Première partie
Tuerie de Toulouse – Analyses et prédiction
(20 mars 2012)
Oui, alors évidemment, ça c’est le truc qu’on pourrait dire « qui était pas prévu ». Mais moi, je l’avais prévu. On va mettre l’extrait. J’ai bien dit qu’« à un moment donné, il arriverait pour nous vendre le « conflit de civilisations » de force, c’est-à-dire l’union judéo-chrétienne des « civilisés » contre les « barbus égorgeurs » – ces « barbus égorgeurs » que Nabe flatte systématiquement –, j’ai dit à un moment donné, on aura trois gosses qui se feront tuer ».
Et malheureusement, ça a fini par arriver.
Alors évidemment là, on marche sur des œufs. Parce qu’on sait très bien. On a qu’à voir l’hystérie actuelle, la mise en branle de trucs inouïs qui sont très, très affolants et qui font penser beaucoup à ce qu’on appelle le totalitarisme orwellien.
Donc on va revenir sur la chronologie, pour justement essayer d’être le plus sérieux possible. Parce que c’est un sujet sérieux et tragique… et très risqué.
Au départ, nous avons un fait divers qui est que trois militaires sont assassinés par un mystérieux tueur en scooter. On ne nous dit pas d’ailleurs que ces militaires sont impliqués dans l’engagement militaire français en Afghanistan, plus ou moins directement. Que deux sont ce qu’on appelle « des arabes » – qu’on appelle chez nous « des arabes » –, c’est-à-dire sans doute des engagés d’origine immigrée, maghrébins, et sans doute de confession musulmane. Le troisième, un antillais je crois. On ne nous le dit pas d’ailleurs parce que c’est. On estime que c’est anecdotique. Et ça s’appelle « un fait divers ». C’est traité par les médias, mais sans plus.
Et puis quelques jours après, il semblerait que ce soit le même, le même homme à scooter – je pense que c’est pratiquement sûr maintenant –, tire à la sortie d’une école confessionnelle juive jumelée avec Israël très profondément, comme on a pu le vérifier depuis. Il tire et il tue trois enfants juifs et un enseignant qui lui est israélien pur et dur. Il n’est même pas français.
Et là, d’un seul coup, tuer trois enfants, c’est déjà horrible et catastrophique, mais « trois enfants juifs ». Au moment où le mot « juif » est prononcé.
Comme l’a très bien fait remarquer Goldnadel… Je vais m’abriter derrière Goldnadel qui est souvent assez bon bizarrement. C’est un ennemi de qualité. On mettra l’extrait où Goldnadel dit qu’il faut quand même, que dès qu’en France on prononce le mot « juif », tout le monde a les fils qui se touchent. Ça devient n’importe quoi.
D’un seul coup la République s’arrête. C’est la « Shoah par scooter » alors que quand même, on est dans un fait divers qui est de même nature que le fait divers qui n’a pas fait monter, n’a pas fait stopper la campagne présidentielle où on a tué trois soldats français d’origine antillaise et maghrébine. Donc à un moment donné, l’« enfant juif » sur le marché du comment dirais-je, du symbole de l’horreur, vaut beaucoup, beaucoup plus cher, c’est certain, que le maghrébin ou l’antillais. Ça on l’avait vérifié.
Je fais remarquer que j’attends toujours moi, la minute de silence, le deuil national, pour les dix petits enfants noirs qui ont cramé dans un hôtel sordide.
Qui était un incendie criminel. On n’a jamais. J’ai pas entendu qu’on avait mis trois cents flics pour retrouver les coupables. Hein ? On n’en a rien à foutre. Il y a toujours cette hiérarchisation de la vie et de la mort qui est profondément une soumission de la République à la vision théologico-tribale juive, c’est-à-dire que le « peuple élu » vaut plus cher que les « goyim ». Et que là, d’un seul coup, on est, on entend parler, une fois de plus, « de la haine », « le crime des crimes », « l’indicible ». Mais l’indicible qu’on nous répète trente fois par jours. Si c’est indicible, il vaut mieux se taire.
Et normalement, les politiques, s’ils avaient fait leur travail dans une République française. On fait travailler les policiers pour arrêter le coupable. Tant qu’on ne sait pas qui c’est, quel est son mobile, si c’est un psychiatrique, si c’est un type qui a été mis en mouvement par un projet de type Monarch, si c’est un type d’extrême droite ou si c’est un salafiste de type, de type « nabien », tant qu’on ne sait pas, on se tait, hein. On compatit à la douleur des familles mais on ne fait pas de commentaires et d’instrumentalisation politique.
Or là dans un premier temps, on est immédiatement dans un « Carpentras ». C’est-à-dire que l’objectif est de nuire à Marine Le Pen en pleine campagne. On verra la couverture de ces ignobles enculés de Charlie Hebdo – ignoble – qui eux travaillent pour Philippe Val. Enfin, on sait très bien, c’est toujours la question « De quel réseau fais-tu partie ? À qui profite le crime ? »
Donc là, la République s’est mise totalement à dysfonctionner en prétendant qu’elle accomplissait sa mission en mettant… en prenant la France en otage, sur un comment dirai-je, sur une base strictement émotionnelle et délirante, pour oublier la réalité des faits : c’est qu’il y a un tueur dans la nature qu’on a pas encore identifié, qui a tué trois personnes, puis trois enfants et un adulte.
Évidemment le drame, c’est qu’on ait tué des enfants. C’est très triste de tuer des enfants. Tout le monde le sait. J’ai des enfants… Euh… Voilà. Mais d’un seul coup, le drame c’est qu’on a tué « des enfants juifs ». Et là d’un seul coup, effectivement, c’est « le crime de Lumière ».
Et ça, c’est insupportable parce que c’est totalement antirépublicain.
Je fais remarquer aussi pour enfoncer le clou, parce qu’il faut bien que quelqu’un ait le courage, l’honnêteté de faire le travail malgré le danger – je vous montrerai déjà les menaces que je reçois –, c’est que c’était une école confessionnelle où les élèves étaient tous binationaux franco-israéliens. C’était pas une école de la République.
Donc, c’est pas tout à fait une affaire nationale. Elle est plus que nationale. On le voit très bien. Et on sait déjà que les corps sont déjà à Roissy, c’est-à-dire qu’ils vont être enterrés en Israël…
Donc on est pas dans une affaire franco-française, contrairement d’ailleurs aux trois soldats qui eux, même s’ils étaient d’origine antillaise ou maghrébine, étaient des soldats français qui sont morts pour le drapeau, qui se battaient pour le drapeau et qui ont été sans doute tués à cause de ça. A cause de ça et peut-être de l’engagement qu’a fait prendre à l’armée française Sarközy, en nous réintégrant dans l’OTAN et en trahissant de Gaulle. Ça c’est d’autres commentaires à la marge.
Et là on est dans le, on est aujourd’hui ouvertement dans un « nouveau Carpentras » avec pour but d’attaquer Marine Le Pen parce qu’on le sait très bien.
Sarközy, qui a très peur d’être éjecté du deuxième tour par Marine Le Pen, s’est opposé par tous les moyens à ce qu’elle ait les signatures. Et elle les a eues quand même.
Et j’ai vérifié moi – bon après on croit mon honnêteté ou pas. – qu’elle a réellement eu beaucoup de mal à les avoir et que le Front national s’est battu jusqu’au bout pour les avoir malgré la « fatwa » de l’UMP qui interdisait qu’on les donne.
Donc je pense : comme par hasard Marine Le Pen a les signatures. Je crois que quand on connait les vrais sondages des Renseignements généraux et qu’on voit la campagne que fait Sarközy qui court hystériquement derrière le Front national en se reniant intégralement et en mentant comme un marchand de cravates devant un champs de courses, je veux dire, on a le sentiment que lui-même, par sa démarche affolée, sait que Marine Le Pen va l’éjecter du deuxième tour. Et là, comme par hasard, on a ce drame qui arrive.
Et la question est : à qui profite le drame ?
Sur le drame lui-même, c’est ce qu’on appelle un « fait divers » et il faut laisser la police faire son travail. Et je dirais presque, se taire dans l’intérêt de l’enquête en attendant qu’on trouve. Mais sur le plan politique, la récupération et la manipulation est sordide, ignoble et insupportable de a à z. Genre, « nous arrêtons notre campagne à cause de ce drame » alors qu’en fait, ils font campagne à outrance pour essayer d’aller se vendre comme les meilleurs amis…, de je sais pas qui d’ailleurs.
En allant tous tapiner en prétendant incarner la République alors que nous avons là un drame qui est un drame communautaire. C’est une école communautaire. Ce sont des binationaux qui d’ailleurs si – on a pas besoin de citer Barrès – vont tous être enterrés en Israël.
Donc leur pays c’est Israël. Excusez-moi, mais si leur pays était la France, ils mettraient un point d’honneur à être enterrés en France. Donc tout ça, il faut quand même en faire la remarque.
Donc bien sûr, c’est un drame. Bien sûr c’est tragique des enfants tués quels qu’ils soient. Que ce soient des petits enfants libyens qui ont été massacrés par la guerre qu’a déclenchée Bernard-Henri Lévy, que ce soient des petits enfants palestiniens qui ont été tués au phosphore blanc par Tsahal lors de l’opération « Plomb durci », que ce soient des petits enfants de partout. Comme dans la chanson d’Enrico Macias, c’est toujours un drame. Y’a pas besoin qu’ils soient « juifs » pour que la République française, d’un seul coup, se mette à se comment dirais-je, à dysfonctionner, à délirer, alors qu’elle ne l’a pas fait quatre jours avant pour ses soldats. Pour ses soldats.
Là on voit bien où on en est aujourd’hui, et qu’il y a quelque chose qui va très, très mal.
Alors ça, c’est le premier niveau d’analyse. Nous sommes là dans un nouveau Carpentras et nous sommes là. D’ailleurs le dernier sondage de l’Ifop je crois, montre que Marine Le Pen est en baisse de deux point et demi. Je vous ferai remarquer d’ailleurs, c’est bon à savoir, que l’Ifop appartient à madame Parisot, c’est-à-dire à la patronne du Medef. Pour vous dire comme tout ça est crédible.
Et donc on voit très bien cette insupportable instrumentalisation politique de gens qui prétendent que justement ils sont au-delà de la politique alors qu’ils ne sont que dans la politique.
Et dans un premier temps effectivement, ça va nuire terriblement au Front national en disant « Voyez, ce tueur a tué d’abord trois soldats mais qui étaient deux maghrébins et un antillais. Donc crime raciste. Après trois enfants juifs. Donc crime raciste. ».
Alors qu’en réalité, le lien c’est pas le racisme. On voit très bien qu’à un moment donné, la manière dont a procédé sans doute le tueur dans son analyse globale, lui-même ne s’est pas considéré comme raciste. Son positionnement, on va peut-être le comprendre assez vite, c’est que y’a peu de chance que ce soit un type d’extrême droite.
Car aujourd’hui, je le fais remarquer, l’extrême droite, si on fait le parallèle avec ce qui s’est passé en Norvège : on l’a pas beaucoup dit, mais ce tueur qui s’appelait Breivik je crois, était un sioniste inconditionnel. Toute l’extrême droite européenne est sioniste aujourd’hui. Donc un type d’extrême droite ne va pas tirer sur une école confessionnelle, je dirais franco-israélienne. Ça n’existe pas. Faut bien comprendre que ce soit en Angleterre, en Belgique, en Hollande et dans tous les pays d’Europe aujourd’hui. Comme l’avait fait remarquer Marine Le Pen à Michel Field quand il avait fait son numéro de trotskiste de TF1 sur le bal viennois.
Ces soi-disant « néonazis viennois » sont invités par l’État d’Israël comme exactement l’est Geert Wilders, etc., etc.
Donc ce n’est certainement pas un type d’extrême droite qui a fait ça. Et d’ailleurs, on va remettre l’extrait de Goldnadel quand il répond à Robert Ménard. Lui, il est déjà dans cette logique intelligente.
Il dit « Il faut chercher du côté des barbus », c’est-à-dire des islamistes que j’appelle salafistes moi, wahhabites.
Quand j’appelle « salafiste », c’est un terme... J’utilise le terme occidental pas le terme théologique. Je ne suis pas religieux. Donc je sais très bien qu’à chaque fois les musulmans sont mécontents que j’emploie ce mot. Mais je l’emploie parce que c’est le mot qui est validé par l’idéologie dominante occidentale. De même que moi, je ne leur reproche pas d’appeler Jésus « Issa ». Je leur dis pas que c’est. Voilà.
Donc quand je dis « salafiste », je veux bien dire ce que ça veut dire : ça veut dire ces gens qui sont payés par l’Arabie Saoudite et le Qatar pour incarner un Islam djihadique antioccidental meurtrier, qui a donné la mise à mort de Kadhafi avec derrière Bernard-Henri Lévy à la manœuvre et l’argent du Qatar. Et puis avec le crétin de Nabe pour applaudir et Ramadan pour tortiller du cul, mais quand même signer à la fin, parce qu’il signe pour le patron, même si tous ses arguments devraient l’amener à des positions beaucoup plus neutres en réalité. C’est ça.
Donc pour prolonger là-dessus, en ce moment on est sur un « Carpentras » qui nuit terriblement au Front national en disant : « Voilà, le discours de Marine Le Pen – qui n’est jamais qu’un discours social anti-mondialisme – est un discours de HHHAINE et de racisme – Toujours ce mensonge. – et qui a amené ce tueur à agir. »
Alors évidemment, on rêverait une fois qu’on l’aura abattu, exactement comme on avait abattu Khaled Kelkal, de découvrir dans sa piaule Comprendre l’Empire – mon bouquin –, les Dvd de Dieudonné, une carte du Front national.
Enfin on sait comment ce genre de manipulation peut finir.
Mais je pense moi, que comme l’intérêt de tout ça en très haut lieu, c’est pas de nuire à un Front national mais d’activer – c’est la ligne Goldnadel – d’activer la réconciliation des nationalistes français et des sionistes sur une ligne racialiste antiarabe, antimusulmane, qui est la vraie extrême droite, l’extrême droite, on va dire de Jabotinsky. Je pense que si on va jusqu’au bout, à un moment donné, l’intérêt de cet événement très étrange.
