que le conditionnement sexuel disparait . » [2]
De nombreux féministes de sexe masculin se font les fourriers de cette pantalonnade du gender : c’est normal, quand ils s’auscultent ils se sentent tous strauss-kahnien : à savoir un partisan du féminisme idéologique [3] doublé d’un obsédé bestial à la mentalité asiate, pour qui toute femme en vaut plus ou moins une autre à tous égards (autre que sa fortune).
Ce qui n’est contradictoire que pour les faibles : le féminisme n’est-ce pas précisément la haine de la féminité véritable ?
Félix Niesche