Les Patriotes, c’est le nouveau mouvement de Florian Philippot, à ne pas confondre avec le film sur le Mossad d’Éric Rochant, sorti en 1994 et devenu un classique du genre « espion ». Il faudra attendre Munich de Steven Spielberg en 2005 pour voir un autre film (à moitié) réaliste sur le service de renseignement israélien.
Munich, qui racontze l’histoire du commando israélien choisi par Golda Meir pour éliminer les responsables de Septembre Noir, le groupe de 8 Palestiniens qui assassina 11 membres de l’équipe olympique israélienne pendant les JO allemands en 1972. Avec un gros oubli de la part de Steevy, qui a tout fait pour humaniser à mort le commando de tueurs, en montrant leurs doutes, donc leur conscience « humaniste » : l’élimination par erreur du frère du fondateur des Gipsy Kings en Norvège… Sur les 15 membres de ce commando de vengeance (opération Colère de Dieu), 6 seront arrêtés (pas longtemps) et 9 pourront s’enfuir. Les méthodes israéliennes furent alors portées à la connaissance du monde. Ce pays qui avait officiellement banni la peine de mort s’octroyait le droit de l’infliger à qui bon lui semblait.
Le sionisme veut-il la peau du FN ?
Marine Le Pen sera désormais, d’ici à la fin de l’année, sommée de choisir entre Les Patriotes – le nom qu’elle défendait au second tour face aux Mondialistes du team Macron – et la tendance libérale-sioniste de Collard (et Zemmour) qui se rapproche de la droite classique... précisément celle qui a résisté aux sirènes de LREM. Les choses se recomposent, voyez-vous, les frontières se déplacent, les lignes bougent. Les observateurs de la chose politique ont du grain à moudre, depuis que l’oligarchie a balancé la boule Macron dans les quilles des Partis. Tout a explosé ! Il y a une expression américaine qui dit en substance de jeter le truc contre le mur et regarder ce qui reste. Ce qui a tenu et ce qui a craqué. Il y a longtemps que l’oligarchie cherche à briser le FN, en jouant de l’opposition entre sa tendance gauchiste et sa tendance droitiste.
Déjà que le peuple est électoralement et à dessein coupé en deux selon une ligne de fracture gauche/droite artificielle, avec Mélenchon et Marine, alors si maintenant le FN se scinde à son tour… Tout ce pataquès au moment où de plus en plus de Français ont montré qu’ils ne se soumettaient plus à la terreur « antifasciste ». Même Didier Super, qui s’était désolidarisé de Soral et Dieudonné (il commençait à vendre des disques et à intéresser le show-biz) se fout de la gueule des imbéciles qui n’ont que le mot « extrême droite » à la bouche :
On sent que les 11 millions de voix pour Marine au second tour font leur effet, n’est-ce pas. Ce poids grandissant change la donne, le barycentre de la vie politique se déplace vers le souverainisme...
« La génération qui vient a déjà mis un bulletin FN dans l’urne, elle est complètement décomplexée […]. Dans les dix ans qui viennent, les cartes seront totalement rebattues. » (Marion Maréchal-Le Pen dans Valeurs Actuelles ce 18 mai 2017)
Aujourd’hui, se dire « du FN » déclenche encore des réflexes appris, à l’école ou dans les médias, mais cet automatisme de pensée et de parole commence à s’effriter sous l’effet du réel. 30 ans de propagande antifasciste sont arrivés à terme, quoi qu’on en dise. Oh, elle continue, cette propagande, mais à la manière d’un poulet sans tête. Aujourd’hui c’est sa variante « LGBT » qui tient la corde. La preuve en images (de service public) :
Mais que cache Patrick Timsit pour donner autant de gages au catéchisme dominant, lui qui sur scène prouve qu’on peut rire de tout ? Un rapport avec sa vanne sur les handicapés mentaux qui lui avait valu une vigoureuse contre-attaque des associations concernées ? Non, ce délit humoristique datant de 1995 a été réparé et pardonné. En passant, il serait médiatiquement et juridiquement intéressant de faire la même vanne sur les handicapés mentaux juifs, mais ce problème (de droit) est hors sujet ce jeudi 18 mai. Pourquoi alors Timsit cherche-t-il à se construire une image de tolérance, d’humanisme, de bonté ? C’est tout l’inverse du personnage cynique qui transparaît sur scène. Quelque chose cloche.
De manière plus générale – et là on sort du cas Timsit – les hommes politiques ou les personnalités de premier plan couvrent un délit ou un crime « moral » par une action inverse. En psychanalyse on appelle ça le phénomène de compensation. Ainsi, un (mauvais) chanteur friand de très jeunes filles peut-il participer à une campagne de lutte contre le viol ou les violences faites aux femmes. Un animateur télé mouillé dans des faits pédocriminels peut tranquillement faire une émission dégoulinante d’« empathie » sur les enfants.
C’est possible, car il s’agit d’un « jeu » au fond de l’âme entre le Bien et le Mal. Dans le même ordre d’idée, des millionnaires de la SACEM (cet organisme nébuleux qui prend aux petits sociétaires pour donner aux gros) s’engagent pour les crève-la-faim pendant la période de Noël. En demandant aux Français de payer, évidemment : ce ne sont pas ces millionnaires qui payent. Et quoi encore !