Quatre Français sur dix renoncent à se soigner pour des raisons économiques, lance Le Figaro. Les Français n’ont pas attendu le scandale des sans-dents (la somptueuse Valérie Trierweiler a révélé dans son livre-balance que son gracieux amant appelait ainsi les « pauvres ») pour savoir qu’il y avait hésitation entre steak et dentiste. En gros, certains privilégient le manger aux soins.
Si la situation se détériore – on n’est pas pessimistes mais avec le cynisme de notre oligarchie et la lâcheté de nos dirigeants, tout est possible – le choix ne sera plus entre manger et se soigner, mais entre manger et jeûner, les jours pairs et les jours impairs. Déjà, dans les hypermarchés, il n’y a plus la queue au rayon fromage. Dans les supermarchés, le fromage à la coupe est en voie de disparition. Au pays du fromage... Ce produit n’est pas anodin : c’est un marqueur de pouvoir d’achat.
Mais tout n’est pas perdu. Le soin n’est pas forcément une question d’argent : pas besoin de passer sa vie chez le médecin pour entretenir sa santé ; au contraire, diront les tenants des médecines différentes. Et tout commence par la nourriture, et sa version « politique », la nutrition : on le répète inlassablement, on peut manger bien et pas cher en faisant ou en redécouvrant la cuisine. Des produits frais du marché et de saison. La plupart de nos maladies proviennent d’une mauvaise alimentation, et du stress induit par la vie moderne. Mais qu’est-ce que la vie moderne ? La compétition libérale, la guerre de tous contre tous. Et justement, la France réarme...
Le PS veut rétablir le service militaire
Ça part d’une bonne intention, mais ça sent la mesure populaire de dernière minute. Car avec l’armée de métier et la fin de la conscription, décidée par Chirac, deux siècles après les guerres napoléoniennes, la France a un peu perdu en mixité et en lien social. Les casernes de « bitos » coûtaient cher à la nation, mais on y brassait les cultures et les classes sociales. Ceux qui ont fait l’armée jusqu’en 1996 le savent : l’étudiant bac plus cinq des beaux quartiers y côtoyait le banlieusard bac moins douze. Oh, le mélange ne durait pas longtemps, parfois pendant deux petits mois de « classes », mais ça suffisait pour donner à tous une idée du pays réel.
Aujourd’hui, « grâce » aux attentats, police et armée, après avoir dégraissé à mort sous l’israélo-américain Sarkozy, embauchent à nouveau. Et Hollande veut y adjoindre 10 à 12 000 civils et gendarmes réservistes. Or comme le dit Le Parisien dans la vidéo, le président ne veut pas d’un service national, mais « civique ». Ce qui est pur jargon hollandiste, c’est-à-dire mensonge. On en revient à la Garde nationale, que le comique-idéologue Cambadélis reprend dans les propositions du PS pour 2017. Propositions avec lesquelles 90% des Français se torchent, puisque le PS – à moins d’un miracle – est quasi-éliminé d’office.
Hollande et le PS vont bientôt remplacer « Vichy » dans l’esprit des Français comme la période la plus sombre... Mais pour ça, il faut désintoxiquer et (ré-)informer les générations montantes !
(Si la vidéo ne se déclenche pas, cliquez sur ce lien)
Le salon du livre de jeunesse
On ne va pas faire la fine bouche, et critiquer ce qui est trop facilement critiquable. Chacun sait que le livre pour enfant est farci de propagande, véhiculée par des auteurs médiocres et des éditeurs politiquement corrects, sous la pression des médias et d’une Éducation nationale pro-LGBT et socialo-sioniste. Au milieu de cette montagne de promo pour le Système – 90 millions de livres vendus par an quand même – il y a des pépites. On trouve des ouvrages confectionnés avec talent et respect, qui s’adressent à l’imaginaire plutôt qu’à la zone pavlovienne du cerveau.
Donner le goût de la lecture aux enfants est primordial. Car cela change tout. Avec la lecture, il n’y a pas de fatalité de classe, même si le déterminisme social est toujours difficile à dépasser. L’apprentissage livresque fait littéralement sauter de classe. La lecture évolutive transcende tout, et ne coûte rien. Si les trois jours du salon sont gratuits pour les moins de 18 ans, un petit Français peut lire ce qu’il veut ou presque gratuitement et toute l’année.
Certes, les choix des bibliothécaires sont souvent abominables (ils commandent toujours le dernier BHL, ce qui sauve ses ventes, déjà pas bien grasses) – la sélection de ces derniers, majoritairement féminins, se fait sur des critères culturels empreints de bien-pensance, dont peu de chance de tomber sur une célinienne – mais les bons ouvrages existent, regardez Kontre Kulture.
Devant la qualité de ces livres, nous sommes tous des enfants. Ce sont des livres qui font grandir, qui élèvent.