Qui peut être à mon avis une opération de type Monarch, c’est-à-dire réellement un type qui a été un engagé dans l’armée française, d’origine maghrébine – parce qu’il faut bien trouver des débouchés ; il a pas pu faire footballeur, ni rappeur, le mec il fait soldat. –, qui s’est réislamisé grâce au travail que font les qataris en banlieue, et qui a peut-être vu le film Un Prophète – qui a eu quand même sept Césars pour qu’on le regarde bien – et qui à un moment donné, est parti dans une mission suicide. Parce qu’il se comporte comme si effectivement, il savait qu’il allait être pris et que de toute façon, il a déjà mis sa vie en jeu, avec le scooter qui est la marque typique subliminale de la banlieue, voyez. Pour tuer finalement trois soldats peut-être musulmans à qui il reproche d’avoir fait une guerre en Afghanistan contre ses frères djihadistes. Et qui maintenant s’en ait pris à une école confessionnelle juive par haine, une haine je dirais. Cette haine affichée par certains prédicateurs salafistes extrêmes contre les juifs et Israël.
Et en sachant que tout ça est de l’intérêt de qui ?
Ça va valider le conflit de civilisations. Ça valide exactement ce que je dis depuis des mois. C’est que pour que à un moment donné, il n’y ait plus que deux camps et que la France choisisse « le camp de la civilisation judéo-chrétienne » contre les « barbus égorgeurs », il faut bien faire exister ces barbus égorgeurs. Et je pense que le rôle des idiots utiles comme Nabe et de ceux qui financent comme le Qatar – qui met de l’argent en banlieue – et de certains réseaux qu’on a toujours vu d’ailleurs en Tchétchénie, en Bosnie où il y a toujours derrière des militants, des sayanim, des militants israéliens : Glucksmann, pour la Tchétchénie… Bernard-Henri Lévy, pour la Bosnie et le Kosovo.
C’est-à-dire derrière chaque wahhabite salafiste égorgeur, on a l’argent du Qatar et le manipulateur sioniste. Parce qu’effectivement – là il faut lire cheikh Imran Hosein –, pour justifier demain cette grande guerre qu’on prépare – qui est la guerre qui se passe en ce moment en Syrie et qui se passera demain en Iran –, il faut effectivement faire exister, par tous les moyens « ce musulman-haineux-antioccidental-salafiste-égorgeur », assassin de soldats français et de petits enfants juifs qui fait tant se pâmer ce con de Nabe et dont l’icône absolu est Oussama Ben Laden.
Et donc la question n’est pas de savoir si le mec qui fait ça est de bonne foi ou pas. Si c’est un « agent froid » ou un manipulé. Mais c’est « pour qui roule-t-il en dernière instance, qu’il le sache ou pas ? »
Et on a établi toute cette chronologie et tous ces réseaux de manipulation à travers l’histoire d’Al-Qaïda, etc. Et c’est ça qui est en train de se passer. C’est que quand j’ai dit que « demain il y aurait trois petits enfants tués et que à ce moment, il sera très difficile pour moi de jouer la réconciliation franco-musulmane », c’est de ça que je parle.
Parce que si les sionistes veulent gagner un combat qui est de plus en plus difficile tellement on identifie ce qu’ils sont – ce qu’ils sont à Wall Street et ce qu’ils sont à Gaza – il faut effectivement, leur meilleure arme, c’est « l’égorgeur wahhabo-salafiste » qui crie sa haine du français de souche et du juif sioniste.
Et c’est exactement ce qui vient de se passer. Et c’est ce qui va se dérouler demain sous nos yeux.
Ce qui veut dire d’ailleurs qu’à terme, cet épisode, dans un deuxième temps, n’est pas forcément mauvais pour Marine Le Pen.
Et ça, on le comprend très bien quand on entend Goldnadel s’exprimer face à Robert Ménard. Parce que Goldnadel fait parti justement de cette droite israélienne moderne qui est en train de prendre le pouvoir sur « la gauche Askolovitvch » [et] qui veut, pour pouvoir mener sa politique spartiate de purification ethnique jusqu’au bout en Israël, se défaire de tous les oripeaux droit-de-l’hommiste et de tout ce qu’a pu valider Israël jusqu’à un certain point en s’appuyant sur la Shoah, les droits de l’homme, « la légitimité du persécuté ».
Aujourd’hui c’est : « Nous sommes de droite. Nous sommes racialistes et sûrs de nous. Nous sommes des guerriers de la nouvelle Sparte et nous sommes, nous les américains néoconservateurs, nous les sionistes likoudsiques et vous les français d’extrême droite prosionistes. »
Toute cette extrême droite prosioniste qu’il y a, à Valeurs Actuelles, au Figaro. On voit très bien, elle existe. À qui comment dirais-je, Zemmour tend les bras, les mains discrètement, à qui Goldnadel tend les mains très concrètement et sur lesquels s’aligne tout une partie de l’extrême droite française, y compris d’ailleurs en partie au Front national avec un con comme Louis Aliot. On voit que c’est ça qui est en train de se jouer en ce moment.
Et moi, ce que j’espère, c’est qu’on va pas découvrir. D’ailleurs on ne le découvrira jamais. C’est comme pour l’histoire de Carpentras qui est une manipulation, un montage qu’ont parfaitement identifié les gens qui ont une culture.
Peut-être un jour, il faudrait demander, lorsqu’il écrira ses mémoires, à Pierre Joxe, qu’il nous raconte ce qui s’est réellement passé. Mais en tout cas, ce que je sais moi, c’est que Le Pen peut dire « le montage de Carpentras » et « la manipulation de Carpentras » sans qu’il ne soit jamais repris. Parce que c’est le même genre d’opération. Ou alors comme l’opération norvégienne où un type fait ce qu’il a fait et après est déclaré irresponsable. Et on le sort du jeu pour des raisons psychiatriques.
Ce que je vois moi, c’est qu’on est peut-être dans une opération Monarch.
Je dis « À qui profite le crime finalement ? » Est-ce qu’on ne découvrira jamais peut-être quelque chose d’ignoble ?
C’est que des gens, dans des stratégies de pouvoir pour finalement valider une ligne humainement indéfendable, sont capables d’aller sacrifier, comme on sacrifie des pions dans un jeu d’échecs, trois petits enfants innocents juifs. Ça, ça serait la pire chose à découvrir. Sans doute qu’on ne pourra jamais la découvrir. Mais ça, c’est ce que j’appelle « le satanisme », voyez. Quand on est capable de faire ça.
Et c’est quand même malheureusement, sur le plan de l’analyse objective, c’est un peu ça, hein. C’est qu’aujourd’hui, pour rallier les français au soutien à Israël. Parce qu’on voit que cet événement de Toulouse n’est jamais qu’une « joint venture » en dernier instance israélo-française. On voit bien d’un seul coup qu’on nous dit « Israël et la France, c’est la même chose. ». Et on voit bien que le « grand frère », c’est pas la France. On voit quelles sont les hiérarchies.
Et pour nous vendre ça aujourd’hui – qui est invendable à cause de Gaza, à cause de « Plomb durci », à cause de l’humanisme français, à cause de l’égalitarisme français, à cause de la question palestinienne – il faut en passer par des meurtres d’enfants. Et tout ça sent terriblement mauvais.
Je pense qu’on ne pourra jamais démontrer jusqu’au bout la réalité je dirais, « pratique » de cette logique. Mais en dernière instance, quand on dit « À qui profite le crime ? Comment c’est instrumentalisé et comment c’est analysé ? », c’est ce que je viens de dire, ce que je viens d’avoir le courage de dire – parce que c’est dangereux – qui est la vérité.
Et maintenant je vais d’ailleurs conclure.
Je reçois évidemment depuis qu’il y a eu cette affaire de Toulouse, beaucoup de mails de menaces, d’insultes, de menaces. Et là j’en ai un. Je vais vous le lire.
« T’es content de ce qui est arrivé à Toulouse sale pute. Tu bandes hein ? C’est le résultat de ta propagande, fils de pute. »
Alors je dirai à ce petit con que moi mon travail, c’est un : la réconciliation nationale au dessus des communautés. Donc quand on met ses enfants dans l’école de la République, c’est déjà une solution.
Deuxièmement, je combats moi, les salafistes wahhabites financés par le Qatar et l’Arabie Saoudite et utilisés comme je dirais, comme « troufions », comme « assassins », par Bernard-Henri Lévy en Libye et en ce moment, on le sait, en Syrie.
Je dis à ce petit con, à finalement ce petit assassin symbolique. Parce qu’on voit très bien que dans cette manipulation, le but est aussi de mettre des gens comme moi et Dieudonné en danger de mort. En faisant chauffer les esprits à blanc, tous les petits cons du Betar, de la Ldj, etc.
Donc je réponds bien que je ne suis pas du tout content de ce qui se passe à Toulouse parce que c’est mauvais pour ma ligne. C’est mauvais pour ma ligne de réconciliation nationale avec les musulmans patriotes.
On en parlera tout à l’heure à quels musulmans moi je tends la main. C’est pas du tout à ceux de Nabe ni à ceux de Ramadan.
Je ne suis pas du tout content qu’on ait tué des enfants dans l’intérêt supérieur d’Israël pour empêcher la réconciliation nationale entre les français patriotes, les musulmans patriotes et les juifs patriotes bien évidemment, qui eux mettent un point d’honneur à être enterrés en France et mettre leurs enfants dans l’école républicaine. École républicaine qui les a émancipés pour la première fois de l’histoire grâce à Robespierre en 1791 ou 1793. Je travaille moi sans note faut le savoir. Donc j’ai répondu à ce fils de pute.
Des insultes et des menaces comme ça, j’en reçois tellement que j’ai été obligé de changer de numéro de portable, il faut le savoir.
Parce que l’opération, cette « nouvelle opération de Carpentras », a quand même aussi pour but parmi ses multiples buts, de mettre en danger de mort et à comment dirais-je, à déclarer et à désigner à la vindicte haineuse – parce que c’est ça la haine. – des gens comme moi et les gens comme Dieudonné. Bien évidemment.
Et là-dessus, ne comptez pas sur moi pour baisser la tête et jouer le jeu comment dirais-je, « victimaire ». C’est pas mon truc. Je suis droit dans mes bottes. Mon analyse est saine et rigoureuse et en dernière instance, la plus respectueuse de toutes les communautés et de ce qui devrait normalement les transcender : le respect de la loi républicaine qui je le rappelle a tendu.
Si les français d’origine immigrée issus de l’empire colonial peuvent se plaindre du double discours de Jules Ferry, quant aux juifs, c’est la France qui pour la première fois dans l’histoire leur a donné la citoyenneté pleine et entière, faut le rappeler : la France de Robespierre. À eux et aux comédiens. Malheureusement. Il y a peut-être quelque chose à tirer de cette association étrange.
Bon, donc je finis sur ce sujet.
Je pense qu’il y a une personne au moins en France qui a osé faire cette analyse qui brûle l’esprit d’à peu près tous les gens qui ont une conscience mais qu’ils n’osent pas produire publiquement tellement ils sont terrorisés par la propagande je dirais, la propagande totalitaire qui vient de nous tomber dessus en ce moment par les politiques et les médias et qui consiste même une fois de plus, comme dans tous les régimes totalitaires, à instrumentaliser les enfants dans les écoles.
Ce qui est normalement le signe même des régimes totalitaires. On se moque de la Corée du Nord quand elle fait ça. On fait exactement la même chose.
Je vais finir là-dessus, sur ce sujet.
Deuxième partie
Le(s) con(s) du mois ?
Le con du mois. Alors ce mois-ci j’ai hésité entre plusieurs. Et finalement, j’ai choisi. C’est un « petit con du mois ». C’est pas un « gros con du mois ».
C’est Tariq Ramadan mais pour avoir appelé à la rescousse contre moi à sa conférence de Lille, Marc-Édouard Nabe.
Parce que ça a été une catastrophe. Puisqu’en fait, il a été obligé finalement, comme il sait si bien le faire, de manière très alambiquée, de le désavouer sur à peu près tous les points qu’ils ont abordés. Et surtout il a fragilisé sa position, puisqu’en montrant que finalement il était sur la même position que Nabe – c’est-à-dire une position qui valide le conflit de civilisations d’une certaine manière et surtout, une position pro-Qatar, pro-Bernard-Henri Lévy en Libye, pro-mondialiste en Syrie – [il a montré qu’] effectivement sa position devenait de plus en plus identifiable et ambigüe quant à quelqu’un qui résisterait à la domination impériale américano-sioniste.
Donc je ne veux pas enfoncer comment dirais-je, Ramadan parce que finalement, je pense que les gens comprennent petit à petit effectivement quel jeu il joue et à quoi il sert. Parce que finalement, il a beau employer un…, fournir des analyses assez complexes et subtiles assez proches des miennes, ses conclusions arrivent toujours finalement. Il choisit toujours « du côté de l’Empire », à la fin. C’est-à-dire qu’il y a un côté enfumage, quoi.
Quant à Nabe, je veux pas l’enfoncer non plus. Parce qu’on va monter les extraits de la vidéo de Lille.
Là je dirais qu’il s’est plus que ridiculisé. Il a montré qu’il était. Je sais pas sur le plan littéraire, on peut en discuter. De toute façon « de gustibus et coloribus non est disputandum », comme disaient les Anciens. « Des goûts et des couleurs, on ne discute pas » pour ceux qui ne maîtrisent pas le latin. Ça c’est une petite allusion à Mafessoli. J’ai fait du latin moi, contrairement à lui.
Et on voit que le Nabe est en fait un « vieux ado » finalement un peu artiste, mais qui n’a aucune culture et aucune conscience politique. Strictement aucune. Et là, c’est presque pitoyable quoi.
Mais je pense que ce tandem « Nabe / Ramadan » est une catastrophe pour les deux, puisque Ramadan montre finalement, malgré tous les efforts qu’il fait, que Nabe est un imbécile en politique avec des arguments d’un enfant de douze ans. Quoi je veux dire d’un gamin de la bourgeoisie avec une idéologie gauchiste. En plus c’est assez bizarre.
Et puis d’un autre côté Ramadan était très, très – à mon avis il a dû y penser après – très mal inspiré d’appeler Nabe à la rescousse contre moi, puisque pendant que je parlais moi à Genève, eux parlaient à Lille. Et on voit bien que Ramadan, que je déstabilise un petit peu en ce moment, plutôt que de me répondre directement. Parce qu’on voit bien qu’il ne m’a pas répondu. Il a dit « Soral délire. ». Il a baissé un peu les yeux comme ça et dit « Y’a pas à répondre à des trucs délirants. ».
Si. Y’a à répondre à une question. C’est, Ramadan t’es payé par le Qatar. On travaille pour qui nous paie. Et finalement quels sont les objectifs du Qatar ? Pour qui roule le Qatar et pour qui roules-tu toi ?
Et finalement, ça se vérifie sur ta position, malgré les analyses alambiquées et les remarques et les « mais ».
