I
Or donc, à l’heure où nous mettons sous presse, on nous dit qu’il y aurait eu
Un million Six-cent mille primates (1 601 138 exactement) qui auraient urné à la primogéniture mâle de la Gauche.
Certes on est loin des Six millions fantasmés, pour dépasser les Quatre millions quatre cent mille de la primaire de la droite des valeurs boursières, mais l’honneur semble sauf !
Comme il y en avait Quatre-cent mille à midi, puis Neuf-cent mille à 17 heures, cela faisait en moyenne Cent mille de plus chaque heure, on aurait donc pu s’attendre à l’heure de clôture des urnoirs, à un total de Un million cent mille (1 100 000) au maximum !
Eh bien non ! En deux heures tous les survivants de Nice, du Bataclan, des terrasses, tous les terrassiers de la Loi Khroumi, tous ceux qui, à gauche, n’ont pas encore passé l’arme gauche de par la politique de la gauche, se sont levés en masse pour sauver l’Honneur du Parti sioniste, socialiste, veuillez excuser ce calamiteux lapsus calami.
Sept cent milles (700 000) en deux heures !
Un ultime soubresaut citoyen tout à fait admirable.
Alors que de mémoire de vieil observant, tous les bureaux de vote étaient aussi déserts qu’un bistrot à l’heure de l’apéro, rue Ménilmontant, quand les biberonneurs repus vont fumer sur les trottoirs, soudain un afflux de peuple débordait les assesseurs !
Incroyable !
(Aussi on y croit pas.)
De toute manière comme tout le monde votait deux fois, on peut si on veut, si l’on est un accro de l’exactitude, un fana de la vérité, diviser les chiffres par deux.
Mais, légalement, pour l’ex Caudillo cela lui fait Quatre-cents nonante-six mille (496 000) partisans, quand même !, ce qui correspond assez exactement au nombre de la communauté des Humains.
Ou Deux-cents quarante-huit mille (248 000) si l’on préfère le réel, qui divise par deux le légal.
II
La gifle de Lambdalle, ne fut qu’un camouflet microscopique, comparée de cette mandale arithmétique !
Pourquoi faut-il qu’à LamballeIl se soit pris une mandale ?Serait-ce que tout s’emballeSous le signe de la kabbale ?
Faut dire que le bilan de sa dictature n’est pas exaltant : la loi Khroumi, l’état policier, le réchauffement climatique social, tempéré par les bains de sang estivaux, c’est pas folichon.
Et comme la politique étrangère d’un État correspond à sa politique intérieure, il faut bien reconnaître que l’approbation éternelle de l’inhumanité, sur les rives du Jourdain, ne fut pas précisément un choix susceptible de soulever l’enthousiasme des foules.
Même celui de ces foules susceptibles, qui appréciaient quand même, la condamnation ferme d’El Blanco d’ « un apartheid territorial, social, ethnique [qui] s’est imposé à notre pays. » [1]
Non ! N’allez pas croire, « notre pays » ce n’est pas, une fois n’est pas coutume, l’Israël ! Mais la France !
La France pays d’apartheid ! Faut-il ne jamais avoir pris les transport en commun, (quand bien même on aurait eu soi-même des transports communs pour certaines personnes discriminées), pour oser proférer cette énormité !
Pour en rester dans la correspondance des politiques zintérieures et zextérieures, le terrorisme idéologique intérieur trouvait son pendant extérieur par l’alliance avec le terrorisme wahhabite le plus arriéré et le plus ignoble.
(Ce terrorisme intérieur judiciaire et policier, avec ses arrestations arbitraires, ses procès iniques intentés pour des mots, des gestes, des pensées supposées, le retour du délit d’intention.)
D’autant que le Caudillo lui même déclarait « La France est en guerre contre le terrorisme, le djihadisme, l’islamisme radical. »
Cette duplicité a reçu hier sa première sanction.
Et c’est bien fait.
C’est un autre rocardien, Monsieur Hamon, avec un H aspiré, qui est en pole position pour le second tour des primates.
D’ores et déjà, et c’est bon signe, tous les amis de Manuel Valls s’empressent de le trahir : la rançon de la gloire éternelle.
L’ Aubry, parfaitement à jeun, a annoncé officiellement son soutien à Hamon, dans un communiqué avec 20 autres signataires : « Dimanche prochain, nous voterons Benoît Hamon et nous appelons les électeurs de gauche à se mobiliser etc., bla bla bla. »
Lebranchu, ancienne ministre de Manuel Valls dans une interview au Télégramme : « Bla, bla, bla...Il en ressort une image positive pour Hamon car il est en tête mais apporte aussi de nouvelles idées. Je voterai pour lui, avec l’ensemble des aubrystes. »
Taubira est d’accord.
Et Belkacem, qu’est ce qu’elle dit ?
J’avais commis l’autre jour ici même un petit texte en lequel j’exprimais que Le mot d’ordre de cette campagne devrait être : TOUT SAUF VALLS !
Il semble que je n’étais pas le seul à le penser.
Bientôt nous serons délivrés du Hollande.
Le serons-nous aussi du Valls ?
Dimanche 29 janvier, que ceux qui n’ont pas peur de se salir les mains aillent glisser un bulletin Hamon dans l’Hurne.