Egalité et Réconciliation
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Dégueulasse !

Ces deux sales gueules de chancres mous sont :

- à gauche, Mazarine Pingeot, exsudat prostatique de feu la Vieille Mitte, sa seule postérité véritable et en quelque manière la pupille de la Nation, puisque selon la volonté du De cujus son élevage et son engraissement se firent aux frais de la République, écri-vaine(1) et administratrice de l’Institut François-Mitterrand(mazette !) entre autres activités relevées ;

- à droite Ulad Mohamed, son cher et tendre, "Producteur délégué, Réalisateur, Scénariste, Adaptateur et/ou dialoguiste, Producteur étranger, Producteur(société), Exportateur(sic !)", qui vient d’avoir une idée d’émission (géniale, forcément géniale), que dans Informations Ouvrières, l’organe du POI, dernier journal ouvrier vraiment indépendant, Lucien Gauthier, sous la rubrique "Faites le savoir...", commente, dans un article que je me dépêche de reproduire, tant le dégoût qu’il manifeste je le partage, sans autre commentaire que le sien.

"....et il a eu [mohamed Ulad] une idée d’émission. Il va enfermer, façon loft, durant un mois dans un mas provençal 12 jeunes de 18 ans. 6 palestiniens et 6 israéliens. Ils cohabiteront, partageront loisirs, repas, match de foot, télé... Ils vont même monter ensemble une pièce de théâtre Roméo et Juliette, dont on imagine pour le piment de la chose, un Roméo palestinien, une Juliette israélienne, ou vice-versa.
Délicat, notre producteur-réalisateur tient à préciser qu’il n’y aura pas d’intrusion dans leur intimité : "On ne les verra pas dormir, on les suivra quand ils feront leurs courses, quand ils s’occuperont du potager ou quand ils s’installeront à la cuisine." Bien sûr, ce n’est pas de l’intimité. En fait il voulait juste dire : on ne les filmera pas s’ils couchent ensemble !
Assez écoeurant tout cela. Mais ce n’est pas fini, il y a malheureusement pire. Des "coachs" les encadreront pour qu’ils discutent entre eux avec l’objectif que ces 12 jeunes Palestiniens et Israéliens signent "des accords de paix".

Ils sont 12, ils ont 18 ans, et on va leur faire porter pour une émission voyeuriste sur une chaîne de télé française la responsabilité des "accords de paix." Un drame a lieu en Palestine, Gaza a été détruite, et on va s’amuser à jouer les faiseurs de paix avec 12 jeunes de 18 ans qu’on va enfermer durant un mois.
Il n’y a qu’un mot, excusez ma grossièreté : dégueulasse ! "

Tout excusé.
Félix Niesche

1) A propos du"Cimetière des Poupées" de la Dinde, je signale simplement ce petit article dans l’Express : "Mazarine, écrit vain", par Jérôme Dupuis. "Ce Cimetière des poupées est - déjà ! - son cinquième roman. Scolaire et ampoulé. Pourra-t-on, un jour, lire un roman de Mazarine Pingeot d’un oeil parfaitement objectif ? Le moins que l’on puisse dire est que la principale intéressée ne nous y aide pas vraiment, posant enceinte à la Une de Paris Match, « dans la maison de ses vacances avec François Mitterrand », ou choisissant, pour la quatrième de couverture de ce Cimetière des poupées, un passage éminemment ambigu, qui semble dresser son portrait autant que celui de son héroïne.
La confusion n’est guère possible, pourtant. Le roman est la longue confession d’une mère infanticide depuis la cellule de sa prison. Pourquoi a-t-elle fini par tuer celui qu’elle venait d’enfanter ? Sujet intéressant.
Une litanie nourrie d’obsessions prévisibles Mais, sous couvert d’explorer éros et thanatos, notre agrégée de philosophie aligne tous les marronniers des pages psycho-sexe de Cosmopolitan : la première nuit avec mon amant (page 35), le choc de la paternité (page 65), la lassitude dans le couple (page 89), etc. Et lorsqu’elle s’aventure dans la scatologie ou la lubricité, on a le sentiment de voir une adolescente en col Claudine s’effrayant elle-même de son audace à arracher les ailes d’une mouche.
Certes, ce Cimetière des poupées a sa petite musique. La petite musique que produit une litanie un peu monotone, nourrie d’obsessions prévisibles. Le décor ? Un appartement bobo, un époux éditeur et quelques cocktails mondains. Le style ? Ampoulé. Exemple : « Que tiennent les promesses quand la nuit s’y met, les images me débordent, je ne les contiens plus, mon seul succès est d’avoir anéanti ma capacité gestuelle, l’énergie du moindre effort, ce qui empêche le passage à l’acte et circonscrit au délire mes désirs irrespectueux. » Et quand le lecteur est arrivé à la dernière page de ce petit roman semblable à tant d’autres, il ne peut réfréner une lancinante interrogation : so what ?"
Et après ça on s’étonne que la moindre mimi exhibât ses petits écrits sans rougir...

 
 

Articles de Félix Niesche (196)