Mercredi 22 novembre 2017, ce sont encore trois agressions de l’oligarchie à travers ses relais qui font l’actualité. On peut penser que sans elle (l’oligarchie), l’État protecteur ou providence que l’on connaissait laisserait les Français tranquilles, comme avant. Mais peut-être que les forces dominantes de la société (Banque, Médias, Renseignement) produisent immanquablement une oligarchie, c’est-à-dire un ensemble d’alliances plus ou moins durables, plus ou moins cachées au public, dans le but de maintenir ou d’augmenter sa propre puissance et ce, au détriment de tout le reste.
C’est objectivement ce qu’on voit avec l’enrichissement des sociétés du CAC40 et la paupérisation du peuple français. Cela ne veut évidemment pas dire que les multinationales volent le pain des Français, mais que dans le jeu économique, les bénéfices ne sont plus distribués de manière équitable, considérons par exemple les 80 milliards d’évasion fiscale en regard du prétendu trou de la Sécu. L’argent va à l’argent, pas à ceux qui en ont besoin. On va arrêter là avant de tomber dans des considérations trop Marx ou trop Christ.
Il y a 10 ans, on avait UN mec dans l’œil du cyclone (médiatique), c’était Dieudonné, et le cyclone durait longtemps. Depuis, il y a eu Soral et peu à peu, par capillarité, toute une ribambelle de vrais ou faux malpensants, dissidents, appelez-les comme vous voulez. Mais la grande nouveauté, c’est que les juges d’hier passent du mauvais côté de l’inquisition. En trois jours, on a vu Haziza senior, Finkielkraut et Enthoven junior mordre la poussière. Et c’est pas fini.
ça ce voit qu'il aime violet. pic.twitter.com/efQFongbsY
— hopital central (@HopitalC) 21 novembre 2017
Perso on n’aurait jamais lynché Haziza pour deux ou trois mains au cul ou pressages de nichons. C’est pas bien, on le sait, mais la frustration sexuelle mène souvent à la bêtise, puis au délit, et enfin au crime. En tout il faut une proportionnalité. On dira qu’Haziza a été lynché pour de mauvaises raisons, ou en tout cas pour des raisons bénignes par rapport à son véritable harcèlement, qui est un harcèlement politique, comportement pour lequel il bénéficie d’une impunité totale.
- La dissidence a pris ce doigt d’honneur pour elle, mais peut-être était-il adressé à une dame ?
On se rappelle tous cette image d’un Haziza ravi d’accompagner le président François Hollande en Israël, comprendre que l’agent déguisé en journaliste commandait le gros larbin de l’Élysée, et des violentes frasques du journaliste de LCP, la chaîne parlementaire réglée rubis sur l’ongle par les Français pour se faire cracher dessus. Haziza tombe pour harcèlement sexuel, alors qu’il fallait le juger pour harcèlement ultracommunautaire. Le premier problème est réglé, le second pas vraiment. La preuve, son fils prend le relais, comme c’est l’usage chez les oligarques. Regardez le fils Glucksmann, qui reprend le flambeau israélo-américain du père, le fils Enthoven qui insulte les chrétiens et les musulmans...
Et voici ce qu’écrit David Isaac Haziza, le fils du harceleur, sur La Règle du jeu de BHL :
« Dieudonné, lui, cherche à susciter de futurs Merah et de futurs Fofana. En un sens, ces deux démarches sont même le contraire l’une de l’autre. Kacimi est un artiste, Dieudonné un fauteur de troubles : je n’ai pas d’avis tranché quant à l’opportunité d’interdire ses spectacles mais je sais au moins qu’il suffirait pour le justifier de démontrer – et ça ne me semble pas si difficile – la menace pour l’ordre public et la paix civile que constitue ce saltimbanque. Or une chose est pour moi certaine, c’est qu’il n’en va pas de même de notre dramaturge, dont le geste peut déranger mais que l’on ne saurait accuser d’apologie du terrorisme. »
Bon ben le virus est transmis, hein, à ce degré d’auto-intoxication on peut plus rien faire. Y a qu’à attendre que le fils dérape, comme le père, puisque la justice ne condamne pas de tels propos, absolument scandaleux, mensongers et dangereux. Un véritable appel au lynchage ! Décidément, y en a qui comprennent pas, qu’on est en France, patrie de la Tolérance, et que les communautés minoritaires qui nous donnent des ordres nous cassent les couilles.
Tenez, on a trouvé ça, ça matche [1] dans le contexte :
Après Haziza, au tour de Finky de passer dans l’œil du cyclone, cette perturbation politico-climatique qu’il a contribué à développer avec ses petits amis au pouvoir médiatico-culturel.
Pathétique consternant ridicule honteux scandaleux inacceptable ignoble https://t.co/2JJrxFpKg1
— Jacques Attali (@jattali) 21 novembre 2017
C’est Attali, visiblement situé très au-dessus dans la hiérarchie communautaire, qui tire l’oreille de l’impudent. On sent qu’il y a deux tendances là-haut, n’est-ce pas ? Mais ce n’est pas l’objet de cette chronique. Toutes ces choses compliquées, c’est pas pour nous, humbles petits Français de souche ou de branche (bransouche ?). L’engueulade d’Attali, le vrai Président de la République française depuis 1981 – les présidents passent, le Consigliere reste – fait tout de même un peu désordre. On aimerait que nos maîtres s’entendent sur la ligne politique à adopter, parce que nous, en bas, dans la fange, on ne veut pas commettre d’impair.
Par exemple, ceux qui traitaient hier Finky de « raciste » pour ses mots contre les « Noirs » en équipe de France se faisaient latter. Carton rouge direct. Aujourd’hui, une porte s’ouvre, et Finky semble près de la sortie. Tout commence à 16’25 dans l’émission Z&N de Zemmour et Naulleau de la mi-novembre sur Paris Première :
Haziza dans la nasse, Finky menacé, Enthoven secoué... les humbles Français de bransouche seraient tentés de se réjouir, mais on renifle quelque chose qui ressemble à une opération de nettoyage oligarchique, de changement de paradigme. Oh, rassurez-vous, nous serons toujours des esclaves, leurs esclaves, mais la brutalité directe n’est plus de mise. Les choses – l’exploitation, la répression – vont se faire de manière plus subtile... mais non moins efficace. L’élimination des sionistes purs et durs, pour parler franco, est à l’ordre du jour.
Traduction : les sionistes 2.0 arrivent !
Le sionisme trop visible est contreproductif. Cela n’empêche pas la propagande lourde de continuer à polluer notre vie, car elle a été programmée en profondeur et elle est en quelque sorte auto-alimentée. Hier sur France 2 et dans une église de Marseille, deux exemples calmeront ceux qui seraient tentés de déboucher une bouteille de champagne :
Remarquable documentaire sur les jeunesses hitleriennes sur @France2tv. Un peu plus que de l’Histoire. Une leçon. Et un avertissement. pic.twitter.com/s37JZmYLt2
— Laurent Bazin (@laurentbazin) 21 novembre 2017
Marseille : Plusieurs dizaines de jeunes migrants occupent une église pour dénoncer le sort des mineurs étrangers isolés #AFP pic.twitter.com/utAx6DVErD
— Agence France-Presse (@afpfr) 21 novembre 2017
Mince alors, piqûre d’Hitler et piqûre de migrants coup sur coup.
Allez, on rebouche les boutanches.
Le combat continue.