C’est un peu comme BHL : « La guerre sans l’aimer. ». Finalement Ramadan nous a fait la même chose sur la Libye que BHL. C’est « l’anti-kadhafisme sans l’aimer. ». Mais il a quand même participé à la mise à mort de Kadhafi, à la destruction de la Libye, par des pseudo-salafistes wahhabites au service de l’Empire.
Tout ça en s’asseyant évidemment sur la question sociale qui est le point qui relie les deux : Ramadan et Nabe. En plus d’être des mondialistes, l’un qui s’ignore et l’autre qui le cache. C’est-à-dire que Nabe est un mondialiste qui s’ignore et Ramadan est un mondialiste qui le cache. Mais tous les deux ont un grand mépris je dirais, qui vient de leur idiosyncrasie, pour la question sociale parce que ce sont des cosmopolites. Ils sont de partout et de nulle part. Ils sont fiers d’être des « touristes révolutionnaires. »
Ils vont, ils sont fiers « d’être allés en Tunisie. J’y suis allé. J’y étais. »
Et finalement, y’a chez Nabe un mépris du peuple français, et du « peuple », et du « français », qui est très affiché depuis toujours. Il est toujours « ailleurs et au dessus », alors que c’est un « petit-bourgeois-français-à-lunettes ».
Et chez Ramadan, de toute façon, il est dans sa logique – et à la limite qui est logique – de finalement, « d’islamo-mondialiste antinationaliste », puisqu’il valide, c’est toujours pareil, toute l’idéologie trotsko-maçonnique – en réalité qui fait beaucoup partie de son vocabulaire.
[Puisqu’il valide toute l’idéologie trotsko-maçonnique]. Et l’anticolonialisme, je dirais, mondialiste, « l’anticolonialisme officiel ».
Ce qui lui permet de légitimer le dégueuli d’Houria Bouteldja sur la Nation, le peuple, les patriotes, etc. Ce qui en fait un « allié objectif » du processus impérial américano-sioniste avec les alliés qu’on connait du côté musulman qui sont le Qatar, l’Arabie Saoudite.
Enfin tout ça devient de plus en plus clair au fur-et-à-mesure que les choses se précisent et donc voilà. J’ai appelé ça un peu « L’alliance circonstancielle et circonstanciée de l’enfumeur et du crétin ».
Ramadan est un enfumeur. C’est-à-dire qu’il parle très bien, dit des choses très compliquées mais ses positions elles, concrètes, finalement, sont très simples. Il est derrière l’Empire avec le Qatar qui le paie finalement.
Quant à Nabe, il est perdu et il vaudrait mieux qu’il se consacre à la littérature et à la poésie mais malheureusement, sur ce terrain-là, et sur le fond, et sur la forme, il est bien moins bon que notre ami Félix « le chat. » Niesche qui est bien plus fort au niveau du style et bien plus profond au niveau de la subversion.
Je veux dire le Léon Bloy actuel, c’est Félix. C’est pas Nabe. Je rappelle pour ceux qui me citent encore Au régal des Vermines, c’est que c’était en 84.
Donc y’a des gens qui ont été performants, il y a trente-cinq ans, comme en sport, comme dans des tas de domaines. Puis trente-cinq ans après, c’est plus ça.
Donc Nabe, définitivement, c’est plus ça du tout, voilà.
Et je vous dis. Je vais pas m’acharner parce que ça m’a presque fait pitié. Parce qu’on a le même âge. On est de la même année, de la même génération et voilà. On va mettre la vidéo de Lille et vous pourrez juger de la catastrophe qu’a été cette prestation, sur le fond comme sur la forme.
Oui alors, après avoir parlé du « con du mois », là il y a un « con sur les bords ». Y’en a un autre qui est Cheminade. Mais lui au moins, il a les signatures.
Beaucoup de gens m’ont demandé – des gamins qui veulent m’expliquer la politique alors qu’ils n’ont pas le recul ; je rappelle que moi, j’ai trente ans de politique derrière moi – pourquoi je n’appelais pas à voter pour Asselineau ?
J’ai toujours dit que Asselineau faisait des très bonnes conférences, de très bonnes analyses. Mais l’erreur, c’est quand il se prend pour un politique. Et moi je dis que je ne peux pas appeler à voter pour quelqu’un qui ne sera pas candidat.
Or Asselineau, quand on proposait des débats avec moi… Dont je n’ai pas d’ailleurs envie parce que je ne vois pas l’intérêt qu’on se tire dans les pattes. Moi je suis un nationaliste authentique et comment dirais-je, cohérent : je ne combats pas contre les autres nationalistes. Voilà donc.
Je dis : j’ai toujours relayé les conférences d’Asselineau sur l’Histoire de France, la France comme anti-impérialisme éternel et radical, ses analyses sur l’Union européenne. Il est très performant mais Asselineau n’est pas un politique. Et quand on me dit : « Pourquoi tu n’appelles pas à voter pour Asselineau plutôt que pour Marine Le Pen ? », je dis : « Parce qu’on appelle à voter pour des candidats à la présidentielle qui seront candidats. » Et j’ai dit : « Asselineau ne sera pas candidat. ».
Et ce qui est bizarre, c’est qu’on voit aujourd’hui qu’il n’est pas candidat et qu’il n’a même pas essayé de l’être. Or à un moment donné, il disait : « Je ne débats moi, qu’avec les autres candidats car je suis candidat. »
Un candidat, c’est quelqu’un qui dépose ses signatures. Et pour les déposer, il faut aller les chercher. Or Asselineau a prétendu être candidat sans jamais même faire l’effort d’aller chercher ses signatures. Ce que je savais moi. Donc soit il se foutait de la gueule des gens qui étaient derrière lui, soit il a pas tout à fait compris comment ça marche. Donc, c’est soit un imbécile, soit un menteur. Je pense que c’est un peu un naïf, « un couillon », mais ce n’est pas un homme politique.
Donc maintenant, je dis à tous ceux qui m’ont emmerdé pendant des mois pourquoi je n’appelle pas à voter pour Asselineau. Eh bien je leur dis : parce qu’il n’est pas candidat et que je le savais. Or une fois de plus, vous pouvez le vérifier, je le savais même avant lui. Donc maintenant écoutez-moi encore un peu plus sérieusement aujourd’hui qu’hier.
Et après on arrive à ce sujet que Asselineau défend un programme national républicain qui est le mien.
Et quel est le seul et unique candidat sérieux national républicain à l’élection ?
La réponse est bien évidemment Marine Le Pen. Voilà. On peut après passer au sujet suivant.
Le Front national présent aux élections
Oui, alors là aussi y’a toujours les commentateurs Internet qui font le buzz. Mais les trois-quarts sont des gamins qui se poussent du col et qui n’ont pas la pratique. Je sais moi, pour être allé chercher des signatures en 2007, pendant une semaine avec une voiture de location, dormant chaque nuit dans un petit hôtel, etc., à quel point il est difficile pour le Front national d’avoir les signatures. Ce n’est pas une légende et ce n’est pas « difficile » contrairement à ce que raconte Mélenchon – sur lequel je ne vais pas m’appesantir, on en parlera tout à l’heure, hein. Mélenchon qui est devenu aujourd’hui le meilleur allié de Sarközy, pour que Sarközy soit au deuxième tour en essayant de faire sauter, comment dirais-je, Hollande.
Tout le système le pousse pour ça en ce moment. Mais pour revenir au sujet, les gens ne donnent pas les signatures, ne refusent pas de donner les signatures à Marine Le Pen parce qu’ils ne la considèrent pas comme républicaine.
J’ai moi fait le travail et je l’ai vérifié. Tous les journalistes peuvent le vérifier. Ils disent en général à Marine Le Pen : « Je voterai pour vous. Je soutiens votre ligne politique mais si je vous donne ma signature, je vais vivre des persécutions personnelles, politiques et comment dirais-je, ma municipalité va être tellement persécutée que malheureusement, je le déplore, mais je n’ai pas le courage de vous la donner parce que je pense d’abord à mes administrés et à ma commune avant vous. »
En disant : « J’espère que vous les aurez. Je voterai pour vous. Si en dernière instance vous ne les avez pas, revenez me voir, mais je ne peux malheureusement pas vous [les] donner à cause des persécutions que je vais subir. »
C’est ça la réalité de la quête aux signatures. Et le seul candidat qui vit ça, c’est Marine Le Pen.
C’est pas Cheminade hein. Ni Besancenot – il est mort, maintenant y’a Poutou. –, ni Mélenchon, ni personne. C’est Marine Le Pen. Parce que le système sait quand même que le Front national est le seul parti, le seul mouvement antisystème – même s’il est jamais assez radical pour les politiciens internautes –, il est le seul parti antisystème. Et donc il est persécuté par le système.
Et là on sait très bien quand on – Ratier a fait une très bonne analyse là-dessus –, que Sarközy voyant d’après les sondages sérieux, les sondages des RG pas les sondages de l’Ifop qui appartient à madame Parisot et au Medef, que en fait si Marine était candidate elle l’éjecterait probablement du 2ème tour. Donc son combat est un combat…, était un combat à mort pour qu’elle n’accède pas à la candidature en bloquant les signatures, c’est-à-dire en disant : « Je vous interdis en gros de les donner. Ne les donnez pas. » Et malgré tout, par un énorme travail militant et de terrain qui a épuisé d’ailleurs la force militante du Front – ce qui est aussi un des jeux ; c’est que pendant ce temps-là ils ne font pas de tractage, ils ne font pas de boîtage –, ils se sont battus comme des chiffonniers et ils ont in extremis eu les signatures. Voilà.
Et ce qui veut dire d’ailleurs que Sarközy est très inquiet parce que Marine Le Pen va être dans la course et que comme par hasard. D’ailleurs une fois que Marine Le Pen a les signatures, on a la tuerie de Toulouse, qui est aussi une autre manière d’essayer de pénaliser dans un premier temps le Front national.
Tout ça est quand même très étrangement cohérent et comment dirais-je, efficace d’un point de vue du système quand on connaît ses moyens et son intelligence. Voilà. Donc réfléchissons à tout ça.
Donc effectivement Marine Le Pen a fini par avoir les signatures je dirais, malgré la menace qu’on faisait peser sur les grands électeurs, parce que c’est ça la réalité qui n’est jamais dite.
C’est Mélenchon qui est un menteur de haut niveau mais vraiment un menteur. Sur tous les sujets sérieux, il ne fait que mentir. Je m’amuserai encore à le démontrer chaque fois qu’il le faudra. [C’est Mélenchon qui] prétendait en gros que finalement si Marine Le Pen n’avait pas les signatures, c’est qu’elle n’était pas considérée comme républicaine par les grands électeurs. Non, non, non. C’est qu’on fait peser une menace sur eux pour qu’ils ne donnent pas les signatures. Et quand Jean-Marie Le Pen a dit comme conclusion : « Ce qu’il faudrait en France, si on réindustrialise, c’est réimplanter des usines à couilles. », c’est ça qu’il voulait dire.
Le vrai, vrai, problème, quand on voit ce qui se passe aujourd’hui, comment la classe politico-médiatique sombre dans le grotesque et dans la pant…, je sais pas comment dire, dans la pantomime, dans la pantalonnade, sur l’affaire de Toulouse, on voit très bien qu’aujourd’hui, le gros déficit des comment dirais-je, des hommes politiques français, à tous les niveaux, c’est le manque de couilles, hein.
Mais que cette émasculation a pris, je le dis bien, deux siècles. Deux siècles avec deux guerres mondiales, une guerre coloniale, une décolonisation. On en est arrivé aujourd’hui à un peuple de France qui est prosterné, soumis et terrifié à peu près par tout. On le voit. C’est ce que nous vivons en ce moment.
Et moi je prétends être comme Jean-Marie Le Pen : un des derniers gaulois qui résistent. Je pense à Vercingétorix et je pense à Astérix. Et quand je pense à Vercingétorix et à Astérix, malgré les excellentes conférences d’Asselineau, je ne pense pas à Asselineau. Il a pas le profil. Il ne sait pas ce que c’est que « d’en prendre plein la gueule ». Ce n’est pas un combattant. C’est un commentateur, et c’est pour ça que ce n’est pas un politique.
Et qu’à un moment, on pourrait reparler de Cheminade aussi, qui est en train de se faire défoncer, se ridiculiser partout.
Ces gens-là ne sont pas des guerriers, ce sont des petits de Gaulle qui demandent l’autorisation à la Kommandantur pour faire la comment dirais-je, la Proclamation du 18 juin. Voyez. Ils n’ont pas le courage de rallier Londres, de risquer de mourir. Ils ne savent pas ce que c’est tout ça.
Ce sont des fils à leur maman. Ce sont des hauts fonctionnaires. Ils ne savent pas ce que c’est que la résistance à la Soral, à la Dieudonné ou à la Le Pen. Ils n’en ont aucune idée. Donc il faut à un moment donné qu’ils restent à leur place. Sinon, je me fais un plaisir de les y remettre. Pour finir sur le sujet.
Polémique alimentaire
Oui alors bon, Marine Le Pen est sur une ligne électoraliste où elle a bien compris que les français étaient « agacés » par cette immigration qu’ils n’ont jamais voulue, qu’ils n’ont jamais demandée et qui ne leur rapporte rien.
Et qu’aujourd’hui cette immigration, son marqueur, c’est la réislamisation effectivement qui se constate et qui s’explique sociologiquement. À cause de tous les mensonges et des échecs de la République assimilationniste.
Là-dessus, sur les causes, on le sait – mais c’est un fait aujourd’hui –, c’est qu’il y a une réislamisation de ces immigrés dont le peuple français ne voulait pas. Car ceux qui voulaient cette immigration, c’était le patronat, les loges et sans doute un « certain lobby communautaire » qui voulait punir de façon définitive, par le métissage, la France de Pétain et de la Révolution nationale. C’est ça la réalité.
Et Marine Le Pen qui est électoraliste et qui incarne, je dirais, le peuple français au sens je dirais, « de souche », effectivement n’a pas le positionnement qui est le mien qui est plus subtil, moins électoraliste et plus moral que politique, qui est la main tendue aux musulmans.
Donc effectivement elle montre du doigt la question du halal. Elle fait découvrir quelque chose qui est une réalité, sur lequel tous les autres ont menti : c’est que la moitié au moins de la viande que consomment les français est halal à leur insu. Ce qui est absolument pas normal.
Mais le problème après – c’est là qu’on est dans un billard à trois bandes – c’est qu’à un moment donné, après que la droite UMP ait menti sur le sujet en disant que « Marine délirait », en fait les études sont venues à sa rescousse pour dire qu’elle avait raison sur le sujet – elle ne s’était pas embarquée sans biscuits. Et d’un seul coup Sarközy, courant derrière Marine Le Pen sur le plan électoral, comme il avait roulé les électeurs de Le Pen pour se faire élire en 2007, par la voix de Fillon dit : « Effectivement le problème de l’abattage confessionnel rétrograde ». Et il associe la halal et le casher.
