Le dîner de cons
L’Assemblée générale des Nations unies, qui s’est tenue au siège de l’organisation, à New York, le 21 octobre 2016, avait à son ordre du jour la désignation, très symbolique, du chef d’État de l’année.
C’est François Hollande qui a été élu par ses pairs, à l’unanimité des dirigeants des 197 pays membres.
Bien qu’il eût pu légitimement crier au plagiat, Francis Weber a préféré faire comme le monde entier, et les millions de spectateurs qui ont apprécié le film eux aussi ont fait (dont Madame Clinton) : « Hillary. »
François Hollande, lui, évidemment, n’a rien vu. Il a dit être extrêmement honoré par cette distinction, et il a ajouté qu’il espérait faire encore mieux l’année prochaine, si toutefois bien sûr la météo le permet.
L’arroseuse copieusement arrosée !
Le 22 septembre 2016, Jean-Michel Lambin, agrégé d’histoire, a adressé à Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, une lettre ouverte.
Il y reprend la susnommée, sur les errements auxquels elle s’est laissée aller, concernant la vérité historique, dans la déclaration qu’elle a faite en réponse à Nicolas Sarkozy, et à son « Nos ancêtres, ce sont les Gaulois »
Cette lettre étant rédigée mille fois mieux que jamais, sans doute, je ne saurais le faire, je vous invite à aller vous en régaler, et je vais circonscrire, moi, mon commentaire de celle-ci, à l’indication qu’il s’y insurge magnifiquement, contre ce que j’appellerais, la déliquescence de notre système éducatif.
Et si j’ai choisi d’utiliser « déliquescence », et non pas, par exemple, « destruction » ou « anéantissement », c’est parce qu’il figure, le mot déliquescence, dans le dictionnaire, juste entre « délinquant » et « délirant. »
Triste anniversaire
Hé oui : aujourd’hui, c’est la Fête des Morts [1]. Ce qui fait que dans onze jours très exactement, ça sera le premier anniversaire des attentats de Paris, du 13 novembre 2015. Triste anniversaire, donc, d’où le titre.
Alors pour l’occasion, Patrice Alègre, mon Directeur de la publication-adjoint stagiaire, Patou m’a suggéré d’aller à Vichy, rendre visite à Robert Faurisson, histoire, oui, de trouver un peu d’inspiration.
Il faut être honnête : les attentats terroristes, ce n’est pas ce qu’on peut appeler, un sujet comique par nature. Exact. Carlos dirait, et il s’y connaît, qu’on est plus proche du mélodrame que de La Grande Vadrouille.
Et c’est vrai qu’en cela, ça semblait être une bonne idée, au départ, d’aller faire un tour chez Robert, vu que pour lui, par exemple, le film Shoah, c’est plus ou moins l’intégrale de Coluche. Ben déjà il dure 9 heures, le truc, et c’est vrai qu’à la fin, là, quand en guise de générique, il y a les noms de tous les déportés qui défilent, il faut reconnaître que, si t’es pas dans le délire, c’est à mourir de rire. Voilà. Toutefois, je l’admets, aller chez Faurisson pour trouver l’inspiration sur les attentats de Paris, ce n’était pas une si bonne idée que ça, finalement.
Non parce que, je vous explique. Lui, Robert, carrément il dit, que « le Bataclan » n’a jamais existé. Donc forcément, c’est pas... Ah ben, le problème, avec Robert, c’est ça. En fait, on ne sait jamais si il est sérieux, ou si il déconne. Et du coup, entre le CRIF et lui, il y a toujours de l’eau dans le gaz. Mais bon, c’est ça qui est drôle, aussi : il faut dire la vérité. En tout cas, moi, il me fait trop rigoler. Ah ça, je peux vous assurer qu’avec Robert, on ne s’ennuie pas une seule seconde !
Vous voulez un petit four ?
directeur adjoint de la publication d’E&R
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