On croyait ce débat débile clos comme les maisons, mais voici que la chaîne à la fois inutile et coûteuse Public Sénat nous le ressert. Quelle mouche oligarchique les pique ? On est assez grands pour savoir ce qui est juste ou injuste, vrai ou faux, con ou pas, pourquoi ces donneurs de leçons viennent-ils s’immiscer dans notre jugement ? Il suffit de prendre un peu de recul et souvent, on s’aperçoit que tout est un peu dingue, faux, que la réalité est grugée.
L’article est signé « Laure-Anne Elkabbach », et on ne fera pas de commentaires (Jean-Pierre Elkabbach a créé la chaîne et en a été le patron de 2000 à 2009). Un nom lourd à porter. Et si c’est un homonyme, alors c’est encore plus injuste. Ça commence ainsi :
Les Fake News (fausses informations) ont entaché la campagne présidentielle américaine et pollué la française. Elles pullulent sur les internets et réseaux sociaux et sont un fléau tel, qu’on parle de risques avérés pour la démocratie.
Ah bon ? les fake news ont « pollué » la campagne française ? On pensait que l’énorme carpet bombing pro-Macron était la pollution numéro un de la dernière présidentielle. Une attaque sur la conscience des Français qui a vaincu 66 % d’entre eux et le plus drôle, c’est qu’ils sont maintenant 65 % à regretter leur choix. De médiocres spécialistes des médias se succèdent pour raconter des banalités, voire des sornettes, le terme poli pour conneries.
#OVPL @francoisjost : les fausses informations existent depuis longtemps. Ce qui est très nouveau, c'est le mode de diffusion. #FakeNews pic.twitter.com/R9xtOWSeQp
— Public Sénat (@publicsenat) 14 novembre 2017
Écoutez ces pères la censure, universitaires tellement coupés des gens qu’ils ne pensent qu’à (les) réprimer :
Alors que faire pour lutter efficacement contre ces « fausses nouvelles » ? Doit-on agir comme l’Allemagne où une amende allant jusqu’à 50 millions d’euros peut être infligée aux réseaux sociaux qui rechigneraient à lutter contre les « fake news » ?
Anthony Bem y est favorable : « Évidemment c’est l’aspect financier qui permettra de sanctionner (…) La solution ne sera pas nationale. Les réseaux sociaux ne sont pas en France ». Jean-Bernard Schmidt prône surtout pour la formation aux réseaux sociaux et aux médias, notamment chez les jeunes : « La punition et la contrainte, ça peut marcher (…) L’autre voie, plus optimiste, c’est d’arriver à éduquer, à former, à prévenir les choses ».
Mais François Jost reste pessimiste : « Les gens qui font circuler les informations ne regardent jamais la source (…) Donc il y a une responsabilité de l’internaute. J’ai des amis de gauche qui vont tweeter des choses de l’extrême-droite, sans s’en rendre compte ».
Ces abrutis de collabos ne se rendent même pas compte que les gens préfèrent des nouvelles soi-disant fausses à leur propagande de merde, et on les comprend.
Le plus triste, et ça c’est pour répondre aux gens qui nous demandent de couper la télé (comme si ça éteignait la propagande), c’est de savoir que toute cette engeance vit sur notre argent pour nous donner des ordres insanes. Universitaires de gauche foireux, agents médiatiques soumis se tiennent la main pour délivrer un message de mort cérébrale pour des oreilles de moins en moins nombreuses et de plus en plus fermées.
Aujourd’hui, c’est la date limite pour payer sa taxe d’habitation et sa redevance télé, et voilà pourquoi on nous extorque 138 euros. Des milliards atterrissent dans le giron de cette bande d’incapables. Regardez le tableau de ce racket insensé :
L’autre racket du jour, c’est l’augmentation du prix du Pass Navigo, qui passe à 75 euros en toutes zones, c’est-à-dire Paris et grande couronne. 75 euros pour se faire marcher dessus matin et soir, pour attendre des RER qui ne viennent pas, rapport à la vétusté des lignes et au manque de renouvellement du matériel, sans oublier la crasse et la violence. On connaît toutes ces raisons, mais il n’empêche : au bout du compte, l’impression d’être pris pour du bétail, du cochon de payant.