Et dès lors qu’il associe le halal au casher, ce qui passait très bien, d’un seul coup on a : convocation à la Kommandantur. C’est-à-dire le rabbin Bernheim vient voir Fillon et lui « remonte les bretelles ».
Et là on découvre quelque chose que je vais dire moi et que personne n’a le courage de dire. C’est qu’en réalité et sur le plan rituel, et sur le plan du commerce, le halal c’est le casher. Car il faut bien savoir que comment dirais-je, le casher est halal mais que le halal n’est pas casher. Et qu’en réalité tout le commerce du halal est casher. Et casher au sens « À qui appartient le commerce du halal ». Vous chercherez les noms, on va les produire : Monsieur [Jean-Daniel] Hertzog (Zaphir Hertzog), Monsieur Naouri (Casino Naouri), Monsieur [Denis] Lévy-Lambert (LDC).
Donc en réalité, le commerce du halal qui est un énorme commerce, appartient, est dans les mains, de la communauté « qui a tellement souffert et qu’on ne peut pas nommer ».
Donc à un moment donné, quand on attaque le halal – qui veut dire attaquer le communautarisme musulman – les sionistes sont contents parce que ça désigne le bouc émissaire. Mais à un moment donné, c’est là où il y a ces contradictions internes à la communauté. Si vous voulez, quand on dit qu’il va falloir respecter la loi française sur l’abattage, d’un seul coup « les fils se touchent » parce qu’on touche au business juif du halal. Et là d’un seul coup « bing. », on doit plus en parler. Parce que finalement, c’est le casher et le business casher.
Donc il faut bien comprendre que si on a pu déroger aux lois républicaines et que finalement les français se retrouvent à consommer à 50 % de la viande halal et casher sans le savoir, c’est pas à cause du lobby musulman qui est inexistant.
Je le répète une fois de plus. On peut se plaindre d’une certaine islamisation des masses immigrées françaises. Mais combien de ministres musulmans ? Combien de recteurs d’université musulmans ? Combien d’éditeurs musulmans ? Combien de ministres musulmans ? Combien de journalistes musulmans ? Combien de patrons de radio musulmans ?
Zéro, voilà. Je vais pas vous faire après le même calcul pour l’autre communauté. Là, d’un seul coup, c’est la République de Weimar.
Et donc pour ceux qui n’aiment pas le halal et qui votent… je sais pas, qui vont sur fdesouche parce qu’ils estiment que c’est comment dirais-je, on a droit à la traçabilité – ce qui est une réalité – et on n’est pas obligé de bouffer de la viande confessionnelle en France quand on est pas de cette culture-là, qu’ils sachent bien que si ça a été possible, c’est parce que c’est un commerce casher. Voilà.
Et que sans doute que c’est comme ça que tous les passe-droits ont lieu et qu’on a dérogé à toutes les règles, sanitaires, etc., etc. Et que finalement, tout ça est toujours du billard à trois bandes. C’est compliqué et c’est intéressant d’un point de vue je dirais « pédagogique », même s’il y a pas de conclusion politique immédiate à en tirer. Mais c’est ça la réalité de l’affaire. La halal, c’est le casher.
Fils de France – Les Français musulmans enfin représentés ?
Oui, alors on remarque une fois de plus, la hiérarchie est la même. On crache sur le halal, personne dit rien. Fillon à un moment donné commet l’erreur d’associer halal et casher.
Là, le rabbin Bernheim, qui est un religieux, vient immédiatement – parce que lui il s’invite – le lendemain. Il vient lui dire : « Ferme ta gueule, c’est nous les patrons. »
Et là derrière, y’a Boubakeur alcoolique franc-maçon de la grande Mosquée de Paris qui dépend de l’Algérie – qui n’est pas un pays islamique… il suffit de se rappeler ce qui s’est passé dans les années 90 pour en être sûr – effectivement vient, voilà, en bon soumis, signer là où on lui dit de signer.
Donc on a bien là, la hiérarchie, la fausse République française : les patrons qui convoquent et qui décident à un moment donné si on continue à taper sur les musulmans ou pas. Parce que leur taper sur la gueule, c’est bon pour Israël. Mais trop leur taper sur la gueule à travers le halal, c’est mauvais pour le business.
Et puis derrière le bon soumis Boubakeur. Je rappelle qu’il est alcoolique et franc-maçon, ce qui est beaucoup pour un musulman. Un recteur de mosquée. Eh ben là, il dit : « Où est-ce que je signe ? », en bon, tu sais comme dans le temps, les indigènes faisaient une croix. Il pourrait signer avec une croix à la limite, ce serait exactement sa réalité et la réalité de la communauté musulmane de France, hein. Sur laquelle tout le monde s’essuie les pieds car elle n’a aucun pouvoir à part le pouvoir d’agacer. [Ce] qui est quand même tragique.
Et c’est pour ça que là, on peut effectivement signaler que enfin – comme je l’espère depuis des années et comme je l’appelle de mes vœux – commence à se constituer en France, des associations de français musulmans qui ne sont pas comment dirais-je, des immigrés. Qui sont nés ici et qui sont pleinement français. Qui ne sont pas des blédards incultes et qui confondent Islam et patriarcat méditerranée arriéré blédard. Qui ne sont pas des vendus au régime algérien ou au régime tunisien ou au régime marocain. Qui ne fonctionnent pas avec l’argent du Qatar ou de l’Arabie Saoudite, mais qui défendent leurs intérêts bien compris.
Bien compris, c’est-à-dire « que Ramadan ne peut pas comprendre », lui le cosmopolite qui ne vit pas en France et qui est ni suisse, ni égyptien, ni anglais, ni qatari. C’est un cosmopolite de l’hyperclasse comme Attali. Il fait parti de la communauté internationale finalement.
Mais je dis : ces « Fils de France », ces musulmans français, qu’ils comprennent bien que en tant que français nés en France de confession musulmane, qu’ils réfléchissent à quels [sont] leurs intérêts bien sentis pour réussir leur vie sociale et quotidienne en France.
Ce qui n’est pas du tout le sujet de Ramadan parce que ce n’est pas son idiosyncrasie. Ce n’est pas son problème à lui de vivre au milieu des français.
Donc là, on a effectivement enfin, après avoir perdu beaucoup de temps à cause des manipulations de SOS Racisme – je vais pas rappeler effectivement le rôle qu’a joué le « parti sosioniste » dans tout ça –, mais qui.
Enfin [on a] ce que j’appelle moi de mes vœux et dans lequel je ne veux pas intervenir car ce n’est pas à moi de parler au nom de ces gens là. Ni à moi, ni à Ramadan de parler au nom des français musulmans. Mais enfin grâce à Camel Bechikh, grâce à Albert Ali et à d’autres, que Ramadan finalement bloquait par son omniprésence.
Je peux comprendre que Ramadan ait à un moment donné représenté une « fierté » pour les musulmans de France parce que c’était mieux que l’imam de Drancy ou que Boubakeur l’alcoolique soumis au Crif.
Mais finalement ce n’était qu’une période intermédiaire d’un étranger qui finalement roule… Ce qui est peut-être mieux que pour le régime marocain par exemple. J’ai vu ce que c’était les musulmans marocains à travers mes déboires à Al Manar Bruxelles voyez. Alors c’était mieux que rien Ramadan.
Mais maintenant l’époque Ramadan est finie.
Maintenant les gens qui doivent parler d’Islam en France doivent être français nés en France, de confession musulmane. Qu’ils soient issus de l’immigration ou convertis. Parce que ces gens-là leurs intérêts, c’est : comment utiliser au mieux ma réalité de français et ma foi musulmane pour réussir ma vie en France et me faire respecter en France ?
Et ça passera par Camel Bechikh et son association « Fils de France ». Ça passera par Albert Ali. Ça passera par ces musulmans-là qui ne sont pas des soumis comme on pourrait le dire, au Crif ou aux pays étrangers. Qui sont des types qui représentent qui ils sont réellement. C’est-à-dire qu’ils défendent leurs intérêts de français de confession musulmane. Et c’est ça qui faut comprendre. Ils se battent pour eux.
Ce type-là est exactement ce qui peut permettre la réconciliation nationale entre français non-musulmans et français musulmans et qui est exactement je dirais, le type « qui désamorce la bombe ». La bombe qui vient de péter à Toulouse voyez, incarnée par justement…, par ces espèces de néo-salafistes wahhabites que l’argent du Qatar est en train de financer avec l’aval je dirais, de Sarközy.
Faut pas oublier que le Qatar ne fait pas que financer le néo-salafisme de banlieue sans doute pour que les « méchants de service » fassent le rôle qu’ils doivent faire pour la réconciliation franco-sioniste. Ils ne font pas que ça. Ils rachètent aussi le capital de Lagardère. Ils rachètent aussi l’équipe du PSG. Ils sont en train de mettre plein de pognon en France avec l’aval de l’UMP sarközyste et du grand patronat français qui je pense, n’est pas pro-palestinien, voyez.
Voilà donc, il faut comprendre toute cette analyse.
Donc je dis que je me réjouis qu’il y ait enfin pour parler de l’Islam en France des français musulmans qui le fassent, pour que ce ne soient plus des types imposés par le bled et qui travaillent pour les régimes étrangers et qui se servent des français musulmans, de « cinquième colonne », sans jamais penser à leurs intérêts propres.
Parce que je pense que le rôle qu’a joué la junte militaire algérienne dans la manipulation des doubles nationaux franco-algériens a été sans doute intéressant pour le rapport de force entre l’État algérien et l’État français mais a sans doute terriblement nui aux franco-algériens nés ici. Qui effectivement sont au bas de l’échelle sociale, au bas de l’échelle symbolique et au bas de l’échelle communautaire malgré parfois trois ou quatre générations de présence.
Et je pense que pour la « Réconciliation nationale », pour la fin des manipulations, pour le respect des musulmans par les français de souche, il est impératif que sortent du jeu l’imam de Drancy, Boubakeur mais aussi Ramadan. Quant à Nabe, il fait qu’il se taise parce que de toute façon, il ne connaît rien à la question.
Et que soient de plus en plus mis en avant ces musulmans français qu’on appelle « patriotes » mais qui sont simplement des musulmans français.
Je vous signale que quand on est français musulman, on aime son pays et ça se prouve dans ses positions. En général, quand systématiquement on crache à la gueule de la France comme si c’était un parent putatif ou une belle-mère ou un beau-père, et que systématiquement on se positionne contre, c’est qu’on est pas français. C’est clair et net parce qu’on prouve qu’on est d’un pays par son attachement au pays.
Moi quand je vois un franco-algérien binational, pour savoir en fait de quel pays il est réellement, je vois comment il se positionne quand il y a conflit entre la France et l’Algérie. Et quand systématiquement il crache sur la France et prend position pour l’Algérie, j’en déduis que ce n’est pas encore un français.
Parce qu’un français, comme au marocain au Maroc, un ougandais en Ouganda, ou un sénégalais au Sénégal, c’est quelqu’un qui aime son pays.
C’est-à-dire qu’un sénégalais, c’est quelqu’un qui aime le Sénégal et qui se bat pour le Sénégal. Un algérien, c’est quelqu’un qui aime l’Algérie et qui se bat pour l’Algérie. Un français, c’est quelqu’un qui aime la France et qui se bat pour la France. Et ça c’est la définition radicale et définitive. Et c’est comme ça qu’on détermine. Et moi j’aime la France et je me bats pour la France.
Ramadan n’est pas français, n’aime pas la France et ne se bat pas pour la France.
Camel Bechikh qui est un français aime la France et se bat pour la France. Et il se bat pour la France en tant que musulman. Non pas en soumettant l’Islam à la France mais en faisant en sorte que soit le mieux vus, le plus respectés, les français musulmans en France. Car c’est son intérêt objectif en plus d’être de l’intérêt supérieur de la France.
Puisqu’effectivement l’intérêt, c’est la Réconciliation nationale par le haut, et pas le conflit de civilisations qui en dernière instance, je le répète, ne profite qu’aux sionistes et à leurs alliés que sont les wahhabo-salafistes qataris et saoudiens et leurs stipendiés, dont Tariq Ramadan.
Tout ça est très logique et très cohérent et ça se verra chaque jour un peu plus.
Troisième partie
Jacob Cohen : antisémite ?
Jacob Cohen, qui est un français juif marocain dont nous vendons le livre Le Printemps des Sayanim et qui est typiquement [un de] ces juifs marocains qui sont très antisionistes parce qu’ils reprochent à Israël ce qu’ils ont fait finalement aux juifs marocains.
Il faut savoir que les juifs marocains vivaient très bien au Maroc, en bonne intelligence avec leurs frères – on va dire leurs frères berbères – parce que finalement ils étaient de la même, qu’ils soient musulmans ou juifs, ils étaient de la même ethnie et ils vivaient depuis des siècles ensemble.
Et en fait, l’État d’Israël qui est une création je le rappelle, de « juifs ashkénazes russes », a tout fait, parce qu’ils avaient besoin dans une logique de classes puisque…
Là il faut étudier la thèse d’Abraham Léon sur ce que c’est un « peuple-classe ».
Comme ils avaient besoin de prolétaires et de « sous-fifres », ils se sont battus à mort par une propagande – je parle des juifs ashkénazes russes qui ont pensé Israël – ils ont tout fait pour que finalement les « juifs séfarades du Maghreb », qui ne sont pas des juifs séfarades mais des juifs maghrébins – des juifs arabes on va dire – que les « juifs arabes du Maghreb » émigrent en Israël. Ce que beaucoup ont fait.
Et ils ont compris finalement, après des années et des années, que finalement ils étaient des marocains à part entière au Maroc qui vivaient très bien au milieu de leurs frères musulmans et que finalement en Israël, ils se sont pas retrouvés des citoyens israéliens mais des « sous-fifres » de leurs supérieurs ashkénazes.
Et y’a des tas d’exemples comme ça, notamment de gosses qui ont été vendus parce qu’ils étaient séfarades – en réalité « juifs maghrébins » – qui ont été vendus pour des expérimentations pharmaceutiques par le pouvoir juif russe ashkénaze israélien, vendus aux laboratoires pharmaceutiques pour les empoisonner, pour des expériences effectivement pour des labos pharmaceutiques américaines.
Et c’est des drames terribles.
Il y a en réalité à l’intérieur de l’État d’Israël, un mépris racial des juifs ashkénazes pour les juifs séfarades.
Et ce qui est d’ailleurs assez étrange, c’est que les plus sionistes en France sont les petits juifs séfarades issus de la comment dirais-je, de la perte de l’Empire colonial et issus de la fatalité du décret Crémieux.
