On vous épargne la vidéo en live d’une durée de 4h51 sur l’atterissage de Thomas dans les plaines du Kazakhstan car ça fait un peu image fixe. Mais Thomas est bien arrivé, sous l’œil vigilant de notre Kennedy national, le jeune Roi de France Emmanuel Macron. La science française est à l’honneur aujourd’hui.
C’est une bonne chose car la science et les scientifiques souffrent pas ces temps de paupérisation, l’État ayant dépensé tous ses deniers. On entend d’ici les traditionnels contradicteurs dire que les mathématiques françaises sont toujours au top mondial. Pas faux, mais c’est parce que ça ne coûte rien ! Déjà, les Chinois nous ont dépassés sur les gros calculateurs qui nécessitent d’énormes investissements. Là, on ne peut plus suivre.
Alors il faut faire confiance à cette culture française de la débrouille personnelle. On produit encore quelques génies, et des bataillons d’ingénieurs de haut niveau. L’excellence, c’est l’avenir. C’est pourquoi une bonne éducation aujourd’hui c’est un bon niveau de vie demain. On ne vous fait pas un dessin. Si on avait gardé 30 ans le trio maléfique Hollande-Valls-Belkacem, on aurait pu mettre la clé sous la porte de la France pour toujours.
Thomas revient sur terre, au Kazakhstan, et sera bientôt en France, reçu avec les honneurs. Pendant ses six mois dans la Station spatiale internationale au côté de son pote russe Oleg Novitski, Thomas a vu la France de loin. Revenir dans la France du 2 juin 2017 n’est peut-être pas la meilleure idée, mais la patrie, c’est la patrie. On n’en a qu’une, et c’est comme une super maman. Thomas revient dans une France tiraillée par des emmerdements sociétaux assez pénibles. Tenez, ce vendredi 2 juin, au lieu de profiter du soleil, les journalistes de Têtu se sont attaqués à l’émission populaire de RTL Les Grosses têtes, animée par Ruquier et sa bande de déconneurs.
Que peuvent-ils donc reprocher à Laurent, qui est pédé de chez pédé ? Eh bien cela semble insuffisant, puisqu’on lui reproche des propos, enfin à ses chroniqueurs, transphobes. Le terme qui n’existait pas il y a 10 ans. Aujourd’hui c’est un mot qui bloque tout, à l’instar d’antisémitisme, racisme, populisme, sexisme... des mots barrières, des mots répression, des mots destinés à fliquer la pensée et à soumettre la Raison.
Ruquier : « Qui est ce travelo ? »
Ladesou : « C’était avant l’opération, non ? »
Cordula : « Cette tête qu’on dirait un travesti… »
Ruquier : « Je crois que c’est un homme… »
Dechavanne : « C’est un travesti, c’est rigolo. »
Ruquier : « Ça tombe y’en a qui ont passé la nuit avec elle, y’a peut être 15 mecs qui se disent “je me suis tapé Christina Cordula” ! »
Dechavanne : « Et elle a peut-être une grosse bite ».
C’est sûr, ça vole pas super haut mais on leur demande pas de résoudre la crise syrienne. Ils sont là pour faire rigoler, et l’humour est un exercice à risque : des fois c’est drôle, des fois pas. L’un dans l’autre, on continue.
Sosie de Cordula – la relookeuse de M6 qui a relooké (en paroles) la première dame – c’est pas rien. Mais le mal est fait :
« Je travaille comme transformiste depuis 35 ans, je fais Cristina depuis un an et demi à la demande d’agences de sosies. En 5 minutes, ils ont sali ma carrière, me font passer pour une fille facile qui se tape quinze mecs, m’insulte de travelo…
Je vis ma vie de femme, de nouvelle femme, de femme trans opérée sans me cacher. J’ai un enfant de 20 ans, je suis mariée depuis janvier… Vous imaginez les conséquences dans ma famille, d’entendre ça ? Et dans ma belle famille ? En quelques minutes, on m’a détruite. »
Bon, en même temps, trans ou travelo, on ne voit pas trop la différence, ou alors on est complètement crétins rétrogrades. Après, sur le site de Têtu, il y a l’interview d’un-e porte-parole de l’inter-LGBT qui évoque un crime « transphobe », mais on n’a pas eu le courage d’y aller. On préfère lire le dernier papier de Guyénot sur les Croisades.
Globalement, si on écoutait toutes ces officines de censure qui vivent sur la subvention publique, on ne pourrait plus rire de rien. Ces pisse-vinaigre font chier la France entière avec leur cul, alors qu’on leur a rien demandé. Qu’ils sachent que tout le monde se fout de la gueule de tout le monde, c’est un sport humain, c’est comme ça, et ça sera comme ça jusqu’à la fin des temps. On appelle ça la cruauté humaine, ou l’humour (quand c’est réussi), ça permet aussi de mettre du liant social. Dans un banquet, quand le tonton à moitié beurré sort une vanne sexiste, tout le monde rigole, même les dames, on n’a tué personne, et la vie continue. Vous voulez mettre un flic LGBT derrière chaque déconneur ? Bon courage les gar-e-s.
Cetains nous interdisent de rire de ci, d’autres nous forcent à penser ça. C’est le cas du film Nos Patriotes, déjà encensé par la critique de gauche.
Tout est dans le pitch, pas besoin de vous faire un dessin. Honneur à ce tirailleur sénégalais qui est mort pour la France, mais non à l’exploitation antiraciste et à la limite racialiste de son courage et de son sacrifice !