Audrey Lassalle (elle n’a rien à voir avec le député qui met des mains au cul) en a marre de payer de plus en plus cher pour un service inexistant. Elle est au micro de BFM TV, la chaîne du groupe Altice qui est en train de s’effondrer en bourse :
« Cet été, ça allait : forcément, il y a moins de monde. Mais depuis la rentrée la situation s’est de nouveau dégradée. Je prends le RER B depuis 2004, et il y a vraiment une différence. Il y a beaucoup trop de trains supprimés et les voyageurs s’entassent dans les trains qui restent. C’est bondé, on est serré et ça entraîne potentiellement des malaises voyageurs. Le 25 et le 26 septembre, sur les deux matinées, il y a eu une dizaine de malaises voyageurs. C’est devenu stressant et épuisant. C’est quasiment tous les jours. »
À ce tarif, mieux vaut faire dissident, on sait au moins pourquoi on souffre, et comme on lutte en permanence, on ne risque pas de maladie psychosomatique. Le métier de dissident permet aussi, malgré des conséquences économico-juridiques quelque peu désagréables, de dire la vérité, enfin, ce qui s’en approche, dans la mesure de ses moyens. Et la vérité est un sacré médicament !
En face, ça ment en permanence, regardez le pauvre Valls, ce dingo qui s’enfonce jour après jour dans la haine et l’invective, le manichéisme et la servilité... Le Torquemada franco-catalan du lobby sioniste se venge de ce que le peuple français l’a jeté aux primaires de gauche, et fourré dans la valise du triste Hollande, ce roi fainéant qui aura marqué l’histoire avec ses 250 morts et ses 1 000 blessés. On espère que ces deux loufiats vivront assez longtemps pour être jugés par une cour d’assises.
En attendant ce moment béni, le comique Jamel a réagi aux accusations de plagiat qui plombent son personnage de petit immigré souffrant.
Il était sur RTL hier, mardi 14 novembre 2017, pour la promotion de son prochain spectacle devant un Yves Calvi qui rit avant même que Jamel n’ouvre la bouche. C’est ça, le talent. Écoutez comme l’animateur et sa chroniqueuse obséquieuse lui passent de la pommade, jusqu’à la nausée :
Monique est lamentable, et Yves Calvi ne relève pas le niveau, la preuve, cette question à 3’58 :
« Au lendemain du 13 Novembre beaucoup de voix se sont levées pour demander aux artistes d’origine maghrébine ou arabe de se désolidariser des terroristes, comment avez-vous réagi sur le coup ? »
Le mec est animateur sur la 1ère radio de France et il pose cette question carrément insultante, raciste dans le vrai sens du terme ! Pour le coup, là on défend Jamel qui lui renvoie sa balle dans la gueule. Résultat, on n’a pas envie de trop charger Jamel sur l’histoire du plagiat. Malgré la grosse lâcheté du Franco-Marocain quand il charge « ses » auteurs pour les plagiats dont lui a profité. Ils ont bon dos, les auteurs !
À 13’20, Calvi pose la question sensible du vol de vannes et Jamel répond à 13’38 :
« Évidemment qu’on s’inspire de tout ce qu’il y a autour de nous, évidemment qu’on est des éponges, on l’a reproché à Molière, on l’a reproché à Gainsbourg... En ce qui me concerne, je me suis jamais calqué sur qui que ce soit... Maintenant, je vous dis oui évidemment, sciemment ou inconsciemment on doit le faire sur une vanne ou deux maximum, mais on peut pas réduire un artiste à deux vannes ou à trois vannes c’est pas possible... J’ai dû le faire sans m’en rendre compte... Il faut savoir qu’on a des auteurs avec qui on travaille et que chacun est inspiré à sa manière... Et nos auteurs nous influencent évidemment, et nous on se laisse influencer aussi et tout cela est naturel pour moi et surtout c’est pas condamnable ! »
Ah ben s’il est partie et juge, tout va bien.
On finira sur Monique, si l’on peut dire, qui lèche bien les pompes du comique millionnaire à la fin, histoire de pas fâcher la star et de pas payer les entrées du spectacle qui seront gracieusement offertes aux « journalistes » :
« Et ce soir Jamel vous êtes là, jamel, très très singulier, et vraiment c’est là où vous êtes le plus brillant Jamel. »