Ce sont en général les plus sionistes alors qu’en fait les sionistes historiques et authentiques, qui sont des ashkénazes russes, les prennent pour de la merde. Les prennent pour des arabes et les méprisent. C’est assez ambigu.
Et Jacob Cohen qui a vécu toute cette histoire dans sa chair et dans sa famille, est très antisioniste parce qu’il reproche beaucoup à ces juifs sionistes russes ashkénazes leur mépris et leur manipulation de ces juifs maghrébins, notamment marocains, dont ils ont fait le malheur. Et il est très antisioniste. Et en fait, il le proclame. Et il s’est fait récemment, lui qui est juif marocain, agressé par la Ldj.
Alors la Ldj maintenant, ils vitriolent plus. Ils cassent plus la gueule comme ils le faisaient avec moi en 2004 parce que le rapport de force ayant évolué, leurs supérieurs hiérarchiques. Parce qu’ils sont intégrés au système, comment dirais-je, communautaire juif. Ils sont pas du tout à la marge. Ils sont encadrés par des militaires israéliens et ils répondent en dernière instance aux directives du Crif.
Et on leur a conseillé, compte tenu de l’évolution du rapport de force, pour ne pas mettre en danger les juifs de banlieue – parce qu’il y a des juifs en banlieue qui vivent au milieu des maghrébins et des musulmans – de faire des « agressions symboliques ». Donc maintenant, ils mettent des drapeaux français, ce qu’ils mettaient jamais avant, et ils agressent avec de la farine et des choses comme ça, alors qu’avant ils cassaient des gueules.
J’ai moi-même été ratonné deux fois par la Ldj. Je le rappelle. À l’époque ils ne prenaient pas de gants. Ils ont simplement ratifié l’évolution d’un rapport de force.
Donc ils ont humilié ce monsieur Jacob Cohen qui signait son livre d’ailleurs dans le bar de Karim Achoui. Voilà parce que, en le traitant de kapo et de collabo.
Ces petits cons qui ne comprennent rien à l’histoire, rien au sionisme, rien au judaïsme, rien à ce que c’est que les « juifs du Maghreb » et aujourd’hui qui en sont à un tel point de délire schizophrénique et de stupidité, que finalement, leurs actions consistent à agresser un vieux juif !
On en est là aujourd’hui où finalement cette double éthique a amené finalement je dirais, à une schizophrénie qui est vraiment cette maladie mentale où finalement à un moment donné, ils se frappent eux-mêmes.
C’est très intéressant à comprendre et c’est très intéressant à analyser à travers l’éclairage du bouquin de Gilad Atzmon que nous venons d’éditer, dont le sous-titre est Anatomie du peuple élu, et le titre Quel juif errant ?
Parce que lui Atzmon, qui est un juif israélien, fait tout le travail d’introspection qui n’est pas « de la haine de soi » mais d’introspection pour comprendre toutes les contradictions mortelles qui sont aujourd’hui à l’intérieur de la comment dirais-je, de la conscience juive sioniste.
Et lui, ce qui est intéressant, c’est que sa conclusion est la même que la mienne. Il dit que finalement le[s] pire[s], ce ne sont même pas les juifs de droite racialistes. Mais les pires ce sont les soi-disant « antisionistes de gauche tribalistes », c’est-à-dire dont le champion est pour moi monsieur Chomsky.
Et Gilad Atzmon arrive aux mêmes conclusions que moi sur ce sujet très complexe et très subtil qui rejoint toutes les questions dont on vient de parler là.
Donc soutien à Jacob Cohen dont d’ailleurs nous vendons le bouquin Le Printemps des Sayanim.
Que les petits jeunes de la Ldj qui sont très souvent d’ailleurs des juifs arabes de la petite bourgeoisie se posent des questions sur à quoi mène finalement leur combat qui consiste finalement à aller brutaliser des vieux juifs ?
C’est quand même assez catastrophique quand une communauté finit par découvrir que son ennemi est elle-même.
Et que les gens qui veulent essayer de s’en sortir par le haut s’intéressent à ce que je dis et lisent après avoir lu Israël Shahak et après avoir lu Israël Shamir et après avoir lu Bernard Lazare, qu’ils lisent le dernier bouquin de Gilad Atzmon dont je ferai la promotion ailleurs et que nous coéditons et que nous vendons sur Kontre Kulture.
Génocide arménien : la loi censurée
Donc comme on s’y attendait et comme le redoutait Sarközy – qui a voulu faire passer un loi d’interdiction de négation d’un génocide dont personne en France n’a rien à foutre, dont les français ne sont pas partie prenante et qui nous mettait à dos la Turquie inutilement qui était cette…, non pas cette « reconnaissance du génocide arménien » mais le fait que la négation du génocide arménien était punie en France de prison.
J’avais dit prison avec sursis. Non, c’est prison ferme, « d’un an de prison ferme et 45 000 euros d’amende ». Ce qui était absurde.
Le Conseil Constitutionnel vient de retoquer cette loi absurde en disant que « c’est une atteinte à la liberté d’expression et de penser en France », ce qui est, c’est un des fondamentaux de la République soi-disant que tout le monde défend alors que tout le monde la bafoue et que ce n’était pas au législateur de dire l’histoire.
Alors le naïf dira : « Ben donc, ça abroge aussi la loi Gayssot, parce que la loi Gayssot, c’est exactement ça : c’est interdire la liberté d’expression et de pensée sur un sujet et c’est le législateur qui dit l’histoire sous peine de prison et d’amende. »
Et alors là, on a, à un moment donné, des menteurs professionnels – je vais même pas dire les noms – mais des gens dont le rapport à l’autre et le rapport au monde est le mensonge intrinsèquement qui vous disent : « Oui, non mais ça n’a rien à voir. Parce que la loi Gayssot…, elle est accolée à Nuremberg. »
Alors comme moi je suis un…, j’ai un sens très grand de l’abstraction de la déduction et de la pédagogie, on est en train de dire – en disant que la loi Gayssot n’est pas touchée par le comment dirais-je, l’anticonstitutionnalité de la loi sur le génocide arménien – que en fait, ce n’est pas au législateur, c’est-à-dire aux politiques, de dire l’histoire. Mais par contre la loi Gayssot, elle est valide parce que c’est Nuremberg, c’est-à-dire un tribunal militaire !?
C’est-à-dire ce que nous vend aujourd’hui un escroc comme Klarsfeld, c’est que finalement ce n’est pas aux politiques et aux législateurs de dire l’histoire pour le génocide arménien. Mais par contre le militaire lui a le droit de dire l’histoire. L’armée a le droit de dire l’Histoire pour le génocide juif.
Or dans la hiérarchie de l’incompétence et de l’invalidité, et de l’absence de sérieux historico-universitaire, il me semble moi que le militaire est encore au dessus du politique. Ce qui veut dire que, si je veux bien résumer : le génocide arménien, on n’a pas le droit de criminaliser sa négation parce que le politique n’a pas le droit, n’a pas à dire l’histoire, mais par contre on peut criminaliser celui qui veut discuter de la réalité historique de la séquence 33-45 quant au génocide juif. Mais ça on n’a pas le droit d’y toucher parce que si le politique n’a pas le droit de l’Histoire, le militaire lui a le droit de la dire.
Donc il faut savoir aujourd’hui que le politique n’est pas un historien sérieux mais le militaire lui, oui. C’est exactement la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui, qui est une situation à la fois absurde, grotesque, qui bafoue l’intelligence comme je dis toujours, le Logos et la République.
Et la question c’est : combien de temps va-t-on encore tenir sur ce cirque, cette mascarade qui insulte l’intelligence, la logique l’histoire et la République ?
Et la réponse c’est : combien de temps va encore durer cette domination obscène communautaire sur la France ? C’est la même question.
L’analyse Toddienne
Alors Todd, là – c’est bien parce qu’on change un peu de sujet – est un des meilleurs analystes et un des plus courageux sur le côté dévastateur, sur le plan social, du processus mondialiste dont l’Union européenne est un des vecteurs et un des relais. Et un qui ose le plus, de façon la plus courageuse à l’intérieur des médias. Parce que je fais largement aussi bien que lui, mais en dehors. J’en ai été chassé. On verra d’ailleurs pourquoi lui n’en est pas chassé peut-être.
Il fait un très bon travail pour dire effectivement que l’Union européenne est une catastrophe, que l’euro n’est pas viable, et qu’il va falloir en sortir. Et quelque part, il fait l’apologie d’un « protectionnisme raisonné ». Il est en fait très proche de la ligne économique de Marine Le Pen.
Là où il s’arrête à un moment donné, c’est quand il dit que le responsable de tout ce processus impérial antisocial, profondément destructeur… Il met systématiquement tout sur le dos de l’Allemagne.
Ce qui est assez bizarre et en disant en gros, que tout ça amène à Hitler.
Or dans sa manière de présenter les choses de manière un peu floue, il nous ferait penser que finalement le processus impérial qu’on subit en ce moment serait de « l’hitlérisme ».
Or historiquement, je dis que là c’est la limite de l’honnêteté de Todd.
Todd ment parce qu’il suffit d’avoir lu Eustace Mullins, il suffit d’avoir lu Ezra Pound, il suffit de s’être intéressé à la question de l’entre-deux-guerres pour savoir que Hitler est arrivé au pouvoir justement parce qu’il s’est opposé à ce processus mondialiste qui existait déjà à l’époque et qui avait réduit l’Allemagne à la situation de la Grèce actuelle. Et qu’en réalité, ce processus mondialiste et impérial a amené Hitler mais pas comme aboutissement d’une logique. A amené Hitler parce qu’Hitler s’est opposé radicalement et violemment à ce projet.
Effectivement à cause de la folie et de la bêtise mondialiste, nous avons eu Hitler.
Et ça c’est Todd qui saute des médiations et qui fait un peu l’idiot parce que quand on dit « Hitler », c’est comme quand on dit « juif ». Là, à un moment donné, « tous les fils se touchent ».
Et puis quand on dit « juif » et « Hitler » de la bonne manière, on peut continuer à aller chez Taddeï, voyez.
Donc là je reprendrai Todd pour dire que « Todd, il n’est pas mauvais », mais Hitler n’est jamais que le type qui à un moment donné, a émergé dans « la Grèce de l’époque » à cause de la destruction de l’Allemagne. Qui est exactement le même processus que la destruction de la Grèce, aujourd’hui.
Et donc on peut montrer les mêmes du doigt. Et au somment de la pyramide de la domination, il n’y a pas l’Allemagne.
L’Allemagne joue sa carte dans ce jeu-là, mais c’est un jeu qui lui est imposé et qu’elle peut jouer parce qu’elle a des qualités intrinsèques qui sont liées au capitalisme rhénan. Mais elle n’a pas instillé ce processus mondialiste qui est fondé sur la haute finance spéculative et la création de fausse monnaie et la logique de la dette.
La logique de la dette n’est pas la logique allemande. La logique allemande est une logique de capitalisme industriel productif de valeur ajoutée. Ce n’est pas un capitalisme comprador de manipulateurs financiers. Et là, il ne faut pas lire Max Weber mais Sombart pour comprendre.
Et là Todd fait l’imbécile. Il fait l’imbécile parce qu’il montre bien effectivement l’Allemagne pour cacher Wall Street. Et à Wall Street, c’est pas des allemands.
Alors que peut-être à un moment donné, je sais pas si Todd fait ça parce qu’il sait très bien que s’il va au-delà, un peu plus loin dans son analyse, il me rejoint – mais il me rejoint aussi sur le ban des maudits – et qu’il passera plus à la télé et puis qu’il est aussi universitaire, etc. Ou alors s’il n’arrive pas à le faire parce que là, c’est pour des questions je dirais, « d’idiosyncrasie familiale », parce qu’il se rappelle qu’il a un grand-père qui était rabbin à Bordeaux.
Je sais pas voilà, mais moi j’aime bien accompagner Todd quand il fait une critique de qualité. Mais là comme je fais avec Ramadan, à Nabe et les autres, je dis : « Todd tu mens deux fois. »
- parce que le sommet de la logique du processus mondialiste n’amène pas à Hitler comme logique finale. Il amène à Hitler comme catastrophe mais comme catastrophe épiphénoménale, comme catastrophe en réaction,
- et au sommet de ce processus mondialiste à laquelle l’Union européenne participe et appartient et dont en ce moment l’Allemagne essaie de tirer son épingle du jeu – mais ce n’est pas elle qui a instauré la dynamique ; elle n’est pas au cœur du dispositif. Au cœur de ce dispositif et de cette dynamique, il y a Wall Street, c’est-à-dire la City et Wall Street. C’est-à-dire non pas le capitalisme entrepreneurial industriel productif de valeur ajoutée qu’incarne le capitalisme rhénan allemand mais bien le capitalisme comprador hautement spéculatif financier, basé sur l’argent dette et la fausse monnaie et l’usure, au sens le plus radical du terme, qui est cette logique anglo-américaine City de Wall Street et qui touche pas la communauté allemande.
Donc Todd : « C’est bien. Tu peux encore un peu enfumer ceux qui sont pas tout à fait au niveau. Mais moi je fais le même boulot qu’avec Michéa ».
Comme on m’a dit récemment : « Michéa il vise bien, mais il tire pas. » Oui c’est vrai, à un moment donné, il faut viser, puis il faut tirer.
Et puis Todd, il vise bien, sauf qu’à un moment donné, il faut viser dans une certaine direction. Là d’un seul coup « hop. » La trajectoire dévie.
Donc moi mon boulot, c’est de vous ramener dans le droit chemin. Allez jusqu’au bout de votre analyse, jusqu’au bout de la logique.
Pour ça, y’a deux choses : y’a la morale et le Logos. La logique jusqu’au bout et la saine morale universaliste. Cette logique et cette morale vous obligent, si vous ne voulez pas trahir votre propre démarche, c’est-à-dire être des clairs traitres, à aller jusqu’au bout.
Et jusqu’au bout y’a pas l’Allemagne et y’a pas Hitler. D’accord ? Voilà. Donc attention à la prochaine fois.
La nouvelle lutte des classes ?
(analyse Soralienne)
Oui alors pour élargir effectivement sur le sujet, on voit bien que la lutte des classes est toujours aussi vivante qu’avant. On nous avait vendu « la fin de la lutte des classes » avec « la fin de l’histoire », le déconstructionnisme. Enfin tout le monde y était allé un peu de sa petite touche qui correspond à l’effondrement de l’URSS, etc.
