C’est celui qui dit qui l’est
En tout cas, c’est son tour.
Le tour de François Hollande d’entendre les arguments qu’il a sortis lors de la présidentielle de 2012, pour dire aux Français que le Président sortant d’alors, Nicolas Sarkozy, était le pire candidat possible.
En voici quelques uns qui s’appliquent tout autant parfaitement à sa succession à lui-même en 2017 :
« Les bonnes idées, il faut les avoir en début de mandat, pas à la fin. »
« En démocratie, quand un bilan est aussi lourd, il est légitime de changer de Président. »
« Il y a une justice : quand on a été le Président de l’échec, on ne peut pas être le Président de l’espoir. »
« Un Président en fin de mandat ne peut pas trouver des solutions aux problèmes qu’il a créés en 5 ans. »
« Le Président sortant a dit qu’il souhaitait être jugé sur le taux du chômage. Il le sera. »
« Faut-il être sot ou complètement sourd pour ne pas sentir la vague de colère du peuple qui n’en peut plus. »
« C’est mentir aux Français de dire que le Président sortant n’est coupable de rien. Il est responsable de tout. »
Récidive légale
D’après Éric Woerth, son complice dans nombre d’affaires judiciaires dont plusieurs sont encore en cours, si Nicolas Sarkozy se présente à l’élection présidentielle de 2017, c’est pour rendre service à son pays.
Ah merde ! Oui, excusez je vous prie la formulation qu’a prise ma stupéfaction, mais je tombe des nues !
En effet, déjà, d’après un sondage publié par BMFTV, à savoir un média qui revendique lui être dévoué, il ressort que 79 % des français ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy redevienne Président de la République.
Ensuite, vu qu’il est tout autant responsable que François Hollande de la situation catastrophique de la France, c’est NE PAS se présenter à l’élection présidentielle de 2017, qu’il doit faire, pour rendre service à son pays.
Enfin, comme il reste mis en examen dans 17 affaires, la morale et l’équité voudraient qu’il puisse se présenter, uniquement si d’abord la justice lui accorde le non-lieu ou la relaxe dans ces 17 affaires.
L’important n’est pas de gagner mais de participer
Le Baron Pierre de Coubertin étant le père des jeux Olympiques modernes, sa devise devrait être la leur.
En tout cas en théorie. Mais dans la pratique, non. En effet, à l’exception de la Grande-Bretagne, tous les pays ajoutent une récompense pécuniaire aux breloques. _ Ainsi la France donne 50 000 euros pour une médaille d’or, 30 000 pour une médaille d’argent et 20 000 pour une médaille de bronze.
Et voilà pourquoi les athlètes médaillés à Rio ont été reçus à l’Élysée : ils sont allés chercher leurs chèques.
Ne riez pas : c’est avec votre pognon !
directeur adjoint de la publication d’E&R