Inaptocratie
En tant que membre de l’Académie française, Jean d’Ormesson fait partie de ceux qui ont le privilège et le pouvoir d’inventer des mots, « inventer » au sens de les faire entrer dans le dictionnaire de la langue française.
Et à ce titre, il vient d’en proposer un.
D’où d’ailleurs, c’est logique, la présence ici, de ce mot en titre : l’inaptocratie.
Et voici la définition « trop mortelle » (comme disent les jeunes) qu’en donne cet « Immortel » :
Inaptocratie :
Système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire, et où les membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services, qui sont payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle.
À l’impôt cible nul n’est tenu
Sans le plafonnement de l’impôt, Liliane Bettancourt, héritière de l’Oréal, et connue comme étant la plus grosse fortune française, aurait dû payer plus de 61 millions d’euros au titre, justement, de l’impôt sur le fortune.
Mais grâce au plafonnement de l’impôt, cette modeste contribution a été ramenée à zéro euro.
Pour rappel, le plafonnement de l’impôt a été mis en place par le gouvernement soi-disant socialiste, du soi-disant socialiste François Hollande, dont soi-disant l’ennemi est la finance.
Cheikh en blanc
C’est certain. 20 millions d’euros, n’en déplaise à Serge Aurier :
« C’est pas une indemnité de licenciement d’ pédé, ça ! »
En effet, il s’agit là du montant du chèque que l’émir du Qatar vient de faire à Laurent Blanc (d’où le titre de cette brève, qu’on aurait pu également nommer « Chiffres arabes ») consécutivement à l’avoir congédié avant-hier, et remplacé au poste d’entraîneur du Paris-Saint-Germain, section football professionnel, par je ne sais plus qui. On s’en fout.
Comme quoi son fameux « 3 - 5 - 2 », qui certes, tactiquement, était une très mauvais idée, s’est finalement avéré un excellent calcul, financièrement.
La solution
Aux problèmes que rencontrent actuellement François Hollande et Manuel Valls :
« Ne serait-il pas plus simple pour le Gouvernement, de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ? » (Berthold Brecht, 1953)