C’est pas parce que le socialisme réel s’est effondré qu’il a aboli l’analyse de classes très pertinente qu’a faite Karl Marx. On voit très bien que la lutte des classes est plus vivace que jamais puisque la violence sociale est plus vivante que jamais. Les richesses sont plus que jamais mal partagées comme l’explique très bien Todd et comme s’en réjouit profondément pour des raisons confessionnelles monsieur Attali.
Et il faut aujourd’hui réactualiser la lutte des classes. On voit bien qu’aujourd’hui, nous avons une lutte des classes mondiale entre des « prédateurs nomades » et des « sédentaires productifs ». Et nous sommes bien dans un combat de « sédentaires productifs » contre « nomades prédateurs ».
Et il faut bien comprendre que pour être productif en réalité, si on comprend bien ce que c’est la logique de la production selon les critères marxistes, il faut être sédentaire. Pour produire, il faut être enraciné.
Le nomade ne produit rien. Il produit de l’échange, il peut produire de la manipulation, il peut produire de la dynamique… à la limite, mais il ne peut pas produire. Pour produire il faut être fixé.
On ne fait pas… On ne produit pas, ni des pommes de terre, ni des voitures, en prenant des avions, comme monsieur Attali ou même d’ailleurs comme monsieur Ramadan.
Et nous sommes bien dans une logique là de ce qu’on appelle finalement « le pouvoir de la communauté internationale » qui sont les gens qui appartiennent à « la communauté de ceux qui existent à l’international », c’est-à-dire « les déracinés cosmopolites du haut », c’est-à-dire « l’hyperclasse ». Et eux sont intrinsèquement les bénéficiaires de la lutte des classes, ceux finalement qui instillent aujourd’hui l’oppression de classe et qui sont finalement les gagnants de la lutte des classes.
Et les perdants de la lutte des classes sont tous les enracinés du monde entier, c’est-à-dire tous les sédentaires du monde entier, qu’ils soient d’ailleurs du Tiers-Monde, de France, etc., etc., c’est-à-dire les producteurs.
Et il faut bien rappeler que pour être producteur, il faut être enraciné et que finalement le statut du nomade – ce qui explique peut-être la vision du monde de Bernard-Henri Lévy – le nomade est intrinsèquement un « parasite », intrinsèquement un parasite au sens marxiste du terme. C’est-à-dire que c’est un non-productif.
Il peut être au mieux intermédiaire, intermédiaire entre le producteur et le consommateur et il touche sa commission…
Et à un moment donné, il prend le pouvoir. C’est la prise de pouvoir de la classe intermédiaire des marchands issus des comment dirais-je, des laboratores que j’explique très bien dans Comprendre l’Empire et qui fait qu’à un moment donné ceux qu’ont le pouvoir sur le monde n’appartiennent à aucune des catégories du tripartisme traditionnel. C’est pour ça qu’ils mènent le monde au chaos et qu’ils sont totalement illégitimes d’un point de vue anthropologique.
Là, j’emploie des concepts qui dépassent un peu les capacités d’Emmanuel Todd – mais c’est pas grave. Il peut essayer d’y accéder. Ou de Michel Onfray, disons. Il faut qu’ils travaillent encore un peu, voilà.
Et aujourd’hui la lutte des classes, elle est celle-là : c’est la lutte des classes au niveau mondial des « prédateurs nomades » qu’on peut appeler aussi « cosmopolites » contre les « producteurs sédentaires ».
Et en général, y’a une solidarité universaliste des producteurs sédentaires contre une solidarité de ce tout petit nombre de prédateurs nomades qu’on appelle aujourd’hui « la mentalité cosmopolite », qu’on appelle « la communauté internationale ».
C’est-à-dire quand on dit « la réaction de la communauté internationale », « les intérêts de la communauté internationale », il faut le prendre au sens littéral du terme.
Quelle est la communauté internationale ? Quelle est la communauté qui incarne l’international ? Quelle est la communauté qui est présente elle et elle seul à l’international, c’est-à-dire présente dans tous les pays et qui est systématiquement non pas du côté des producteurs mais au niveau de la superstructure, c’est-à-dire on va le dire, des « exploitants », des « parasites » ou peut-être au mieux des « dynamiseurs d’économie » quand on peut leur trouver, à la marge, un intérêt sur le plan de la production ?
Et ça c’est la lutte des classes actuelle. Elle explique tout ce qui se passe en ce moment. Elle explique tous les positionnements. Elle explique tous les choix politiques. Elle explique tous les mensonges, notamment celui par exemple d’un comment dirais-je, d’un Mélenchon qui est dans une contradiction radicale par rapport à cette vraie lecture de classes puisque lui prétend défendre le peuple productif contre…
Et pourquoi ? Normalement un immigrationniste qui est un type qui fait l’apologie du nomadisme est forcément un traitre et un ennemi des producteurs.
Il n’y a de producteur que le sédentaire. Il faut bien le comprendre. Et le nomadisme amène naturellement au parasitisme. Ça peut être le parasitisme violent des prédateurs nomades de type… comme les Huns, comme certaines hordes somaliennes aujourd’hui. On voit très bien.
Et puis derrière, il y a l’éternel producteur enraciné qui a donné, qui a fait que la société humaine a muté à un moment donné comment dirais-je, du chasseur cueilleur à l’agriculteur. C’est le début de la sédentarisation et du vrai producteur avec le début de l’artisanat, etc., etc.
Et éternellement quand on est de gauche – sinon on est pas de gauche – on doit être du côté du sédentaire producteur contre son ennemi historique héréditaire et actuel qui est le « nomade parasite exploiteur ».
Et comme par hasard dans cette catégorie-là, on trouve Bernard-Henri Lévy, Attali, Minc, à la marge Tariq Ramadan – c’est un accompagnateur.
Et on a bien cette lutte des classes qui nous est imposée par le mondialisme et qui est validée par le mondialisme et qui explique actuellement ce combat mondialiste pour ou contre l’Empire.
L’élection de Vladimir Poutine
Poutine a été élu par les sédentaires producteurs, voyez.
Et qui le déteste ?
Les prédateurs nomades qui eux, lui ont mis dans la gueule… Notamment y’a un truc très symbolique. L’ancien champion d’échec Kasparov qui est typiquement un type de l’hyperclasse, un bénéficiaire de la mondialisation et un « homme mondial. Qui d’ailleurs peut, ça l’empêche pas d’être un homme très intelligent. Il a la haine de Poutine alors que Poutine défend par excellence – et c’est pour ça qu’il est légitime et qu’il a été réélu au premier tour avec 62-63 % des voix –, parce qu’il défend « le sédentaire producteur russe » et que c’est parfaitement identifié par les russes.
Que malgré tout ce qu’on peut luire reprocher, qui à mon avis…
Les impératifs de la « real politique ». Il faut bien qu’il s’appuie sur quelque chose pour avoir le pouvoir : il s’appuie sur l’armée et sur l’appareil de production. Donc il contrôle effectivement par sa domination du militaire et du policier, l’oligarchie productive russe, à condition qu’en dernière instance, elle rapporte à la Russie.
Donc sa position est une position assez saine qui rejoint un peu la position maoïste du Mao des années 50 – pas de la « révolution culturelle »…, d’avant.
Elle est totalement défendable en tant que marxiste la position de comment dirais-je, de Poutine. Et je pense d’ailleurs qu’un type comme Douguine dit exactement ce que je dis avec d’autres outils eurasiatiques, des outils un peu légèrement différents, pris à la tradition. Et il dit exactement la même chose pour ce qui est de légitimer Poutine comme chef d’État légitime et en dernier instance, bon pour son peuple.
Et le peuple, c’est toujours les sédentaires producteurs. C’est pas ceux « qui font que passer », c’est pas les nomades et les nomades parasites. Donc les nomades parasites qui ont manipulé les révolutions colorées dont un des archétypes est Soros.
Soros, nomade parasite typique qui dans un monde traditionnel n’aurait pas le droit d’exister. Il serait en prison. Dans la monarchie française de nos rois très catholiques, il serait dans une fillette. Il aurait été chassé par saint Louis. Faut bien comprendre.
Mais lui, je comprends qu’il déteste Poutine. Parce que Poutine remettant en place au cœur de la Russie l’intérêt du sédentaire producteur, c’est-à-dire du russe qui travaille effectivement, il agace et il gène au niveau du business et au niveau de la domination, un Soros qui est un nomade parasite.
Donc la bande à Soros se venge en instrumentalisant les étudiants idiots, en mettant de l’argent comme le font les qataris en banlieue aujourd’hui sur un autre critère.
Soros le fait sur les « droits de l’homme » et la « société ouverte », en s’appuyant sur les je sais pas, les travaux de ce philosophe anglais qui vient des maths et de la logique. Donc c’est toujours les plus nuls. C’est pas Wittgenstein, c’est Karl Popper…
Lui s’appuie sur les « droits de l’homme » et la « société ouverte » – société ouverte veut dire nomadisme – et l’autre s’appuie sur le soi-disant wahhabo-salafisme quand c’est les qataris. Mais c’est toujours ça, de toute façon, pour nuire à ceux qui défendent les intérêts des sédentaires producteurs.
Faut pas oublier que cet Islam contre lequel je lutte moi est une Islam mondialiste qui en dernière instance est aussi la vision dominatrice de gens qui sont des impériaux au dessus des sédentaires producteurs, c’est-à-dire antinationaux, transnationaux, et qui se posent pas la question de l’intérêt de la production.
Parce que dès qu’on se pose la question de l’intérêt du producteur, notamment du producteur français musulman, on se retrouve avec Fils de France et Camel Bechikh. On se retrouve pas avec Ramadan.
C’est assez facile à démontrer de façon pratique, au niveau de la vie quotidienne, au niveau des acquis sociaux, au niveau de la relation à l’autre. Je le dis bien, au niveau de la vie quotidienne, voilà.
Ce qui est bon, c’est ce qui est bon pour les petites gens au niveau de la vie quotidienne ; le reste c’est de l’enfumage : que ce soit l’enfumage conceptuel de BHL, l’enfumage conceptuel de Ramadan ou l’enfumage conceptuel de Soros, ou même un certain enfumage soi-disant théologico-islamique qu’on ira chercher chez le supérieur hiérarchique de Ramadan, qui je vous signale est le prêcheur numéro un de Al-Jazeera [Youssef al-Qaradâwî]. C’est lui qui a décrété la fatwa qui a permis la mise à mort de Kadhafi en criant « Allah akbar. » Kadhafi qui était lui le grand, grand protecteur des sédentaires producteurs d’Afrique.
Donc tout ça est totalement cohérent et incontournable et pour ça aujourd’hui, pour me contrer, il faut en arriver pratiquement à faire tuer des petits enfants à la sortie des écoles pour me faire fermer ma gueule. Parce que j’ai tellement raison que je ne vois plus d’autres moyens.
Quatrième partie
Jean-Michel Ribes et la liberté de l’Art
Oui alors j’ai appris que Monsieur Ribes, qui avait commandité la pièce de théâtre « Golgota picnic » où en fait on nous expliquait que c’était de l’art donc intouchable. Parce que dans la société bourgeoise l’art a un statut privilégie : c’est l’exception culturelle.
L’exception culturelle : c’est un truc… Y’a deux trucs qui sont finalement transcendants à la réalité quotidienne : c’est la « Shoah » c’est-à-dire les juifs, et l’art. Là, ça excède les catégories triviales du quotidien. C’est… D’un seul coup ça s’appelle « intouchable », « indiscutable », « hors catégorie ».
Donc on avait le droit de cracher à la gueule du Christ et de lui jeter de la merde à la gueule parce que c’était une pièce de théâtre ; donc c’était de l’art.
Alors moi je réponds à ce pauvre monsieur Ribes qui vient de se faire jeter je crois, une tarte à la merde à la gueule, que c’est une performance artistique à laquelle il vient de participer. Donc que ce n’est pas une agression et que c’est de l’art. Puisqu’on nous a bien expliqué depuis l’avant-garde qui a succédé historiquement à ce qu’on appelle « l’art contemporain », que tout était Art, comme nous explique très bien Ben Vautier, etc.
Donc qu’il ne se plaigne pas. Il aime l’art et il aime l’art radical avec de la merde. Et il vient de participer à comment dirais-je, ce qu’on appelle « une performance artistique à la merde ». Donc tout ça est cohérent et je dirais, on peut appeler ça « retour à l’envoyeur », on peut appeler ça comment dirais-je, « être mis face à sa logique ».
Il vient d’être mis je dirais, de façon assez peut-être désagréable pour lui, face à sa logique et à la logique bourgeoise typique qui fait qu’on ne pouvait critiquer soi-disant au nom de la religion, du respect, etc. cette pièce de merde avant-gardiste subventionnée sans intérêt qui était « Golgota picnic ».
The Artist
Alors j’ai fait l’effort d’aller voir The Artist pour pouvoir en parler. Je vais très rarement au cinéma.
J’ai une position assez ambigüe au départ, parce que j’ai beaucoup aimé les deux OSS 117 de ce Michel Hazanavicius qui par ailleurs, que je connais de longue date pour des raisons de hasard de l’époque Canal +, que j’ai toujours pris pour un imbécile sans talent.
Et donc je suis étonné, à un moment donné, qu’il arrive au sommet de la pyramide cinématographique. C’est-à-dire d’avoir un Oscar du réalisateur qui le met au niveau des Scorcese, des Bergman, des Antonioni, etc.
Je suis allé voir le film je veux dire, sans arrière-pensée, parce que j’étais effectivement très agacé. Mais j’ai été obligé d’admettre qu’OSS 117, le 1 et le 2 – encore mieux que le 1 – étaient excellents. Et excellents aussi dans la réalisation.
Alors y’a aussi, je crois, Jean-François Halin qui a écrit les dialogues. C’est peut-être pour ça que le film est un peu intelligent. Mais c’est du très bon cinéma comique qui renouvelle le genre avec un personnage comme Dujardin qui est un nouveau comique français de très bonne qualité qui ne fait pas de l’imitation. C’est pas Gad Elmaleh qui est une fausse valeur tenue à bout de bras par la-communauté-qu’on-a-pas-le-droit de-nommer.
Dujardin est un très bon comique français qui a un jeu nouveau. C’est-à-dire comme de Funès a inventé quelque chose qui n’était pas Bourvil, qui n’était pas Fernandel, il a inventé un comique nouveau à la française auquel d’ailleurs les américains ont été très sensibles. Le talent du film, c’est lui. C’est vrai que Dujardin est très bon.
En France, je pense qu’il y a deux grands acteurs : y’a Dujardin et Dieudonné. Il faudrait les faire jouer ensemble. Si un jour on reprend le pouvoir de notre propre pays. Peut-être que je referai du cinéma d’ailleurs puisque c’était ma vocation première. Et je ferai jouer dans un duo à mon avis très explosif, les deux meilleurs acteurs français que sont Dieudonné et Dujardin.
