Mr Soral,
Vous etes un Bach, un Mozart dans votre domaine !!! eux de petits rappeurs sans talents pardon pour le pléonasme, ils n’existent que grâce aux chemins que des De Beketch, Ratier, Vous, Dieudo avez tracés !!!
Alain vous êtes un Penseur ! Un Auteur ! Eux ne sont rien de plus que des YOUTOUBEURS...
De la merde marchande spectaculaire...
Alain vous êtes de la trempe des Debord, des Clouscard, voilà votre carrure, qu’avez-vous à prouver ?
Vous n’avez rien à nous prouver, vous avez fait depuis des décennies tout ce qu’il était possible en restant le Boss ! Voilà votre place ! Elle est, en dialogue avec Douguine, Imran Hosein, le Menhir, voilà votre place aux cotés des Debord, Clouscard, Reed, des éveilleurs de consciences.
Vous étés un combattant, on vous a vu en Serbie, au Liban, en Syrie, en Russie, en Corée, partout dans le monde qui résiste. Tout cela et plus encore vous donne votre légitimité et mérite le respect, vous n’avez rien à prouver face à des BB insolents.
Tout le travail que vous avez accompli restera ! Eux qu’ont-ils fait ? Qui sont-ils ? Ils essayent de se mettre à votre niveau mais putain ce ne sont que des YOUYOUTUBEURS qui parlent forts... et tout est dit.
Je ne comprends pas… en 3 phrases vous les anéantissez, sont-ils des ennemis prioritaires ?
Votre talent est celui du pédagogue, qu’avez-vous à gagner ? Qu’avons-nous à apprendre à vous écouter dialoguer avec Hanouna ? Que vous êtes au-dessus ? Sans dec ?
C’est du même niveau, une offensive sioniste de caniveaux, quand vous êtes sur le toit... nous ne les connaissons pas nous ne les entendons pas, nous préférons entendre ce que vous avez à dire sur notre monde notre histoire sur ce combat d’éveil.
Bien sûr qu’il faut de la virilité, du courage et vous l’avez assez pour nous préparer nous éveiller, ce n’est pas ce sacrifice que nous attendons, vous avez déjà beaucoup abandonné pour ce combat, ils ne méritent pas que vous gâchiez 2 calories pour faire leur buzz !!!!
Votre travail votre combat avec Dieudo est un vrai saut qualitatif dans nos prises de conscience mais putain eux qu’ont-ils fait ????
Merci Alain.
Merci Monsieur, vous en étés un ! Eux ils sont nés la semaine dernière non ???
S., 50 ans, non érudit.
Bonsoir M. Soral,
Cela fait cinq ans que je pense à vous écrire. Cinq ans aussi que j’ai quitté la France pour tenter ma chance au Brésil. J’y vis sans téléphone, sans clés, sans carte bleue et sans sécurité sociale. J’ai ce qu’on appelle une situation précaire et pourtant je n’ai toujours pas traversé l’océan en sens inverse.
Avant mon départ, j’avais un petit salaire que je flambais en abonnement téléphonique, en chambre de bonne et en drogue douce. Je lisais Jean-Claude Michéa et je conspuais, sans même savoir les définir, le nationalisme et le capitalisme, responsables alors de tous les maux de la Terre. J’entretenais des discussions vaseuses à l’aide d’une rhétorique limitée. En bref, j’étais un bon petit nervis (anti)fachiste.
Un jour, un ami de bohème vint me trouver suite à un conflit qui nous avait opposés de façon virulente. Il s’agissait de déterminer si Dieudonné incarnait le mal absolu, comme voulait nous le faire croire l’ensemble des grands médias, ou si cela cachait autre chose. J’avais défendu cette seconde option par esprit de contradiction et sans réelle conviction, ce qui suffit à échauffer la discussion.
Quelques temps plus tard, il vint s’excuser pour m’avoir contredit et, après avoir réhabilité Dieudonné dans sa bonne considération, il évoqua votre nom ainsi que celui d’un certain professeur Faurisson. N’ayant jamais vraiment reçu d’excuse de la sorte, ma curiosité fut piquée au vif et le soir même je regardais le documentaire Un Homme puis j’écoutais dans la foulée quelques-unes de vos interventions corrosives.
Les faits étaient là. Je ne pouvais pas les ignorer. Certains pourraient peut-être s’y soustraire faute de discipline critique. D’autres sont trop âgés et endoctrinés pour remettre en cause une vie de mensonge. J’ai une pensée ici pour mon père, convaincu de l’importance de sa judaïté fictive. Enfant, il me faisait voir des reportages sur Auschwitz et on allait voir La Vie et belle au cinéma. Nos visages ressortaient de là tuméfiés de larmes, et nous étions convaincus d’avoir vu une sorte de documentaire romancé. Quelle arnaque...
Suite à la découverte de ces devoirs de mémoires corrigés, ma réaction fut aussi déplacée qu’inattendue. Je travaillais à l’époque comme peintre en bâtiment dans un centre d’exposition parisien où la dialectique végétarienne LGBT sauce BFMTV ne manquait pas à chaque pause déjeuner d’étaler sa petitesse dévergondée. Je masquais à peine mon désintérêt tandis que ma petite collègue de travail avait les yeux qui brillaient d’enthousiasme devant autant de branchitude progressiste.
Le copinage avec le patron était de mise et le travail secondaire. Autant dire que je faisais tout à l’envers. On me reprochait mon manque de sympathie et mon surplus d’efficacité, très mauvais indice pour cumuler des heures intermittent. Je n’étais pas à ma place et je savais que ne m’y sentirais jamais. Je n’eus donc aucun scrupule à balancer votre nom ainsi que celui du professeur entre deux discussions vides de sens.
De la petite collègue traumatisée à la direction gay friendly en passant par les stickers chasseurs de skins sur les casiers, j’étais devenus la brebis galeuse à éviter. À la fin du mois, je récupérais mon chèque et la DRH m’assurait d’un faux sourire qu’on me contacterait pour un prochain projet. Une semaine plus tard je vidais mon compte en banque ; j’achetais un aller simple pour Rio ainsi que quelques livres KontreKulture.
Vous avez indirectement contribué à écrire quelques lignes de cette petite histoire. Et si ce n’est vous personnellement, ce sont certaines lectures que j’ai entreprises en suivant vos conseils ; Rousseau, Balzac et Nietzsche notamment. Aujourd’hui si je lis et comprends Schopenhauer c’est encore un peu grâce à vous !
Pour finir, laissez-moi vanter votre courage. Car si ce dernier est rare, c’est parce qu’il est constant. Vous le démontrez encore aujourd’hui en acceptant un combat au poing contre un jeune nervis musclé provocateur. Vous en faites aussi la preuve quand vous appelez les esprits talentueux qui vous entourent à s’illustrer à leur tour dans ce combat contre l’abrutissement et la tyrannie. L’humilité, la vrai, n’est elle pas en soit l’aboutissement d’une vie de courage ?
Aussi je tâcherais de suivre les cours Soral si j’ai l’occasion de rentrer en France. Je n’ai jamais aimé les bancs d’école mais celui-là promet d’offrir un contenu suffisamment incisif pour assurer l’attention des élèves les plus distraits.
Vous parlez aussi de passer l’arme à gauche. Prenez tout votre temps.
Continuez donc de passer l’arme tout court : pas de chevalier sans maître d’armes.
Longue vie à vous.
J.