Sur Soral le « salaud de facho nazi »,

J’ai fait la connaissance d’un mec très très sympa, ici à Bali, ces jours-ci, et comme on a l’habitude de boire un café au même endroit, on se voit tous les jours et on discute le coup. C’est un électricien qui me semble très compétent et connaisseur de son métier et de pas mal de choses qui y sont reliées. Un fana de musique et de son, donc aussi installateur de sonorisations, entre autres.

Et hier, il me dit qu’il fait beaucoup de sport, à 42 ans, et qu’il a été Champion régional de savate (la boxe française) plusieurs fois et Champion de France 88 de sa catégorie.

Du coup, je lui demande s’il connaît Soral, « évidemment » puisque j’aime beaucoup Soral tant à travers ses livres que ses videos ou des discussions que nous avons eues quand il avait encore du temps à perdre.

Réponse :

« Oui bien sûr. Pas personnellement, mais le monde de la savate est un petit monde, où il est connu. À la fois pour avoir eu un très bon niveau, mais surtout comme étant un excellent instructeur, très pédagogue, ce qui n’est pas donné à tout le monde en sports de combat. »

Ça m’a bien fait plaisir. Pour être très pédagogue, on ne peut pas être autre chose qu’un type bien. Parce qu’être pédagogue nécessite beaucoup de qualités humaines, d’attention, d’observation mais surtout de respect, de patience, voire d’humilité pour amener son élève à sortir le meilleur de lui-même, ne jamais s’énerver ni brusquer, ou alors juste assez et au bon moment. Et un « sale facho de nazi », comme je le lis çà et là, ça ne sait pas faire ça, ça sait tout juste s’occuper de sa propre gueule, et encore. Des instructeurs de sports, j’en ai eu plusieurs, dont Daniel Herrero, le fameux rugbyman, qui en était un très bon quoiqu’un peu trop cool peut-être, et d’autres qui étaient plus durs, mais toujours dans les limites du raisonnable pour ne pas dégoûter les jeunes de continuer, et c’est un job difficile, et sauf exception : bénévole en plus, voire qui coûte de leur poche !

Bref : à ceux qui chient sur Soral, je dis en toute franchise : je vous emmerde. Autant qu’il vous emmerde.

J.