Donc pour arrêter cette digression, je suis allé voir The Artist en étant agacé de me dire : « Putain comment Hazanavicius peut être un génie alors que c’était vraiment un con ? Et quand il parle du film, il ne sait même pas s’exprimer. Il fait des métaphores sur le football, voyez. Je me dis, je ne comprends pas quoi.
Et je suis rassuré parce que le film n’est pas terrible, voilà. Alors maintenant on va dire pourquoi le film n’est pas terrible.
Ce film en fait, qui est un film muet en noir et blanc, très professionnellement bien fait, est un truc qui se rapproche, si on parle de la musique, du « sampling ». C’est-à-dire que c’est la mise bout-à-bout d’extraits de films hollywoodiens de la mythologie hollywoodienne noir et blanc.
Y’a des types qui se sont amusés à le faire. Bon on sait qu’il y a un peu de Sunset Boulevard, un peu de Dansons sous la Pluie. Enfin voilà. C’est un collage. Ce scénario, d’assez mauvaise qualité – puisqu’on va parler du scénario – est une mise bout-à-bout de citations – refaites évidemment –, de citations de films, qui sont dans la mythologie du cinéma à grand spectacle de masse hollywoodien. Donc déjà, l’histoire n’est pas une histoire authentique et est assez faiblarde en fait.
Donc en fait, ce film qui n’est pas un film français. D’abord il est tourné à Hollywood avec des techniciens hollywoodiens. C’est un pur hommage « premier degré », un lèche-cul-tage bien plus lèche-cul-teux encore qu’était La Nuit Américain de Truffaut qui est le ralliement de Truffaut au cinéma de merde, au cinéma « bourgeois de gauche ». Qui a valu à Godard de se fâcher avec lui.
Le film de La Nuit Américaine est un film insupportable et sur le fond et sur la forme. Et là, on est encore bien plus dans la prosternation parce que c’est vraiment même pas une prosternation de l’aventure du cinéma en tant que « comment on le fabrique ». Puisque La Nuit américaine, c’était ça. C’est une prosternation devant le cinéma en tant que produit de masse pour la ménagère idiote américaine. C’est-à-dire pour faire pleurer la conne du vendredi soir. Celle que Edward Bernays (Les Torches de la Liberté) avait mis à la cigarette au nom du féminisme et avait fait voter pour la première fois, avait fait accompagner la Première Guerre mondiale, etc.
On est donc dans le contraire même du cinéma européen. Non seulement par rapport à l’équipe technique et au contenu. Mais on est vraiment dans le cinéma américain dans ce qu’il a de plus détestable.
C’est-à-dire que le cinéma européen a toujours été une mise du cinéma, au service d’une « conscience sociale » et d’une « critique sociale ». Et le grand cinéma européen est le cinéma français d’avant la Deuxième Guerre mondiale. Et après, le cinéma italien d’après la Deuxième Guerre mondiale. Ce sont les deux grands cinémas européens. Le cinéma européen est un cinéma de créateurs, en général non industriel dans sa fabrication et qui est toujours un point de vue critique sur la société actuelle. En cela le cinéma européen a beaucoup à voir avec la littérature.
Le cinéma américain tel que vient de le parodier je dirais, The Artist, à la suite finalement de Besson qui est aussi, Luc Besson. C’est à peu près le même genre de merde. Besson aurait pu produire The Artist, si c’était pas Thomas Langmann qui l’avait produit.
The Artist, c’est de l’anti-cinéma européen qui est un petit exercice de style très réussi sur le plan technique, pas très réussi sur le plan de la narration, et sans intérêt sur le plan du message. Dont la qualité essentielle, comme l’a dit Spielberg, est le chien. Je pense que le meilleur acteur du film est le chien. Après, c’est sans doute Dujardin. Et après on voit que c’est correctement fait. C’est glacial et correctement fait.
Mais de dire, de s’extasier du succès d’un film français alors que ce film-là est un film de pure soumission à la machine américaine hollywoodienne qui n’est pas justement un cinéma de la conscience mais qui est un cinéma producteur d’idéologie dominante au service de l’impérialisme américain. Donc c’est le cinéma, le film-même du ralliement et de la soumission servile comment dirais-je, à la machine de propagande américaine. Et c’est la négation même du cinéma européen. C’est une certitude. C’est un petit film.
Ce film ne mérite pas plus un Oscar que je dirais, Obama ne mérite le prix Nobel de la paix. C’est à peu près la même logique des Oscars que la logique des prix Nobel. C’est-à-dire, c’est une machine de l’idéologie dominante qui a à voir avec la domination impériale mondialiste. Y’a l’ONU. Y’a l’OMC. Y’a les ONG. Y’a les Oscars. Y’a les prix Nobel. C’est la même chose. C’est une grande machine à domination mondiale.
Et d’un seul coup, on voit que quelques petits français ont droit à leur part du gâteau pour je dirais, leur ralliement, leur soumission, leur trahison. Même s’ils en ont pas conscience, ils ont pas l’intelligence pour le… Hazanavicius n’a pas l’intelligence pour comprendre ce que je suis en train de dire. Mais c’est ça dans les faits.
Et on voit d’ailleurs que dans cette chaine de ralliement et de soumission, ce n’est pas une trahison à l’esprit français parce qu’on est pas. Herrmann derrière Dujardin. Thomas Langmann derrière Hazanavicius. Hazanavicius derrière Hazanavicius. Et derrière quand on remonte : [Harvey] Weinstein. C’est-à-dire que là-dedans, y’a que des membres de la fameuse communauté internationale qui a intérêt au mondialisme parce que c’est son intérêt. Et qui travaille pour effectivement une autre jonction, une autre « joint venture ».
Tout à l’heure, c’était la soumission de la France à Israël dans le commentaire de la catastrophe de Toulouse. Et là, c’est la soumission de la France intégralement au niveau de son appareil artistico-critique à l’impérialisme américain. Et on voit bien que tout ça d’ailleurs doit se rejoindre.
C’est la soumission globale de la France à l’impérialisme américano-sioniste par le cinéma, par les manipulations de drames communautaires. On est dans cette globalité hégélienne qui sent pas très bon. Et ce qui est intéressant, c’est d’expliquer pourquoi The Artist a eu cinq Oscars. Ce qui est beaucoup plus intéressant que le film lui-même qui laissera que très peu de traces. C’est un petit film. Ça aurait mérité d’être un court-métrage. Et il ne remplit pas ses objectifs de cinéma muet qui exprime sans le recours au dialogue. C’est-à-dire que c’est faux. C’est pas vrai. En fait de ce point de vue là, c’est pas très réussi.
Donc je pourrai me remettre dans la critique de cinéma qui est un truc que j’aimais bien à une époque. Mais je pense que j’en ai assez dit là-dessus. Et je pense d’ailleurs que tous les cinéphiles seront à peu près d’accord avec moi. Ce succès est totalement disproportionné. Et ce succès s’explique par le politique et non pas par le cinématographique. Et d’ailleurs, on appelle ce monsieur Weinstein, « le Punisher d’Hollywood ».
C’est un gros porc de cent cinquante kilos qui a des affaires de viol derrière lui. Je n’aimerai pas, moi, être Dujardin et être obligé d’embrasser ce mec-là sur les deux joues quand je connais finalement que, alors que Dujardin est un authentique talent français. C’est un peu dommage qu’on soit obligé aujourd’hui, lui-même soit obligé, d’en passer par là.
Mais c’est une soumission que nous vivons tous. Enfin que nous vivons tous, sauf moi et Dieudonné. Parce qu’on a pris les risques d’y échapper. Mais c’est toujours le même genre de soumission, qui ne [doit pas être] très agréable quand on aime effectivement la culture européenne, la France et son indépendance, et son statut d’artiste.
Ce qui est intéressant, pour rebondir, c’est qu’à cette soirée des Oscars, un autre film a obtenu autant de succès, en termes de statuettes, que The Artist.
C’est un film, lui, fait par Scorcese, qui a été un grand cinéaste jusqu’aux Affranchis. A partir de Gang Of New York, c’est devenu un très mauvais cinéaste. C’est étrange. C’est plus le même cinéaste. Il est fatigué. Il en a rien à foutre. Il veut du pognon. Mais je veux dire : de Taxi Driver aux Affranchis, nous avons un très grand cinéaste non-américain. C’est un cinéaste « en Amérique », mais c’est pas un cinéaste américain. Et depuis il fait pratiquement du Spielberg, bien que Spielberg ait détesté The Artist. Parce qu’en fait, c’est l’ennemi juré, à l’intérieur du lobby cinématographique, de Weinstein. Ce qui veut dire que même à l’intérieur de la communauté du cinéma, y’a des haines. Et c’est ça qui est assez drôle. Parce que, toujours, l’histoire est toujours plus complexe. C’est jamais simple.
Et ce qui est marrant, c’est que la France n’a rien dit, d’une certaine manière, sur le fait qu’un film a eu autant d’Oscars que The Artist, qui est ce film qui s’appelle Hugo Cabret – le titre est très mauvais – qui est en fait un hommage rendu par Scorsese à Georges Méliès qui est, avec Louis Lumière, sur le plan technique, l’inventeur du cinéma poétique et du cinéma comme art. Et qui est un français et qui, il faut [le] savoir, a terminé marchand de bombons à la Gare Montparnasse, parce que totalement ruiné et abandonné. Toujours par d’ailleurs, les élites industrielles françaises.
Mais ce qui est intéressant, c’est que nous n’avons absolument pas relayé cet hommage rendu par Scorsese – un très grand cinéaste, lui, qu’est autre chose qu’Hazanavicius – à Georges Méliès, qui est le sujet du film Hugo Cabret. Et qui a d’ailleurs eu autant d’Oscars que l’autre.
C’est-à-dire que nous ne sommes plus français. Parce que normalement, on devrait se réjouir que Scorsese, un grand cinéaste, obtienne cinq Oscars pour rendre hommage, à travers un film, à un génie du cinéma mondial qui est français et qui incarne le génie français, qui est Georges Méliès.
Or ça, ça n’a pas intéressé les médias. Ce qui a intéressé les médias, c’est qu’une bande professionnelle du cinéma de deuxième zone, qui sont liés à la bande à Canal +, aille finalement se prosterner avec un petit produit industriel froid, devant la machine hollywoodienne. Et finalement soumettre la France à l’Amérique. Et ça, ça en dit long sur l’absence de conscience, l’absence de culture et ce ralliement permanent des élites françaises à tout ce qui n’est pas français.
Donc j’insiste là-dessus et je ferai après, pour faire une dernière petite pirouette, remarquer que le cinéma a été inventé, quand même, par des français. Par Louis Lumière, comme le rappelait très bien Godard dans un film assez intéressant qui s’appelle Le Mépris. Il se sert de la médiation de Fritz Lang pour le dire.
Voilà. Les français ont inventé le cinéma, mais n’ont pas su en faire un art de masse et une industrie. Est-ce qu’on doit s’en plaindre ? Je sais pas. C’est peut-être finalement pas si mauvais signe.
Et je rappelle, quand même, que l’inventeur du long-métrage et du cinéma américain, est Griffith. Parce que j’aime bien, parce qu’il y a, toujours pareil. Comme moi, toutes mes idées me sont récupérées et piquées par Zemmour , c’est un peu les mêmes processus systématiquement.
L’inventeur du long-métrage et du cinéma américain est Griffith. Et le premier film américain, qui est un vrai film de long-métrage, est La Naissance d’un Nation. On en passera un extrait.
Qu’est-ce que La Naissance d’une Nation ? C’est une apologie du Ku Klux Klan.
C’est intéressant de voir d’où vient le cinéma américain. Et d’où vient Hollywood.
Petite pirouette pour les gens qui ont un peu de culture.
Égalité et Réconciliation présente Au Bon Sens
(produits sains & enracinés)
Alors je suis obligé de faire une petite mise au point, parce qu’on a mis effectivement en lien sur le site Égalité & Réconciliation, une petite structure qui vend des produits écologiques, qui s’appelle Au bon Sens.
Alors on nous a reproché de faire de la publicité.
Alors je vais dire, c’est plus que de la publicité. Les jeunes gens qui ont monté la structure Au bon sens, sont des militants d’Égalité & Réconciliation et d’ailleurs des cadres locaux de longue date d’Égalité & Réconciliation qui ont décidé de vivre un retour à la campagne familial. Et effectivement de ne pas seulement faire du « commentaire Internet » ou de vivre dans les concepts – comme souvent les internautes de la résistance au mondialisme –, mais de vivre la résistance au mondialisme et ce que ça implique concrètement par un travail qui consiste effectivement à produire de l’offre écologique.
Et quand ils nous ont proposé… Ça à voir avec les ce qu’on appelle « l’économie solidaire » – mais l’économie solidaire ça peut être à l’intérieur de la France ; on n’est pas obligé de s’habiller en africain pour que ça veuille dire quelque chose ; ça peut être entre le Lubéron et le Larzac, voyez. Solidaire, c’est pas toujours tiers-mondiste.
Donc en fait, quand ces jeunes sont venus – ces jeunes camarades – sont venus – qui sont un couple marié, qu’ont des enfants, c’est-à-dire qu’ils sont dans le sérieux de la vie : ils ne vivent pas de l’argent de poche de leurs parents en votant Besancenot, voyez – nous ont dit qu’ils voulaient monter une structure pour faire la promotion de produits écologiques et de producteurs écologiques, c’est-à-dire effectivement d’aider à vendre des produits avec le moins de médiation possible, non seulement nous les avons aidés, mais nous les avons cofinancés. C’est-à-dire que nous sommes actionnaires. C’est-à-dire que Au Bon Sens est une création d’Égalité et Réconciliation.
Car pour les gens qui comprennent pas, j’explique depuis quelque temps qu’il y a l’analyse politique, il y a la déferlante mondialiste et son incroyable violence qui amène d’une façon ou d’un autre à la tragédie de Toulouse. Et il y a enfin ce que nous pouvons faire nous, comme résistants : nous pouvons produire de la critique mais aussi il faut que nous pensions à notre survie. Et pour ça, il faut créer des réseaux de solidarité, de la production, et de l’autonomie, et de l’économie. Sinon on est un « gauchiste » qui veut contester le système en espérant toucher des subventions de l’État. Voyez, c’est l’éternelle escroquerie du cinéma de la ceinture rouge et des adeptes de Bertold Brecht.
Quand on conteste le système, le système ne vous fait pas de cadeau. Et il faut produire de l’autonomie.
