178 emplois (logiquement) menacés à La Voix du Nord
La Voix du Nord est ce grand quotidien du Nord de la France, qui touche un tiers de ses 4 millions d’habitants. C’est une institution régionale, mais dans les mains du groupe belge Rossel, avec Yves de Chaisemartin (copropriétaire de Marianne) en sous-main. Toute la presse écrite quotidienne subissant la crise que tout le monde connaît, La Voix du Nord ajoute un poids dans son fardeau, depuis que le titre a choisi d’attaquer frontalement le FN il y a un an, lors des élections régionales.
Un choix décisif, et pas très heureux, puisque la candidate du FN à la présidence de la région, Marine Le Pen, totalisera 40,64% des voix, soit près d’un million de bulletins, au premier tour. Elle sera battue au second tour par une coalition de droite et du centre (avec des socialistes) dirigée par Xavier Bertrand. Le choix de La Voix du Nord n’en paraît que plus contre-productif, même si un titre de presse n’a théoriquement pas à être de la couleur politique de la majorité de son bassin d’électeurs. Ainsi, du temps où Le Parisien était lu et respecté, soit les années 1990, personne ne pouvait dire s’il s’agissait d’un journal de droite ou de gauche, tant les lignes étaient brouillées. Le journal était tout simplement populaire. Aujourd’hui, il ne l’est plus, mais c’est une autre histoire.
Selon Marine Le Pen, le positionnement du quotidien ch’ti est la contrepartie de la subvention de 9 millions d’euros qu’il a touchée du Conseil régional socialiste. Toujours est-il que la perte d’influence du journal correspond au surgissement des unes agressivement anti-FN : le quotidien perd 10 000 acheteurs par an depuis. Mais cela peut tout aussi bien être la pente naturelle d’un titre qui ne correspond plus à l’évolution de la demande d’information, plus horizontale que verticale. On comprendra que l’aide publique est à double tranchant : elle contribue à combler les déficits des journaux papier ou à maintenir leurs marges, de manière tout à fait artificielle, mais elle plombe leur indépendance, ce qui les tue à terme aux yeux du public, qui finit toujours par tout savoir. La preuve.
Fillon, espèce de « chrétien » !
Moralité, ne jamais se couper de son public. C’est la leçon qu’a bien retenue François Fillon qui, avouons-le, n’a pas commis de faute majeure de parcours depuis son couronnement du 20 novembre 2016. Il a certes été attaqué sur son programme social et sa proposition de réforme de la Sécu, mais on ne peut pas dire que cela ait détruit sa position. Il sera plus attendu sur la soumission aux diktats bruxellois et sur sa politique étrangère, à propos desquels la souveraineté nationale a été littéralement pulvérisée par la triste équipe de François Hollande (Fabius & Ayrault). Pour l’instant, donc, Fillon ne commet pas d’erreur, mais il ne s’agit que de communication. Invité le mardi 3 janvier 2017 au journal de 20 Heures de TF1, il a creusé le sillon national chrétien qui a fait son succès à la primaire des droites.
« Je suis gaulliste, et de surcroît je suis chrétien. Ça veut dire que je ne prendrai jamais une décision qui sera contraire au respect de la dignité humaine. »
Badaboum, le mot chrétien est lâché, les fauves sautent sur l’occasion. Mais au lieu d’entendre le CRIF, la LICRA et SOS Racisme, ces groupes de pression qui évoqueraient en vrac une discrimination d’ordre religieux, une préférence raciste ou raciale, voire l’antisémitisme le plus abject (celui des années 30 en Allemagne), c’est la petite voix de François Bayrou, le paysan du Sud-Ouest, qui se fait entendre. Et critique le socle chrétien affirmé du candidat de droite.
« Comment peut-on arriver à mélanger la politique et la religion à ce point de cette manière déplacée ? Le principe de la France c’est qu’on ne mélange pas religion et politique. Je connais François Fillon depuis longtemps, je ne l’ai jamais vu faire des déclarations de cet ordre donc ça doit être lié aux élections d’une manière ou d’une autre, à ce qu’on croit être un corps électoral. [...] Je ne comprends pas qu’on se laisse aller à ce type de dérive. »
Bayrou, ce démocrate chrétien centriste, qui n’a eu de cesse d’affirmer son christianisme lors des précédentes élections (contre notamment le candidat de l’Argent, Nicolas Sarkozy, en 2007), qui fustige la « dérive » chrétienne du probable futur président de la République française. Il faut savoir : la France est-elle un pays de culture helléno-chrétienne ? Tempête dans un verre d’eau politicien diront les uns, bras de fer autour du poste de Premier ministre pour les autres, Bayrou jouant avec sa présence au premier tour des présidentielles. En politique, tout est chantage, rapport de forces, jeu de nuisances. Ce qui n’est pas négatif en soi. La question, pour nous, est de bien distinguer la joute électorale de la décision politique. Et là, tout se mélange. Qui nous dit que Fillon mettra un terme au chaos migratoire ? Osera-t-il braver les injonctions de Bruxelles et du lobby immigrationniste qui font tant de mal à notre pays ?
Les subventionnés de Calais vous saluent bien, sales Français !
La question est d’importance. On vient justement d’apprendre, et par Le Monde, ce qui est exceptionnel – car ce journal excelle en matière de promotion de destruction de la souveraineté nationale –, que l’État a financé ce chaos pendant des mois... « Un immense malentendu », d’après l’article :
En octobre 2016, les 4 494 demandeurs d’asile du bidonville ont donc perçu – comme les mois précédents – leurs 360 euros d’allocation pour demandeur d’asile (ADA). Au total, plus de 1,5 million d’euros mensuels étaient ainsi injectés dans l’économie souterraine du bidonville… Dit autrement, les pouvoirs publics alimentaient chaque mois d’une main les commerces du lieu qu’ils s’employaient de l’autre à démanteler.
Avec un an d’allocations, les demandeurs d’asile pouvaient espérer financer un passage pour Douvres. Pas un « passage garanti » (plutôt facturé 10 000 euros), mais une traversée low cost… Avec dix-huit mois d’ADA, on pouvait « acheter » aux mafias locales la gestion d’une petite boutique sur l’avenue principale, une de ces échoppes que la préfète du Pas-de-Calais a plusieurs fois tenté de faire fermer.
On vous laisse imaginer le coût de cette double gifle pour la Nation : celui des clandestins et de leur violence, et celui de la fixation de centaines de policiers et CRS. Le contribuable français, qu’il soit du Nord ou d’ailleurs, sera donc content d’apprendre qu’il a financé, à ses dépens, un bidonville bourré de clandestins venus de pays soi-disant en guerre, des « réfugiés politiques » désirant plus que tout ne pas rester en France.
Se faire cracher à la gueule avec notre fric, voilà à quoi les dignitaires de ce pays nous ont conduits. La Haute Cour, ça en est où ?