Et le meilleur exemple pour ça, c’est Dieudonné. Dieudonné existe parce qu’il est autonome économiquement. Et personne ne lui reproche de faire payer trente euros à ces spectacles parce que c’est comme ça qu’il peut défier le système, qu’il peut accepter d’avoir des procès et payer ses lourdes condamnations.
Et donc nous sommes dans cette logique d’indépendance économique, de solidarité et de politique réelle. C’est-à-dire impliqués dans la production et dans l’échange réel. Pas uniquement le baratin, le commentaire, en espérant que l’argent nous tombe de quelque part. Donc le projet comment dirais-je, Au Bon Sens est un projet E&R à 100%. C’est dans la logique de ma vision. J’ai bien dit : commentaire politique, autonomie, solidarité ». Une logique de dissidence exactement comme les dissidents soviétiques étaient des réseaux de solidarité concrets pour loger les gens, les nourrir, leur faire échapper à la police. Parce que moi je pense que nous allons pas gagner politiquement demain.
Je pense que le mondialisme va être de plus en plus violent. Et ce que nous venons de vivre notamment à Toulouse est appelé à se reproduire. Ce genre de chose met les gens comme moi en danger physique, il faut bien le comprendre. Parce que ça nous désigne comme les responsables et que nous pensons de plus en plus à notre solidité économique, à nos réseaux de solidarité, à notre même possibilité, à un moment donné de passer à la clandestinité.
Et dans cette logique-là, nous développons effectivement de l’économie solidaire, du réseau de solidarité – ça s’appelle SEL… S.E.L –, et nous avons d’ailleurs d’autres projets avec Piero San Giorgio qui est un membre d’Égalité & Réconciliation et dont nous vendons et diffusons l’excellent livre Survivre à l’effondrement économique. Il faut penser l’analyse de la domination impériale, penser la domination par le chaos et penser aussi à la question très concrète : Comment allons-nous survivre au chaos alors que nous ne sommes pas du côté des nomades prédateurs dominants ?
Voyez. Nous sommes du côté des enracinés producteurs et la réponse concrète, c’est aussi le développement de Au Bon Sens, l’implication de E&R dans Au Bon Sens.
Et donc je fais remarquer que les petits cons qui ont fait des commentaires en disant : « Vous faites du commerce, de la pub. » ne se sont jamais posé la question de notre site qui est valorisé à plus de deux millions d’euros, qui n’a jamais eu de publicité dessus, alors qu’il pourrait en faire comme il y en a sur plein d’autres sites. Qu’eux-mêmes ne se sont jamais posé la question, [eux] qui consomment de la dissidence en mettant leur petites commentaires de merdeux, sans jamais se poser la question de savoir comment vivent les vingt personnes qui font vivre ce site jour et nuit, et qui sont tous des bénévoles… Et que j’ai donc demandé moi, j’ai fait la liste des commentaires les plus mesquins et les plus stupides et je les ai fait bannir d’Égalité & Réconciliation. C’est-à-dire qu’ils n’auront plus accès à Égalité & Réconciliation.
Parce qu’effectivement, c’est finalement…, c’était gratuit. Et comme ils nous traitent de « commerçants », eh bien ils vont être punis par où ils ont péchés. Ils ne payent pas ?! Eh bien ils n’y ont plus accès à E&R. Parce que E&R, ça représente en équivalent travail de l’argent. Parce que même si c’est du bénévolat – revenir aux sains fondamentaux marxiste et maoïste –, il y a toujours derrière du temps de travail.
Moi, Égalité & Réconciliation, c’est trois à quatre heures de temps par jour. Produire ce que je suis en train de produire là – y compris les risques –, c’est des milliers d’heure de travail, de lecture. C’est un cerveau qui représente en termes de valeur ajoutée beaucoup, beaucoup d’argent. C’est des années, des années d’analyses, de combats, de prises de risque etc., etc. Tout ça, ça vaut cher.
Mais évidemment nous ne sommes pas dans le monde du commerce. Donc nous n’avons pas « l’obscénité » de vous dire combien ça vaut, de vous dire combien ça vaut normalement de pouvoir consommer une vidéo de Soral comme la mienne comment dirais-je, en termes de valeur pédagogique.
Je vous ferai remarquer que pendant ce temps-là, les connards comme Elie Wiesel prennent des centaines de milliers d’euros par conférence. Toutes mes conférences sont gratuites. Et quand on fait payer l’entrée cinq euros, c’est pour payer la location de la sale et parfois la sécurité. Nous sommes dans un monde de gratuité totale nous.
Et la chose la plus insupportable, c’est de nous faire cracher à la gueule parce qu’à un moment donné, on aide à ce que des gens puissent organiser leur survie. Je dis bien pas leur enrichissement, « leur survie ». C’est-à-dire reproduire leur force de travail, se nourrir eux, et nourrir leur enfants en prenant le risque d’aller vivre à la campagne, de faire de l’économie solidaire, de l’agriculture écologique authentique. Pas du tapinage à moustache comme José Bové qui a rallié lui via Cohn-Bendit, tous les autres. Qui aujourd’hui est député européen et qui ferme sa gueule avec sa petite veste en cuir, et qui se laisse insulter par Zemmour parce qu’il a baissé culotte.
Donc je dis non seulement comment dirais-je, le site Au Bon Sens est un projet que nous aidons. Mais nous n’en faisons pas la publicité : c’est nous. C’est une des applications Égalité & Réconciliation. Et que ceux qui ne le comprennent pas aillent voter pour Mélenchon ou rejoindre l’autre bouffon à moustaches-là, c’est la même chose. C’est la même bande. Vous verrez qu’à un moment donné, ils sont tous ensemble.
Donc je voulais faire cette petite mise au point. Et je dis que ceux qui s’amusent à faire des critiques haineuses méprisantes sur : « On fait du commerce, c’est du business… »
J’ai même entendu que « Soral gagnait de l’argent avec ses livres. »
Oui je gagne de l’argent avec mes livres.
Se sont-ils posé la question de savoir comment je payais ma survie, mon loyer, je nourrissais ma femme et ma fille ? Que je payais mes condamnations, que je payais mon avocat ?
Se posent-ils la question les petits merdeux qui ne conçoivent la vie que comme étudiants qui touchent l’argent de poche de leurs parents et qui espèrent demain passer leur vie dans l’éternel commentaire ironique à la Inrockuptibles ou à la Canal +, en touchant systématiquement de l’argent du système sans jamais vouloir le voir ou l’assumer ?
Que ces gens-là je le dis, aillent se faire foutre et je me ferai un plaisir systématiquement de les bannir.
Car ils ne nous méritent pas et c’est clair effectivement nous n’avons rien à faire les uns avec les autres.
Voilà, c’est fini. Je clos sur ce sujet.
Salut à nos amis Québécois.
(Québec Libre.)
Oui alors pour quelque chose d’un peu plus léger.
Je reçois beaucoup de mails de soutien.
Parce que je reçois des mails d’insulte, de menaces de mort. On a fait une grosse pile de toutes les menaces de mort que je reçois et là, on va déposer plainte à la police, etc., et on va voir si ça aboutit. Parce qu’en général, quand moi je porte plainte pour menace de mort avec des témoignages, des vidéos etc., c’est classé sans suite par le juge d’instruction. Donc on voit bien qu’il y a des réseaux, etc. Pour aucune de mes agressions je n’ai pu obtenir justice. Il faut le savoir. C’est toujours classé sans suite.
Mais là pour revenir au sujet, en dehors des menaces de mort et des insultes, je reçois beaucoup, beaucoup de témoignages de sympathie – beaucoup plus – de gens du Maghreb et souvent de gens du Canada français, du Québec. Et c’est vrai que je pense jamais à m’adresser à eux.
Y’a quand même dans cette solidarité antimondialiste, il y a un lien profond entre E&R et comment dirais-je, le Québec. Le Québec est une petite île on va dire francophone et francophile – beaucoup plus francophile que les français eux-mêmes, c’est ça qui est tragique – qui résiste au milieu je dirais, d’un océan hostile anglo-saxon dominateur.
Et de ce point de vue-là, c’est vrai, que je le dis pas… Mais là je le dis.
Non seulement je salue nos camarades québécois mais effectivement, nous avons le même combat. Combat qu’avait parfaitement identifié le de Gaulle de la dernière époque. Qui lui a valu d’être chassé par les américains en s’appuyant sur la première « révolution colorée » qui a été mise en place et dont la partie visible était Cohn-Bendit, qui est toujours en place comme patron d’Eva Joly et de José Bové. Tout ça est bordé.
Effectivement je salue fraternellement mes camarades québécois en leur disant, pour répondre à leurs questions, que je viendrai sans doute un jour donner une conférence là-bas. On s’arrangera pour l’organiser. Je serai très content de venir les rencontrer. Je sais que beaucoup de gens au Québec suivent ce que je fais et l’apprécie.
Et j’apprécie moi aussi tous les québécois fiers de leurs je dirais, de leurs « différences culturelles ».
Et j’ai conscience de leur travail de résistance et de la comment dirais-je, du lien très important que ça a avec la résistance que nos faisons, nous français, en France. Nous sommes un peu nous à Égalité & Réconciliation, les québécois français. Voilà, si je peux leur rendre hommage par cette petite association.
Comprendre l’Empire : Demain la gouvernance mondiale ou la révolte des Nations
Alors Comprendre l’Empire, bouquin qui n’a jamais été critiqué ni commenté par aucun média dominant depuis plus d’un an, ce qui est une fierté pour moi... On m’a proposé même quelques invitations, là. Il m’arrive de les refuser. Je me dis finalement, j’en ai pas besoin.
Donc ce bouquin qui s’est déjà vendu à trente-deux mille exemplaires, ce qui pour un livre qui n’est pas un livre facile d’accès – c’est un livre d’un certain niveau quand même –, est un succès, un best-seller objectif.
Nous le réimprimons à nouveau pour la neuvième fois. Et nous allons atteindre les trente-quatre mille exemplaires. Et ça c’est ma victoire, c’est ma légitimité.
Parce que ça aussi. Si je réponds à certains petits cons, je peux ouvrir ma gueule comme je le fais, [c’est] parce que j’ai écrit et édité et sué pour écrire dix livres qui sont…, dans lesquels il y a du contenu. Et c’est ça ma légitimité et mon épaisseur. C’est mes livres. Faut pas oublier en dernière instance, ce sont mes livres.
Et mon dernier livre, c’est celui-là.
Et je suis très content de savoir que malgré le boycott intégral du système, il a rencontré ses lecteurs.
Et je le dis aussi pour donner du courage aux autres dissidents comme Joe LeCorbeau, bon comme Dieudonné bien sûr, comme Zéon, etc.
Que je vends aujourd’hui autant de livres grâce à mon énergie propre et à mon réseau propre, que j’en vendais à l’époque où j’étais obligé de passer par le réseau médiatique. Réseau médiatique où il y avait encore des gens qui aidaient des opposants comme moi : qui étaient Ardisson et le fils naturel, qu’était Taddeï.
Mais aujourd’hui, ces gens-là ne peuvent plus faire le travail car ils se sont fait chopper par la patrouille et ils se sont ralliés. Ils sont passés de la résistance à la collaboration par trouille ou par intérêt.
Ce que… Je leur en veux pas d’ailleurs. Parce que c’est la marche fatale de l’histoire.
Mais aujourd’hui où il n’y a plus aucun résistant dans les médias à part peut-être Robert Ménard qui avait promis de m’inviter et qui m’a dit : « Alain je peux pas t’inviter. »
C’est-à-dire que je suis le seul qu’il ne peut pas inviter. Pour vous dire que je suis au niveau comment dirais-je, de la « diabolisation », je suis dans le top 5 avec Ahmadinejad, Dieudonné, Le Pen et Faurisson.
C’est une fierté. Puisque même Ménard m’a dit : « Je peux pas t’inviter. », sous entendu : « Si je t’invite, je saute. » Et pourtant il a mis la barre assez haut récemment.
Donc malgré un boycott intégral du système, grâce à ce dont je viens de parler qui rejoint le sujet Au bon sens, grâce au réseau qu’on a construit avec Dieudonné, aussi à un moment donné aussi avec le Parti Antisioniste, à un moment donné avec Blanrue, à un moment donné avec tous ces gens qui sont d’authentiques résistants qui travaillent en samizdat – exactement comme travaillaient les dissidents soviétiques sous Brejnev, au moment de l’effondrement du socialisme… Pas au moment où le socialisme aurait pu être défendu – grâce à ce travail concret, je vends autant de livres aujourd’hui que du temps où je passais à Tout le monde en parle d’Ardisson.
Donc moi je vends toujours autant de livres que du temps de Tout le Monde en parle après une longue traversée du désert et un lourd travail.
Ardisson lui n’est plus à Tout le Monde en parle. Lui est mort et moi je suis toujours vivant.
Donc c’est un bon message moral. C’est-à-dire que moi, j’ai pas trahi, et j’existe, et je suis prospère même si j’aurai peut-être… On me promet sans doute une mort violente.
Ardisson lui est une épave qui vivote sur la chaine cryptée. C’est comme un général qui aurait été dégradé comment dirais-je, au grade de capitaine et à qui on dit « que si jamais il rebouge une oreille, il redeviendra deuxième-pompe. »
C’est-à-dire que moi je suis toujours vivant et prospère. Ardisson n’est pratiquement plus rien et je pense que face à l’histoire et face à la conscience de soi, il vaut bien mieux être Soral vendant trente-quatre mille Comprendre l’Empire que un pauvre Ardisson fatigué se parodiant lui-même et pratiquement oublié. Puisque ses maîtres ont mis Ruquier à sa place et Taddeï.
Et faisant une espèce d’émission de merde que je ne regarde jamais, que pas grand monde regarde, et qui n’ait jamais que l’auto-parodie d’un type qui a existé dans les années 80-90, et qui ne se rend pas compte qu’il n’existe plus. Faut bien le comp… Le message moral il est là.
Moi et Dieudonné on existe au sens platonicien du terme, au sens nietzschéen du terme. Ces gens-là n’existent pas, n’existent plus.
Donc ça veut dire que c’est un encouragement à la résistance, à la dissidence, à la vie authentique. Voilà.
Je terminerai là-dessus.
Et merci à ceux qui me suivent et à mes lecteurs. Car j’ai remarqué que la vidéo du mois dernier a passé les quatre-vingt mille visionnages en moins d’un mois. Ce qui est pour des vidéos avec du contenu, qui durent plus de deux heures, c’est un, y’a que je crois Dieudonné qui fait mieux que moi en France, quoi.
Donc merci à vous parce que, comme il faut bien le comprendre, sans vous je ne serais rien.
Je vous remercie et comme dit Dieudonné : « Merci à vous et chapeau bas. »
Et au mois prochain. Si Dieu le veut.
Joyeux printemps camarades.
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